On ajoute ce petit témoignage à l’énorme dossier Colère nourri par nos concitoyens. Tout ça prend la forme d’un cahier de doléances...

Le scandale du moment, qui est en réalité un scandale juridique, c’est la possibilité, pour des locataires d’appartements Airbnb, de squatter la location provisoire. Il suffit de mettre son nom sur une boîte aux lettres, de changer les serrures, et de décorer comme chez soi. Comptez un an et demi au minimum pour vous débarrasser de l’encombrant.

Mais alors, comment expliquer cette impossibilité d’expulser ces squatteurs ? Lors d’une réservation d’un hébergement via la plateforme Airbnb, l’entrée du « faux locataire » se fait avec l’accord du propriétaire. Résultat, ce dernier ne peut être considéré comme un squatteur, ce qui signifie que la loi « anti-squat » votée le 27 juillet 2023 ne peut s’appliquer.

En d’autres termes, un propriétaire n’a pas la possibilité d’expulser rapidement les occupants illégaux de son logement et est donc obligé – comme dans le cas de locataires mauvais payeurs – d’engager une procédure judiciaire qui, bien souvent, est très longue et très coûteuse. (capital.fr)

Depuis que ces petits malins ont découvert la faille dans les textes d’Airbnb, ils se faufilent et s’installent. C’est de bonne guerre, pour ces parasites sociaux, qui punissent de la sorte ceux qui veulent gagner de l’argent avec leur bien. On ne prend pas parti, on constate simplement que c’est la loi française qui déconne en fragilisant les petits propriétaires. C’est pourquoi la plateforme, plus puissante que le petit possédant, est en train de revoir ses conditions commerciales.

Sinon, sans transition et à une autre échelle, on a trouvé un pays entier de squatteurs professionnels :