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Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

Alors que s’achève le synode sur la famille, Aline Lizotte estime que l’on risque d’aller en pratique, non vers un « divorce à la catholique » mais vers une sorte de conception protestante de la liberté de conscience.

Aline Lizotte est docteur canonique en philosophie et directrice de l’Institut Karol Wojtyla. D’origine canadienne, elle est l’une des références internationalement reconnues dans l’Église catholique sur les questions d’éthique conjugale et de la sexualité. En philosophe, elle analyse les résultats du récent synode sur la famille.

 

Le Figaro : Même s’il n’a pas pris position pour éviter un vote négatif d’une partie des évêques, le synode a suggéré au pape, et cela a été voté, que la question de la communion des divorcés remariés ne soit plus réglée par un oui ou par un non, mais à travers un « discernement » au cas par cas, selon des critères préétablis par l’Église : est-ce une évolution notable de la théologie morale catholique ?

Aline Lizotte : Les numéros 84, 85 et 86 de la relation synodale sont pour le moins confus sinon ambigus. On n’y parle pas directement d’interdiction ou de permission de communier, mais de trouver les divers modes d’intégration en vue d’une meilleure participation à la vie communautaire chrétienne.

Parmi ces différents modes d’intégration, il y aurait la permission de devenir parrains, de faire la catéchèse, de lire les textes à la messe, bref, de participer aux actes qui préparent à la vie sacramentelle.

Mais il y a aussi la possibilité de communier. Jean Paul II n’était pas allé aussi loin. Tout en refusant fermement la possibilité de participer à la communion, il avait, lui aussi, bien affirmé que les divorcés faisaient partie de la communauté chrétienne - ils n’étaient pas excommuniés - et qu’ils devaient s’unir à la prière de l’Église, participer au sacrifice eucharistique et prendre part aux œuvres de charité sociales.

Aujourd’hui le numéro 84 du document final va plus loin, puisqu’il parle de « dépasser » les « exclusions » dans le domaine liturgique, éducatif, pastoral et … « institutionnel ». Ce mot est vague mais il est très important car il peut tout désigner dans l’Église. Qu’est ce qui empêcherait en effet un divorcé remarié de devenir diacre…

Quant au numéro 85, il exagère une distinction capitale pourtant clairement établie par Jean-Paul II et qui appartient depuis toujours à la théologie morale : cette distinction, exprimée dans Veritatis Splendor (nos 54-64) et dans la somme théologique de saint Tomas d’Aquin Ia-IIae, q.18, a.3, permet de faire une différence entre ce qui est « objectif » dans un choix moral et ce qui dépend des « circonstances ». Mais, le document final donne, aux circonstances, une importance démesurée qu’elle n’a pas dans l’équilibre classique de la théologie morale.

 

On introduit donc un déséquilibre ?

On veut donner plus de place, désormais, aux circonstances. Or la distinction classique montre qu’il y a des actes moraux qui sont objectivement graves, même si, effectivement, certaines circonstances, propres à la personne, permettent d’en diminuer la responsabilité, voire de l’annuler.

Il y a donc une différence entre la réalité objective d’un acte et ce que l’on appelle « l’imputabilité » de l’acte, sa charge morale, si je puis dire, qui repose, ou non, sur les épaules de celui qui a commis cet acte. C’est ce qu’enseigne le Catéchisme de l’Église catholique (no 1735). Jean-Paul II a d’ailleurs appliqué cette distinction au discernement pastoral des pasteurs et des confesseurs lors de la direction spirituelle des consciences.

Et cette distinction – appliquée à l’échec d’un mariage et le divorce – éclaire la culpabilité dans la conscience morale. Car une chose est une séparation qui aboutit à un divorce dont l’auteur a tout fait pour plaquer son conjoint en l’abandonnant à sa solitude avec la charge de ses enfants ; une autre chose est l’état du conjoint « ainsi répudié » qui a tout tenté pour conserver son engagement matrimonial et qui se trouve acculé à un état de vie, difficile ou quasi impossible. Un état dont il ne porte pas la responsabilité. C’est une victime.

Surgit alors cette question cruciale : cette personne – homme ou femme – en se remariant commet-elle un péché « d’adultère » qui, en tant que péché, l’entraînerait à s’éloigner de la communion ? Et peut-on la juger de la même manière que son conjoint qui l’a plaquée et qui s’est remarié ?

 

Que répond sur ce point le Synode ?

Sur ce point la relation synodale est loin d’être claire…Elle est même ambiguë !

 

Pourquoi ?

Nous sommes, en effet, face à deux actes objectivement différents : Une chose est de ne pas se juger coupable, au for interne, c’est-à-dire dans sa conscience, de l’échec de son mariage et même d’aller jusqu’à la conclusion intime que ce mariage était invalide. Autre chose est de s’appuyer sur cette seule conscience – même assisté par un conseiller spirituel, voire d’un évêque – pour prendre la décision de se remarier. En se disant, en somme, je ne suis pas coupable – en conscience – de l’échec de mon mariage, j’ai même la conviction intime que mon premier mariage est invalide ; en me remariant, je ne commets donc pas un adultère ainsi je peux communier. Or, et c’est là le fond du problème, la condition de commettre, ou de ne pas commettre un adultère, ne dépend pas uniquement des conditions intérieures du jugement de conscience mais elle dépend de la validité, ou de la non validité du premier mariage.

Ce qui ne relève pas uniquement du for interne de l’un des conjoints, ou, autrement dit de sa seule conscience profonde, mais du for externe, c’est-à-dire des critères objectifs de la loi ! Donc, déterminer de la validité ou non, d’un consentement – fondateur du mariage – n’est pas une question de conscience qui n’appartiendrait qu’à un seul des deux conjoints. Ce sont les deux personnes qui sont engagées. Il ne s’agit pas simplement de se dire : « Je sens, j’ai toujours pensé, que mon mariage n’était pas valide »... Certes, la conscience peut-être loyale, mais elle peut-être aussi objectivement erronée. En ce sens, il est inexact de dire comme le proclame Mgr Cupich, l’archevêque de Chicago, que la conscience est toujours inviolable.

Je parle donc d’ambiguïté parce que les critères donnés au n°85 du document final du synode sont justement prévus pour aider la personne, son confesseur et même son évêque à juger de la droiture et de l’honnêteté de sa conscience. Mais, je regrette, ces critères ne sont pas suffisants pour conclure avec certitude de la validité ou de la non validité du premier mariage.

 

Quels risques voyez-vous ?

Agir dans ce sens va conduire à mettre en place une sorte de système de « consulting spirituel », de coaching interne qui aideront les consciences à ne plus se sentir coupables d’un remariage. Fortes de leur subjectivité elles estimeront avoir le droit à un remariage en bonne et due forme. Ce n’est pas par hasard que Jean-Paul II, pour énoncer l’interdiction de la communion pour les divorcés remariés, avait bien pris soin d’établir cette distinction qui démontrait que « l’examen de conscience » dont parle aujourd’hui le document final n’est pas suffisant pour évaluer la situation objective et la situation du conjoint lésé.

 

Cette ouverture, doublée de la facilitation des procédures d’annulation canonique du lien du mariage décidée par le pape François en septembre dernier, ne contribue-t-elle pas à créer, dans l’opinion, l’idée que l’Église vient d’inventer le « divorce catholique » ?

Pour l’Église catholique le problème auquel elle doit faire face n’est pas celui des divorcés remariés mais celui de la crédibilité de son mariage. En quoi sa doctrine du mariage a-t-elle encore une influence sur la vie des gens et même sur ses propres fidèles… Mais d’où vient le problème ? Vient-il du changement sociétal, assez impressionnant, ou vient-il des insuffisances d’une pastorale inadéquate ? On pensait la doctrine acquise, on s’aperçut que ce ne l’était pas. Dans cette perspective, il faut bien comprendre que le problème des divorces remariés apparaît comme un cas type, sur lequel on réfléchit comme sur un cas le plus difficile à résoudre. On a espéré le résoudre uniquement par la voie pastorale… sans changer les affirmations doctrinales. Mais cela touche à la quadrature du cercle car la pastorale découle de la doctrine ! Elle est, en prudence, son application. Changer une pastorale sans changer de doctrine dans les points essentiels de cette doctrine, c’est un problème impossible à résoudre. La doctrine de l’Église catholique est en effet claire et ferme : un mariage validement célébré (ratum) et consommé (consumatum) est indissoluble. J’ajoute que la facilité que donnent les législations civiles, divorce à l’amiable, pacs, admission du concubinage, rend l’engagement absolu et pour toute la vie moins tentant. Les difficultés conjugales s’amoncelant on recourt donc à une législation civile pour rompre un mariage et même en contracter un second ou un troisième. Mais, en doctrine, ces mariages, sont pour l’Église, « nuls » au sens juridique et aucun ne rompt la validité du premier mariage si ce dernier est déclaré valide.

Si l’ouverture qu’amorce ce synode sur le jugement de conscience, jointe à la facilité des procédures qui sera mis en vigueur par le Motu Proprio Mitis Iudex Dominus Iesus e Mitis et Misericors Iesus du 8 septembre 2015, pour l’obtention d’un décret de nullité on risque d’aller en pratique, non vers un « divorce à la catholique » mais vers une sorte de conception protestante de la liberté de conscience. Car la conscience, comme je viens de l’expliquer, ne peut pas seulement se fonder sur le seul ressenti qu’elle perçoit, ou non, de la gravité de ses actes, mais sur des critères objectifs de la loi morale.

 

L’Église, sur ce point, manque-t-elle de « cœur » comme l’a dit le pape ? N’est-elle pas trop dure en ne parlant que de « loi » ? Sur quoi l’Église se fonde-t-elle, au juste, pour affirmer qu’un premier mariage, s’il est valide, donc librement consenti et pour la vie, est par nature indissoluble ? Et pourquoi ne peut-elle pas évoluer sur l’indissolubilité du mariage ?

L’Église peut évoluer sur des questions qui découle de son droit propre. Ainsi elle évolue sur beaucoup de questions : réformes liturgiques, réforme de la pénitence pendant le carême, réforme sur les fêtes de préceptes, reforme sur l’état clérical, reforme sur l’exercice de l’autorité dans l’Église (collégialité), reforme de procédures sur les demandes de décret de nullité du mariage, réforme sur les vœux de religion.

Depuis Vatican II, on a vu s’abattre une somme de réformes qui ont façonné de façon directe notre comportement extérieur vis-à-vis de Dieu et notre agir communautaire envers nos frères. Les réformes ont d’ailleurs été tellement importantes qu’il a fallu réécrire et promulgué une nouveau Droit Canon (1983).

Mais il y a des domaines qui ne sont pas du droit de l’Église. D’abord parce qu’aucun pape n’a fondé et ne fonde l’Église. C’est toujours Jésus-Christ qui bâtit son Église. Ensuite parce que le Christ a laissé à l’Église des moyens de participer à sa vie, à sa prière, à son mystère de salut, moyens qui sont liés à sa volonté : ce sont les sacrements et leur substance sur lesquels l’Église n’a aucun pouvoir. Il faut toujours de l’eau pour baptiser ; il faut toujours du pain et du vin pour une consécration eucharistique ; il faut toujours une accusation orale des péchés – on ne peut faire cela par correspondance ou par Internet – pour recevoir le sacrement de la Réconciliation. Enfin il faut toujours que l’homme quitte son père et sa mère et s’attache à sa femme, pour qu’un consentement matrimonial ait valeur de sacrement. Cette substance sacramentelle n’appartient pas à l’Église.

Ainsi, le mariage que Dieu a institué est hétérosexuel, monogame, indissoluble et ouvert à la vie. Ces propriétés du mariage, l’Église ne les invente pas, elle les reçoit du Christ lui-même. Si elle peut changer la discipline, par exemple, l’âge de la première communion, le ministre du baptême, les conditions de l’onction des malades etc ; elle ne peut changer la substance du sacrement. Or, l’indissolubilité fait partie essentiellement du sacrement du mariage.. Et sur cette question l’Église n’a aucun pouvoir d’en changer.

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  • #1303800
    Le 28 octobre 2015 à 23:27 par La pythie
    Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

    L’église catholique n’est plus qu’une succursale du protestantisme , c’est aussi simple que cela ; coller au modernisme ou disparaître . Au fond, le christianisme a perdu son statut de religion révélée et peut être comparé, aujourd’hui, à une simple philosophie de vie, à l’instar du taoïsme , par exemple...un culte sans Dieu ( trop " prise de tête " pour les jeunes générations ), et laissant désormais l’islam devenir la religion révélée numéro un dans le monde ( par nombre de croyants, s’entend ) ...jusqu’à ce que ce même islam périclite à son tour, d’ici une vingtaine d’années...
    Mais il faut que le christianisme s’éteigne de sa belle mort, et cela dans l’intérêt même des Européens. Ce n’est que lorsque les Européens renoueront avec leurs racines aryennes ( n’ayons pas peur des mots ) qu’ils retrouveront un idéal pour lequel se battre...mieux qu’un idéal, un projet : renouer, pourquoi pas, avec une certaine homogénéité ethnique européenne ( homogénéité ne veut pas dire pureté...). En ce sens, le christianisme , courroie du mondialisme par définition car prosélyte, risque de faire écran à ce projet et à cette belle idée. C’est sans doute pour cela que le systéme ne veut pas tuer le christianisme et se contente de le réformer afin qu’il continue de peser sur l’imaginaire européen et le culpabilise encore pour longtemps.

     

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    • #1303978
      Le Octobre 2015 à 10:21 par Mike
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      "Au fond, le christianisme a perdu son statut de religion révélée et peut être comparé, aujourd’hui, à une simple philosophie de vie, à l’instar du taoïsme , par exemple...un culte sans Dieu "

      Je ne partage pas votre opinion. Les "simples philosophies de vie" sont les degrés ésotériques des religions de masse exotériques. Elles ne sont pas "moins" que les religions de masse mais "plus".

      Le christianisme de François n’a rien à voir avec le taoisme, mais alors rien de rien.

       
    • #1304224
      Le Octobre 2015 à 15:47 par paramesh
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      enfin,arrêtez un peu vos délires le tao n’est pas une philosophie (une philosophie est fondée sur le logos pas sur des forces et des rapports harmoniques. le Tao est une religion à part entière, plus magique que spirituelle peut être mais des religions sans dieu ça court les rues, entre autres, l’animisme, le chamanisme le bouddhisme ou le shinto.
      Quand vous parlez de religions, apprenez d’abord à les connaître, il y a d’ailleurs plus de religions sans théologie qu’avec, ça ce sont des faits.
      quant à la Pythie, elle dit Tao mais elle devrait dire confusianisme (manque de connaissances précises sur le sujet) mais le reste de son argumentation est tout à fait valable.
      cela me désole vraiment que ce soit toujours de jeunes ignorants qui se permettent de deviser sur les religions. sachez une bonne fois pour toutes que toutes les religions ont un triple tronc commun, le sacré , le rituel et le lien entre l’un et le tout. tout le reste est bavardage c’est ce que vous diront tous les saints hommes de toutes les religions. le principe premier est toujours de rechercher ce qui unit plutôt que ce qui divise. les séminaires interreligieux ont ceci de chiant qu’on s’aperçoit bien vite que sur le fond tout le monde est d’accord mais que c’est dans les détails que ça coince.

       
    • #1304248
      Le Octobre 2015 à 16:30 par toto
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      " il faut que le christianisme s’éteigne de sa belle mort, et cela dans l’intérêt même des Européens. Ce n’est que lorsque les Européens renoueront avec leurs racines aryennes ( n’ayons pas peur des mots ) qu’ils retrouveront un idéal pour lequel se battre.."

      Ce terme d’aryen à depuis des lustres une acception de noblesse, d’aristocratie chez les peuples concernés ; il ne tire sa supériorité QUE concrètement dans l’organisation sociale (d’application d’un principe unitaire hiérarchique) et pas du tout en terme de "race", or contrairement à ce que vous dites, la seule fois ou il a été mis en œuvre en Europe (en tant que socle unifiant civilisationnel, dépôt de toutes les autres d’ailleurs, dont la taoïsme) c’était précisément par la chrétienté et le catholicisme du moyen age en particulier.

      Oui n’ayons pas peur des mots, mais encore faut il les reconnaître pour ce qu’ils sont et il y ’à une définition Darwinienne de ce terme d’aryen, qui à couter très cher à l’Europe et accélérer sa perdition et qui n’à rien à envié au sionisme, qui lui peut encore se prévaloir (de façon hérétique et usurpatrice certes) d’une distinction de valeur et de connaissance entre les hommes, ils étaient d’ailleurs en parfaite et publique corrélation d’intérêt.
      Vous manipulez peut être les bons concepts mais aller totalement à leur encontre au final.

       
    • #1304284
      Le Octobre 2015 à 17:30 par la pythie
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      à Paramesh...
      Le Taoïsme une religion à part entière ? dans la mesure où les Asiatiques ne croient guère en un Dieu créateur de l’univers..ne serait-il pas alors plus juste de parler de philosophie ? J’appelle religion toute doctrine reposant sur la croyance en un Dieu créateur du monde et le régissant, non ? pour le reste, on parle plutôt de culte, de philosophie, d’école de pensée etc. Si par religion, on entend l’attachement à une obligation morale ou le sentiment d’un devoir à accomplir, alors oui, on peut même y englober la politique, pourquoi pas ?

       
    • #1304470
      Le Octobre 2015 à 21:47 par La pythie
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      à Toto...
      Je n’ai jamais parlé de supériorité raciale, que je sache. J’essayais, tant bien que mal, de dépasser la question de la " civilisation chrétienne " dont on nous rebat les oreilles, et qui est en réalité maintenue à bout de bras par le système car totalement inoffensive et stérile sur le fond...
      J’ai évoqué l’aryanisme ( avec un y ) , terme sulfureux s’il en est , qui fait trembler même les Identitaires les plus résolus.
      Je reconnais que je ne maitrise pas le sujet à fond, mais enfin, jusqu’à présent, toutes les digues censées neutraliser ou seulement ralentir le mondialisme ont toutes cédées - que ces digues fussent politiques, religieuses ou autres...
      Aprés tout, les politiques eux- Mêmes, lorsqu’ils veulent mobiliser les foules, usent de la nostalgie et en appellent à l’histoire. Mais aujourd’hui, le mal est tel qu’il faut en revenir à la source même des premières pulsations de vie du continent européen. Ce passé -là n’est pas corruptible ou récupérable ( du moins, je le crois ) puisque pas encore pollué par la politique ou le monothéisme abrutissant. Méditez là dessus...

       
    • #1305678
      Le Octobre 2015 à 14:25 par toto
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      La pythie
      En ce qui concerne l’Europe vous ne pouvez pas dissocier "civilisation" de "Chrétienne", l’une permet l’autre, en tant que principe unifiant, même si cette connaissance vient d’orient, l’appropriation (et les limitations) propre qu’en ont fait les européens leur est depuis longtemps constitutive en terme de "civilisation".
      D’une, je ne vois pas en quoi la notion d’aryen vient concurrencer cette "digue" mais en plus l’opposition que vous en faites avec la Chrétienté, démontre bien que vous avez réduit ce terme à son aspect "raciale" ou "morpho-géographique" car si vous en souhaitez la manifestation et la fédération dans ses valeurs, vous n’auriez justement pas pu l’opposer si légèrement au Christianisme car il en est l’application !

       
    • #1305695
      Le Octobre 2015 à 14:50 par paramesh
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      @ la pythie, si tu réduis le sentiment religieux à la croyance en Dieu, c’est que tu n’as rien compris au problème : c’est comme si tu me disais qu’il n’y a de science qu’évolutioniste ou d’histoire qu’économique.
      un "dieu créateur" existe dans pratiquement toutes les religions (et dans le tao aussi) mais il n’est pas vénéré, on s’en fout (exemple le Chronos des grecs, ou le Kröm des bouddhistes theravada, parmi les centaines d’autres que tu trouveras dans l’histoire des religions de Mircea Eliade.)
      le sentiment religieux est un lien, de l’un au tout (pas de l’un à l’autre, ça c’est le social et la politique) fondé sur une notion de sacré (immanent pour les religions naturalistes ou transcendant pour les religions spiritualistes) et bien sûr de rituel (le livre de cuisine qui introduit au sacré et qui a été remplacé au cours du temps par la loi ou le livre)
      vous ne connaissez plus que des religions qui ont encore un soupçon de sacré (bouffé tous les jours par la marchandise) un rituel dégénéré en dogmes et lois religieuses et un lien tellement appauvri en mysticisme qu’il n’en reste que le côté social.
      tant que vous n’aurez pas compris le sens du sacré et l’importance du rituel, vous serez totalement à côté de la plaque en matière religieuse avec pour conséquence logique de vous mettre sur la gueule ce qui est le passe temps favori des trois nouvelles religions révélées à part quelques saints hommes qui finissent en général sur le bucher.
      l’histoire des religions est l’histoire de la lente disparition du sacré au profit du profane. méditez cette évidence.
      donc je maintiens : le tao est une religion naturaliste et fortement ritualiste.
      quant à la politique, le tao se fout de la politique tout comme l’hindouisme ou le bouddhisme (la politique est même interdite aux brahmanes et aux moines, c’est pour ça que l’image du dalai lama est déplorable en asie). tu confonds avec le confusianisme qui se sert des techniques du tao à des fins politiques.

       
    • #1305980
      Le Octobre 2015 à 21:41 par La pythie
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      à Toto...
      Je ne nie pas qu’il existe une " civilisation chrétienne " européenne ...je me contente de dire que c’est devenu une coquille vide, que le système maintient à bout de bras afin qu’elle constitue un horizon indépassable et une prison mentale pour les Européens, un Guetto si vous préférez, inoffensif pour le système car nullement subversif et incapable de s’opposer aux dogmes du mondialisme - dont les religions révélées sont d’ailleurs des vecteurs ...

       
    • #1306135
      Le Novembre 2015 à 02:43 par toto
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      La sécularisation de la religion à été une condition première dans l’émancipation du mondialisme ; une fuite en avant sans foi, ni loi.
      Maintenant si vous pensez que la religion en à été un préalable finement calculé, ce n’est pas mon avis car la religion n’est qu’un aspect sociétal d’une doctrine plus profonde existentiel ou métaphysique si vous préférez, elle est loin d’être "sans fond" et plus on s’approche de l’occident plus elle semble présente et nécessaire, (l’état d’ésprit de ces peuples constituant les contingences propre d’application chez eux), au final vous reprochez à l’église son désengagement du temporel, et effectivement c’est une religion très spécifique car elle est née dans la sécularisation et s’est beaucoup émancipé de la loi le temps passant en en faisant une "coquille vide", elle à considéré que le nouveau testament abrogeait l’ancien pour faire gros, sauf que le cheminement Christique pour tout un chacun exige ses lois, justement pour leur dépassement, Jésus lui même s’y est astreint avec zèle en démontrant qu’elle (la loi) est donc émancipatrice et non pas asservissante, bien qu’elle en est le pouvoir et ça "le mondialisme" l’à bien compris d’autant plus qu’il ne peut y offrir de substitut, révélant "l’émancipation", la libéralité aliénante de l’auto servitude volontaire, infondée, elle, qu’il exige de ceux qu’ils lui font allégeance et donc son opposition frontale à la religion et vous semblez partager avec lui sa notion d"émancipation" !
      Francis cousin à bien mis en évidence, l’ inversement, le renversement de tout qui pervertit jusqu’au sens des mots ; "la soumission à Dieu" ouvre des horizons auxquelles aspirent les croyants en laissant le saint ésprit leur traduire la signification réelle qui en guérissant renverse et redonne à ses mots de "liberté", "soumission" leur signification réelle..dont la compréhension difficile éloigne de fait de la source indiquée de force et d’unité..

       
  • #1303879
    Le 29 octobre 2015 à 04:02 par paramesh
    Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

    1) l’Eglise n’a rien inventé, le mariage est dans la pratique indissoluble dans pratiquement toutes les sociétés traditionnelles à l’exception des mariages non consommés ou stériles (c’est le bon sens).
    2) je ne vois pas pourquoi l’Eglise changerait ses principes alors que tout chrétien s’il n’est pas sûr d’être capable d’honorer son serment vis à vis du sacrement du mariage chrétien, peut toujours choisir le mariage civil qui n’est qu’un contrat.
    Il faut juste choisir entre le beurre et l’argent du beurre
    3) Une l’Eglise qui rogne son sacré pour des raisons sociétales est un corps bien malade

     

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    • #1304504
      Le Octobre 2015 à 22:27 par dede
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      « 3) Une l’Eglise qui rogne son sacré pour des raisons sociétales est un corps bien malade »

      Le problème est Marc 10 Matthieu 19.
      La mariage est un sacrement indissoluble.

      Or les divorcés ont péché si ils rompent d’eux mêmes ce qu’a unis Dieu et qui pouvais apporter du fruit pour un une autre.
      Ils sortent de l’état de grâce pour être en perpétuel pécher dans l’adultère (définition Évangile).
      Ces divorcés veulent pouvoir être re sacré avec le la nouvelle épouse et profiter de tous les sacrements comme la communion la confession.

      Bref une Église comme un moulin.

       
  • #1303900
    Le 29 octobre 2015 à 07:23 par vapincum
    Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

    L’Eglise catholique doit se convertir de toute urgence à l’anglicanisme et canoniser le bienheureux Henri VIII d’Angleterre qui devrait être proposé comme modèle à tous les époux chrétiens. Seul Henri VIII avait tout compris à l’herméneutique du mariage. Et avec lui, pas de problèmes de divorcées remariées !

     

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  • #1303921
    Le 29 octobre 2015 à 08:33 par QU
    Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

    “L’indissolubilité” du marriage est un des nombreux malentendues de l’église. Jesus a dit, qu’on ne peux pas séparer c’est qui a été uni en ciel. C’est vrai. C’est union, ce lien, restera pour l’éternité. Mais ca ne veut pas dire, qu’on doit le vivre sur terre...

     

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  • #1304023
    Le 29 octobre 2015 à 11:47 par 1234
    Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

    3 pages de texte d’une specialiste sur 2 phrases dites par Jesus et relayées dans les evangiles.. quelques commentaires de bon sens :

    1. Jesus dit bien dans Marc chapitre 10 que le divorce est interdit (s’opposant ainsi a Moise) mais c’est un extrait tres bref...

    2. Ceci dit un seul cas lui est présenté par un homme dont on ne connait rien des motivations, et si c’etait une femme qui venait voir Jesus et lui avait demandé si elle pouvait divorcer et se remarier car son mari ne voulait pas d’enfant d’elle et la maltraitait ? quelle aurait été sa réponse ?
    Evidemment ici l’auteur parle du cas ou le couple a des enfants et donc ils sont liés a vie par ca.. mais ne prevoit pas qu’un homme ou une femme puisse changer a vie de concept, de valeurs, d’objectifs, or ca c’est un péché en soit.. imaginons que je marie une femme catholique qui change de religion et ne veuille plus de sexe.. suis-je condamné a rester avec elle.\
    Je crois que Jesus etait un homme sensible et sensé et que si on lui avait posé plus de questions, on aurait eu plus de réponde de bon sens !

    3. y’a rien qui dit dans la bible que la communion des divorcés est interdite, le seul passage étant Corinthiens 11:26-28

    Retenons la morale, la loi éthique mais surtout le pardon chretien

     

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  • #1304095
    Le 29 octobre 2015 à 13:12 par Pie Diss
    Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

    Le catholicisme d’aujourd’hui ; c’est du darwinisme qui évolue au fil du temps et des intérêts du moments de certains qui sont souvent extérieurs à la religion !..et les pauvres fidèles disent "amen" à toutes ces interventions judéo-maçonniques !!!!

     

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    • #1304201
      Le Octobre 2015 à 15:22 par DUWEZ
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      Cher Monsieur ;

      Evitez la généralisation, le monde est plein de nuances...

      Dans le cadre des mardi de la pensée catholique, Mr l’abbé X. Beauvais de la FSSPX organise une conférence avec Monsieur François Xavier Péron qui vient d’écrire sur le synode de la famille " La Révolution du Pape François’’, ouvrage tenu sous le boisseau par le Supérieur du District de France, l’abbé Bouchacourt.

       
    • #1304243
      Le Octobre 2015 à 16:19 par Liste PECORELLI 1978
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      @ DUWEZ

      Il est inutile de tourner autour du pot ! Les faits sont là ! Inutile donc, de se rapporter à une pseudo révolution d’un pape rotarien et vraisemblablement, de par les propos tenus, maçon ou pour le moins, très proche !!! L’objectif des maçons, je vous le rappelle étant la destruction de l’Eglise catholique. Vous devriez avoir à l’esprit la bulle papale de Clément XII qui interdit à tout fidèle de fréquenter les franc-maçons. Cette bulle a été reconduite par tous ses successeurs !...sauf, peut-être ce fameux François !

       
    • #1304397
      Le Octobre 2015 à 20:05 par DUWEZ
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      Première encyclique du Pape Clément XII en 1738, 22 ans après la réunion des quatre loges maçonniques anglaises (traité d ’Anderson 1717)...I know...

      Le système hégélien c’est la ’’Révolution’’ de l’esprit, Marx, la matière, Spinoza la substance, Bergson la psychologie.., votre évolution (Progrès), vertu anti-théologale de la FM (Espérance chez les Chrétiens)
      a) L’histoire est nécessairement progressive.
      b) Le progrès se fait par synthèse.
      c) Le passé est à la fois supprimé et conservé.
      -  Supprimé : parce qu’il est passé.
      -  Périmé mais conservé parce que le présent le contient
      Implications : le système présent est le meilleur, car il a en lui, à titre de moments dépassés tous les systèmes antérieurs ; c’est donc une fin de non recevoir, car en philosophie, le critère chronologique est irrecevable.

      En effet, rien ne permet a priori d’affirmer que le nouveau est meilleur que l’ancien (les dialecticiens révolutionnaires l’ont compris en inventant le terme ‘’moderne’’ pour l’opposer à l’’ancien’’ pour mieux ringardiser la ‘’Tradition’’ : 2+2=4) : le Catholicisme...

      Pour ‘’avancer’’, il reste deux solutions, soit la création d’un autre système(Multipolaire) soit un retour dans le menu de ceux qui ont existé, on comprend mieux que le ‘’Poutinisme’’ est incompatible avec le catholicisme, mais qu’il est son seul allié objectif.

       
    • #1304427
      Le Octobre 2015 à 20:50 par DUWEZ
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      Définition du darwinisme
      « Les darwinistes sont inexcusables »
      Rappel : Une théorie est un ensemble d’hypothèses (chaîne), cette dernière sera reconnue valable, si elle est corroborée par des faits (expérience).
      Le maillon le plus faible de la chaîne sera l’argument qui donnera la force à la théorie.
      Lamarck : 1ère théorie, c’est l’usage qui modifie l’organe (nageoires/pattes), ce qui est faux, c’est l’inverse :
      l’organe explique la fonction !
      Darwin : 2ème théorie ( micro-évolution ; à l’intérieur des espèces ; pinsons des Galápagos ce qui est assez exact comme théorie, en effet un chiwawa et un danois ne peuvent se reproduire, à cause de leurs tailles et non de leurs patrimoines génétiques). La macro-évolution (poisson/lézard) fera appel au hasard et à la sélection naturelle.( analogie comparée : on recherche les mêmes fonctions et en paléontologie les formes, des plus simples aux plus complexes ( ce qui induit des multitudes intermédiaires)
      Notons que l’on ne voit guère une nouvelle espèce apparaître mais des centaines disparaître..
      Chez les néo-darwinistes, il existe deux courants : les vitalistes (force) dont le philosophe grecque Anaxagore est le mentor et les mécanistes se référant à Démocrite (atomisme), les phénomènes physico-chimiques qui expliqueraient l’évolution.
      Qu’est-ce que cela suppose ?
      Pour passer d’un animal micro-cellulaire à l’homme, il a fallu une multitude d’espèces intermédiaires donc, cela suppose un temps très long et qui serait de l’ordre de 12,7 milliards d’années pour l’univers et de 4 à 5 milliards pour la terre, cette force devrait donc être à l’œuvre actuellement, mais le problème est que nous ne voyons rien de nouveau et de plus perfectionné apparaître…, mais l’inverse s’opérait !
      Auguste Comte (le « père » de la sociologie a commis ce sacrilège par l’arme favorite de Satan : l’INVERSION., en effet il est passé de l’état théologique à l’état scientifique ( 2ème vertu anti-théologale maçonnique : le progrès) pour arriver à l’état positif.
      Car en considérant qu’une race de papillons multicolores donne deux espèces de papillons aux ailes claires et sombres, cela prouve un appauvrissement génétique et non un enrichissement.
      Ancêtre commun : Ne trouvant pas les fossiles depuis plus de 150 ans, il ne peut s’agir que d’un être virtuel, car toutes les races (australopithèques, Cro-Magnon, homo-sapiens), vivaient tous à la même époque. S’agit-il d’humains dégénérés ?

       
  • #1304255
    Le 29 octobre 2015 à 16:40 par Godefroi de Javron
    Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

    Quand je lis les commentaires des catholiques (conciliaires ou non), ou autres dénominations, je suis terriblement attristé. Ou se trouve vos références bibliques ? Ou est l’obéissance à la parole de Dieu ? Nul part ! Vous ne donnez que des références de tel ou tel abbé, de tel ou tel "père" de l’église :"Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux"(Matthieu 23) de tel ou tel livre etc. Vous pensez à votre manière comme si vous débattiez d’un sujet politique ou économique, moi je suis de droite, moi je suis de gauche, moi je suis catholique romain, moi protestant, moi je suis si, mois je suis ça .. et Dieu dans tout ça ?? Mon "moi" est resté dans les eaux du baptème, maintenant je suis en Christ. Le Seigneur se fiche de vos raisonnements, il veut que vous vous nourrissiez de Sa parole : "désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si vous avez goûté que le Seigneur est bon." (1 Pierre 2). Que vous priez en ésprit et en vérité : "Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.." (Jean 4).

    "Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent." (Matthieu 7)

    Que le Saint-Esprit vienne travailler dans vos coeurs

     

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    • #1304656

      Comment savez-vous que l’Évangile que vous citez est authentique ?

      Comment savez-vous que la version et la traduction que vous en employez est fidèle à l’original ?

      Comment savez-vous que l’interprétation que vous en faites est correcte ?
      En cas de doute ou lorsque votre interprétation entre en conflit avec celle d’un autre Chrétien, à qui ou à quoi vous en référez-vous ?

      Comment faisaient les tout premiers Chrétiens pour suivre l’enseignement du Christ avant que les Évangiles écrits ne soient rédigés et compilés ?

      Comment faisait-on, avant l’alphabétisation des masses et l’invention de l’imprimerie, pour prendre connaissance de l’Évangile ?

       
    • #1304903
      Le Octobre 2015 à 15:39 par DUWEZ
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      @Ole
      1) Par la Tradition orale des Apôtres, Saint Jean a écrit le dernier Evangile avant 70 (chute de Jérusalem, prophétisée par NSJC au cours de sa Passion, relatée par Flavius Joseph, historien Juif devenu citoyen Romain)
      2) Par le Magistère de l’Eglise, garante du dépôt de la Foi, terminé par Saint Jean (Concile de Trente).
      3) La Sainte Bible du chanoine Auguste Crampon
      4) De l’an 33 à 70, il y eut douze Apôtres et soixante douze Martyrs qui sont morts pour la Vérité, transmission orale
      5) Il n’y a jamais eu d’alphabétisation des masses puisque l’égalitarisme est une invention de la FM, mais formation d’élites selon les talents que Dieu donne à chacun.
      Le Peuple avait la Foi du charbonnier, et ce sont les membres les plus influents des ‘’Elites’’ (Luther) qui par les trois ‘’R’’, Renaissance, Réforme, Révolution ont perverti le Christianisme et ont divisé l’Occident Chrétien : « Science sans conscience, n’est que ruine de l’âme »

       
    • #1304956
      Le Octobre 2015 à 16:42 par Godefroi de Javron
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      @ole

      A vous lire il faut jeter toute la bible alors.. les manuscrits de l’Ancien Testament sont faux, les Evangiles et épîtres plus recents sont faux, bref, c’est marrant c’est que toutes les propheties de l’AT et du NT (au moins 2000) se sont réalisées, et les dernières se réalisent devant nos yeux (voir aussi Apocalypse de Jean et la marque de la bête au chapitre 13), bref, on dira à ce moment là que la parole de Dieu est fausse. Peut-être que pour vous nous descendons du singe aussi..
      Renseignez-vous sur ce qu’est le Saint-Esprit : "Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit." Jean 14

       
    • #1305195

      Merci Duwez, pour ce rappel !

      Godefroi,

      Je m’étais, sur un autre fil, déjà présenté comme Catholique romain.
      Mes questions ne remettent donc pas en cause le Christianisme. Elles sont orientées vers la question de l’autorité :

      Pour un Catholique, l’autorité de l’Évangile découle de celle de l’Église, qui découle de celle du Christ, son fondateur. Nous faisons confiance à l’Évangile car nous faisons confiance à l’Église constituée par les témoins directs des événements décrits.
      Dans votre cas, puisque vous niez la légitimité de l’Église catholique, je m’interroge sur ce qui vous garantit la conformité de ce texte dont vous vous réclamez. Qu’est-ce qui vous permet raisonnablement de croire que l’Évangile décrit la réalité ? Comment savez-vous qu’il n’a pas été déformé par la suite ? Les Catholiques ont la garantie de l’Église, qui est une chaine de générations ininterrompue nous rattachant aux apôtres. Mais quelle est votre garantie ?

      Le reste de mes questions vise la question du salut en l’absence d’une autorité centrale définissant le dogme :
      Comment quelqu’un qui rejette l’Église en tant qu’institution, conçoit-il que les Chrétiens puissent respecter l’enseignement du Christ si personne de mandaté par Dieu n’est là pour transmettre fidèlement et expliquer au besoin cet enseignement ?
      Qu’est-ce qui vous empêche de vous tromper ?

      Je pense que vos réponses à ces questions mettraient en lumière la faiblesse de votre position et la solidité du Catholicisme. Pourquoi ne pas relever le défi ?

       
    • #1305334
      Le Octobre 2015 à 01:20 par Godefroi de Javron
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      @ ole
      Savez-vous ce qu’est un véritable chrétien ? Il est avant tout spirituel, il est guidé par le Saint-Esprit, comme l’étaient les âpotres et les disciples de Christ. Il a bien sur reçu une formation à la base, mais parfois non. Progressivement il comprend la parole de Dieu car il lit la bible chaque jour et le Saint-Esprit le guide dans son coeur. Il ne rejette et n’ajoute rien de la parole de Dieu à la différence des catholiques, Ancien comme Nouveau Testament. "Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre.." Apo 20:18 à 19 "Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n’en retrancherez rien ; mais vous observerez les commandements de l’Eternel, votre Dieu, tels que je vous les prescris." Deut 4:2

      "Qu’est-ce qui vous permet raisonnablement de croire que l’Évangile décrit la réalité ? Comment savez-vous qu’il n’a pas été déformé par la suite ? "

      Je lis plusieurs versions de l’Evangile, L.Segond, A.Crampon etc.. je compare. Prenez par exemple les versets que je vous est cité dans mon premier message :

      Version L. Segond 1 Pierre 2 : 2

      "désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si vous avez goûté que le Seigneur est bon."

      Version A. Crampon 1 Pierre 2 : 2

      "comme des enfants nouvellement nés, désirez ardemment le pur lait spirituel, afin qu’il vous fasse grandir pour le salut, si "vous avez goûté que le Seigneur est bon."

      En effet quel contraste ! et c’est toute la bible comme ça. Quelque soit les versions bibliques, je n’ai vu nul par que Marie intercede pour nous, qu’elle est catholique romaine, qu’il faut baptiser les bébés avec trois gouttes sur le visage, qu’il existe un purgatoire, qu’il faut appeler les prêtres "pères", que les prêtres doivent-être célibataires (décrété par le pape GrégoireVII vers l’an 1000), qu’il faut prier le rosaire, les saints, que Marie est montée au ciel avec son corps et son âme, le scapulaire, qu’il faut adorer l’hostie (décrété par le pape Honorius vers l’an 1200) etc, j’en ai des centaines encore. Tout est invention, tout est tradition et rien est biblique. La doctrine catholique découle de celle du Christ ?

       
    • #1305339
      Le Octobre 2015 à 01:27 par Titus
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      @Godefroi de javron

      Si tu veux combler tes lacunes en terme de connaissance de la religion catholique, je te conseille le catéchisme de l’abbé Philippe Laguérie en vidéo.

       
    • #1305351
      Le Octobre 2015 à 02:08 par Godefroi de Javron
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      @ole

      suite..

      Le problème avec les catholiques (et autres dénominations) ce trouve ici :

      "Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne.." 1 Corinthiens 2

      Et ici : "Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes.." 1 Corinthiens 3

      Vous vous parlez d’Eglise batiment (ou temple de pierres), comme les juifs. Je rappelle que Jésus à tout accompli sur la croix, depuis l’oeuvre de la croix, soit 2000 ans, l’Eglise est spirituelle. "Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai." Jean 2

       
    • #1305361
      Le Octobre 2015 à 02:46 par Godefroi de Javron
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      @Titus

      Pas besoin, je respect l’abbé Laguerie, mais je connais de très bons enseignents, très spirituels, remplis du Saint-Esprit, qui sont véritablement nés de nouveau (Jean 3), eux aussi sont passés par l’église "pharisienne", quelques années en théologie, et ont fuient la doctrine catholique !

      La religion ne sauve pas, seule la foi sauve.

      Les matières grises catholiques, conciliaires ou tradis ne changent rien, le Salut c’est ça : "Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d’eux, et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux.." Matthieu 18

       
    • #1305372
      Le Octobre 2015 à 03:43 par Godefroi de Javron
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      @ ole, Titus et nos amis catholiques

      Un des nombreux conflits entre la parole de Dieu (la Bible) et l’Eglise catholique romaine :

      . Exode 20.4 : "Tu ne te feras point d’image taillée".

      . Canon 1188 : "La pratique consistant à montrer des images sacrées dans l’église pour la vénération des fidèles doit se perpétuer."

      Alors, Parole de Dieu ou celle des hommes ? Ciel ou enfer ?

       
    • #1305491
      Le Octobre 2015 à 10:37 par DUWEZ
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      @Godrefoi le Brouillon
      Cher ami,
      Le naturalisme des ‘’Lumières’’ a exclu le Surnaturel, le domaine de la Grâce , ce monde invisible est nié comme pourrait l’être l’action des ondes électro-magnétiques dans un four à micro-onde , l’impie Voltaire le savait, mais il préférait désigner ce champ comme celui de la superstition et du fanatisme, il mourut dans une rage indicible, car il fut privé du sacrement de l’extrême-onction.
      Qu’est-ce que l’Eglise ? C’est le Corps Mystique du Christ comprenant l’Eglise Triomphante qui est au ciel jouissant de la béatitude divine, l’Eglise souffrante dont les âmes n’ayant pas commis de péchés mortels se purifient au Purgatoire et enfin l’Eglise Militante qui se trouve sur cette terre.
      L’Eglise se reconnait à quatre notes, elle est Une, Sainte, Catholique et Apostolique, elle est hiérarchisée avec à sa tête un Vicaire qui doit être le gardien du dépôt de la Foi et du Magistère, il peut définir des dogmes infaillibles ex cathédra, depuis l’élection de Jean XXIII, aucune nouveauté n’a été définie, par contre ce qui a changé est la pastorale.
      Il ne fait aucun doute que la FM a pris la direction de cette structure dans le but de vider les dogmes de leur substance pour faciliter la synthèse d’une religion mondiale, mais ceci est permis par Dieu.
      En matière de Foi, il faut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes et concernant l’actuel antéchrist siégeant à Rome, il faut prier pour lui par charité chrétienne. Nous sommes dans une éclipse annoncée par Notre-Dame de la Salette, pire il y aurait ensuite les trois jours de ténèbre prédits par la Vénérable Anna-Maria Taigi et l’élection extraordinaire d’un Très-Saint Père qui désignera le Grand Monarque et la consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie, ce qui sera selon Holzhauser la fin de l’Eglise de Sarde qui débuta avec l’abdication de Charles-Quint en 1555.
      Revenons à la thématique le synode, je vous rappelle le livre de François Xavier Péron « Le Synode de la famille Catholique, la révolution du pape François », une conférence sera organisée par l’abbé X Beauvais le 23 novembre à Marseille
      Je vous rappelle que la lecture des Evangiles est saine, par contre les sophismes de « L’art d’avoir toujours raison’’ de Schopenhauer...

       
    • #1305536
      Le Octobre 2015 à 11:45 par Godefroi de Javron
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      @DUWEZ

      "..elle est hiérarchisée avec à sa tête un Vicaire "

      Je regrette mais ma bible dit : "Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi ; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux." Matthieu 23:8

      Il n’y a pas de hiérarchie dans la Parole de Dieu (hormis le Père et le Fils), Jésus lavait même les pieds de ses disciples avant la Pâque.

      "Je vous rappelle que la lecture des Evangiles est saine, par contre les sophismes de « L’art d’avoir toujours raison’’

      J’obéis à la Parole de Dieu, à Jésus-Christ et à sa Parole, celle-ci a toujours raison.

      Que l’Eternel Dieu vous bénisse.

       
    • #1305555

      Godefroi,

      Mes questions sont, je pense, simples et claires.
      Je constate à nouveau l’absence de vos réponses alors que vous sollicitez régulièrement le dialogue (vous exigiez sur un autre fil, la réponse des Catholiques concernant le culte marial. Cette réponse vous a été fournie mais vous ne vous donnez pas la peine de répondre à votre tour).

      Laissons les lecteurs juger de nos arguments respectifs.

       
    • #1305660
      Le Octobre 2015 à 14:02 par toto
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      @Godefroi de Javron

      "La religion ne sauve pas, seule la foi sauve."
      Vous avez raison sauf que ce n’est pas une opposition, mais une hiérarchie ; la religion ne peut être QUE du domaine du temporel, ou au ciel il n’en est nul besoin, elle n’est que l’application de cette spiritualité qui contient en elle la connaissance unifiée.
      C’est une profonde bénédiction que "d’aller chercher" les gens dans la séparation et à partir d’elle, càd que les contingences DOIVENT êtres prises en compte, les prescriptions individuelles ou sociétales collectives y trouvent là leur seule justification et légitimité, les dogmes sont spirituels ! Ce sont les paroles saintes et le moins qu’on puisse dire d’elles, ce qu’elles laissent perplexe dans l’état profane qui ne fonctionne pas selon un tel discernement et si certaines applications contredisent, peut être, un concept de foi, une position trop manichéenne est non seulement déviante (perdition) car vous risquez de jeter le bébé (le Christ) avec l’eau du bain (l’église) mais aussi ingrate car c’est quand même elle qui vous à apporter contre vents et marées, les paroles que maintenant vous lui opposez !

       
    • #1305810
      Le Octobre 2015 à 17:58 par DUWEZ
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      Pour Godefroi
      Très Cher
      Même Saint Augustin n’a pu définir le dogme de la Très-Sainte Trinité, le Fils (Le Verbe) est consubstantiel au Père et le Saint-Esprit est consubstantiel à l’amour réciproque du Père et du Fils, ce qui nous différencie des Orthodoxes pour qui le Saint-Esprit est consubstantiel au Père.
      Je le répéte, l’Egilse est une société hiérarchique avec un médiateur vrai homme ( le Christ, mort pour nos péchés), la Trés-Sainte Vierge, le canal par lequel passe toutes les Grâces qu’elle sollicite auprès de son Divin Fils, Saint Joseph, son Très chaste époux, Patron de l’Eglise Universelle , Saint Michel, chef de la milice céleste, les neuf choeurs des anges(purs Esprits), nos saints anges gardiens ( qui nous protégent) et les innombrables Saints ( Confesseurs, Martyrs, Docteurs, Vierges) qui intercédent pour nous.
      Depuis la chute des mauvais anges (non serviam de Lucifer), les places laissées libres (dans les neuf choeurs) seront occupées par les Saints avec leur corps glorieux, aprés la Résurrection des Vivants et des Morts, lors de la Parousie et du Jugement dernier
      Pour les damnés ce sera l’enfer
      Ite missa est

       
  • #1304270
    Le 29 octobre 2015 à 16:58 par toto
    Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

    Je ne comprends pas du tout l’attitude de l’église face à des subtilités de perditions dont elle a pleinement les moyens de faire entendre le discernement qui rallierait au dogme.

    On aborde les questions sociales du mariage et de la famille par le plus bas, les "circonstances" dans lesquelles chacun aura beau jeu de se donner raison subjectivement, même s’il le pense de tout son cœur ;
    quelles "circonstances" s’opposent au cheminement Christique de ceux qui s’y engagent ? Est il dans leur intérêt d’aller dans leur sens, puisqu’ils demandent et acceptent la guidée du saint esprit ? Ce dogme prend sens uniquement dans ce cheminement et dans une application unitaire (universelle) sociale de bien commun et de loi naturelle, les subjectivités n’ont pas à interférer, aussi fondées qu’elles semblent être et il n’est QUE dans ses critères que l’ont devraient juger de ces questions. Il n’y à pas de salut individuel et aucun "tord" ne peut atteindre le Christ en soi, si des revendications autres entrent en jeu, en plus pour dénoncer un dogme, il serait heureux que l’église les rejettent.
    La notion d’amour particulier, "réussite du mariage" etc sont des notions profanes et dévoyées de l’amour au sens Divin ou spirituel qui se trouve être indissoluble effectivement mais si on exige d’imposer sa propre notion de bonheur et en plus la reconnaissance de pouvoir faire erreur dans cette exigence, on ne peut plus prétendre avoir la même volonté du Christ et œuvrer en ce sens, ceux qui s’engagent dans le cheminement d’un bonheur profane, égotique ne doivent pas entraîner l’église avec eux, c’est le seul critère qui vaille !

     

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  • #1304434
    Le 29 octobre 2015 à 20:57 par DUWEZ
    Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

    (suite du darwinisme)

    Qu’est-ce que cela suppose ?
    Pour passer d’un animal micro-cellulaire à l’homme, il a fallu une multitude d’espèces intermédiaires donc, cela suppose un temps très long et qui serait de l’ordre de 12,7 milliards d’années pour l’univers et de 4 à 5 milliards pour la terre, cette force devrait donc être à l’œuvre actuellement, mais le problème est que nous ne voyons rien de nouveau et de plus perfectionné apparaître…, mais l’inverse s’opérait !
    Auguste Comte (le « père » de la sociologie a commis ce sacrilège par l’arme favorite de Satan : l’INVERSION., en effet il est passé de l’état théologique à l’état scientifique ( 2ème vertu anti-théologale maçonnique : le progrès) pour arriver à l’état positif.
    Car en considérant qu’une race de papillons multicolores donne deux espèces de papillons aux ailes claires et sombres, cela prouve un appauvrissement génétique et non un enrichissement.
    Ancêtre commun : Ne trouvant pas les fossiles depuis plus de 150 ans, il ne peut s’agir que d’un être virtuel, car toutes les races (australopithèques, Cro-Magnon, homo-sapiens), vivaient tous à la même époque. S’agit-il d’humains dégénérés ?
    Mutations génétiques : elles ne peuvent générées que de nouvelles tares et non l’inverse, le fils de Rambo n’héritera pas d’une mutation des gènes de son père, mais il sera obligé lui aussi d’aller en salle de musculation, par contre si son père a pris trop d’anabolisants, il risque fort d’être victime d’une mutation génétique.
    Conclusion : l’Evolution est une théorie sans preuves qui présente des invraisemblances d’un point de vue mathématique, mais rassurez vous selon les scientifiques athées, nous avons été crées par les extra-terrestres, seulement une toute petite question : qui a crée ces E.T ?

     

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  • #1304461
    Le 29 octobre 2015 à 21:33 par DUWEZ
    Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

    Le cheval de Troie, le Principe de Gradualité introduit par Jean-Paul II a permis grâce à la technique du voleur chinois et à la préparation des esprits d’ouvrir une brèche dans l’indissolubilité du mariage sacramentel valide ( règle des trois sentences) qui néanmoins pouvait être remis en cause selon le Privilège Paulin.
    Pour verrouiller les débats le Pape François, un mois avant l’ouverture du Synode promulguait deux motus proprio.
    Néanmoins treize cardinaux s’opposèrent à l’orientation du Pape visant à simplifier les procédures de divorce ce qui lui fit commettre un péché mortel : la colère ! Il eut une crise de tachycardie et cinq cardinaux firent comme Roucas, en retournant casaque... (il ne faut pas confondre bure et burnes...)

    De quoi s’agit-il ?
    Dorénavant, la procédure de divorce n’aura plus besoin de trois sentences, mais d’une ! c’est une procédure accélérée qui détruira le sérieux de ce sacrement avec toutes les conséquences pour les divorcés et les enfants, et plus grave cette sentence ne sera pas prononcée par des experts en droit canonique, d’ailleurs il serait bon de comparer ce que dit le code de 1917 (Benoît XV) et celui de 1983 (Jean-Paul II), code utilisé par Le Petit Père de Metzingrad... futur auteur de La Tradition Réformée !

     

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    • #1310707
      Le Novembre 2015 à 14:49 par DUWEZ
      Synode : l’Église catholique devient-elle protestante ?

      b) Le Synode de la famille clôturé le 24 octobre
      « La morale de l’inculturation, qui est celle du ‘’au cas par cas’’ relativise et dissout la loi morale, qui par définition est absolue et universelle. Il n’y a ni bonne intention ni circonstance atténuante qui puissent transformer un acte bon en mauvais ou vice versa. La morale catholique n’admet pas d’exceptions : elle est absolue et universelle, ou elle n’est pas une loi . Les medias n’ont alors pas tort quand ils présentent la Relatio finale par ce titre : « L’interdiction absolue de la communion pour les remariés tombe ».
      En conclusion, nous nous trouvons face à un document ambigu et contradictoire (Relatio finale) qui permet à chacun de chanter victoire, même si personne n’a gagné. Tous ont été défaits, à commencer par la morale catholique qui sort profondément humiliée par le Synode sur la famille, clôturé le 24 octobre. »
      Roberto de Mattei

       
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