Ils portent tous un masque.
Pas seulement pour cacher leur visage, mais pour dissimuler ce qu’ils sont vraiment. Le Mal ne se montre jamais nu. Il feint, il joue, il se couvre. Dark Vador respire comme une bête sous son casque. Le Joker maquille son désespoir en folie. Fantômas change de peau comme d’identité. Hannibal Lecter, dans Le Silence des Agneaux, doit être muselé pour ne pas mordre. Sauron ? Il est devenu masque lui-même : un œil brûlant, sans visage, sans corps, pur instinct de domination.
Et l’homme orange ? Il porte un masque aussi : une couche d’autobronzant comme armure grotesque. Sa peau est maquillée, sa voix étudiée, sa vulgarité calibrée. Il n’est pas clown : il est camouflage.
Pendant ce temps, un autre théâtre se joue. Ils veulent "libérer" l’Iran. Bien sûr. Au nom de quoi ? Des droits humains ? De la démocratie ? Ce sont les mêmes qui placent Jolani, chef djihadiste recyclé en acteur politique. Ils lui trouvent des excuses, des titres, des micros. Un terroriste promu gouverneur, validé par les chancelleries.
Mais qui sont-ils ?
Tu les connais. Les pays du Golfe, vitrines de luxe construites sur des fosses communes. Israël, qui se rêve en forteresse, en oubliant qu’elle est bâtie sur des ruines vivantes. Les États-Unis, qui exportent la paix en tapis de bombes. L’Europe, ce cadavre souriant qui joue les arbitres tout en vendant des armes. Et le droit international ? Il n’existe que si tu es du bon côté — occidental, sans prépuce.
Ils avancent masqués, bien sûr. Toujours. Mais les alliances trahissent les intentions. Le Frère musulman et le sioniste ? Ennemis de façade, associés de l’ombre. Même réseau, même paie, même objectif : neutraliser ce qui résiste. L’un en robe longue, l’autre en costume cintré, mais tous deux au service d’un ordre plus vaste, plus froid.
Le masque du Mal est rationnel, propre, organisé. Il ne crie pas, il investit. Il ne menace pas, il planifie.
Et à la fin, toujours, il y a la guerre.
Toujours.
Mais les morts, eux, ne portent pas de masque.
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