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France Inter : Ovidie électrise Sonia Devillers avec son reportage porno

Le libéralisme vous entube bien fort !

Mercredi 18 janvier 2017, nous sommes sur France Inter, la radio officielle de la France libérale libertaire. Sonia Devillers, la spécialiste des médias (dominants, les autres ne sont que Mensonge & Complotisme), reçoit dans L’Instant M la réalisatrice Ovidie pour son documentaire contre la violence dans le X, diffusé le soir même sur Canal+, la chaîne qui perd 1 000 abonnés par jour.
Sonia, la voix tremblante d’émotion, cite quelques uns des commentaires les plus « hard » avec une complaisance qui frise la recherche d’audience. Sur une chaîne de service public, juste avant 10 heures du matin.

 

 

Dès la 5ème minute, Sonia envoie un sonore sur les tournages de hard extrême, en demandant d’éloigner les enfants. Heureusement, peu d’enfants écoutent sa chronique « médias », mais on ne sait jamais, ça sèche pas mal dans les écoles ces temps-ci, et la réforme du collège n’a rien arrangé. Il suffit de se balader dans un centre commercial pendant les heures de bahut pour apercevoir plein de petits groupes saliver devant les boutiques fashion. Les temples de la consommation sont faits pour ça : vider les écoles, et les cerveaux.

Ovidie, dans une posture morale inattendue, mais bienvenue, se fait le défenseur des « filles » contre une industrie de plus en plus axée sur l’humiliation et la violence dont le public serait demandeur. Tout est raccord : en détruisant l’immunité morale de chacun, on libère les instincts qui sont dès lors plus facilement manipulables. Manipuler un individu conscient et moral, c’est beaucoup plus compliqué. La dominance forge ainsi ses propres esclaves-soldats. La pornographie fait partie de l’arsenal oligarchique de rabaissement de l’individu et de l’éclatement du rapport social très résistant qu’on appelle l’amour. Ovidie, qui constate les dégâts, chez ceux qui font (tout sauf l’amour) comme chez ceux qui regardent, n’arrive pas à s’extraire conceptuellement d’une mécanique qui la dépasse.

« Et puis d’ailleurs elles choisissent pas forcément ce métier par fantasme, elles choisissent ce métier pasque c’est un métier »

Un argument léger pour du hard : personne ne peut croire qu’on choisit d’être prostituée, hardeuse, voire victime de snuff movie ! Seuls les naïfs croient encore au libre-arbitre dans ce domaine, qui mène à la destruction de son intimité, de son immunité, et in fine, de son humanité.

 

 

Si les arguments d’Ovidie sont justes, notamment sur l’augmentation de la violence dans le « métier », et sa dénonciation légitime, il n’est pas sûr que le documentaire atteigne sa cible, c’est-à-dire fasse prendre conscience de la destruction de l’intégrité physique et morale des « filles » par le public consommateur, constitué en majorité d’hommes... eux-mêmes victimes de frustration sexuelle.

Une frustration sexuelle encouragée par le libéralisme culturel et son soubassement pornographique, qui a depuis longtemps débordé du cadre du film X visionné chez soi. Le sexe est partout, c’est une banalité que de le dire, mais une réalité de plus en plus oppressante. Les affiches produites par la Publicité, ce fouet oligarchique qui entretient la surconsommation, sont de plus en plus hard. Au-dessus de la caste des producteurs de films porno, qu’ils soient amateurs ou organisés en multinationales, il y a des politiques qui donnent leur aval.

Un exemple frappant, le décret du ministre de la Culture Audrey Azoulay (qui vient de défendre Polanski, coupable d’un viol sur mineure !) pour mettre les scènes hard à la portée des moins de 16 ans. C’est tout frais, ça vient de tomber. L’industrie du porno est au cœur de l’entreprise de destruction des mœurs et de la Relation (homme/femme) dans la société occidentale. Le libéralisme anglo-saxon, débarrassé des affres de la morale chrétienne, s’engouffre dans la brèche pour modifier le comportement des individus, et en faire des consommateurs passifs, car mentalement violés. Les nouveaux esclaves y perdent l’Amour, mais y gagnent le plaisir... qui ne calme jamais sa propre soif. Pourtant, on peut avoir les deux. Mais il faut savoir résister à la tentation...

 

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Quand Ovidie invitait les abonnés de Canal+ à regarder ses films X préférés...

 

Entrer dans les cuisines du X 2.0 n’empêchera nullement la consommation de pornographie. C’est le côté pervers du documentaire, qui échappe naturellement à Ovidie. Ce drone de perversité plane sur la démonstration et en réduit la portée morale, réparatrice. À propos de moralité, c’est le consommateur de X qui se fait tirer les oreilles par Ovidie :

« Y a cet envers du décor qu’on ne voit pas forcément parce que les gens sont souvent dans le déni quand ils regardent une scène comme ça qui est un peu brutale, ils aiment bien imaginer que l’actrice de toute façon elle est excitée par ça, que ça lui plait etc. Mais je me dis faut vraiment être dans le déni ou stupide ou biberonner peut-être à la culture du viol aussi pour imaginer un quart de seconde que cette fille qui supporte des dilatations qui sont, on va dire vraiment hors normes et qui en prime se prend des claques, est vraiment excitée par ça. »

Quand on parle de morale, ce n’est pas seulement d’une morale de bonne sœur, qui pourrait faire rire les adeptes d’une société pornocratisée : il s’agit tout simplement du système immunitaire de la structure mentale d’un individu. Et là, ça rigole moins.

Contre la commercialisation des corps
et la destruction des barrières morales,
lire sur Kontre Kulture

 

La perversité des attaques contre la morale, voir sur E&R :

 






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63 Commentaires

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  • #1648838
    Le 22 janvier 2017 à 22:25 par STEF de MARS
    France Inter : Ovidie électrise Sonia Devillers avec son reportage (...)

    Parler de sodomie en pleine élection socialiste est vraiment de bon aloi.

     

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    • Sodomie pratique exclu et immoral dans les monothéismes par une logique naturelle flagrante pour le chercheur de vérité qui passe obligatoirement par la pureté du comportement qui fait l homme . Les satanistes qui promeuvent l homosexualité et la sodomie comme pratiques sexuelles normales ne le font que pour la simple raison du blasphème de la creation divine associé a l enfant ces gens souillent l innoncence de la vie don de dieu . Rien n est fait au hasard qui n existe pas soit dit en passant, idem pour la notion de l athéisme qui n est que du satanisme inconscient pour les descendants du singe darwiniste .

       
    • #1649056

      tu a fait ma journée merci camarade !!!!!

       
  • #1648904

    « Et puis d’ailleurs elles choisissent pas forcément ce métier par fantasme, elles choisissent ce métier pasque c’est un métier »



    Les femmes qui choisissent cette activité économique qui, entre parenthèse, n’est pas un métier, le font en raison de troubles psychologique majeurs. En effet une femme pour peu qu’elle ne soit pas d’une laideur rédhibitoire n’a absolument pas besoin d’avoir recours à cette activité dégradante pour avoir une vie sexuelle et encore moins pour survivre. Pour une femme il lui suffit d’être gentille, de faire les yeux doux avec un petit sourire pour se choper un lascar qui acceptera de prendre soin d’elle. Si elle est banale elle ne trouvera probablement pas un milliardaire, pas même un millionnaire...mais un smicard gentil et travailleur est-ce pire que de vivre en vendant ses orifices ? Une femme qui répond oui à cette question à des troubles psychologiques.

     

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  • #1648961

    La pornographie cinématographique était depuis quelques années quasiment devenu marginale, mais une nouvelle clientèle venue d’ailleurs est très demandeuse.
    Les roles presque tenus à 100% par des femmes blanches européennes envoient un signal pouvant aboutir aux incidents (euphémisme) de Cologne et autres tournantes de nos caves de banlieue, ainsi que les insultes envers nos jeunes femmes dans les rues telles putes, salopes ou autres gentillesses.
    Nos féministes bobos ont encore beaucoup a faire !

     

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    • #1649196

      Mais justement ce sont les féministes, grandes bourgeoises, qui sont à l’origine de la pornographie , ou en tout cas de sa grande promotion, il suffit de lire la biographie de Simone de Beauvoir et autres consoeurs de l’époque , et leur vie débridée que l’on nous vante d’ailleurs comme étant des exemples, la vie des travailleuses du sexe et même des jeunes femmes actuelles est à mon avis moins sympa et festive qu’il n’y paraît et au contraire certainement déprimante voire sordide , merci Mesdames De Beauvoir, Duras, Charleroux et autres Sagan par exemple, et ce mis à part le talent qu’on puisse éventuellement leur reconnaître. ..

       
  • #1648983
    Le 23 janvier 2017 à 09:19 par RE-conciliation
    France Inter : Ovidie électrise Sonia Devillers avec son reportage (...)

    En queue de peloton de cette misère humaine (dont la journaliste et son invitée parlent avec un sourire aussi intriguant que celui dont, selon elles, les actrices pornos ne se départissent JAMAIS) trainassent les grosses dondons en mal de baise(rs). Elles finissent de rendre "la profession" un peu grotesque mais sans doute pire que ça : triste au possible.

     

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  • #1649004

    Nombre de sympathisants d’E&R sont hostiles à l’instauration du revenu de base que promeut Benoît Hamon. Pourtant, si le revenu de base était instauré en France, je pense que de nombreuses actrices de films porno mettraient fin à leur carrière délétère...

    Je ne voterai pas pour Benoît Hamon car il n’est pas souverainiste et crache sur Bachar al-Assad et Poutine, mais je souhaite que MLP intègre le revenu de base à son programme car, selon moi, c’est une étape vers l’instauration du salaire à vie que promeut Réseau Salariat.

     

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    • #1649124

      Sachant que le revenu du travail tire à la baisse, " qu’il coûte trop cher" de toutes les façons, comment peux-tu imaginer un instant que le salaire à vie contre aucun travail en échange passe ?
      Ce thème est là pour faire du bruit, uniquement, comme ça on parle pour rien !I
      Qui te dit, en outre, que les actrices porno ont besoin d’argent ? Elles travaillent peut-être, ont par ailleurs un revenu - Rsa, Allocations diverses, Rente, Salaire ...
      Je pense que c’est pour faire un truc FUN !!!! Passer pour une femme libre, emmerder le copain ou le mari, ou les copines. Peut-être par gôut pour le C.. !

       
    • #1649176

      d’accord avec Eric
      Le revenu de base peut être une très bonne chose : reinjecter l’argent par le bas (creation monétaire) de façon équitable plutot que de le filer aux multinationales ou aux banques !
      Cela revaloriserait les postes difficiles (hausse de salaire) et les postes de journalistes de bas étage, pigiste, prostituée étudiante, actrices porno etc disparaitraient tout simplement.

      L’argent à créer n’est pas le problème, ca n’est qu’une équation, un système. On peut faire ce qu’on veut en réalité. L’important pour que le système tourne c’est qu’il y ait du cash en circulation... On peut aussi demander à ce que ce revenu de base ne puisse être utilisé que dans une économie de proximité (logement, bouffe locale, commerces locaux) pour éviter que ca ne parte dans des produits chinois. et instaurer donc une double monnaie (une de base pour les besoins de base)... bref, tout est possible, il faut simplement réinventer les choses.

       
  • #1649030

    L’éternel piège à con émotionnel ce genre d’émission radio.
    On reste en surface en poussant des cris d’orfraie.

    Une nana du porno qui vient nous parler de la décadence du monde porno. Nan mais sans blague ! Elle nous a épargné les lavements avant la sodomie pour pas qu’il y ait des images trop dégueu à la caméra.... (ca existait déjà à son époque pourtant).

    Dans la vraie vie l’impact du porno chez les plus jeunes, ca donne des trucs genre ; (raconté par une nana de 18 ans) : "L’autre jour je fais un trajet en stop avec un mec de son age et il m’a demandé si je voulais bien lui sucer la bite..."

     

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  • #1649137
    Le 23 janvier 2017 à 13:50 par Patriote syndiqué
    France Inter : Ovidie électrise Sonia Devillers avec son reportage (...)

    La pornographie, ou plutôt le fait qu’elle soit gratuite et omniprésente, est une machine de guerre culturelle. Je pense que tout le monde ici en convient.
    Après quand je vois certains commentaires... visiblement certains vivent dans la peur du grand méchant sexe... avoir la foi et être courageux n’est pas la même chose. Comprenne qui pourra.

     

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  • #1649202
    Le 23 janvier 2017 à 16:11 par MaisOuiBiensûr
    France Inter : Ovidie électrise Sonia Devillers avec son reportage (...)

    Ovidie n’est pas contre le porno. Elle se plaint des conditions de travail dans cette industrie.
    En GROS, elle veut juste qu’à la fin, on l’essuie...

     

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  • #1649203

    Visiblement personne ici n’a encore vu dans le documentaire en question le passage sur MindGeek et la provenance des financements de ce dernier ; ça devrait vous plaire pourtant !

     

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  • #1649579
    Le 24 janvier 2017 à 00:19 par Silence Radio
    France Inter : Ovidie électrise Sonia Devillers avec son reportage (...)

    Il semblerait qu’il y ait un mauvais dosage de baise chez les deux, l’une l’est trop et l’autre plutôt mal !

     

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