Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

The Palestine Papers : Les trahisons et complots de l’Autorité palestinienne !

L’Autorité palestinienne pense avoir identifié les sources des 1600 documents confidentiels remis à la chaîne Al Jazeera (The Palestine Papers). Selon le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat (il a démissionné de son poste le 12/02/11, ndlr), il s’agirait de Clinton Swicher (journaliste à Al Jazeera), Alastair Crooke (ex-diplomate britannique qui dirige le Conflicts Forum), et de Ziyad Clot (conseiller de l’émir du Qatar).

Les trois hommes sont des militants exemplaires, au service de la paix, qui ont maintes fois fait la preuve de leur courage et de leur intégrité. Or, ils ont été, par le passé, en contact avec ces documents et ils les ont commentés pour la chaîne.

Les fuites correspondent à des dossiers échangés par les négociateurs au cours des dix dernières années.

Les documents attestent que l’Autorité palestinienne était prête à brader les intérêts de son peuple, mais que les Israéliens n’étaient pas intéressés par des concessions – aussi importantes qu’elles soient – parce qu’ils ne voulaient rien donner du tout en échange.

Ils attestent également que l’Autorité palestinienne complotait contre le Hamas et contre la population de Gaza avec les Israéliens et les Britanniques.

Pour sanctionner les auteurs des fuites, l’Autorité palestinienne est entrée en contact avec les États de leur pays d’origine : la France, le Royaume-Uni et les États-Unis.

Contre toute évidence, l’Autorité palestinienne continue de nier l’authenticité des documents et la véracité des faits qu’ils attestent. Tandis que, de son côté, le Hamas appelle les Palestiniens à tirer les conclusions politiques de ces révélations.

Les publications d’Al Jazeera n’ont aucun rapport avec celles de Wikileaks. Ici, la chaîne connaît ses sources et leurs mobiles. Elle a une traçabilité des documents et dispose de dossiers complets. Elle en a vérifié l’authenticité de son côté et l’a fait confirmer par une contre-expertise conduite par The Guardian.