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Quand Malek Boutih dit de Jean-Luc Mélenchon qu’il est « inutile à la République », il faut comprendre ce que l’ancien dirigeant de SOS Racisme entend par République : c’est tout simplement le lobby sioniste, qui le commande. Après, tout son discours devient clair. Boutih est en service commandé. Comme Philippe Val, il doit avoir beaucoup à se reprocher pour descendre aussi bas.
La comparaison a de quoi surprendre. Invité de l’émission On n’est pas couché sur France 2 samedi [19 mai 2018], l’ex-député socialiste Malek Boutih a livré une attaque violente contre Jean-Luc Mélenchon, coupable selon lui d’attiser une « haine » qui radicalise certains jeunes.
A voir : Malek Boutih dénonce la lourde responsabilité de Mélenchon qui "biberonne la jeunesse à la haine" pic.twitter.com/DZtwzW6JN3
— Jean Louis (@JL7508) 20 mai 2018
À tel point que La France insoumise serait un « sas » avant de rejoindre, dans le pire des cas, les rangs de Daech. « Quand M. Mélenchon biberonne à la haine une jeunesse, (...) oui, ça amène à ça... Quand toute la tonalité est violente, tout vous amène à la violence », estime l’ancien patron de SOS Racisme.
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D’après l’ex-proche de Manuel Valls, « les jeunes d’aujourd’hui qui partent vers le radicalisme ont croisé des militants politiques » qui, « au lieu de leur parler positivement, les ont caressé dans le sens du poil ». Et l’ancien élu de banlieue d’égrener le discours responsable de cette dérive d’après lui : « T’as raison d’avoir la haine, ouais c’est un pays pourri, ouais vous êtes maltraités... »
« Il est inutile à la République »
Le danger, selon l’auteur d’un clivant rapport parlementaire sur la jeunesse tentée par le fondamentalisme religieux, provient du fait que « toute une génération ne croit plus en la démocratie, pense que c’est un décor en carton-pâte ». Comparant l’islamisme à « un nouveau nazisme », Malek Boutih affirme que cette mouvance contient des « segments très violents » en son sein.
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Le passage entier de Boutih chez Ruquier est ici :
À revoir : Alain Soral démasque l’imposteur Boutih en direct (2008)
quoi qu’il dise, ou qu’il face, il est physiquement absent !