Je pense quelques fois à cette amie prof de SVT (matière anciennement connue comme celles des "sciences naturelles") qui nous a raconté un cours d’éducation sexuelle - cela lui tient à cœur d’y consacrer une séance, en fin de troisième.
Elle était en train de parler du porno, de la victimisation des femmes, et s’adressant aux jeunes filles, de dire qu’il ne fallait surtout pas accepter les pratiques réclamées par le partenaire masculin si elles les jugeaient déplaisantes, que ce soit un premier rapport ou non.
Et là, une de ses élèves a fondu en larmes.
Cette amie en était encore bouleversée quand elle nous l’a raconté et j’ai souvent médité depuis sur cet évènement.
Entretemps, je suis devenu père d’une petite fille et l’épisode (avec d’autres articles, dont celui d’E&R, excellent, sur l’invisibilité des propriétaires des mega-sites porno) me donne encore et encore à penser, sur mon rapport au sexe, mon rapport aux femmes, mon rapport au porno et l’éducation que je compte appliquer.