Egalité et Réconciliation
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Quand les dessinateurs prennent leur plume pour défendre l’ordre dominant...

Ceux qui pensent que les dessinateurs sont tous des révoltés contre l’ordre dominant se fourrent le doigt dans l’œil. En réalité, l’écrasante majorité des dessinateurs de presse ou d’humour sont alignés sur la pensée dominante, car il faut bien bouffer.

 

Alors on illustre dans le sens du vent, on fustige Donald Trump, le milliardaire fou crypto-fasciste, on dénonce Marine Le Pen, la néonazie sanguinaire du FN, on défend les femmes, ces pauvres êtres traînés dans la boue du matin au soir, on soutient les migrants, ces innocents sans défense face à la furia raciste des peuples inaccueillants... Bref, on fait le boulot du Système, avec plus ou moins de talent graphique.

Les dessinateurs d’humour indépendants sont aussi rares que les journalistes du même nom : pour cela, il faut survivre en milieu hostile, dans une presse socialo-sionisée à 90% et dans une corporation qui surveille le moindre écart. Vous allez nous dire, et l’Internet, qui permet à tout un chacun de publier ce qu’il veut en passant par-dessus tous les interdits ?

Fausse solution, puisque l’écrasante majorité des dessinateurs ne cherche pas à s’isoler mais à rejoindre le troupeau des bien-pensants, là où on a une petite chance de toucher un petit cachet, une petite pige, un susucre. Le succès d’un Vuillemin est d’autant plus remarquable. Se foutre de l’antiracisme, du féminisme, du sionisme et de l’homosexualisme depuis les années 80 mérite une quadruple médaille d’or.

Mais qui depuis Vuillemin ? On remarque que Charlie, en manque de talents, est allé recherché l’ange noir de la BD (qui a besoin d’argent). À côté de ça émerge une nouvelle génération de crobardeux tout juste capables de critiquer le FN comme le faisaient Val et ses employés dans les années 90. Quelle évolution !

Mais ne soyons pas catégoriques : loin de ce troupeau de soumis, une petite meute de loups s’est reformée dans la forêt, rassurée par le succès populaire (et économique) de la paire Soral-Dieudonné, meute qui multiplie les descentes dans les villages assoupis...

Pour démontrer ce qui précède, voici une sélection de ce qu’on peut trouver sur les réseaux sociaux, en édition et dans la presse en matière de dessin « d’humour ».

On commence par Riss, le mauvais dessinateur devenu millionnaire après le tragique bal du 7 janvier à Charlie Hebdo. Y aller de son coup de pied à Soral et Dieudonné, rien de tel pour se faire inviter et adouber par le CRIF !

 

 

Suit un magnifique specimen de dessinateur « anti-FN », la même espèce qui aurait dénoncé des juifs et des communistes en 1942. Une sous-race dans le monde du dessin d’humour qui pullule et dont la qualité intrinsèque baisse évidemment avec la quantité :

 

 

À côté de ça, il y a le dessinateur gentil, à la Plantu, qui n’y va pas trop fort avec les « méchants » de service mais qui y va quand même (comprendre ici que Obama est le bon et Trump le mauvais) :

 

 

On descend d’un cran et on arrive au sous-groupe dit « niais », avec un splendide hommage à Shimon Pérès, pourtant homme de guerre et de mort, mais le dessinateur de l’espèse niaise est aussi peu informé qu’il est formaté :

 

 

On peut croiser les sous-groupes en croisant les cibles, par exemple avec le dessinateur anti-Trump qui est aussi anti-Marine. Cela donne un dessin « d’une pierre deux coups », et ça participe aux lynchage des mêmes :

 

 

Plus bas encore, en dessous du niais, il y a le « cucul la praline », capable de lisser toutes les différences au service d’un mondialisme qu’il ne devine même pas. Celui-là est tellement soumis à l’ordre dominant qu’on devrait plutôt le ranger dans la catégorie du SM idéologique :

 

 

Enfin, au fond du trou, il y a celui qui ne pige rien à rien, et qui relaye sans comprendre, dans un grand élan d’innocence, toute la merde qui tombe d’en haut. Lui, c’est l’attardé mental de la corporation, à qui on peut tout faire avaler, même les plus grosses couleuvres (voire pire) :

 

 

Catégorie à part, il y a le converti par calcul, ou le dessinateur talentueux qui s’est vendu au Système. C’est le cas de Willem, passé de Hara-Kiri à Libé sans états d’âme. La punition, c’est qu’il a dû chier du dessin anti-Sarkozy puis anti-Marine pendant 10 ans... Un purgatoire pour les traîtres et un pari faustien un peu foireux, car Libé, c’est le cercueil de la presse !

 

 

On va terminer sur une note positive, car il y en a, comme ce dessin intitulé « Les Russes ont hacké mes devoirs ». Drôle, à contre-courant, informé... Tout y est !

 

 

Face au rire de soumission, le rire de libération,
chez Kontre Kulture

 

La différence entre les uns et les autres, c’est le courage, voir sur E&R :

 






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