C’est le gag du jour. Regardez cette une du Parisien, le journal du ministère de l’Intérieur, c’est-à-dire du CRIF :

Regardez maintenant le détournement fait par les gens :

Bien vu, non ? Les connards qui nous ont foutu dans la merde, pour maintenir leur pouvoir et leurs intérêts, se proposent maintenant de nous en sortir, et de devenir les maîtres de demain. Ces connards rêvent des genoux, et on ne parle pas forcément des quatre sur la couv mais de tous ceux qui essayent de blanchir leur réputation salie par le néolibéralisme destructeur, et dont ils ont bien profité. Le vent commençant à tourner dangereusement, ils tournent casaque, retournent leur veste. Ils nous prennent vraiment pour des supercons. On ne va évidemment pas les louper, tous ces défenseurs et profiteurs du Système, ils auront leur compte.

Il est évident que nous sommes en situation pré-révolutionnaire, et ce n’est pas un rêve de gosse ou d’adolescent. Toutes les conditions sont réunies pour mettre cette classe malfaisante à bas. Cela ne se fera pas en un jour, mais tous ceux qui nous ont foutus dans la merde sont déjà sur la liste noire, celle des condamnés à mort médiatico-politique. Ils pourront faire et dire ce qu’ils veulent, à chaque fois qu’on verra leur tronche, ce sera un lynchage par les réseaux sociaux.

On reste trop dans le vague ? Regardez ces people, ils ont tous une bonne raison d’essayer de blanchir leur réputation souillée, Dubosc qui a craché sur les Gilets jaunes, Elmaleh qui a volé des sketches :

Vous imaginez le culot, le cynisme, la bêtise ? Pour ça, Mélenchon avait raison, mais un poil trop tôt : dégagez-les tous ! Le dégagisme est le grand mot de demain. Pendant ce temps, il y en a qui tentent de réorienter le débat, alors qu’il s’agit de dégager du pouvoir toute une classe médiatico-politique parasitaire et dangereuse pour la nation.

Marion veut tuer les islamistes, c’était en 2016, mais on sent que les Français veulent plus que le dégagisme des islamistes. Pourquoi pas le dégagisme des sionistes ? À ce qu’on sait, ce ne sont pas les islamistes qui tiennent les médias, la politique, la santé, les banques, ce sont les... oui, les néolibéraux !

Naturellement, les premiers visés par ce dégagisme – qui ne sera évidemment pas une sinécure – ce sont les Connards 1 et 2. On rappelle en deux vidéos tout le sens des responsabilités de Connard 2 :

En Chine populaire, Édouard Philippe aurait été fusillé comme agitateur antinational. Heureusement, nous sommes en France dans un pays « démocratique » où une oligarchie peut régner en maîtresse sur un peuple qui n’en peut et n’en veut plus. Les Français dans leur grande majorité dégueulent ce pouvoir inutile et pervers, menteur et meurtrier. Quant aux retraités qui ont voté Macron pour échapper au « fascisme » de Marine, ils ont vu ce qu’a été leur récompense.

On a l’air énervés comme ça, mais il y a des Français encore plus énervés que nous, ou qui n’ont pas les moyens de dire leur colère, de la structurer. De la même façon que l’ignoble Valls a dû prendre la tangente après les années de sang (2015-2016), même s’il revient faire le lèche-cul de Macron avec le CRIF en poussette, les coupables au pouvoir devront rendre des comptes, et les confinés ne vont pas lâcher comme ça.

Parmi ceux qui se projettent dans la France d’Après, et qui croient devoir y jouer un rôle, on va en tirer deux au hasard, allez hop, Thierry Breton et Yannick Jadot, qui sentent pourtant fortement le monde d’Avant. Ouh que ça sent le monde d’Avant ! C’est pas Dieu possible, quelqu’un peut nous refiler un masque FFP2 ?
Thierry & Yannick, deux bons gros néolibéraux, l’un économiste l’autre écologiste, qui nous prennent pour des téléspectateurs de Cyril Hanouna :

Ces VRP du mondialisme sorossien veulent nous vendre un post-libéralisme à visage humain. On a déjà entendu cette connerie quelque part... Vous voyez, il va falloir les décrocher un par un de notre France, qui a besoin d’hommes nouveaux pour respirer, revivre, grandir. Même si c’est de la com’ et que ça vient d’une sarkozyste, on va citer Rachida Dati, qui a eu le mot juste :

Et on revient sur la une du Parisien, qui s’est complètement planté sur le Jour d’Après. L’ex-footballeur Dhorasoo le dit à sa façon, face à un Bruno Le Maire qui croit qu’on va oublier : lui aussi veut nous refourguer sous une autre appellation les mêmes méthodes merdiques qui ont mené notre pays au bord du gouffre !

Il faut un nouveau « capitalisme plus respectueux des personnes »...
Oui, ça s’appelle le socialisme national, connard.

Message du Comité de surveillance et de censure externe
de la rubrique En bref

CSCEREB  : « C’est quoi le rapport entre la gonzesse du haut et le texte politique en dessous ? »

E&R : « C’est pour pas mettre Thierry Breton, Franck Dubosc ou Gad Elmaleh. C’est une forme de censure esthétique, ou plutôt une esthétique de la censure, voyez-vous ? »