La réconciliation nationale, qu’est-ce qu’on entend par là ? Ce serait Julien Odoul qui se tape la voilée du Conseil régional BFC (Bourgogne Franche-Comté).

 

 

D’accord, c’est pas gagné, mais on y travaille. Chez E&R on aime les défi de taille, les défis de classe, et de classe mondiale. Si c’était facile d’être de vrais opposants, on serait 10 millions, on aurait tous les râleurs – synonymes de Français – avec nous.

Il y a donc deux sortes de râleurs : les lâches, la majorité, et les courageux. Qu’est-ce qu’un râleur lâche ? C’est un râleur qui en reste aux mots, qui ne met pas ses actes en accord avec son râlage. Parce que dire « ouais, Macron, il est con », tout le monde peut le faire. Manifester contre le gouvernement chaque samedi, y a déjà moins de monde, même si la méthode se discute. Mais quand il s’agit de lutter pied à pied contre le pouvoir profond, alors là faut chercher les cloportes un par un sous les pierres ! Debout les gars, réveillez-vous !

 

« Le hijab c’est pas la France »

La kippa non plus, Finky !

 

 

Le sujet de la semaine c’est le voile, tout le monde en a parlé, tout le monde en parle – tiens il devient quoi Thierry Ardisson, il a disparu des radars –, nous aussi on en a parlé dans ONLIH#5, donc on va faire court, court et drôle. C’est bien de coller un peu d’humour sur les sujets pas drôles, quelque chose de tordu nous y oblige.

Nicolas Moreau, dit Pépé le Moro dans la tribu nationale-sioniste, y a été de son tweet bien-pensant derrière une mal-pensance de pacotille. On aime bien le mot pacotille, on l’utilise souvent parce qu’il est bien adapté à notre monde : les Français sont comme des Indiens qui se font flouer et piquer leur territoire avec des colliers de perles, et les perles ce sont les grands mots de la République (Liberté, Révolution, Laïcité, Démocratie, Justice), qui les éblouissent, les envapent, les hypnotisent et leur font croire qu’ils sont les grands gagnants du deal alors qu’ils perdent tout, qu’ils donnent tout et ne gagnent rien, pas ça, pas un centime. La grande enflouzerie !

 

 

Le petit Français qui défend ses maîtres qui lui désignent les méchants de pacotille pour aboyer dessus, c’est beau comme un lever de soleil sur Guantanamo. Mais chacun ses opinions, et plus précisément, chacun son niveau d’analyse. Il y en a qui en sont au niveau 2, d’autres au 6a, et il y a même du 9 aujourd’hui.

 

 

On a repris pour ça la cotation française de l’escalade, que les grimpeurs doivent connaître.

On va vous la faire courte : 1 c’est un sentier escarpé, 2 tu marches mais tu te sers parfois de tes mains, 3 tu mets en jeu la traction des bras, 4 tu commences à escalader avec pieds et mains, 5 tu as besoin d’une corde, disons que tu peux te faire mal sinon, et 6 ça devient dur. Bon, après, il y a le 7, et là on n’est plus en démocratie, c’est réservé à une élite. 8 et 9 ? On préfère ne pas en parler, ça nous fait honte.

Eh bien l’acuité politique c’est pareil. Quand on entend Castaner, on sait qu’on est dans le 2, parfois le 3, les bons jours, avec le vent dans le dos, après une soirée bien arrosée avec une jolie femme.

 

 

Sotto & Salamé, les deux fayots du moment, s’adressent à Castaner comme si c’était un demi-dieu, alors que c’est un employé interchangeable des forces occultes destiné à faire le sale boulot de ratonner les Français avant de se faire jeter comme Valls. Avant, « on » ratonnait les Arabes, aujourd’hui « on » ratonne les Français. Castaner est aussi crédible en parole qu’un dealer de cité, mais il est ministre de l’Intérieur, un poste sur lequel le CRIF garde un œil, et le bon, celui de Moshe Dayan.

Il est content le toutou du CRIF, il donne la papatte à son papa le toutou du CRIF !

 

C’est en gros le poste de la protection privée de cet organe communautaire qui est en réalité le cabinet noir de la République nanti des fonctions régaliennes de la Justice et de la Police. Mais ne nous perdons pas sur la route de Tel-Aviv-sur-Seine, là où Hidalgo fait du stop en petite tenue.

 

 

Le grand Yaka

Le voile déchire les Français, il y a les pro, les anti et ceux qui s’en foutent. « Y a qu’à déchirer le voile », entend-on au fond de la classe. Pas si simple. Car là aussi, il y a une échelle de cotations entre la voilée pudique et la pouffiasse déglingos. Certaines filles se préservent de ce qui les attend dans une société permissive et pornocratisée à mort : le commerce du corps, de leur corps, au détriment de tout romantisme, de tout amour. Même si la majorité des Françaises n’ont pas besoin de voile pour conserver leur pudeur ou se protéger des tentations dorcelliennes (plus de morale) et sorossiennes (plus de frontières) ambiantes.

On ne choisira donc pas entre Yasmina voilée à 15 ans et Vedovelli qui joue les pétasses chez Hanouna. D’ailleurs, ce serait marrant, et pour le coup démocratique, que Cyril prenne une voilée comme chroniqueuse, ça changerait des Rhazaoui et autres pasionaria de l’amalgame musulman–djihadiste.

Ça alors, il y a de ces coïncidences ! On parlait de Kelly Vedovelli et justement, on a étudié le cas Vedovelli pour essayer de comprendre pourquoi il y en a qui adhèrent, hommes ou femmes, filles ou garçons, et des qui adhèrent pas. Kelly c’est un peu le voile mais de l’autre côté de la barrière de pudeur. C’est le dévoile.

 

Kelly ou le dévoile

 

 

Lire l’Insta(gram) de Kelly donne une idée du niveau de la jeunesse, qui n’est pas aussi tarte qu’on le dit, même si y a un bon fond de tarte(s), faut pas se mentir. La profusion d’informations qui dégouline chaque jour des réseaux sociaux n’a pas fait énormément monter leur niveau de conscience, plutôt leur niveau de confusion. Heureusement, E&R est là.

En gros les jeunes qui vont sur Insta se partagent en 3 catégories : les jeunes filles qui trouvent Kelly « troo class » ou « tro bele », les garçons qui lui demandent sa main (ou sa chatte, c’est parfois assez direct), ou pire, qui lui disent « je sui dan ta réjion on peu se voire si tu veu », là on atteint des sommets, du 8c, voire du 9a, et il y a les critiques.

Les critiques se scindent en 2 catégories : les filles sceptiques et les garçons critiques. Les filles sceptiques se scindent en deux sous-catégories : celles qui sont jalouses de la plastique de Kelly et qui lui en mettent plein la gueule (« espèsse de grossse poufffiassse »), et celles qui ont pigé la manip de pétassisation et qui résistent à l’appel de la forêt, même si elles savent que la plupart des garçons tombent dans le piège, il faut dire bien grossier.

La dernière catégorie, c’est les garçons qui se moquent. Parmi eux il y a évidemment ceux qui ont compris qu’ils ne choperont jamais de la Kelly car ça coûte trop cher et on ne gagne pas tous 5 millions d’euros en salaire annuel comme Hanouna (le reste c’est du gain de producteur, donc de l’activité).

Pourquoi 5 bâtons ? Parce que le deal Bolloré–Hanouna, sur 5 ans, consiste à lui refiler 250 barres pour produire un max d’émissions : les siennes, bien entendu, celles de la vulgaire Malagré (disparue aujourd’hui dans le triangle des bermudas), du repenti Naulleau ou du veule Combal. Une grande partie de cet argent part en salaires (des centaines de fiches de paye de techniciens, journalistes, chroniqueurs, chargés de prod, assistants, stagiaires et compagnie, sans oublier les fournisseurs de toute sorte) mais il reste en gros 10% pour l’animateur.

Quand on sait que le vieux mâle blanc inexplicablement invirable Drucker touchait les bonnes années entre 10 et 12 millions par an, on peut imaginer que le Hanouna se fait encore plus que « nos » pauvres 5 millions. Notre petit diable intérieur nous susurre qu’on peut même monter à 20 % de la somme globale en perso. C’est presque le même chemin qu’Arthur qui, avec son bac B, a gagné entre 200 et 300 millions d’euros dans la revente de sa boîte de prod à la multinationale télé Endemol.

 

 

Ne ratez pas le message de « maximilien.petit.12 » qui propose une rencontre à Kelly... Audiard parlait d’une catégorie de gens qui « osent tout », mais on peut pardonner ça à la jeunesse. Ensuite, en grandissant, on comprend qu’on ne peut pas tout avoir, que du rêve à la réalité il y a un certain chemin, et un chemin semé d’embûches. Mais tout est possible. Si Maximilien gagne assez de fric, quand Hanouna se sera lassé de Kelly, alors il pourra récupérer des pièces, et peut-être toute la carcasse, comme le font les Gitans pour 500 balles.

Allez, on va terminer cette petite virée dans l’Olympe des faux dieux avec quelques images, parce que nous sommes tous des grands enfants : lire des mots c’est chiant, regarder des images c’est marrant. C’est la rubrique No comment, qui veut dire en bon français surtout pas de commentaires :

 

 

Samuel ! Samuel !! Viens ici ! Espèce de stagiaire de merde ! C’est quoi cette dernière photo ? Pour ? Pour le flux ? Mais tu te fous de nous ?! On n’a pas besoin de cul pour faire du flux connard ! Tu vas t’en prendre une ! Viens ici ! On a dit ici ! Non mais tu comprends le français de souche ? Samy !? Attends, lâche ce couteau, déconne pas ! On déconnait, c’est pour la rubrique En bref, on est là pour se marrer. Allez, donne le couteau. Donne ! Voilà...

Tu vas dérouiller comme en 40, tu vas voir. Barbarossa ça va être de la petite bière à côté... Menacer ses patrons avec un schlasse, non mais on rêve. Où est le respect de l’oligarchie ? Quoi ? Tu vas appeler le CRIF ? T’as le 06 de Jaku ? Mais le CRIF en a rien à battre de toi Samy, t’es qu’un juif du quotidien, pas un apparatchik. La prochaine Shoah, ils vont te sacrifier et réclamer la Syrie ensuite. Bon allez on efface tout, hein, réconciliation ha ha, remets-toi au taf et on te balancera pas à la DNAT.