Egalité et Réconciliation
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Science, technologie, industrie, les raisons d’un déclin

Nous pourrions penser que science, technologie et industrie se suivent d’une façon quasiment mécanique, que la science devienne directement une force productive comme le pensaient les communistes des années 60 au moment du boum économique des 30 glorieuses.

S’il est apparu dans l’histoire que des découvertes scientifiques trouvent rapidement des applications technologiques puis industrielles, ce ne fut pas toujours le cas car ces trois activités humaines n’obéissent pas aux mêmes nécessités.

Il est même remarquable que dans l’histoire des hommes, les découvertes scientifiques et les nouvelles technologies appliquées usuellement ne soient en rien concomitantes.

Chacun peut constater que de nos jours, il existe un ralentissement important dans l’utilisation commune de nouvelles technologies en regard de ce qu’il apparu entre le dernier quart du 19ème siècle jusqu’aux année 70 du 20ème siècle.

Je pense toujours à ma grand-mère née à la fin du 19ème siècle et décédée en 1978, qui aura connu au cours de son existence, l’utilisation commune de l’automobile, du téléphone, du transport aérien, de l’ordinateur et les grandes conquêtes spatiales. Quand elle est née l’automobile balbutiait, l’avion n’existait pas, quand elle est décédée on avait marché sur la lune et l’on pouvait se déplacer en Concorde à Mach 2.

J’ai vibré également dans ma jeunesse pour les grandes conquêtes spatiales Le film de Stanley Kubrick 2001 l’Odyssée de l’Espace sorti en 1968, me semblait à peine une anticipation. Chacun était fondé à l’époque en regard du rythme des développements technologiques, qu’en 2001 l’homme se serait définitivement installé sur la Lune et aurait lancé un raid sur Mars. Jamais je n’aurais pu imaginer que l’automobile que j’utilise journellement, roulerait encore à l’essence avec un moteur à explosion et utiliserait des roues munies de pneumatiques comme au début du 20ème siècle.

Dans les années 50, mes parents ne possédaient ni automobile, ni réfrigérateur ni téléviseur, ni téléphone, ni machine à laver, mon père se déplaçait à bicyclette, fin des années 60 mes parents disposaient de tous ces avantages technologiques acquis en 10 années. Aujourd’hui je ne dispose de rien de plus hormis d’un ordinateur et d’un téléphone portable.

Quel est la raison de cet arrêt brutal dans l’utilisation de nouvelles technologies ?

Rapport entre science et technologie.

La Science.

La Science est une méthode générale ayant pour but, qu’une méthode particulière nouvellement expérimentée, puisse être validée socialement.

Le terme méthode doit être pris au sens de connaissance, la connaissance d’un phénomène est bien une méthode. La science est donc la pour consigner des connaissances après que celles-ci soient validées socialement, c’est à dire qu’elles puissent entrer dans le champs d’une crédibilité valable pour chacun.

La science n’a nullement pour objet de trouver des applications technologiques, cependant science et technologie sont bien intimement liées par l’instrument utilisé pour les investigations. Aujourd’hui c’est bien la qualité de l’instrument qui marque une limite à l’investigation, le télescope, le microscope, l’accélérateur de particule permettent des découvertes, limitées par l’acuité et la performance de ces instruments.

Toutes découvertes scientifiques sont bien liées à l’utilisation de technologies et d’instruments nouveaux plus efficaces. La technologie usuelle peut aider la science, un peu seulement dans son accomplissement quotidien, par exemple l’explosion des moyens de communications favorise les échanges d’expériences et de résultats.

Tout ralentissement dans la mise en œuvre de technologies nouvelles implique donc directement un ralentissement dans les découvertes scientifiques.

La technologie.

La technologie est liée à l’utile, elle sert directement, dans la confection d’outils et d’instruments propres à faciliter la vie des hommes. La technologie peut faire appel à la science, mais souvent, les connaissances scientifiques appliquées aux technologies sont anciennes. Si nous prenons l’exemple du téléphone portable, ce n’est qu’un poste radio émetteur récepteur de faible puissance permettant de se connecter à une antenne relais dont la distance ne peut excéder 30 km en rase campagne.

Nous devons cette application récente à Giuliemo Marconi qui, s’appuyant sur les découvertes de Hertz, Popov, Branly et Lodge, réalisa la première liaison radio en 1895. La découverte scientifique des ondes électromagnétiques est due à Heinrich Hertz en 1888.

On voit qu’il s’est écoulé 7 ans entre la découverte scientifique et sa première application en communication et une centaine d’années pour parvenir à nos téléphones portables.

Si aujourd’hui l’usage par chacun de technologies n’est due qu’à l’industrie et aux marchandises qu’elle propose, avant son avènement cette technologie commune provenait des besoins humains et des petites inventions d’artisans. La technologie usuellement utilisée devait faciliter la vie des gens et avant tout améliorer la production de biens consommables.

Histoire très condensée des technologies et de l’industrie.

Cette histoire ne vaut que pour l’Europe occidentale, berceau de l’industrie.

L’histoire des technologies n’est pas marquée par un progrès continu mais par de longues périodes d’absence d’innovation voir de reculs puis des progrès soudains, rapides et brefs marquant des ruptures dans le mode de vie des humains. L’avancée des connaissances fondamentales scientifiques ne suit pas forcément celle des d’innovations technologiques introduites dans l’usage courant. Quand les progrès scientifiques, technologiques et industriels sont concomitant alors l’humanité fait un bond en avant.

Il est remarquable que dans le monde antique et surtout chez les Grecs de la période classique, des découvertes scientifiques fondamentales apparurent avec quantité de savants comme Thalès, Démocrite, Euclide, Archimède fameux pour leurs théorèmes, cependant le niveau des technologies en usage était très bas dans ce monde antique. Bien que furent inventé le moulins à vent, la vis sans fin, le moulin à eau, leur utilisation ne s’est pas généralisée puisque la force de travail accomplie par des esclaves était gratuite le besoin n’était pas présent.

La technologie usuelle des Celtes à la même époque, pourtant qualifiés de barbares par les méditerranéens était bien plus complexe, si l’on en croit Jules César dans son livre « De la Guerre des Gaules ». L’organisation sociale des Celtes n’était pas fondée sur la capture d’esclaves comme dans le monde antique méditerranéen, les Celtes avait coutume de tuer leurs ennemis et de leur trancher la tête pour la garder en trophée,en conséquence, le paysan guerrier devait labourer sa terre lui même tout en cherchant à se faciliter la tâche.

On peut citer un certain nombre d’innovations spécifiques aux Celtes : la charrue de labour avec avant train à roue et soc versoir, les chariots avec avant trains mobiles, les tonneaux et autre récipients en lattes de bois, les chaussures à tiges utilisées plus tard par les légionnaires romains ainsi que les vêtements cousus, l’utilisation courante du moulage à la cire perdue en joaillerie, la charcuterie, l’usage de moissonneuses, une bonne connaissance de la métallurgie et un usage intensif du fer.

La technologie celte sera en partie perdue après l’occupation romaine et le génocide qui s’en suivit, il faudra plus de mille ans pour la retrouver au moyen ages. Le paysan celte du 1er siècle avait un niveau de vie similaire à celui d’un paysan européen du 19ème siècle et était habillé pratiquement de la même façon.

Le moyen ages classique ouest européen est également une période pauvre en découvertes scientifiques mais riche en applications de technologies nouvelles, illustrant ainsi une forte dichotomie entre ces deux activités. (Ici la chronologie des inventions médiévales) . Cette période historique ou la main d’œuvre était rare et ou l’initiative ne connaissait pas de contraintes, découvre les procédés industriels et la mécanisation par l’utilisation à très grande échelle de l’énergie hydraulique. De nouveaux procédés de transmission de mouvement comme l’arbre à came permettant des mouvements alternatifs est utilisée dans l’actionnement de marteaux hydrauliques pour le foulage des draps mais aussi et surtout pour le martelage automatique du fer.

La technologie médiévale va atteindre le complexe au sens moderne du terme avec l’invention de l’architecture dynamique utilisée dans la construction des cathédrales dites gothiques. Ce niveau de complexité s’apparente à celui de la construction de nos satellites artificiels.

Avant les innovations architecturales gothiques, on se contentait pour les constructions ,de moyens récurrents en utilisant principalement la force verticale statique engendrée par le poids de la pierre. Les romains avaient innovés cependant en inventant l’arc de plein cintre. Toute construction était fondée sur cet arc semi circulaire décliné en voute et en coupole, l’épaisseur des murs avec leur poids servait à contrebuter la pression horizontale des arcs Ainsi, le rapport entre la surface couverte dégagée et celle occupée par de lourds murs et colonnes était de 20%.

Avec l’arc en tiers point sur plan carré ou barlong appuyé sur colonne de l’architecture gothique on atteint 9%. La poussée horizontale des ogives en tiers point, même considérablement amoindrie en comparaison de celle des arcs de plein cintre, n’est plus contrebutée par l’épaisseur des murs, ils sont inexistants, des verrières les remplacent, mais par des arc-boutants extérieurs permettant de reconduire une poussée horizontale en poussée verticale.

Il fallut les ordinateurs de la fin du 20ème siècle et les calculs en « éléments finis » pour comprendre l’interaction des forces horizontales et verticales de ces constructions.

La mise en œuvre de ce type d’architecture dynamique obligeait à de grandes connaissances en mathématique et géométrie additionnées d’un grand sens de l’organisation de la part des ingénieurs architectes. Il faudra attendre la fin du 19ème siècle et l’utilisation de poutres métalliques pour parvenir à ce ratio de 9% entre l’assise et la surface couverte.

Ce savoir faire commença à se perdre dés le 14ème siècle, à la « Renaissance » on en revint au mode architectural romain et à ses pauvres 20% .

La période 12ème 13ème siècle a connu une avancée très importante dans l’histoire de l’humanité, elle aurait pu continuer et survenir au siècle suivant dans la modernité actuelle, cette avancée fut stoppée par la peste noire au 14ème siècle qui décima les populations.

Les 16, 17 et 18ème siècle furent très pauvres en innovations technologiques courantes L’encyclopédie de Diderot et d’Alembert ne décrit que des techniques déjà connues au moyen age, par contre cette période sera riche en découvertes scientifiques et en savants : Kepler, Copernic, Galilée, Newton, Laplace, Lavoisier etc.

Cette période d’établissement de despotismes absolus partout en Europe et d’anéantissement des pouvoirs des bourgeois capitalistes arrachés au moyen age, sera peu propice aux innovations technologiques et industrielles.

Au 19ème siècle avec l’accession finale des bourgeoisies industrieuses aux pouvoirs en Europe, de nouvelles innovations technologiques fondamentales s’imposent avec le moteur à vapeur. C’est surtout à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle qu’un très grand nombre de découvertes scientifiques notamment autour des phénomènes électriques et électromagnétiques deviennent rapidement des technologies courantes.

Le courant alternatif, le moteur électrique, le téléphone, les transmissions par onde radio, le moteur à explosion, la turbine à vapeur, la photographie et le cinéma, les pneumatiques en caoutchouc, la radioactivité, les rayons X, les aéroplanes. En une vingtaine d’année, de 1890 à 1910, le monde bascule dans la modernité.

Il s’agit du plus grand bond technologique dans l’instant le plus court de l’histoire de l’humanité.

Nouvelles technologies et découvertes scientifiques fondamentales vont s’épauler et se répondre.

Parmi un très grand nombre d’ingénieurs et de savants, deux individualités ont particulièrement marqué cette période de basculement dans un autre monde.

Un ingénieur, Nikola Tesla souvent considéré comme l’un des plus grands scientifiques dans l’histoire de la technologie, pour avoir déposé plus de 700 brevets (qui sont pour la plupart attribués à Thomas Edison) traite de nouvelles méthodes pour aborder la « conversion de l’énergie ». Tesla est donc reconnu comme l’un des ingénieurs les plus créatifs de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle.

Ses travaux les plus connus et les plus largement diffusés portent sur l’énergie électrique. Il a mis au point les premiers alternateurs permettant la naissance des réseaux électriques de distribution en courant alternatif, dont il est l’un des pionniers. Tesla s’est beaucoup intéressé au monde moderne et à l’électricité qui était le noyau de ses inventions. Il est connu pour avoir su profiter du caractère ondulatoire de l’électromagnétisme (théorisé par James Clerk Maxwell en 1864), en utilisant les fréquences propres des composants des circuits afin de maximiser leur rendement.

Un scientifique, Albert Einstein qui publie sa théorie de la relativité restreinte en 1905, et une théorie de la gravitation dite relativité générale en 1915. Il contribue largement au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie, et reçoit le prix Nobel de physique de 1921 pour son explication de l’effet photoélectrique. Son travail est notamment connu pour l’équation E=mc2, qui établit une équivalence entre la matière et l’énergie d’un système.

Le monde ne sera plus comme avant.

Les années suivantes du 20ème siècle ne connaissent pas les très grands bouleversements scientifiques et techniques précédents mais des ajustements, améliorations et des applications passant de plus en plus dans l’utilisation publique, la plus spectaculaire est la télévision suite à l’invention de Marconi.

La guerre de 1939, 1945 introduit de nouvelles technologies courantes provenant d’innovations militaires : l’utilisation guerrière mais également pacifique de l’énergie nucléaire, les fusées à carburant et comburant liquide V2, permettant la conquête spatiale, le moteur turboréacteur pour les avions, la télévision couleur (Henri Defrance) et surtout l’ordinateur (machine de Turing) inventé pour casser le dispositif de chiffrage allemand Enigma.

Cette dernière invention optimisera des inventions existantes et des applications passeront dans l’usage courant public. Notamment l’association de l’ordinateur et du téléphone va bouleverser les communications.

Durant la dernière moitié du 20ème siècle peu de découvertes scientifiques donnant des innovations technologiques fondamentales verront le jour, seul le LASER est remarquable. La possibilité d’émettre une lumière cohérente avait été décrite par Einstein dés 1907, c’est seulement en 1960, que le physicien américain Théodore Maiman obtient pour la première fois une émission laser au moyen d’un cristal de rubis.

Des applications sont rapidement introduites dans l’usage industriel comme la découpe de tôles et public comme la lecture de codes à barres.

Cette seconde moitié du 20ème siècle connaîtra surtout des progrès spectaculaires dans la connaissance du corps humain, la biologie et la médecine induisant un accroissement spectaculaire de la longévité.

Les technologies courantes seront marquées par l’avènement d’une discipline nouvelle, l’électronique rendue possible par une miniaturisation constante de la taille des composants et une diminution spectaculaire des coûts permettant la mise sur le marché public d’ordinateurs personnels (Personal Computer PC.) de plus en plus performants et devenant à la porté de tous. Connectés au réseau téléphonique existant ils bouleversent le mode de communication des humains avec le réseau Internet. Chaque humain peut désormais devenir le nœud d’un immense réseau mondial de communication.

L’industrie.

Les technologies courantes, qui avant l’ère industrielle étaient diffusées ça et là par des artisans inventeurs individuels, seront prises en charge exclusivement par l’industrie. Ces technologies nouvelles seront inclues dans les marchandises produites.

Il y a industrie, quand la production d’une marchandise, n’est plus assurée par un seul individu, mais quand le processus de production est parcellisé en taches différentes et distinctes, assurées par plusieurs individus spécialisés. L’industrie requiert également la mise en place de normes de qualité assurant la réalisation de marchandises identiques, ceci étant nécessaire à l’établissement d’un prix de vente incontestable, d’un prix de revient et d’un bénéfice attendu.

La parcellisation des tâches et leur simplification permet l’introduction de moyens mécaniques dans le processus de production, ces moyens mécaniques ayant pour but d’abaisser les prix de revient face à la concurrence et d’augmenter les bénéfices.

On voit donc que l’efficacité industrielle est intimement liée aux progrès technologiques ceux-ci devant automatiser le plus possible les processus.

L’industrie commence avec les 12 et 13ème siècle dans la fabrication de draps en Flandre et à Florence. Les communautés monastiques cisterciennes inventent également les premières usines de forges, usines possédant un plan rationnel partout identique en utilisant toutes un moteur hydraulique.

L’industrie se généralise au 19ème siècle avec le moteur à vapeur, la rationalisation de la production sera réellement étudiée avec le taylorisme. Cette méthode apparue en 1880 repose sur une organisation a priori définie par des scientifiques : l’O.S.T (Organisation scientifique du travail) cherchant à définir "The One Best Way" (la meilleure façon de produire), permettant le rendement maximum. Cette méthode revient à réduire les tâches en les parcellisant et les simplifiant à l’extrême et à établir une organisation hiérarchique du travail de type pyramidale.

Puis le fordisme apparaît en 1908 qui est le travail en ligne de montage, dit à la chaîne. Le taylorisme et fordisme appliqués à la production d’automobiles aux USA vont réduire considérablement leur valeur et rendre accessible ces produits à une masse de consommateurs.

Ces organisations rationnelles du travail, introduites par chaque industriel pour faire face à la concurrence, accélèrent la baisse du taux de profit, par la baisse continuelle de la valeur des marchandises et l’augmentation du coût des moyens de production.

Il faut de plus en plus de moyens pour produire des marchandises possédant de moins en moins de valeurs.

Cependant, cette loi affectant le capitalisme industriel décrite par Karl Marx entre 1867 et jusqu’à sa mort en 1883, va d’abord jouer en faveur de l’innovation technologique, puis dans le dernier quart du 20ème siècle jouer contre.

Afin de palier cette loi inexorable de baisse tendancielle de la valeur des marchandises, il suffit de créer de nouvelles marchandises qui, au moment de leur mise sur le marché ne sont pas encore soumises à la concurrence et donc possèdent encore une valeur élevée déterminée arbitrairement. Cette plus-value supplémentaire existante dans les marchandises nouvelles, est appelée par Karl Marx plus-value extra. Pendant une centaine d’années entre le dernier quart du 19ème siècle et le dernier quart du 20ème siècle, cette recherche continuelle de cette plus-value extra sera le moteur de l’innovation industrielle introduisant des technologies nouvelles.

Dans le même temps, le développement de luttes sociales victorieuses pour les salaires et les conditions de travail, maintiennent et augmentent les pouvoirs d’achats des producteurs leur donnant accès à ces nouvelles marchandises. Une spirale vertueuse s’établit et engendrera un formidable progrès dans les technologies d’usage courant avec un accroissement considérable des niveaux de vie, faisant ainsi mentir la prévision de Karl Marx sur la paupérisation tendancielle de la classe ouvrière.

Ce processus de progrès continuel néanmoins se heurtera à une limite à partir des années 80 du vingtième siècle.

Le capitalisme financier remplace aujourd’hui le capitalisme industriel d’antan.

Le renchérissement continuel des moyens de production à mettre en œuvre pour réaliser n’importe quelle marchandise et l’importance considérable des capitaux à investir, ne permet plus aux initiateurs, inventeurs, ingénieurs de fonder des industries comme ce fut le cas durant période explosive de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème.

Toute invention, toute initiative industrielle doit obligatoirement faire appel au capital financier pour voir le jour.

Les banques sont devenues les maitresses du jeux industriel et les seules à décider si telle ou telle invention sera promue ou non et ce en fonction de leurs intérêts financiers à court terme.

L’introduction du capital financier dans l’industrie, fortement associé aux banques, a modifié en les aggravant les conditions de la rentabilité.

Les actionnaires anonymes ne sont plus liés à l’entreprise et à son histoire, les patrimoines familiaux ayant disparu il n’y a plus que la rentabilité immédiate qui compte et non plus la pérennité de l’entreprise familiale.

L’introduction en bourse des grandes entreprises aggrave encore la situation car elle exige une rentabilité très immédiate afin de payer des dividendes et de conserver élevé les cours des actions soumises aux marchés électroniques chaque seconde.

Les investissements, la recherche et développement sont vus comme des charges et alourdissent les bilans dans le négatif. Fermer un secteur de recherche et développement équivaut pour le manager à faire immédiatement remonter la situation financière, assurer le payement des dividendes et faire remonter les cours en bourse.

La recherche de la plus-value extra par l’innovation technologique n’est donc plus regardée comme une solution pour améliorer la rentabilité, seule la baisse des coûts de production est envisagée.

Pour faire baisser les coûts de production sans investir outre mesure dans les moyens une seule solution, la délocalisation dans des pays ou la législation du travail est moins contraignante et les salaires courants plus bas.

Le capital financier va donc œuvrer à la mondialisation de manière à pouvoir rechercher sans contraintes le moins disant social et salarial et ainsi annihiler les avantages sociaux consentis durant les trois premiers quarts du 20ème siècle.

Parallèlement, la spéculation purement financière et avec, celle sur les matières premières offrent une rentabilité du capital bien supérieure à l’industrie. Le capital se détourne alors de plus en plus de l’investissement industriel. Pire, cet investissement industriel dans des procédés nouveaux est vu comme une menace par le capital financier.

Dés lors, tout procédé qui éloignerait d’une consommation systématique du pétrole est rejeté. En effet le capital financier et bancaire s’enrichit surtout grâce à la spéculation sur les cours du pétrole, un cours bien payé serait de 20 USD le baril comme il était durant des dizaines d’années un cours à 80 USD le baril est d’une rentabilité considérable quand l’extraction ne revient qu’à 2 USD le baril.

Plus de la moitié du volume des transactions bancaires sont des opérations concernant des achats ventes de pétrole, on comprend parfaitement que le capital financier et bancaire est assis sur le cours du pétrole.

Un capitalisme monopoliste d’état, à vocation transnational

A partir du moment où les anglo-saxons n’eurent plus de concurrents pour la domination de la planète avec la fin de l’URSS en 1992, un nouveau système économique et politique à tendance totalitaire s’est établi mondialement. Ce système conjugue intérêts financiers des places de Londres et de New York et intérêts impérialistes des états anglo-saxons.

Les puissances étatiques principalement des USA, du Royaume Uni et d’Israël se sont mises au service des puissances financières afin d’imposer un pouvoir mondial unique au seul profit d’une oligarchie financière gavée par des cours du pétrole élevés.

Des organisations discrètes (ne sont plus secrètes) comme le groupe de Bilderberg créé par David Rockefeller ou la Trilatérale sont chargées de coordonner les oligarchies politiciennes s’étant accaparé les puissances étatiques avec les oligarchies financières. Comme nous l’avons vu plus haut, tout investissement industriel rendu impossible sans l’accord des banques, tout investissement dans de nouvelles technologies est devenu en conséquence impossible.

La liberté d’entreprendre a vécu.

Seule la Chine fut couverte de capitaux afin que les industries anciennes et nécessaires aux pays occidentaux puissent s’y établir pour faire chuter les coûts de production et améliorer les taux de profit. Il est risible que ce pays, principale destination des capitaux anglo-saxons, soit encore prétendument « communiste », ce qui ne peut que jeter le trouble sur une prétendue bataille idéologique durant la guerre froide entre un faux libéralisme et un faux communisme.

Ce système à tendance totalitaire devient impérial et entropique, disposant de moyens militaires énormes et d’un nombre de fonctionnaires pléthorique, il commence de crise en crise et de guerre en guerre à faire sombrer le monde dans l’horreur économique.

Conséquences de ce nouvel ordre mondial.

Les conséquences pour la vie des humains et principalement des occidentaux sont multiples et très importantes.

1- La fin des libertés individuelles.

L’instrumentation du terrorisme donne le prétexte à des restrictions historiques des libertés individuelles. De pléthoriques organisations d’états assurant un contrôle social tatillon traquent toutes les dissidences politiques et économiques.

La liberté d’entreprendre qui permit l’essor économique des 19ème et des trois premiers quarts du 20ème est annihilée par un capitalisme monopoliste financiariste des états anglo-saxons établit sur le cours élevé du pétrole.

2- La paupérisation repart.

La paupérisation des producteurs, prévue par Karl Marx, un moment stoppée par des acquis sociaux repart à la hausse. Les délocalisations massives d’industries vers des pays à main d’œuvre faiblement payée induisent une élévation importante du chômage. Le risque de délocalisation, amène les producteurs encore au travail à accepter eux même des baisses de salaires et d’avantages.

Le niveau de vie baisse dans les pays occidentaux, le principal marché mondial pour les marchandises produites et les prêts bancaires s’écroule, l’endettement s’amplifie.

Une spirale déflationniste infernale s’accentue inexorablement de crises en crises.

3- Fin des avancées technologiques

Les avancées scientifiques et technologiques considérables surtout des années 1890-1910, puis du 20ème siècle sont stoppées au profit du tout pétrole et du tout financier.

4- L’obscurantisme grandit

Les idéologies chargées d’accompagner la décroissance en cours sont promues à grand renfort de dollars (Al Gore). Il s’agit de démontrer que la décroissance est inévitable, par la promotion des théories malthusiennes et que cette décroissance serait dans l’intérêt de l’humanité.

5- Un nombre de plus en plus important de technologies nouvelles émergent grâce à l’internet en dehors de toutes institutions.

Des technologies en déshérence.

Parmi le nombre important d’ingénieurs, techniciens et chercheurs formés dans les pays occidentaux et au Japon, un certain nombre est frustré de ne pas voir leurs inventions aboutir industriellement. Ces innovations s’accumulent dans les tiroirs et les armoires, des centres de recherche et des universités. D’autres bricolées au fond de garages restent des objets de curiosité pour les buz de Dailymotion sur l’Internet.

Qu’est ce qu’une technologie en déshérence ?

C’est d’abord une technologie éprouvée ayant fait l’objet de brevets et d’expérimentation. Puis c’est une technologie abandonnée pour les raisons expliquées plus haut, raisons soit financières soit également militaires.

Ces technologies sont ça et là utilisées confidentiellement par quelques bricoleurs qui en font profiter leur entourage immédiat mais sans qu’aucun financement ne vienne les faire émerger pour le grand public.

Nous pouvons en faire la liste suivante d’après celle établie par l’ingénieur français Jean Louis Naudin qui a pris pour spécialité d’expérimenter toutes ces technologies en déshérence.

Pour plus de détail voir son site :http://jnaudin.free.fr/

ELECTROGRAVITE
- ELPEX, moteur électrogravitique de Cornille,
- Expérience de Trouton-Noble
- Moteur ZPF
- Expérience de T.T. Brown
- L’appareil électrodynamique ELG02

APPLICATIONS DE TECHNOLOGIE ELECTRO-HYDRO DYNAMIQUE (E. H. D.)
- Les disques volants
- Les alimentations
- Le projet ARDA : aile volant d’après le principe de T.T. Brown ,
- Applications de la technologie EHD, Flying Saucers v1.0, v2.0 et v3.0
- UXAV (Véhicule expérimental pour vol inhabité)
- PFT (Poynting Flow Thruster) 2.0 et 3.0 et Moteur PFT mk1 et mk2
- Une nouvelle conception de SEG (Searl)
- Les disques volants de Schauberger : Repulsion type A et B, l’effet Coanda

QUANTUM ELECTRODYNAMIQUE
- Systèmes de pompe d’énergie magnétique
- Expériences push-pull avec des aimants
- Quelques idées de moteurs et appareils à aimants permanents (Dave Squires)
- Moteur de Reed
- Moteur de Johnson
- Moteur de Adams.
- Appareil électrique à efficacité élevée, le moteur de Douglas Konzen
- Générateur toroïdal selon Dave Squires

LE SMOT : DEMONSTRATEUR D’ENERGIE LIBRE
- SMOT 1 à 3
- Idée de SMOT circulaire…

EXPLORER TESLA

- Ondes diélectriques Magnéto-Longitudinales et Ondes électromagnétiques transversales

- Emetteur amplificateur de Tesla.

- FEP (Free Electrons Pump) v1.0 et v2.0

- AFEP (Avramenko’s Free Electrons Pump) v1.2

RECHERCHE EN ENERGIE MAGNETIQUE SCALAIRE
- TEP : le projet de pompe à énergie temporelle (Time Energy Pump).

LA MACHINE A ÉNERGIE DE NEWMAN.

GENERATEUR A AQUAFUEL

Gaz HHO issu de l’électrolyse de l’eau.

CONVERSION DIRECTE DE LA TEMPERATURE AMBIANTE EN ELECTRICITE
- Les condensateurs de Zaev dont le COP va jusqu’à 1,35.

RECHERCHE SUR L’ENERGIE QUANTIQUE
- L’expérience de Hooper-Monstein.

11. ABSORBEUR D’ENERGIE DE PRESSION G.
- Les GSEA (G-Strain Energy Absorber) modèles 1 à 4.

14. CONVERSION D’ENERGIE PARAMETRIQUE
- Amplificateurs paramétriques
- Inducteur variable VARIND V4.0
- Transformateur paramétrique à sur unité
- Circuits paramétriques à grande Bobine
- Projet TEP (ondes scalaires)

Parmi ces technologies répertoriées plus haut, j’en retiendrai deux qui me semblent fondamentales.

D’autres non évoquées ici resteront définitivement à l’ombre d’un tiroir d’un centre de recherche ou d’un inventeur.

1- Les moteurs à répulsion magnétique appelés improprement moteur Minato, du nom d’un de ses premiers inventeurs.

http://www.rexresearch.com/minato/m...

Les moteurs électriques synchrones ou dit « pas à pas » fonctionnent par attraction magnétique, un stator muni d’électro-aimants qui commutent alternativement attire vers eux des aimants permanents ou électroaimants d’un rotor. De commutation en commutation, d’attraction en attraction le moteur tourne.

Pour que deux pôles différents d’un aimant permanent s’attirent il faut qu’ils soient à une distance faible, 1, 2, 3 mm suivant leur puissance.

Maintenant si on place l’un en face de l’autre à se toucher quasiment, les pôles identiques de deux aimants permanents, ils se repoussent et si ces aimants sont placés sur une glissière sans frottement, ils se repoussent à une distance bien supérieure à celle nécessaire à l’attraction de deux pôles différents. Par exemple si il faux 3 mm pour que les deux pôles différents entrent en attraction, ils sont repoussés à 10 mm l’un de l’autre si deux pôles identiques sont présentés, chacun peut faire cette simple expérience.

La différence de distance représente le travail supplémentaire pouvant être accompli entre un moteur à attraction magnétique et un moteur à répulsion magnétique, la répulsion magnétique est une énergie libre naturelle et gratuite. La consommation électrique des moteurs à répulsion magnétique est considérablement amoindrie.

Certains montrent des expériences où l’énergie produite par une magnéto emmenée par ce type de moteur est supérieure à l’énergie dépensée. Cette différence est la récupération en terme d’énergie électrique de la force magnétique des aimants permanents.

pour en savoir plus.

http://quanthommesuite.pagesperso-o...

http://tigre450.chez.com/magnet.htm

http://patrice.l1.free.fr/moteur/re...

2- Improprement appelé moteur à eau, le moteur à gaz HHO.

Si on place deux électrodes dans de l’eau, (non pure), et que l’on fasse passer un courant continu entre elles, à l’électrode + dite anode se dégagera de l’oxygène O2 et à l’électrode – dite cathode se dégagera de l’hydrogène H2. L’eau H2O possède 2 atomes d’hydrogène H pour un atome d’oxygène O.

Si on place les deux électrodes très proches l’une de l’autre afin d’éviter la résistance de l’eau et améliorer le rendement, il ne sera plus possible de séparer les deux gaz, hydrogène oxygène, il seront recueillis mélangés. Deux volumes d’hydrogène pour un volume d’oxygène on appel ce gaz HHO.

Ce gaz est hautement explosif, à la moindre étincelle ou compression, il retourne en eau, H2O en dégagent beaucoup de chaleur. 2H+O > H2O+ chaleur cette réaction est la plus exothermique de la nature, elle est utilisée pour faire fonctionner des fusées spatiales.

Cependant ce gaz HHO peut rester stable un moment. Si à un mélange gazeux air essence,on additionne ce mélange HHO, l’explosion obtenue sera d’un meilleur rendement énergétique, que sans le HHO, toute l’essence étant transformée en CO2 sans déchet. Additionné aux gaz d’admission d’un moteur à explosion l’économie de carburant atteint environ 30%

http://www.generateurhho.com/

des kits permettant d’équiper tout véhicule sont vendu dans le commerce

http://www.hhoplusgas.com/?gclid=CI...

Le gaz HHO bien évidemment peut faire tourner un moteur à explosion sans apport de carburant pétrolier, il y a seulement un problème de rendement à résoudre. L’énergie électrique d’une automobile, nécessaire à l’électrolyse, provient de la batterie, elle même chargée par l’alternateur emmené par le moteur à explosion.

Aujourd’hui le rendement en gaz des générateurs HHO du commerce, n’est pas suffisant pour faire tourner le moteur seul, il faut encore l’adjonction de carburant fossile.

Un ingénieur étasunien, Stanley Meyer à breveté un générateur HHO possédant un rendement suffisant pour faire diverger l’ensemble, moteur à explosion, alternateur, batterie et générateur HHO.

La batterie chargée à l’aide de la rotation du moteur, fournit suffisamment de courant pour générer le gaz nécessaire au fonctionnement du moteur.


Le rendement des générateurs à électrolyse est limité par la résistance électrique de l’eau ,par effet Joule le courant se transforme en chaleur. Vaincre l’effet Joule est déterminant dans l’utilisation de l’énergie électrique sans gaspillage d’énergie. Déjà, Nikola Tesla avait inventé le courant alternatif afin de transporter des courants à forte intensité sur de longues distances sans qu’il ne se perde dans les conducteurs. Cependant en électrolyse comme en électronique il est nécessaire d’utiliser du courant continu. Un courant commuté à haute fréquence permet de vaincre en grande partie l’effet Joule. En plus, si le temps de commutation est calculé de manière à intervenir au moment ou la résistance du conducteur survient, l’effet Joule peut être en grande partie annihilé.

Il est donc théoriquement possible d’améliorer le rendement des générateurs HHO afin de ne pouvoir utiliser que ce gaz pour faire fonctionner un moteur. Le fameux moteur à eau, de l’eau brûlée en quelque sorte.

Stanley Meyer a expérimenté un tel dispositif mais malheureusement il est mort empoisonné avant de voir son invention appliquée

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Toutes ces technologies utilisant ce que l’on appelle aujourd’hui de l’énergie libre (taper « énergie libre » sur Google) sont ignorées ou dénigrées par l’industrie automobile qui n’a évidemment aucun intérêt que ces technologies émergent.

Un mouvement libertaire de masse

Passant outre les dénigrements officiel, aux USA, au Japon et en Inde se dessine un grand mouvement populaire dans l’utilisation des énergies libres. Des inventeurs ayants commencé au fond d’un garage communiquent entre eux sur des forums internet, ils ont put créer de petites entreprises et peuvent aujourd’hui fournir des kits pour équiper des automobiles, aux USA de très nombreux véhicules surtout des camions fonctionnent au HHO.

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Contourner les blocages technologiques imposés par ce nouvel ordre mondial est une œuvre militante. Cette opération de contournement commence à porter ses fruits dans d’autres pays, Japon, USA , Inde. Pourquoi pas la France ?

Le monde est à l’orée d’un grand bond en avant technologique, ce bond relèguera la combustion de produits carbonés et hydrocarbonés au rang de la préhistoire des technologies, au même titre que la « guerre du feu ».

Les propriétés de l’énergie électrique et magnétique n’en sont qu’a leurs balbutiements, les travaux de Nikola Tesla captés par le FBI juste avant sa mort finiront par reprendre.

L’homme se déplacera ayant maitrisé la pesanteur et utilisera une énergie gratuite et permanente.

En conséquence de quoi les règles du jeu social ne pourront plus être les mêmes qu’avant.

 
 






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