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Cette intelligence artificielle peut repérer les bons CV et les classer en fonction des offres

La SNCF vient tout juste de l’adopter. Axa, BPI, le groupe Casino, BNP Paribas ou encore K par K et Vinci Energies sont en train de le faire pour faciliter leurs recrutements. CV Catcher, développé par le site d’annonces Jobijoba, est en effet un outil qui analyse les CV déposés par les candidats pour voir quelles sont les correspondances avec les recherches des entreprises.

 

« Les candidats ont souvent du mal à s’y retrouver dans les intitulés de métiers qui peuvent changer d’une entreprise à une autre. Par exemple, chef de projet ne veut pas dire grand chose. Ou bien un commercial sera appelé chez les uns business développer et ingénieur d’affaires chez les autres », explique Arthur Philippe, directeur commercial de CV Catcher chez Jobijoba.

 

Une analyse sémantique

Pour alimenter cette intelligence artificielle, les ingénieurs ont passé au crible les annonces référencées sur Jobijoba pour établir une base de données des noms de métiers et des compétences demandés par les entreprises. L’intelligence artificielle a ensuite été développée pour en comprendre la sémantique.

« Si un candidat met dans son CV qu’il a travaillé sous la direction d’un directeur commercial, CV Catcher comprendra qu’il n’a pas occupé lui-même le poste de directeur commercial », cite en exemple Arthur Philippe. Le tri se fait en priorité sur les métiers et les compétences listées sur le CV, puis prend en compte le lieu de résidence du candidat.

En revanche, l’outil ne permet pas encore d’évaluer le niveau de maîtrise de certaines compétences. Si le candidat a noté sur son CV l’anglais et l’allemand, suivi d’un système d’étoile ou de jauge pour indiquer s’il est bilingue ou juste en mesure de se débrouiller, CV catcher ne saura pas l’analyser. « C’est un des axes de développement sur lesquels nous travaillons », précise Arthur Philippe.

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19 Commentaires

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  • Bonjour,

    La branlette, dans les termes de "boulot", pour simuler une "expertise" de gens sommes toutes très médiocres... L’apparence avant l’être...

     

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  • En ligne de mire ? l’élimination de Pole emploi.
    Encore faut-il qu’il y ai du boulot pour ces candidatures et ça ne détectera pas les CV bidonnés.
    A quand les entretiens d’embauche devant un automate ?

     

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  • #2012257

    Benalla serait-il recruté dans ce cas ????

     

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  • Pour la énième fois, l’IA n’existe pas : il y a toujours un être humain , derrière, qui a paramètré ladite machine...
    L’IA est surtout un prétexte pour déresponsabiliser les vrais décideurs-humains !- lesquels pourront prendre des décisions politiques gravissimes ( baisser le salaire moyen de moitié, par exemple) et se défausser ensuite sur l’IA...

     

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    • J’ai vu une experience d’un algorythme qui apprenait tout seul a jouer a Super Mario, grace a une boucle intelligente (crée par un humain certe) qui teste une par une toutes les combinaisons de boutons possibles pour permettre l’obtention d’un résultat (terminer le niveau de Mario).
      Au bout de 3h le programme était capable de jouer mieux que 98% des individus, aussi bien qu’un speedrunner. On verra bien si l’IA n’existe pas quand il sera trop tard.

      C’est comme si vous disiez que la fission nucléaire n’existe pas car ce sont des humains qui l’ont théorisé et concrétisé.

       
    • Vous n’avez pas compris comment fonctionne l’apprentissage automatique. L’algorithme se paramétrise "tout seul" à partir des jeux de données fournis en entrée. Le principe est que ce sont les données d’apprentissage qui permettent de trouver les valeurs de paramètres qui collent le mieux. Dit de façon formelle, ça donne ça : https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%... .

       
    • #2012726

      Il est vrai que l’article traite en plutôt d’un système d’automatisation de saisi et de triage de CV selon des paramètres prédéfinis. Certainement pour des questions de marketing, ses créateurs l’appellent très abusivement IA…

      Il y a déjà des systèmes d’automatisation auto-paramétrant qui peuvent correspondre au balbutiement de l’IA.

      Mais ce dont redoute particulièrement un homme puissant comme Elon Musk. C’est bel et bien l’avènement d’une IA autonome pouvant traiter librement n’importe quel sujet et ayant comme base de données l’immensité du net. Un peu comme Tay de Miscrosoft mais en version améliorée, élargie et encore plus autonome.

      Ce que l’oligarchie redoute c’est l’avènement d’une conscience artificielle belle et bien supérieure à celle de l’humain, non soumise aux émotions parfois saines mais souvent aussi destructrices qu’absurdes.

       
    • En fait l’élément de base de l’IA est programmé par l’homme, ce qu’on peut assimiler au neurone mais l’ensemble de ces neurones mis en réseau constitue une machine dont le fonctionnement est difficilement analysable par l’homme.
      Pour faire une bonne IA, il faut des données pour entrainer le réseau de neurone, sinon le système ne peut rien apprendre et ne sert à rien. Ici cette source de donnée est la base des CV (les données en entrée) ainsi que les CV qui ont retenu l’attention des entreprises (les données en sortie).

       
  • Monde de merde !

     

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  • Le travail n’est pas une affaire de"technique"d’analyse d’une fiche de cv.Cette "technique"est,en fait,une émanation de l’idéologie"libérale"qui s’auto attribue le rôle de tout régenter,et surtout,et c’est ce qu’il y a de tragique,de culpabiliser le citoyen. En effet,celui-ci est pointé de l’index,en sa qualité de"responsable"de sa formation et de son utilité pour le"marché"du travail. Le citoyen,comme consommateur,est aussi accusé d’être un agent principal de pollution. Il n’est pas question ici,puisque ce n’est pas l’objet principal de l’article,de développer cette immense et grave problématique,celle,en fait,du développement durable.
    Rappelons seulement que les meilleurs cerveaux de l’humanité ont fait l’éloge du travail,non sous l’empire d’une verve romantique déconnectée du réel,mais en mobilisant une dialectique qui met en jeu la triptyque : homme-nature-liberté. Dans cette perspective,il est intéressant de noter une idée géniale développée par Hegel dans son essai philosophique : "La dialectique du maître et de l’esclave",celle du travail comme tremplin vers la liberté. Le grand philosophe exprime cette vision avec une éloquence et un sublime inouïs :
    "le travail est spiritualisation de la matière : il est l’incarnation de la pensée et de la liberté dans un objet extérieur, qui sert de témoin, de preuve. Du même coup, le maître doit reconnaître que l’esclave est un homme, pas une chose, et donc qu’il doit être affranchi. Du coup, la ​reconnaissance devient réciproque : les hommes se reconnaissent mutuellement comme libres, égaux et digne de respect, et alors on tombe sur la position de la modernité​,​ à savoir que tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit."
    Naturellement,cette large perspective,qui projette le travail dans l’incommensurable univers de la liberté,ne peut être adoptée par un recruteur. Elle est l’affaire d’une nation qui prend conscience que son destin dépasse l’horizon d’un affairiste. Les destins se forgent dans l’âme d’un peuple et non dans les ateliers des"experts"...

     

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  • l’IA c’est parce que les militaires se sont apercus d’une machine commandee a distance ca pouvait se pirater. Tandis qu’une machine de guerre type sous marin pilote par ia,ou un robot policier controle des foules avec mitrailleuse et lacher de gaz ou d’armes biologiques ca se pirate pas. et ca execute le programme quelqu’il soit...

     

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  • Petite reflexion sur l’intelligence artificielle (1).
    Je me souvient d’un temps (très éloigné) ou des spécialistes en la matière glosaient déjà sur des machines non seulement intelligentes mais aussi dotées de "concience". On nous disait que l’obstacle majeur était le manque de mémoire matérielle suffisante, mais qu’il serait surmonté bientôt par l’évolution rapide de la technologie.
    Aujourd’hui, 30 ans et quelques après, alors que la capacité mémorielle des systèmes actuels ne fait plus défaut et que même cette mémoire, jadis rare, est maintenant gaspillée sans compter par des languages de programmation qui ne doivent plus économiser les octets, on constate que le métier de traducteur n’a pas disparu. Tout simplement parce qu’aucun programme conçu par les programmeurs les plus intelligents n’arrive à simuler programmatiquement la vraie intelligence et est toujours incapable de traduire un document quelconque, encore moins un livre, sans qu’une vraie intelligence humaine ne doive ensuite le corriger ou l’adapter.
    Cela nous amène à nous poser d’abord la question : qu’est-ce-que l’intelligence ? L’étymologie latine nous apprend que c’est la faculté de comprendre (intellegere = comprendre). Ensuite vient la question de savoir comment une machine peut-elle comprendre. Si je prends une instruction typique en language machine transmise par le programme au processeur central, par exemple : mov dx,ax, cela implique seulement de transférer le contenu d’un registre dans un autre registre. La machine ne peut avoir la moindre compréhension de ce qu’elle fait et pourquoi elle le fait et elle ne le pourra jamais. La machine est supérieure à l’homme uniquement en capacité de calcul et de mémorisation et un programmeur intelligent pourra concevoir des algorithmes auto-adaptifs et auto-cognitifs qui pourront par exemple permettre à un programme de simuler le jeu d’un joueur d’échec virtuel super-génial, qui pourra battre Bobby Fisher, mais cette machine n’aura rien d’intrinsèquement intelligent, car elle n’est pas dotée de la faculté de comprendre ce qu’elle fait.

     

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  • Petite reflexion sur l’intelligence artificielle (suite).
    On en revient donc à la biologie. Il n’y a que les organismes biologiques qui sont dotés d’intelligence, parce qu’ils possèdent ce qui présuppose l’intelligence : la conscience. Une fourmi est intelligente mais les ultra-hyper ordinateurs quantiques qu’on nous promet pour demain ne le seront jamais. Le processeur de l’ordinateur qui exécute des instructions et le marteau qui enfonce un clou, ne peuvent pas "comprendre" l’intention du programme ou de la main qui les manie.
    Le concept d’intelligence artificielle, qui n’est pas étranger au transhumanisme, et qu’on nous assène en permanence, me semble être promu pour nous avilir et nous déshumaniser d’avantage : le message pourrait être : laissons l’intelligence aux machines, qui font tout mieux que nous, et contentons-nous de consommer et d’obéir.

     

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  • De toute façon a plus ou moins long terme il faut bien comprendre qu’il n’y aura pratiquement plus aucune activité humaine qui ne pourra pas être réalisée par l’IA alors vous n’aurez plus ce problème !

     

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