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Dix cars de CRS mobilisés pour protéger la haineuse Roselyne Febvre des Gilets jaunes

Lors du premier article sur Roselyne Febvre, nous avons omis de signaler une information importante : elle est « chef du service politique de France 24 ». Oui, vous avez bien lu, cette personne, payée par nos impôts, qui a déversé sa haine sur les Gilets jaunes pendant toute une émission, son émission, ce qui n’a pas semblé scandaleux à son comparse Colombani (« Nous sommes tous Américains ») et à ses invités – aucun de ceux-là en plateau ne l’ayant reprise de volée –, cette personne donc dirige le service politique de la chaîne internationale de service public, France 24.

 

Déjà, comment a-t-elle pu arriver là, avec un tel fond idéologique antisocial, un tel mépris des Français et, ce qui est encore pire, des Français de condition modeste ? Comment une personne aussi partiale et dont le dégoût des classes laborieuses est aussi éclatant peut-elle se voir confier un poste si important ?

De plus, une fois que ses insultes ont été proférées à l’antenne, et que la scène a tourné sur les réseaux sociaux, choquant beaucoup de monde, comment la direction de la chaîne a-t-elle pu ne pas se désolidariser des propos tenus et, enfin, pourquoi Roselyne Febvre n’a-t-elle pas été mise à pied immédiatement, par mesure préventive ? Par-dessus toutes ces questions, pourquoi le CSA n’est-il pas intervenu ? Le cas est infiniment plus grave qu’une blague de cul de Tex, qui lui a été châtié immédiatement, et par le ministre des Outrages faits aux femmes, ce qui n’est pas rien.

Là, avec les insultes répétées de Roselyne Febvre, rien, silence total, silence radio, silence télé. Est-ce à dire que l’élite médiatique pense comme elle, ou pense que ces propos sont normaux ?

La réponse, on la connaît, et le passage télé de Monique Pinçon-Charlot dans l’émission C l’hebdo sur France 5 le 2 février 2019 le démontre : tous les dispositifs télé et même radio sont de la même eau. Ils sont destinés à maintenir la division sociale entre riches et pauvres, notables et jetables, élite et peuple, dominants et dominés (là on fait du Bourdieu). Tout le reste c’est de la littérature, de l’enrobage et de l’enfumage.

 

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Monique se fait aboyer dessus par le chien du lobby (télévisuel)

 

Cela explique l’agressivité des Elkrief, des Aphatie, des Cohen, des Lemoine, des commissaires politiques, des chroniqueurs abjects, des invités trop contents de se trouver là pour ne pas déranger le dispositif intentionnel.

Sauf que depuis la révolte des Gilets jaunes il y a eu des ratés dans la machine, des poissons assez virulents (Bégaudeau, Drouet, Rodrigues, Chouard, Asselineau, Dupont-Aignan, Lancelin) sont montés en studio sans avoir l’intention de se faire découper en sushis, du coup la Haine a eu beaucoup plus de mal à s’imposer. La Haine s’est énervée, la Haine a montré son vrai visage, la Haine s’est disqualifiée. Mais quand la Haine se prend une tarte, elle a un réaction classique : elle pleurniche.

Après avoir traité les Gilets jaunes de « branquignols », Roselyne Febvre a confié au Point :« J’ai depuis été traitée de tous les noms ». C’est le risque, quand on insulte les gens aux quatre vents. Tout le monde a vu sa prestation, voici une piqûre de rappel pour ceux qui étaient en vacances, ou dans le coma :

 

 

La chaîne, au lieu de mettre à pied sa « journaliste », histoire de sauver sa réputation (on parle de la réputation de la chaîne parce que pour Roselyne, c’est foutu), a préféré appeler la police (Source : Le Point) :

« Après la diffusion de l’émission, la journaliste a été prise pour cible sur les réseaux sociaux, mais pas seulement. “Le standard de la chaîne a explosé, j’ai depuis été traitée de tous les noms. Plusieurs personnes ont menacé de venir me chercher et me casser la gueule. Ça a duré jusqu’à hier dans l’après-midi”, témoigne Roselyne Febvre au Point. Craignant pour la sécurité de sa journaliste, la chaîne a appelé la police qui a pris les menaces au sérieux. Pour assurer sa protection, “dix cars de CRS ont été mobilisés”, raconte-t-elle, mais, selon elle, aucun Gilet jaune n’a été aperçu sur les lieux. »

10 cars de CRS, presque autant (47 !) que le haineux Valls qui avait fait bloquer tout un quartier à Lyon pour sa sécurité... 10 cars de CRS, tout ça pour une haineuse qui se victimise. Car Roselyne regrette : « Je regrette d’avoir mis tout le monde dans le même panier ». C’est un bon début, un retour sur le chemin du respect des autres, surtout des pauvres.

 

 

Roselyne fait alors son mea culpa, comme dans un confessionnal de télé réalité :

« Par ces mots, on pourrait penser que je suis insensible à la souffrance et à la situation de beaucoup de Français. Il ne s’agissait évidemment pas de cela. J’ai pointé ceux qui dépassent le cadre démocratique et humaniste. Je retire donc cette expression [branquignols, NDLR] qui n’était pas appropriée. Je voulais parler des Gilets jaunes qui n’arrivaient pas à s’entendre entre eux. L’expression a fusé et je le regrette, car en voyant les réactions, je constate que j’ai pu blesser des personnes qui sont de bonne foi. »

On se fiche des « branquignols », insulte somme toute légère, mais pas de « ce qu’il y a de pire chez l’homme ». Voici les mots exacts :

« Alors aujourd’hui des Gilets jaunes qui persistent, il ne persiste dans le fond qu’une colère brute, parfois irrationnelle d’où a émargé [1] un goût pour la violence, l’antisémitisme, le racisme, le complotisme, bref, tout ce qu’il y a de pire chez l’homme. »

Le mea culpa a raté sa cible, Roselyne persiste et signe. Le Point termine son article par une pointe confraternelle, histoire d’inverser la violence de classe : « Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, plusieurs journalistes ont été pris à partie, insultés, poursuivis, ou même molestés. »

C’est qu’il faut une sacrée charge pour qu’un journaliste-système haineux redécouvre son humanité...

 

Bonus

Le passage édifiant de Monique Pinçon-Charlot chez la bande de charlots d’Ali Baddou :

 

Conclusion : les Roselyne Febvre sont partout !
Il y en a, des humanités à retrouver...

Notes

[1] On suppose qu’elle voulait dire « émergé ». À la haine de classe s’ajoute l’inculture.

Roselyne Haine Febvre, sur E&R :

 






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