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Serge Ayoub : "Arrêtons ce discours de pleureuse, les Français veulent des gens fiers"

Serge Ayoub est le chef de file du « courant solidariste » en France. Lors de la mort de Clément Méric, il a été propulsé sur le devant de la scène médiatique. Cette affaire avait conduit à la dissolution de ses deux mouvements, Troisième Voie et les Jeunesses nationalistes révolutionnaires.

Propos recueillis par Christopher Lings

 

Quel constat, aussi bien politique que médiatique, avez-vous pu tirer de « l’affaire Méric » ?

Au niveau médiatique, on ne peut qu’être effaré par l’ampleur que prend ce fait divers. Trois ans auparavant, la mort de Yann Lorence, lynché à mort par un groupe d’antifas d’Auteuil en marge d’un PSG-OM, n’avait pas suscité le millième de cet emballement.

Mais ce sont évidemment les politiques qui ont donné le ton. J’ai surtout été surpris par l’incapacité du gouvernement à garder la tête froide. La position de tout ministre aurait dû être de condamner la violence en attendant les premiers éléments de l’enquête. Je crois qu’il y a dans leur réaction à la fois énormément de cynisme, consistant à récupérer immédiatement un mort pour nuire, par amalgames successifs, au FN montant, et aussi un effroi sincère : ils ont perçu la mort de Clément Méric comme celle de l’un des leurs, car que ce soit socialement ou idéologiquement, Méric avait tout du futur cadre de la gauche morale, multi-culturaliste et mondialiste. C’est ce qui explique aussi l’intensité de leur haine contre moi et Troisième Voie.

Enfin, je crois que si la décision de dissoudre est prise sous le coup de l’émotion et pour donner l’impression d’agir, l’opiniâtreté dans la procédure de dissolution contre les JNR, puis Troisième Voie, le Local, et les pressions exercées sur le Conseil d’État sont l’indice qu’ils avaient parfaitement identifié que les idées de Troisième Voie était dangereuses pour eux. Il y a une volonté de casser cette vague populiste, ce courant très social du patriotisme français dont Troisième Voie faisait partie. D’ailleurs, Valls qui singe ce même populisme depuis des semaines a récemment dit que « République rimait avec, laïcité, Nation, autorité de l’État ». Il aurait pu le sortir d’un de nos textes, d’ailleurs, rien ne dit qu’il ne l’ait pas fait en même temps qu’il « instruisait » notre dissolution !

Comment expliquez-vous l’intérêt des médias pour votre personne après l’annonce de la mort de Clément Méric ?

Les médias sont un théâtre, qui à la mort Méric ont fait jouer la pièce de l’antifascisme. Ils ont certainement cherché un client pour jouer le rôle du méchant, et ils ont certainement cru que je jouerais ce rôle. Cela m’a permis d’y avoir accès et de défendre les personnes inculpées, ainsi que mes idées que l’on caricaturait à tout bout de champ. Évidemment cela n’a pas duré, dès qu’ils ont compris que je ne jouais pas le rôle du grand méchant facho, et sur demande de la porte-parole du gouvernement, je n’ai plus eu aucun direct. D’ailleurs les médias eux-mêmes ont enterré l’histoire après le coup de la vidéo SNCF sortie par RTL.

Finalement, avez-vous vu cela comme une chance pour vous de vous exprimer ?

Ni, sur le moment, ni avec du recul, on ne peut parler de chance. Ce n’est pas une chance pour Esteban et Samuel, qui sont en prison. Pas une chance pour Méric, qui y a laissé sa peau sans gloire. Quant à moi, mon mouvement a été dissout et mon local fermé, on peut difficilement parler de tribune. En revanche, le point positif est que beaucoup de Français ont compris à quel point leur gouvernement était capable de manipulation et de mensonge. Beaucoup de gens dans la rue me serrent la main en me disant que, même s’ils ne sont pas toujours d’accord avec moi, j’ai été la première personne à se comporter dignement dans cette affaire.

Comment réagissez-vous au sort qui est aujourd’hui réservé à Esteban ?

Je pense toujours qu’il s’agit d’une nouvelle affaire Dreyfus. Deux gamins qui n’ont fait que se défendre sont jetés en prison, pas pour ce qu’ils ont fait, car on est dans un cadre de légitime défense, avec un coup rendu (mortel certes) pour un coup donné, par derrière en plus ; mais pour leurs opinions. Écoutez la gauche, écoutez ces gros neuneus d’experts, vous entendrez toujours cette idée que l’extrême droite mène à la violence. Leurs fantasmes et leurs préjugés sont tellement enracinés dans leur esprit qu’ils ont été incapables de regarder le déroulement détaillé des faits.

Comment avez-vous vécu votre rencontre avec Dieudonné et quelles ont été les retombées ?

Je connaissais déjà Dieudonné, c’est un homme ouvert qui prend la liberté d’expression au sérieux. C’est dans cet esprit qu’il m’a proposé cette interview, et j’ai accepté. En ce qui concerne les réactions, elles ont été globalement positives.

En quoi consiste votre activité actuellement ? Quels sont vos projets ?

Je suis en train d’écrire un livre sur l’affaire Méric, qui devrait sortir le 14 septembre, à l’occasion de la manifestation contre la dictature socialiste, le même jour. Je suis en train de mettre sur pied un nouveau site, solidarisme.fr qui rassemblera revue de presse et textes théoriques, et qui nous permettra également de mettre en œuvre l’action la plus pertinente pour servir nos idées.

À l’époque, par vos sulfureuses actions, ne pensez-vous pas avoir discrédité votre cause ? Et marquez-vous, aujourd’hui, une rupture avec ce passé ?

Je ne me souviens pas d’actions sulfureuses et encore discréditantes pour moi ou mes idées lorsque je défendais la liberté de pensée en général et d’expression, du FN en particulier en assurant la sécurité de leurs meetings. À l’époque nous étions peu à risquer de prendre des coups pour défendre non pas le parti, dont je n’étais pas membre et à qui je ne devais rien, mais la libre expression.

À propos de « soufre », je vais vous raconter une anecdote : en 92, lorsque sur le plateau de Bilalian, j’ai dit qu’une figurine de soldat de la Seconde Guerre mondiale ne tuait pas, mais que par contre le socialisme, le gouvernement, et Jean-Marie Le Guen (qui était en face de moi), tuaient des hommes en bombardant l’Irak, ils ont tous regardé leurs chaussures et le caméraman m’a montré son pouce en signe d’approbation.

Il faut arrêter ce discours de pleureuse qui consiste à nous excuser pour des T-Shirts ou des propos tenus il y a 20 ou 30 ans. Il faut arrêter de se faire mettre à l’amende quand on nous parle de nos « écarts de conduite » ou de ceux d’un pote qu’on aurait pu connaître il y a 20 piges. Réveillez-vous ! En face de nous on a des criminels ! Des gens qui désindustrialisent le territoire français et jettent des centaines de milliers de gens au chômage ! Des gens qui insultent nos traditions, nos valeurs, qui rognent sur les libertés publiques, qui mentent, qui manipulent l’opinion, qui planquent de l’argent en Suisse et deviennent ministre ; on a un DSK qui a déshonoré la France et qui se permet de donner des cours d’économie au Sénat, un BHL qui nous fait faire des guerres parce qu’ « il le vaut bien », un Hollande qui couvre tous les pourris du PS depuis 15 ans et qui devient Président, des socialistes qui disent un jour « le nationalisme c’est la guerre » et qui décident de bombarder la Syrie le lendemain !

Ce qui me discréditerait vraiment, ce serait de commencer à m’expliquer sur mon passé auprès de mes ennemis. Ça ce serait me discréditer, parce que ce serait le début de la défaite, d’accepter le système de valeurs, les petits amalgames et les points Godwin de ceux que je combats.

Où vous situez-vous politiquement ?

Pour mon pays, et avec mon peuple.

Quelle est votre position à propos du monarchisme et du bonapartisme ?

Je ne crois pas à un retour de l’Ancien Régime, ni à une résurgence du bonapartisme, qui pour moi a muté en gaullisme. J’en retiens surtout la réduction des intermédiaires entre la volonté du peuple et leurs dirigeants. Quand à la monarchie parlementaire, je ne crois pas qu’elle puisse protéger la nation. Regardez l’Angleterre, la famille royale ne peut ni ne veut rien faire contre l’immigration de masse, la destruction du mariage et les écarts de richesses qui explosent avec la mondialisation. Je crois davantage à une République refondée sur l’intérêt du peuple et au recours à la démocratie directe. C’est pour moi le moyen le plus simple d’exercer un contrôle permanent sur les élites gouvernantes, et de les virer au besoin.

Et concernant les forces républicaines patriotes comme, par exemple, Debout la République ou le Front national ?

DLR ce n’est rien, c’est le machin d’un député qui est prisonnier de son mandat. Tant qu’il a son mandat et peur de le perdre, il ne peut faire d’alliance avec le FN et donc fait beaucoup pour s’en distinguer. Sa sortie sur l’obsession identitaire du FN était grotesque. Pourtant, les positions du FN sur cette question sont à la gauche du gaullisme dont il se revendique. DLR c’est le gaullisme sans les couilles, désolé mais je le pense.

Quant au Front, la ligne est globalement bonne, même s’il lui manque un vrai sens de l’État pour proposer une réforme institutionnelle efficace. Les institutions de la Ve sont obsolètes, l’oligarchie en connaît trop les rouages et elles n’imposent plus le même respect qu’à leur création. Il faut une refondation de la République, pas seulement une réorientation patriotique de celle-ci. Troisième Voie proposait par exemple de transformer le Sénat en chambre représentative des travailleurs. Même sur la démocratie directe, les FN ne va pas assez loin. Nous proposions des mandats impératifs et révocables par l’initiative populaire. Nous avons proposé une refondation de la Nation sur un principe moral : la solidarité. Le FN, lui, n’a pas élaboré de principe philosophique sur lequel il appuie son patriotisme.

Ensuite, je trouve le FN de Marine trop prisonnier de sa logique de dédiabolisation. Je vais me répéter, mais vraiment, arrêtons de nous excuser, les Français s’en foutent. Ils veulent des gens fiers. En plus c’est une erreur tactique : car c’est avouer une faiblesse. Du coup, à chaque élection, le système part dénicher son lot de maladroits étiquetés FN pour contraindre Marine à parasiter son discours en explications, dénégations, excuses, qui sont d’ailleurs systématiquement perçues par les militants comme des trahisons, et nuisent à l’action du Front. Il faut balayer ces amalgames d’un revers de main, car pour les Français, ça ne compte pas au regard de la situation de leur pays.

On vous a accusé récemment de demander la tête du journaliste Frédéric Haziza et d’être à l’origine d’une « campagne antisémite » ; qu’en est-il ?

Haziza représente tout ce qu’un patriote peut détester : journaliste partisan du système, dur avec les faibles comme Jacques Cheminade, flagorneur avec les puissants comme Valls ou Harlem Désir.

Il s’agit en fait d’une campagne d’autovictimisation organisée par Haziza lui-même pour faire se faire mousser sur les réseaux sociaux : provoquer la colère des patriotes par des accusations outrancières et un chantage odieux à l’antisémitisme, puis crier à l’antisémitisme lorsque ceux-ci protestent.

Il m’avait déjà provoqué sur Twitter au moment du décret de dissolution des JNR. Il a réitéré ses insultes suite à l’interview que j’ai donnée à Dieudonné. Demander sa démission en relayant une pétition, qui n’avait rien d’antisémite, au motif qu’un tel manque de professionnalisme et de neutralité n’a pas sa place sur une chaîne du service public comme LCP, me semblait parfaitement justifié. D’ailleurs nos échanges sont accessibles publiquement sur Twitter, et aucun de mes messages ne relève de l’incitation à la haine. En réalité Haziza, c’est un peu l’histoire du garçon qui criait au loup.

Selon vous, pourquoi l’État français fait-il tout pour intervenir en Syrie ?

Il y a depuis longtemps une volonté de l’Occident de nuire à Assad, comme à tous les régimes laïcs du Moyen-Orient qui s’appuient sur une classe moyenne éclairée, et dont la tendance naturelle et légitime au patriotisme est un obstacle à l’acquisition par les multinationales du contrôle total de la région. Il y a également une volonté atlantiste manifeste de nuire aux intérêts stratégiques de la Russie dont la Syrie est l’alliée et de retarder l’émergence d’un monde multipolaire.

En ce qui concerne l’élan belliciste soudain de notre gouvernement, je pense que l’on a simplement affaire à une bande d’incapables qui surréagissent à un attentat chimique qui, s’il est avéré, est très probablement imputable aux rebelles, dont Carla del Ponte, enquêtrice de l’ONU, avait affirmé qu’ils possédaient et avaient utilisé du gaz sarin en mai. Je ne crois pas qu’il s’agisse d’une grande manœuvre coordonnée, car à part la Hollande, personne n’a l’air d’être motivé.

Quelles sont vos solutions vis-à-vis du « grand remplacement » de population ? Croyez-vous à une « réconciliation nationale » ?

Tout d’abord, je dirais que cette discussion est oiseuse tant qu’on n’a pas pris le pouvoir. Intégrer le problème de l’immigration dans un programme plus vaste visant à refonder cette nation et à permettre à son peuple d’être heureux et prospère, très bien. Mais faire de cette question du grand remplacement un point de passage obligé pour tout programme, c’est idiot : tout d’abord parce que la prise du pouvoir changera déjà la donne. La suppression des pompes aspirantes non seulement réduira considérablement les entrées, mais provoquera aussi énormément de départs. Énormément de gens vivent de la générosité et du laxisme de ce pays ; cessons d’être laxistes, la France cessera d’être un eldorado pour le reste du tiers monde.

Dans un deuxième temps, la lutte contre l’oligarchie mondialiste doit évidemment se faire en partenariat avec les autres pays du monde, et en l’occurrence, les pays d’émigration qui se vident de leurs forces vives avec le système actuel. Une coopération économique plus juste rendra certainement ces pays plus attractifs pour les immigrés originaires de ces pays. Mais je suis confiant, si nous prenons le pouvoir, tout sera beaucoup plus facile. Ces minorités dont la croissance démographiques inquiètent tant certains de nos concitoyens verront leurs effectifs se réduire et se stabiliseront d’elles-mêmes en adoptant des mœurs françaises. Elles cesseront alors d’être un objet d’anxiété pour le reste de la communauté nationale, leur présence ne posera alors plus de problème au sentiment identitaire des Français.

Peut-on encore sauver la France ?

Pour moi ça ne fait aucun doute.

Sur le nationalisme révolutionnaire, chez Kontre Kulture :

 






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38 Commentaires

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  • Et ben si on m’avait dit... Il est quand même vif mr ayoub.
    C’est un concentré de propos intéressants dont la plupart me semblent justes et correspondent à ma vision des choses.
    C’est vrai que le FN peut sembler inefficace et donne l’impression de ramer avec sa dédiabolisation. Il me semble qu’ils avaient globalement cette attitude du temps de JMLP de ne pas relever les insultes des médias et on voit où çà a mené, la diabolisation a parfaitement fonctionné et fonctionne encore très bien, les gens n’osent pas voter fn.
    Sur l’immigration je trouve qu’il sous-estime son importance et son impact sur la société et sur l’opinion.

    "Où vous situez-vous politiquement ?
    Pour mon pays, et avec mon peuple !!!"
    C’est un guerrier des temps anciens.

     

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  • Très bonne réponse d’Ayoub, je suis, dans l’ensemble d’accord avec lui.

    "Quelles sont vos solutions vis-à-vis du « grand remplacement » de population ? Croyez-vous à une « réconciliation nationale » ?

    Tout d’abord, je dirais que cette discussion est oiseuse tant qu’on n’a pas pris le pouvoir. Intégrer le problème de l’immigration dans un programme plus vaste visant à refonder cette nation et à permettre à son peuple d’être heureux et prospère, très bien. Mais faire de cette question du grand remplacement un point de passage obligé pour tout programme, c’est idiot : tout d’abord parce que la prise du pouvoir changera déjà la donne."

    C’est tout ce que propose l’UPR il me semble : ligne gaulliste à mort (voir leur programme). l’UPR parle pas d’immigration ou d’autres sujets qui divise, leur priorité est la prise du pouvoir, soit la tête coupée de l’Europe pour la liberté de la France... je vois pas d’autres partis qui propose cela clairement...
    Et Asselineau pense également que le mot "souverainiste" par exemple, qu’utilise DLR est un mot de "taffiole"... Alors ça me choque pas qu’Ayoub pense que Nicolas Dupont Aignan est un gaulliste sans les couilles...
    N’oublié pas qu’Asselineau a lançé un appel en 2007 à toute la dissidence afin de réunir tous le monde autour d’un seul et unique projet : la prise du pouvoir...
    (à méditer chez certains)

     

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  • @gerard john machin , vu la description que tu donnes de ta rue ça ne donne pas envie d’y vivre , effectivement l’immobilier doit etre assez bas, tu dois sans doute préférer y voir trainer des antifas que des patriotes français ; moi, c’est le contraire, je suis pour une rénovation des quartiers à la fois sur le plan architectural et aussi sur le plan anthropologique, il y a des millions de français qui pensent comme moi ne t’en déplaise et verras dans quelques années la sociologie de ton quartier pourrait bien changer, fais attention à toi.

     

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    • #524173
      Le Septembre 2013 à 15:50 par Gerard John Schaefer
      Serge Ayoub : "Arrêtons ce discours de pleureuse, les Français veulent des (...)

      Désolé, je souhaitais juste dire élégamment que ton message n’a pas de sens.
      "reconquérir la rue"
      Dirige ta colère ailleurs, transforme-la en quelque chose de positif, pour le moment, tu ne te contrôles pas toi-même, que prétends-tu ? que connais-tu des réalités sociales, si diverses ?
      Du reste, si tu me croisais effectivement dans la rue, je te ferais au besoin sentir la différence d’avec un clavier.

      Gerard John Schaefer,http://en.wikipedia.org/wiki/Gerard... peu de criminels sourient sur le mugshot.

      Merci à Serge pour cet entretien, qui dessine et définit de belles lignes d’horizon, et merci d’ailleurs tout simplement.

       
  • Ayoub, c’est bien qu’il parle. Il a des choses à dire, et il est pas trop con.
    Mais Egalité et Réconciliation, c’est pas trop son truc ; surtout la réconciliation.
    Un type que je crois relativement intègre, mais pas du tout sur ma ligne.

    Beaucoup trop ancré sur la logique de parti et trop d’accord avec le confusionnisme de Le pen sur l’Islam.
    L’Egalité et la Réconciliation doivent dépasser largement les partis.

     

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  • Ce serait un honneur d’accueillir Serge Ayoub au sein d’E&r, mais peut-être vaut-il mieux que chacun trace son chemin.

     

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  • Excellent tout simplement. J’étais déjà plutôt confiant sur la valeur de M. Ayoub, vu la manière scandaleuse avec laquelle les médias l’ont traité mais là je dois dire qu’il m’a bluffé !
    Clairvoyance, honnêteté, intelligence politique, sincérité et courage.
    Bravo Serge Ayoub.

     

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  • #524818
    Le 12 septembre 2013 à 23:09 par Christophe les paradis perdus
    Serge Ayoub : "Arrêtons ce discours de pleureuse, les Français veulent des (...)

    Ce mec a du bon sens, il a compris les vrais problèmes.
    L’immigration étant le problème numéro un dans ce pays.

     

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  • Mr Serge Ayoub a bien réagit, avec l’affaire Méric, seulement je ne voit pas quel suite il peu envisager pour développer ces idées, surtout qu’il est banni des médias .
    En France nous assistons à une nouvelle vague de jeunes nationalistes, et cette génération à besoin d’être encadré, alors si tout les mouvements solidariste, ou nationaliste sont interdit, dans ces conditions nous allons droit dans le mur .
    Personnellement je pense qu’avec l’affaire Méric, cela va nuire au mouvement national, et quasiment le paralyser pour très longtemps .

     

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  • Voilà ce que le gouvernement appelle un skin ! Ayoub a raison. Arrêtons de nous excuser. Arrêtons de culpabiliser. Entre l’État et le peuple, il y a un lien de bourreau à victime, il y a un mur ! C’est extraordinaire, car l’État et le peuple devraient se confondre. Nous devons nous réapproprier nos institutions et notre administration. Notre administration devrait être bienveillante et à nos côtés. De même notre police. Au lieu de cela, chaque fois que nous avons à faire à la justice ou à la police, c’est comme si nous avions un ennemi en face de nous. Parfois, j’ai l’impression que, sadiquement, l’État instrumentalise la criminalité pour terroriser le peuple. Victimes et accusés sont dépossédés de la justice. Les victimes devraient être entendues et les condamnés comprendre ce qu’on leur reproche. Au lieu de cela, les deux parties doivent affronter la terreur. Nos dirigeants ont cyniquement abandonné tout espoir, toute ambition, toute responsabilité. Et nous, victimes de nos bourreaux, nous leurs trouvons des excuses. Parce qu’on nous a appris à respecter nos institutions, nous repoussons toujours le moment où il faut reconnaître que nos institutions ont été perverties, salies, instrumentalisées et retournées contre nous.

    Ordo ab Chao, comme des rats dans une expérience de Milgram nous nous suicidons. Le système nous renvoie des réponses inappropriées pour mieux nous terroriser et nous asservir. Récompensant et punissant au hasard, pour mieux nous dérouter. Nous participons à un jeu où toutes les règles sont bafouées. Les oligarques s’entourent d’imbéciles et d’idiots car ils sont les plus fidèles des serviteurs. Ceux-là savent qu’ils doivent leur place à leur maîtres et non à leur talent.

    Mais leur machine est en train de s’enrayer car le peuple n’accepte plus cette ignominie. Oui, il y a un réveil. Et notre révolution sera éclatante. Nous avons plus que nécessaire pour satisfaire les besoins de chacun. Nous devons avoir confiance en nous pour chasser ces parasites. C’est une nouvelle ère qui s’offre à nous. Arrêtons de nous battre pour zéro virgule trois points de croissance. Nous valons beaucoup mieux que cela. Arrêtons d’avoir peur.

     

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  • #528576

    j’apprécie Serge depuis que les malheureux évènements de l’affaire Méric l’ont un temps placé sous le feux des projecteurs !........il a un discours clair, juste et équilibré...moral en plus, une morale qui ne semble pas qu’un slogan chez lui, qu’il voudrait même comme projet pour le pays : solidarisme.....un nouveau contrat social !.......merci et soutien à toi, Serge.

     

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