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Retranché chez lui, l’ex numéro 2 du GIGN Paul Barril a été interpellé

L’ancien n°1 de l’unité anti-terroriste de la gendarmerie française, Paul Barril, s’est rendu aux forces de l’ordre après s’être un temps retranché dans son domicile d’Antibes, sur la Côte d’Azur.

Il menaçait de mettre fin à ses jours. L’homme s’était retranché dans son domicile, armé d’un fusil de chasse. Il avait menacé de se suicider avant de se rendre.

Âgé de 68 ans, l’ancien gendarme est connu pour avoir été mêlé à divers scandales sous la présidence de François Mitterrand, qui lui avait confié la création d’une cellule anti-terroriste à l’Élysée après un attentat sanglant contre la communauté juive en 1982.

Cette cellule sera au cœur des révélations sur les "écoutes de l’Elysée", qui ont terni les dernières années du second septennat de François Mitterrand.

Paul Barril avait été également fortement impliqué dans l’affaire dite "des Irlandais de Vincennes".

Poursuivant sa carrière dans le privé, il crée plusieurs sociétés dans le domaine de la sécurité et du conseil, réalisant des "missions" auprès de plusieurs dirigeants africains, ce qui ne manque pas d’alimenter les rumeurs autour de ses véritables activités.

Il est notamment mis en cause par certains pour le rôle qu’il aurait pu jouer dans la préparation du génocide rwandais.

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26 Commentaires

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  • Paul Barril avait des informations sur l’implication de la CIA et de Kagamé sur le génocide du Rwanda.
    http://www.youtube.com/watch?v=PNEr...

     

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  • #877830

    Paul Barril est assis sur la poudre et ça va péter !!!............................comme un pétard mouillé , pof !....et silence............Secret d’ état crapuleux oblige !!!

     

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  • Bon je voie que vu les commentaires ci-dessous je vais être obligé de prendre la défense du capitaine Barril.
    Tout d’abord ce monsieur a été à l’origine avec le commandant Prouteau en 1974 du GIGN(une unité qui ne tire et ne tue qu’en dernier recours et en légitime défense) et durant sa carrière il a sauvé des dizaines de gens pris en otage en France et à l’étranger(des centaines lors de la prise d’otages à la Mecque par exemple) au risque de sa vie et si des bêtises comme les irlandais de Vincennes il n’est que le pion d’une manoeuvre politique et non le commanditaire (lisez son bouquin et vous comprendrez mieux les implications de cette affaire).
    S’il a été dans le privé c’est qu’il s’est blessé gravement au cours d’un entrainement en 83 et il ne se voyait pas dans un bureau ou à la circulation.
    De plus il a raconté la véritable affaire du Rwanda et a été le seul à parler des membres d’équipages français du Falcon du président rwandais Alors qu’il y avait trois Français dans l’appareil : le pilote, le copilote et un mécanicien.
    Le lendemain, deux adjudants-chefs de la gendarmerie et leurs épouses ont également été tués", s’insurge le capitaine Barril et a porté plainte pour ces assassinats
    Voir sa fiche wikipédia et les honneurs rendus par la France à cet homme courageux et iconoclaste. Des français comme lui il en manque de nos jours pour aider la France à sortir de sa torpeur.
    J’espère que les hommes du GIGN vont le respecter et la justice aussi.

     

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    • Bonjour,
      L’article ci- dessus dresse un portrait quelque peu reluisant !Vous ,ayant lu son livre ,avez de l’estime et de la reconnaissance envers lui... ! Donc il faudrait en déduire ceci : il a dû recevoir des pressions énormes au point de vouloir intenter à sa vie ;il doit détenir des tas de dossiers qui peuvent "faire vaciller " bien des responsables politiques ou autres ??

       
  • Quel panier de crabe quand même. Système moribond en fin de vie, c’est ce que ça m’inspire. Les ordures se nettoient entre elles, ça sent les dossiers qui puent tout ça. Si on savait vraiment tout ce qui se passe on n’aurait plus aucune limite a faire une révolution, c’est évident. Ils entretiennent une façade propre, mais l’intérieur est dégueulasse.

     

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  • #878043

    Extrait 1 de « Guerres secrètes à l’Élysée », Paul Barril, Éditions Albin Michel, 1996, pp. 38-40.

    « Qui sont les auteurs de la boucherie sanglante de la rue des Rosiers ? Le terroriste Abou Nidal revendique souvent, et sans aucun complexe, les forfaits qu’il commet. En revanche, il ne s’exprimera jamais sur le "sujet tabou" de l’attentat de la rue des Rosiers. Plus de treize ans après les faits, c’est le silence dans la "communauté du renseignement" où pourtant peu de secrets peuvent résister au temps, à la délation et aux vantardises, voire à la trahison ou aux primes en dollars. Les attentats arabes commis dans les années 80 ont été, un à un, élucidés, leurs auteurs connus, ainsi que leurs commanditaires. Tous, sauf pour la rue des Rosiers. Black-out total. Cet attentat reste "hors normes". Un de ses premiers effets aura été de renverser, en faveur de l’État d’Israël et contre le "terrorisme palestinien", le climat violemment anti-israélien créé par les atrocités commises au Liban par Tsahal, l’armée israélienne. Un basculement du discours télévisuel et médiatique suivit. L’"agresseur israélien" devint la "victime juive". Un miracle en somme.
    J’en serai moi-même surpris, à l’occasion d’une rencontre au sein de l’ambassade israélienne à Paris, avec un vieux monsieur chauve, digne et discret : le représentant du Mossad pour l’Europe. Les Israéliens, qui n’ont jamais manifesté, dans le cas de l’attentat de la rue des Rosiers, leur habituelle volonté d’appliquer la "loi du Talion", semblaient peu intéressés par mes informations. J’en ai gardé un profond sentiment de malaise et de gêne. »

     

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  • #878046

    Extrait 2 de « Guerres secrètes à l’Élysée », Paul Barril, Éditions Albin Michel, 1996, pp. 38-40.

    « Régis Debray, dans une note confidentielle qu’il adressa au président de la République, en date du 20 avril 1984, confirma mes interrogations sur cet étrange attentat de la rue des Rosiers, ainsi que la dangerosité des Irlandais de Vincennes. Il faisait apparaître le rôle particulièrement trouble de Bernard Jégat. En effet, écrivait-il à François Mitterrand :
    "J’ai rencontré M. Bernard Jégat hier. Il me paraît bien être le seul témoin capital et se déclare prêt à faire crever l’abcès, dût-il aller lui-même en prison. Cette clarification aurait l’avantage de mettre clairement le commandant Prouteau hors de cause et d’authentifier l’extrême importance de l’affaire des Irlandais, lamentablement saccagée par le capitaine Barril.
    (…) Il a la conviction intime, ainsi qu’un faisceau de présomptions, que ses amis irlandais ont servi de base logistique (voitures, passeports, contacts, armes) dans l’attentat de la rue des Rosiers, mais il n’en a pas la preuve matérielle, là est la difficulté. Bernard Jégat se sent aujourd’hui menacé de mort par ses anciens amis. Il demande les moyens de déménager rapidement, un permis de port d’arme et une orientation sur la conduite à tenir (doit-il aller ou non chez le juge d’instruction ?). Il me remettra, dans une quinzaine de jours, un rapport écrit détaillé sur tout ce qu’il a vu, vécu et entendu entre 1979 et 182 dans son réseau terroriste, qu’il croyait au départ, mais à tort, purement de soutien à la cause irlandaise. (…)". »

     

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  • #878050

    Extrait 3 de « Guerres secrètes à l’Élysée », Paul Barril, Éditions Albin Michel, 1996, pp. 38-40.

    « Mon scepticisme sur l’attentat de la rue des Rosiers s’est aggravé quand j’ai appris que Abou Nidal, alors le terroriste le plus recherché de la planète, avait passé de longues années, en toute tranquillité, dans une villa cossue de Koweit City. Rallié, en 1991, à la coalition anti-irakienne durant la guerre du Golfe, il a néanmoins laissé certains de ses hommes de main participer aux pogroms antipalestiniens qui eurent lieu, justement au Koweit, après le triomphe des troupes américaines.
    Quoi qu’il en soit, pour le GIGN, à l’époque, c’était "l’alerte rouge". L’Anschluss du général israélien Sharon avait pour but déclaré de "rendre service au monde" en envoyant Israël "extirper du Liban le terrorisme international". Nous étions le 6 juin 1982. L’opération "Paix en Galilée" commençait. Deux mois plus tard, les résultats n’étaient pas probants. En "découpant la ville au chalumeau", selon l’expression d’un rescapé, les blindés du "boucher de Beyrouth" parvinrent, certes, à chasser l’OLP de Yasser Arafat de ses bases, mais pour combien de temps, et surtout, à quel prix ? Au demeurant, aujourd’hui, Yasser Arafat est prix Nobel de la paix, il a remis les pieds, avec ses hommes en armes, sur une parcelle du sol de la Palestine et il a même une représentation à Paris. »

     

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    • Merci Mr Cerise pour ces informations.

      Et merci pour tout le reste de votre travail !
      Notament l’intégration des idéologies LGBT et sionistes à l’idéologie trans-humaniste, elle même étant intégrée à l’ingénierie sociale : la cohérance et la lisibilitée de l’ensemble est très intéréssante.

       
  • #878128

    Aux infos officielles ils ont dit qu’il n’était pas retranché mais juste victime d’un malaise cardiaque et que les sauveteurs ont paniqué en voyant sa collection de flingues et ont appelé à tort le GIGN...
    Qui croire ?

     

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  • Cette affaire est trop enorme pour etre credible. On cherche a museler et discrediter Barril. C est evident. Qu on se le dise et se le repete.

     

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  • Dans ce type d’affaire, rien ne sert de connaître "la vérité" !
    Il faut simplement regarder l’échiquier et le déplacement des pièces.
    Concernant l’histoire des "Irlandais de Vincennes", la manipulation n’est pas forcément là ou on la suppose (chercher à qui le crime profite plutôt que d’essayer de dégager une vérité entre les manipulations et les contre-manipulations).
    Il est étonnant qu’il n’est pas été suicidé car il doit savoir des choses très intéressantes !
    Pour moi, c’est simplement une preuve de plus de la déliquescence de nos institutions.

     

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