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Révolution, pourrissement, guerre : après Bayrou, toutes les options sont sur la table

On pourrait objecter à cet analyste, pour qui Bayrou n’est qu’une marionnette, que Macron aussi est une marionnette, qu’il n’est pas le marionnettiste final. Et pour que le Président active l’article 16, il faudra au moins une situation de guerre directe ou un énorme attentat. Cependant, pour conserver le pouvoir réel, le pouvoir profond est prêt à tout, on le sait.

 

L’article 16 de la Constitution de la Cinquième République française est un article de la Constitution de 1958 connu comme celui qui, en période de crise, permet de donner des « pouvoirs étendus », d’ordinaire exclus au président de la République française. (Wikipédia)

 

La situation politique française est bloquée, la représentation bafouée, mais le pouvoir profond s’en fout : les mesures antipopulaires liberticides et asociales passent en force, et c’est ce qui compte. Les employeurs du Macron – la Banque et le CAC 40 – comptent sur la soumission du Français et sur la solidité de la police, cette force d’interposition entre l’élite et le peuple. La fausse démocratie française ne tient plus qu’à une balle, réelle ou de LBD.

La situation des Français se dégrade jour après jour, mais la grenouille est piégée par l’augmentation graduelle calculée de la température dans la casserole. C’est pourquoi le 10 Septembre est un premier avertissement, un premier frein mis à cette mécanique diabolique. Nathalie Saint-Cricq, sainte des Charlie, reçoit l’ex-Gilet jaune (un peu défroqué) François Boulo à ce propos.

 

 

François vient rassurer la dame qui sent qu’on peut retrouver devant le siège de France Télévisions des Gilets jaunes en colère... On le rappelle, l’élite ne redoute qu’une chose : l’émeute, la confrontation physique. Mais une fois que les flics auront tiré dans le tas, la situation sera hors de contrôle. C’est pourquoi la répression des manifestations en France est un art très subtil : il faut frapper suffisamment fort pour que la Bête immonde rentre dans son antre, mais pas trop, car une fois devenue folle de rage, elle dévaste tout et ne fait plus de détails, plus de quartiers.

C’est l’équation complexe devant laquelle nos dirigeants sont placés. Le pouvoir visible est vidé de sa substance, on ne devrait donc pas tarder à voir apparaître les représentants du pouvoir profond. En sauveurs de la nation, ça va être compliqué... Et pendant que le danger social augmente, c’est-à-dire la résistance à la violence oligarchique, on remarque que le danger extérieur augmente aussi, pour la France. C’est le chantage classique le calme social ou la guerre, la guerre permettant d’envoyer résistants ou révolutionnaires potentiels se faire tabasser ailleurs, tout en prônant l’union sacrée élite-peuple. Le conflit ukrainien, dans lequel Macron essaye de nous compromettre, est pour eux vital.

Il n’est pas interdit de relire la fabrication de la Première Guerre mondiale à la lumière de la situation actuelle.

 

La guerre, dernière carte du Système