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Facebook et Google veulent censurer les opinions non-conformes

Pardon, les "fausses informations"

Facebook part à l’assaut des fausses informations diffusées sur sa plateforme, devenues un sujet phare avec la campagne présidentielle américaine, et va offrir la possibilité à ses utilisateurs de les lui signaler.

Le réseau social teste actuellement sur un nombre limité de personnes une nouvelle commande qui permet aux internautes de caractériser un message comme étant une fausse information.

Il faut cliquer dans la partie située en haut et à droite du message, qui permettait déjà de marquer un contenu comme « ennuyeux » ou « indésirable », a indiqué dans un message posté sur sa page Facebook Adam Mosseri, vice-président de News Feed, le département du réseau social qui gère les fils d’actualité.

En cas de signalement, Facebook s’appuiera également sur « d’autres signaux », dont il ne précise pas la nature, pour soumettre, le cas échéant, l’article ou le message à des sites reconnus pour leur travail de vérification de l’information.

Il choisira dans la liste établie par l’institut indépendant Poynter un ou plusieurs des 43 membres répertoriés, qui ne compte pas de site français.

 

Un signal de danger apparaît

Si la vérification révèle que l’article contient des informations erronées, il sera alors assorti d’un triangle contenant un point d’exclamation, souvent utilisé en signalisation routière pour indiquer un danger, et de la mention « contesté par des vérificateurs indépendants ».

Adam Mosseri précise qu’il sera toujours possible de partager ces articles, mais la mention apparaîtra à chaque fois.

Il ne sera, en revanche, plus possible pour son auteur ou son éditeur d’en faire la promotion sur Facebook, notamment par de la publicité, indique le réseau social.

 

Même politique chez Google

Facebook avait déjà annoncé, mi-novembre, qu’il n’autoriserait plus les sites ou les applications diffusant des informations trompeuses ou fausses à faire de la publicité, mais n’avait pas précisé selon quels critères d’évaluation.

Mi-novembre également, le géant d’Internet Google avait décidé d’adopter la même politique vis-à-vis de ces sites.

Après l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, une polémique est née autour du rôle supposé des fausses informations, souvent diffusées à dessein, dans l’issue du scrutin.

Ce débat a été illustré début décembre lorsqu’un homme a fait feu dans un pizzeria qu’il soupçonnait, sur la base de fausses informations, d’abriter un réseau pédophile impliquant notamment Hillary Clinton.

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