À partir des années 60, quelques chefs français ont développé ce que la postérité a retenu comme « la nouvelle cuisine ». Un modèle basé sur un nouveau style, qui rencontre un franc succès à l’exportation et est devenu une norme mondiale.
À partir des années 60, quelques chefs français ont développé ce que la postérité a retenu comme « la nouvelle cuisine ». Un modèle basé sur un nouveau style, qui rencontre un franc succès à l’exportation et est devenu une norme mondiale.
À ne pas manquer, l’analyse d’Alain Soral sur le rôle international de la cuisine française :
ERTV | Septembre 2016 | Alain Soral |118 | CommunautésInternationalJustice & DroitPolitiqueSociologie |
Diffusée initialement aux seuls adhérents d’E&R, puis à tous, augmentée de post-production, pour la somme de 2,99 €, l’émission Soral répond ! du 22 mai 2016 est désormais accessible gratuitement à tous les internautes. Partie 1 Thèmes abordés : 0’30 – Persécutions I : le procès Klarsfeld 4’55 – Persécutions II : les Klarsfeld & fils, nouvel étalon de la morale française ? 11’45 – (...)
Voir aussi, sur E&R :
Atelier E&R | Mars 2015 | Romain R. |28 | CultureÉcologie |
Alors que l’empire gastronomique d’Alain Ducasse, fervent défenseur du concept de glocalisation « (think global, act local ») [1] s’étend aux quatre coins de la planète, son implication politique, imposée par son rôle de grand chef, ne faiblit pas. En effet, lors de la récente réouverture d’un de ses restaurants parisiens, Ducasse a mis l’accent sur la « naturalité » de ses nouveaux menus, un concept (...)
E&R | Août 2013 | Romain R. |12 | SociétéTradition |
Pour continuer notre série d’articles sur les grands chefs et l’industrie agroalimentaire, nous allons tenter d’expliquer pourquoi et en quoi la gastronomie (et sa médiatisation) est aujourd’hui au service des intérêts des grands groupes industriels et financiers. Cette fois ci nous prendrons comme fil rouge un phénomène qui a commencé il y a maintenant une bonne décennie, à savoir l’intérêt des (...)
E&R | Juin 2013 | Romain R. |19 | Culture |
Le 8 avril dernier, alors que des restaurateurs commençaient à militer pour l’indication sur les menus de la provenance des produits – que le projet de loi consommateur du 2 mai 2013 aurait normalement dû inclure avant que Benoît Hamon ne fasse finalement marche arrière –, voila que le Collège culinaire de France – à savoir 15 grands chefs – opère un braquage médiatique pour mettre en avant son (...)
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Hahaha, je défie n’importe lequel de ces "grands" chefs de faire une cuisine aussi bonne (pas belle esthétiquement) que ma grand-mère. Paix à son âme ! La nouvelle cuisine est à l’art culinaire ce que les nouveaux philosophes sont à l’histoire de la pensée...
Avec tout le respect que je dois à ta grand mère, je pense pouvoir dire, sans me tromper, que t’as jamais mis les pieds chez Troisgros ou Bocuse ?...
Si tu veux une comparaison, je dirais plutôt qu’ils sont à la cuisine ce que Chanel est à la mode... Pourtant ma mamie coud de très belles robes... mais non c’est définitivement pas du Chanel !
Et oui c’est aussi grâce à eux que la France rayonne au niveau mondial... vous vous rendez pas compte, ce sont des artistes de la cuisine ces chefs... c’est le luxe, l’élite, le sublime !
Pourtant je connais également la bonne bouffe de campagne, les bonnes sauces, le bon vin, le sanglier et le chevreuil chassé par le tonton à noël, etc... mais restons modestes, c’est délicieux certes, mais c’est pas du Troisgros !
A lire les commentaires j’ai surtout l’impression qu’il y a de la frustration / jalousie car c’est quelque chose (quasiment) inaccessible... à moi le premier, j’ai vécu 20 ans à Roanne, je suis allé une seule fois à Troisgros, en économisant un peu tous les mois pendant un an... je peux t’assurer que c’est juste incomparable et que c’est plus qu’un simple repas, c’est une vraie expérience, unique, que je vous souhaite de faire une fois dans votre vie !
La gastronomie traditionnellle à la française fait marcher les abattoirs à fond, la bidoche est omniprésente, pas facile pour les étrangers de choisir un plat plus léger, moins sanglant, moins gras et sels, plus éthique aussi. Je pense aux Asiatiques, aux Indiens et aux nouvelles générations véganes, etc...Je n’ai pas la nostalgie de la blanquette de veau, le bébé de la vache, au contraire. C’est une libération ! En comprend que les plus émotifs des viandards se consternent de l’évolution de la cuisine, l’empiffrage autosatisfaisant de nos mets nationaux est devenu une affaire socioécologique qui fait débat en ce moment.
C’est triste de lire tous ces commentaires aigris ou revenchards (et surtout ne connaissant pas du tout le sujet, ça saute aux yeux !).
Pour avoir été dans la plupart des étoilés cités dans le reportage, sachez que la cuisine française, même appelée la "nouvelle cuisine", est une cuisine riche, inventive, goûteuse et très conservatrice même à l’intérieur de sa modernité.
Chez Bocuse par exemple, pour prendre le plus emblématique de ces chefs, les plats sont en sauce et très tradition et n’ont pas bougé depuis des décennies. C’est ce que peuvent lui reprocher d’ailleurs quelques branchés idiots qui trouve sa carte dépassée (ce qui est aussi idiot que les commentateurs ci-dessus qui disent l’inverse).
Quant au prix il est élevé mais est en lien avec la qualité des produits (hors de prix) et le personnel en nombre et coûteux. A Paris il y a des abus en raison de la concentration de friqués qui dépensent sans compter. Mais en province, il y a de quoi se régaler.
La gastronomie a beaucoup changé depuis 10/15 ans. On trouve de la "bistronomie" (terme à la con, ok) à prix intéressant et où l’on mange très bien.
Mais rien ne remplace la magie d’une grande table triple étoilée. C’est une expérience à faire au moins une fois. Et davantage si on a les moyens.
Il n’y a aucune magie à la table d’un restaurant étoilé(s), juste un plaisir pour le palais régi par le sens du goût. A chacun ses plaisirs selon ses sens, c’est humain. A quoi bon faire d’un sens commun, un sens grandiose.
La magie, ici, se trouve dans l’idée que l’on s’en fait ; souvent il s’agit de celle de la notoriété.
De deux choses l’une : soit vous ne connaissez pas votre sujet et n’êtes jamais allé chez un triple étoilé (ce dont je suis assez sûr), soit vous n’y êtes pas sensible (ce que je vais vous faire le plaisir de croire). Mais dans ce cas vous êtes une bien triste personne.
En effet, la magie d’une grande table n’est pas que dans le sens du goût, mais aussi celui de l’odorat, de la vue. Mais aussi dans la magie du service, de l’accueil, du raffinement, de l’intelligence. Bref, toutes sortes de choses qui vous sont inaccessibles visiblement ;-)
Vrai ! J’étais moi-même rétif avant d’avoir essayé mon premier 3 étoiles, à Cancale... la claque que j’ai prise mes amis !...Ce qui ne m’empêche pas d’adorer un bon vieux bourguignon mijoté au coin du poêle ou le troufion de poulet !
P.S : J’aime bien aussi les haricots verts (histoire d’amadouer nos amis vegans !!!)
@ cyril
"à Cancale..." Jamais, malheureux, il ne faut en parler. Vous allez y faire venir les touristes !
L’(art de)extraordinaire, s’il existe, n’est qu’une boucle décorative pour souliers vernis, si on ignore, d’une chaise à porteur, que d’ordinaire on se chausse pour marcher.
L’extra-ordinaire c’est juste le fait d’avancer.
Alors pour avoir eu la chance de faire quelques 3 étoiles (Bocuse, G Ramsay ou tout le personel est Français, la Tour d’A, Lasserre) et habitant à Londres je confirme qu’ils sont plus chers dans les capitales. Je pense que le meilleur reste l’ami Bocuse. C’est classique, excellent, et on a l’impression en effet d’avoir eu une quantité suffisante.
Les villes cosmopolites comme Londres, NY propose peu de 3 étoiles mais beaucoup de 1 ou 2 macarons à base de cuisine, Japonaise, Peruvienne, etc. C’est cher et on se fait bien éclater sur l’addition.
En tout cas il est intéressant de voir avec quelle énergie les journaux mondialistes se démènent pour essaye de descendre la cuisine Française et promouvoir des inconnus en Espagne (Buli), au Danmark, au Royaume-Uni (Fat Duck)...Voyez-un peu les classements des meilleurs restaurants du monde... C’est de l’arnaque pour les gens qui aiment visiter les pays comme des hôtels.
Donc au lieu de descendre une de nos nombreuses (mais attaquée aussi) carte de visite du savoir-fiaire Français, renseignez-vous... Et fermez-la, c’est pas un discours :)
Avant toute chose, il faut savoir que la gastronomie fait partie intégrante de notre culture et que les plus grands chefs sont Français et j’en suis fière ! :)
Révolution : moi je dis oui, je trouve ça géniale...
Un reportage merveilleux, le vrai visage de ma France bien-aimée.
Très bon reportage qui redore la fibre patriotique avec des mets raffinés et audacieux...n’oublions pas que notre culture engendre les cadors suprêmes du Grand Pouvoir Jedi de la Boustifaille et de la Sainte Gnôle : Gloire à ces Héros dont j’espère qu’ils laisseront un plat délicieux à la postérité ! La fin du docu tellement "Etoffe des Héros" sème une douceur digne d’un macaron gout "baiser"...
on peut cuisiner de la ’ nouvelle cuisine ’ sans que ce soit un acte bourgeois...ces grands chefs sont des "artisans patriotes" pas des sociologues,ils subliment la haute cuisine francaise ! les produits de nos terroirs,ils font vivre nos petits producteurs. !!
alors c est vrai,il faut pouvoir payer,c est pas donne,mais c est possible pour tous d ouvrir la porte au moins 1 fois dans sa vie.
avec le vin,c est sans doute l une des derniere chose pour laquelle la France est toujours respectee a l etranger. je suis tres fier de ces chefs et de notre gastronomie.
Film somptueux, qui explique complètement l’évolution des cuisiniers, passés en deux générations du statut de domestiques à celui de patrons et de stars mondiales .....
Merci infiniment à l’équipe d’E&R pour ces morceaux de culture et de patrimoine !!!
Merci à E&R pour avoir relayé ce reportage. Même si je n’ai pas les moyens à l’heure actuel de m’offrir ces restaurants, je respecte le travail, et je suis ravi de voir que des travailleurs de la cuisine ont sublimé leur art.
J’ai un vrai respect pour ces anciens qui ont connu tous les échelons dans leur domaine, un vrai chef a toujours mis les mains dans le cambouis, ces hommes l’ont fait.
Merci à la France d’avoir fait naître ces talents, tant pis pour les aigris du "c’était mieux avant", le monde à changé, et les dinosaures ont disparu, réinventer, c’est être acteur de son temps !.