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Spinosi, l’avocat qui n’a rien compris à la dystopie

Il est bon de faire des rencontres, de découvrir de nouvelles têtes, d’œuf ou de mule (on reste polis). C’est le cas avec Patrice Spinosi, décrété avocat numéro un par le Système. On n’a pas dit avocat numéro un du Système, mais vous allez voir que ce n’est pas loin.

 

À l’occasion de la sortie de son bouquin sur les menaces qui pèsent sur la démocratie, dont le populisme, Spinosi fait la tournée des popotes, qui lui ouvrent grand leurs portes. En gros, France Inter et Le Monde, mais la liste va s’étoffer, vu l’envergure du bonhomme. Bientôt, vous boufferez tous du Spinosi, comme les pauvres mangent des pâtes : linguini le lundi, macaroni le mardi, mercredi relâche, fettuccine le fendredi, spaghetti le samedi... On dirait que les Romains ont calqué les jours de semaine sur les pâtes.

Gluxwoman : « C’est un livre qui est passionnant mais qui est inquiétant aussi, il prend la forme d’un avertissement sur la fragilité des démocraties occidentales. Vous dites en substance, avec le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier dernier, la démocratie américaine vacille, l’État de droit est attaqué, un tel scénario est-il impensable chez nous en France ? La France est-elle vaccinée ? Eh bien pas du tout, répondez-vous, bien au contraire ça pourrait arriver ici et vous imaginez que serait la France, qu’est-ce qui se passerait si un parti populiste arrivait au pouvoir demain. »

 

Spinosi est partout, c’est dire si le gars est conforme. Quand on ne l’est pas, on n’est pas invité chez les médiocrates, c’est la règle. Au fond, on peut dire que c’est la conformité avec les commandements du Système qu’on invite dans les médias mainstream, le reste – la personne – a peu d’importance du moment qu’elle débite le bon catéchisme, avec plus ou moins de talent. D’où la litanie de discours identiques, en général idiots ou trompeurs. D’où la sarabande de crétins qui font de la retape pour la machine à mentir. Regardez les tronches des amis du peuple qui a mal voté, le soir du 29 mai 2005,

 

 

Et là, dans le genre tromperie, consciente ou pas – c’est pour ça qu’on ne l’accuse de rien, selon l’adage du Christ « ils ne savent pas ce qu’ils font » –, on peut dire que Spinosi, du haut de sa chaire de superbaveux, il est champion de France.

On a rebondi et sursauté sur la question d’intro de Salamé, et il y a tout dedans. Alors qu’on pourrait penser que ce grand défenseur de l’État de droit et des libertés fondamentales s’en prendrait à Macron et à toute sa clique, eh bien non. Les employés de la Banque qui ont déglingué la plupart des libertés en moins de sept ans, dont celle de circuler (confinement, ZFE) et celle de penser avec les lois débiles contre la haine, ce concept fallacieux venu des fins fonds du CRIF et repris par tous nos juges, s’en sortent indemnes. La gauche, qui vit aux dépens du peuple et qui le morigène en permanence, a tous les droits.

« Ce qui arrive aux États-Unis est un avertissement : c’est la démonstration parfaite que même les démocraties les mieux installées sont susceptibles d’être dévitalisées par un leader populiste. Donald Trump donne à voir à quelle vitesse un État de droit peut être déconstruit. Cela passe par l’application de techniques déjà éprouvées dans d’autres démocraties illibérales, comme la Hongrie ou la Pologne. À chaque fois, un leader ou un parti, élu de façon parfaitement démocratique, déverrouille l’ensemble des contre-pouvoirs. Cette forme de gouvernement autoritaire se donne l’apparence de la démocratie et s’éloigne systématiquement de l’État de droit, c’est-à-dire d’un régime respectueux des libertés – la liberté d’aller et venir, la liberté d’expression, le droit à un procès équitable… » (Spinosi dans Le Monde du 19 mai 2025)

En réalité, le gars botte en touche de l’autre côté de l’Atlantique uniquement parce que Trump s’en prend au woke, qui serait la nouvelle définition des libertés fondamentales ! C’est très bien illustré par Cohn ici :

 

 

Les libertés fondamentales, elles repasseront, Patrice. Regarde d’abord la France, et fais la leçon aux USA après, où l’on peut quand même s’exprimer librement, t’as qu’à voir le buzz de Candace avec Brigitte. Certes, il y a aussi le buzz Guyénot avec Brigitte, mais ici, on accueille toutes les opinions, et on n’a pas envie de se faire empoisonner non plus.

Pour revenir sur notre titre, Spinosi, tout numéro un qu’il est, n’a toujours pas pigé la situation des gens en France, qui vivent sous un régime autoritaire. C’est le problème de la caste de la magistrature, la déconnexion... En cela, elle ressemble à la caste des gouvernants, qui est non seulement déconnectée, mais cynique.

« On peut préférer vivre dans un pays autoritaire, mais je crois que les gens sont heureux de vivre en démocratie et qu’ils n’ont pas envie de revenir à une situation d’arbitraire. »

 

T’as rien compris, tonton : les gens, ils s’en tamponnent de tes libertés fondamentales violées du matin au soir par les dirigeants et de ton État de droit privatisé par les forces occultes. Les gueux veulent quatre choses très simples : la paix, le travail, la famille, et les loisirs ; après ils acceptent tout.

Si un Poutine, un Trump ou un Xi leur donnent ça, ils sont contents, ils s’en contentent. La liberté d’expression, elle vient ensuite. Regardez la Corée du Nord, le contre-modèle que tous les propagandistes occidentaux dénoncent sur toutes les chaînes en hurlant : eh bien une classe bourgeoise est en train de naître, et elle revendique une certaine liberté de parole et de comportement. Et ça, c’est inarrêtable.

Pareil en Chine : pendant que Glucksmann nous bassine avec ses camps de concentration chinois, une énorme classe de petits entrepreneurs privés s’est déjà levée, faisant bondir un pays mal parti en 1975 direct dans le IIIe millénaire. Alors, c’est vrai, là-bas tu peux pas comme ici moquer Macron et sa magnifique épouse, comme dirait le Don, mais touche chez nous au Système en profondeur, là, tu peux dire adieu à ta tranquillité. Quant aux entrepreneurs et diplômés français, pendant que Macron pérore avec son Choose France, ils sont déjà partis depuis longtemps. Ils sont désormais plus de trois millions à l’étranger. Adieu, forces vives de la nation, et bonjour migrants...

 

 

Les Chinois n’ont plus besoin du Lao Gai, ils ont des usines géantes, des cités ouvrières comme chez nous au XIXe et des commandes ras la gueule. Les Canuts, sur les pentes de Lyon, étaient 30 000 à trimer dans la soie comme des bêtes, dormant dans des mezzanines au-dessus des machines, se relayant toutes les douze heures. Les bourgeoises aiment la soie, mais sans la sueur d’ouvrier dessus. Quoique...

 

Conclusion

Les donneurs de leçons de démocratie qui ont le cul au chaud, très peu pour nous. Ici, on se bat comme des millions de Français pour survivre jusqu’à la fin du mois. Un conseil, Patounet : va faire un tour à l’usine, comme Linhart, et reviens avec ton État de droit démocratique, tu verras que le populisme, quand les gens ont du boulot et la paix, soit l’inverse de la Macronie, c’est pas si mal.

 

Dystopie française en marche

 






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