Décidément, au-delà des gradins vides, Roland-Garros est devenu the place not to be, le lieu où il ne faut pas paraître.
Grâce à Paris Match, toujours dans les mauvais bons coups, on a eu droit à un défile de people impopulaires. Après ça, on comprend que les gens bien boycottent le tournoi, même si le final – côté hommes – a été grandiose.
Le cinquième set entre Sinner et Alcaraz, tendu à rompre, a porté le tennis à des sommets rarement atteints. Réussir les points gagnants que l’Espagnol a réussis, ça tient du prodige. Et pourtant, en face, on avait un tueur, l’Italien Sinner, qui a dégoûté Djoko en demi-finale, et probablement poussé le champion des champions Serbe vers la retraite. Dans les années 60, il fallait avoir vu les Beatles et les Stones ; dans les années 2000, ce fut Nadal et Djokovic.
Voilà pour la légende, redescendons dans les tribunes impopulaires.
On n’a pas le droit de repiquer les photos, ce qui est bien normal, mais on peut mettre Paris Match en lien, et vous pourrez voir tous ceux qui grenouillent dans le m’as-tu-vu. Parce que, au fond, c’est ça qui les intéresse : un petit zoom devant le monde entier, histoire de vendre leur came vermoulue et leur indispensable gueule...
On reste sur les photos groupées ou on clique sur la première, et on suit la flèche à droite. On découvre ainsi :
le raciste Spike Lee et sa copine bien blanchie, ce qui fait désordre pour un essentialiste noir
Rachida et son lifting visible de la Lune
Braun-Pivet, pas le moindre du monde gênée par son soutien inconditionnel des génocidaires israéliens
Alliot-Marie, rendue célèbre par sa demande de condamnations plus fermes lors du procès du gang des barbares
Bérengère Krief, en train de tester une grasse vanne de cul à l’oreille de son pote en casquette Lacoste vulgaire
François Berléand, qui s’est découvert en fin de carrière des grands-parents juifs, histoire de recoller au peloton
Laurence Ferrari flanquée du violoniste officiel du régime, mais sans son trophée raflé lors de la soirée des génocidaires
Pascal Praud, encore en train de se demander comment il a pu couler le FC Nantes
Elsa Zylberstein, qui a incarné Simone Veil, histoire de rester dans la course aux nanards du cinéma
Cantona, l’ex-footballeur réfugié au cinéma qui n’a pas digéré la victoire parisienne en Ligue des champions
Adil Rami, en look Mafia Z, le footeux devenu people grâce à ses compagnes successives, avant qu’elles ne l’accusent de mauvais traitements
Harry Roselmack déguisé en ouvrier, sauvé par une très jolie compagne
Omar Sy, l’expat fiscal obligé de rire à gorge déployée à chaque shooting pour tenir son rang de super house nigger (éviter d’incarner Malcolm X dans un remake)
Anne-Élisabeth Lemoine, la cruche bien-pensante qui persécute ses d’employés en coulisses et les résistants en plateau
Justine Triet, césarisée pour une fiction féministe tout juste bonne à passer sur France 3 Creuse (département 23)
Eddy de Pretto, le rappeur gay qui lutte contre la « virilité abusive », tarte à la crème fouettée du moment
Chiara Mastroianni, la « fille de » que le cinéma français a tenté, par tous les moyens possibles et imaginables, d’imposer à un public qui n’en voulait pas
et enfin Ahmed Sylla, le croisement malheureux entre Jamel et Omar Sy
Voilà, vous on sait pas, mais nous ça va mieux.
Amélie Mauresmo, en couple avec une nouvelle femme, fait le bilan de l’édition 2025 en rendant hommage à Djoko, que son organisation a légèrement poussé vers la blessure l’an passé, un rattrapage moyen.
Le site pleinevie.fr nous apprend qu’elle a retrouvé le bonheur – ouf ! – dans les bras d’une surfeuse, mais ne nous explique pas comment elle a eu ses deux enfants avec son ex (qui l’a harcelée) :
En couple pendant plusieurs années avec Pascale Arribe, ancienne joueuse de tennis professionnelle, Amélie Mauresmo a ensuite vécu une histoire d’amour avec Marie-Bénédicte Hurel. Les deux femmes avaient officialisé leur relation en avril 2014 et s’étaient mariés en juillet 2021. Ensemble, elles ont eu deux enfants, Aaron, né en 2015, et Ayla, née en 2017.
Comment deux femmes peuvent-elles procréer ? La réponse tient dans le grand combat d’Amélie : avant celui de tenter de remplir les gradins vides de Roland-Garros, ce fut de celui de réclamer la PMA pour les couples homosexuels. Aujourd’hui, le combat contre les forces du mal hétéro est gagné.
Roland-Garros, pour ceux qui ont loupé le tapis rouge de Cannes
Ne pas manquer l’acteur israéliste Yvan Attal à 4’03, Stéphane Bern à 9’52 qui ressemble de plus en plus à Charles Trénet, un malaise TV à 10’22 avec Elsa Zylberstein, l’apparition du mâle alpha Pierre Niney à 11’28, suivi de l’inévitable Gilles Lellouche, qui est partout de chez partout.