C’est la carte sortie par Macron pour contenter le CRIF, qui n’est pas content à cause des Français et des médias qui râlent contre le génocide. Même dans les médias sous contrôle, il y a des gens qui passent pour dire que c’est un génocide, à Gaza, pas à Auschwitz. Les israélistes viennent de perdre un mot important.
Au fait, c’est quand la journée de commémoration nationale
pour Benyamin Netanyahou ?
Alors, comme en plus Macron a dit qu’il voulait reconnaître l’État de Palestine, eh bien il donne des gages, il fait du Trump. Chaque 12 juillet, les enfants des écoles pleureront sur la souffrance et l’injustice subies par le capitaine Dreyfus, accusé à tort par les uns, à raison par les autres, de trahison en 1894. Alfred, c’est un peu le Anne Frank du XIXe siècle.
Macron sait très bien ce qu’il fait : le 12 juillet, il n’y a pas d’école, les enfants sont en vacances, et les parents préparent le grand départ du week-end du 14, avec le bal pop et la fête nationale dans la foulée. Le capitaine, tout le monde s’en tamponne, et on peut être sûrs que Macron aussi. On se demande si ce petit filou, car c’est un filou, n’a pas sorti ce lapin de sa manche exprès, pour que les Français se disent eh oh, le CRIF i’ nous embête avec ses lubies, y en a marre, passe-moi le pastis, Yvette.
Macron est fou, on est d’accord, c’est un psychopathe enfant, mais ce n’est évidemment pas un idiot. Il faut un talent certain pour jouer au président de la répu sans en avoir les compétences, faire ensuite n’importe quoi, du moment que ça mousse. Par exemple, il envoie ce pauvre Burkhard préparer la guerre contre la Russie avec ses troid Caesar et ses douze obus. En gros, on a deux semaines de guerre à haute intensité, après c’est la pluie de missiles et de drones russes, un déluge qui peut durer trois ans.
Figurez-vous que France Info, le site de l’Élysée, se pose des questions sur cette guerre future :

Depuis le début de l’invasion russe du pays, les forces de Moscou ont envoyé près de 29 000 drones de type Shahed vers des cibles ukrainiennes, dont près de 2 800 rien qu’au mois de juin, selon l’organisation de renseignement Frontelligence Insight, basée en Ukraine et citée par l’Institute for the Study of War (ISW). La nuit du mardi 8 au mercredi 9 juillet, la Russie a frappé l’Ukraine avec 741 drones et missiles, « la plus grande attaque combinée de drones et de missiles de la guerre jusqu’à présent », précise le centre de recherche américain, référence dans le suivi de la guerre en Ukraine. Dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 juillet, ce sont encore 623 engins (597 drones et 26 missiles) qui ont été lancés.
Quand on lit ça, on mesure la distance qu’il y a entre le rêve du couple Starmer-Macron et la réalité du terrain... Dire que nos généraux nous serinaient encore en début d’année que la Russie était exsangue, qu’elle n’avait plus un char, qu’elle ne tiendrait pas jusqu’en 2026, que l’Ukraine devait tenir pour gagner... Et les médiasses ont embrayé sur ce rêve otaniste, mais surtout crétin.
L’antisémitisme pour les nuls
Que Dreyfus ait trahi ou pas, ça n’intéresse plus personne, idem pour Anne Frank et son livre coécrit avec papa. Mais que nos généraux trahissent l’idéal de la France aujourd’hui, et son amitié centenaire avec la Russie, ça non ! On a quand même, par pur esprit de contradiction, été lire la légende sur le site de Manu. On n’a pas été déçus. On voit bien le paragraphe qui a été ajouté par le CRIF, qui a relu avant de valider la note présidentielle : il saute aux yeux.
Hélas, la filiation des héritiers des antidreyfusards, antirépublicains et antisémites du début et du milieu du XXe siècle ne s’est jamais éteinte. Nous savons qu’il faut toujours faire preuve de vigilance et persévérance contre ces vieux démons antisémites engendrés par la haine. Et aujourd’hui plus que jamais.
C’est marrant, cet amalgame entre antirépublicains et antisémites, non ? Ceux qui ont fait un peu de maths au-delà de la 5e, pourraient se dire que républicain égale sémite. Mais on sait depuis peu que l’UE a les valeurs du Talmud, donc...
Pour ce qui concerne la commémoration, le Dreyfus Day c’est encore un truc pour fracturer les Français, alors qu’on avait un 12 juillet ultrafédérateur.
Le 12 juillet, c’est ça et pas autre chose !