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Francophones, nous n’avons pas besoin de l’anglais pour parler au monde !

Il n’y a pas qu’au Québec que le statut de la langue française est dévalorisé, marginalisé, progressivement délaissé pour l’usage de l’anglais par les élites dirigeantes ou qui ont prétention à diriger.

Cette année 2017 est celle d’une rupture dans les codes politiques, un changement d’attitude de nombreux responsables publics qui n’assument plus l’universalité de la langue française. Et cette rupture traverse les classes politiques francophones des deux côtés de l’Atlantique : outre les discours anglophones du Premier ministre québécois Philippe Couillard et les déclarations du chef du Parti Québécois en faveur du bilinguisme, le statut du français subit aussi des attaques analogues en France.

Le comité de candidature de Paris aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 a choisi début février de présenter en langue anglaise son projet au Comité International Olympique. L’adoption d’un slogan anglophone pour représenter la capitale de la France dans une compétition sportive mondiale et prestigieuse déprécie dangereusement le statut international de la langue française.

Cette attaque du statut du français par la communication politique des responsables publics fait suite au discours prononcé à Berlin par le candidat Emmanuel Macron, tenu entièrement en anglais pour évoquer les relations franco-allemandes.

Devant l’anglomanie de nos élites, les Québécois et les Français doivent faire front commun.

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37 Commentaires

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  • Je comprends qu’un type qui s’appelle Couillard souhaite oublier le français. Mais nous en France, on est très peu à s’appeler Couillard, alors, parlons français ! Bon SD (samedi dimanche)

     

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    • Mais enfin les gars, il faut se rappeler que "grâce à eux les Français ne parlent pas allemand".
      Ah !Ah !Ah !.
      Plus sérieusement, on n’a pas idée à quel point les Américains sont truffés de mots typiquement français.
      Les "rendez-vous"... les "coups d’état" (pendant qu’en France on l’a remplacé par "putsch")... et j’en passe des centaines.
      Par contre, je pense que des choses originaires d’un pays, marqués d’une certaine spécificité, ne doivent pas être adaptés dans toutes les langues. Comme par exemple "le nem", "le méchoui" et autres "goulache" et "couscous", etc.
      Tout simplement parce qu’il s’agit d’un vol de paternité et surtout... à en dissoudre l’origine et la propriété culturelle, intellectuelle et civilisationnelle.

       
    • On notera au passage que tous les sports finissant en "ball" (football, volleyball, basketball, etc) se prononcent "boll".
      Sauf le handball ... qui se prononce "balle"... parce que c’est allemand
      (parce que "main" se dit également "hand" en allemand, mais aussi "ball" pour ballon. Sauf que ça se prononce "balle" en allemand. Il est donc très important de conserver la paternité et la propriété intellectuelle d’une chose par le mot d’origine et non pas d’en être dépossédé.

       
  • #1662863

    Un moyen de parer à cela, au niveau du modeste citoyen, c’est de s’évertuer à parler correctement le français et de reprendre ceux qui le parlent mal. Surtout lorsqu’ils emploient des anglicismes dont les équivalents dans notre langue ne sont surement pas difficiles à trouver ou à inventer (retournons au source, latin et grec nous connaissons, notre culture étant, comme on le sait, fondamentalement latino-helléno-catholico-chrétienne).
    Pour ma part, je ne me gêne pas à demander :" Qu’est-ce que tu as dit ? C’est quoi cool ?". Bien sûr, les gens me regardent un peu de travers et généralement me supposent être arriéré mental, déphasé, "illettré", etc.. La conversation peut devenir difficile, mes interlocuteurs de s’énerver, et là mes chers amis d’E&R, triomphant je leur dis en pleine face :"Parlez français, instruisez-vous, lisez ! Ça fait tellement con de parler comme vous le faites !". Ce n’est pas populaire, mais je peux constater que cela a son effet. C’est d’autant plus jouissif de les reprendre quand il s’agit de personnes qui adhèrent à notre mouvance. Ils comprennent que pour être crédibles ils ne peuvent plus importer leur verbiage cosmopolite de merde.
    Donc, soyez attentifs à être les premiers à respecter votre propre langue, le français n’est-ce pas, et envoyez des messages aux politiciens et autres moulins à vent sur le ondes et autres me’dias, pour leur dire, toujours en pleine face : "On est français (ou francophone belge, canadien, africain, suisse, vietnamien...), on parle français ! D’accord ?!"

     

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  • Bah honnêtement non... Tout le monde ne parle pas français et l’anglais est quand même bien plus simple pour tout le monde...

    Et refuser l’apport de mots extérieures, c’est faire du français une future langue morte...
    Refuser de faire évoluer les règles de grammaire et d’othographe c’est condamner la langue à se diviser en deux : une langue littéraire (parlé par quelques élites) et une langue orale (parlée par le peuple).

     

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    • #1663260

      Tout à fait d’accord avec vous !

      D’autant que l’anglais a toujours emprunté beaucoup des autres langues, que ce soit d’Inde (shampoo, bungalow), du monde Arable (alembic) ou même de France (challenge).
      Quitte à faire un consensus, autant le faire autour d’une langue qui a toujours été ouverte à son évolution et qui a progressivement abandonné toutes les contraintes grammaticales superflues (masculin/pluriel, déformation des mots à la conjugaison, etc.)
      De toutes façons, aujourd’hui tous les jeunes savent parler Anglais. Les langages de programmation sont dérivés de l’anglais, les publications scientifiques sont en anglais et même les néologismes (du skateboard au jeu vidéo en passant par la pharmacologie et la psychologie) sont directement pris de l’Anglais.

       
    • Si l’on veut une langue commune européenne ; il y a l’esperanto !

      Encore faut-il le vouloir !

       
    • Anglais facile ? soit du cliché à la propagande ...
      Phonétique irrationnelle, multiplication des sens par les seules particules (in, out , on, off, up, down ..) soit les 10 verbes les plus fréquents (be, come, go, run, take ...) en forment 13 000, confusion garantie !
      283 verbes irréguliers, 1 120 graphèmes contre 190 en français, taux de dyslexie le plus élevé des pays d’Europe (quasi inexistant en Italie ou en Espagne), temps d’apprentissage de la lecture d’environ 3 années contre une année environ pour le français, innombrables tournures idiomatiques conduisant par exemple à la catastrophe aérienne de 1972 dans les Everglades : "Turn left, RIGHT now !", le pilote locuteur non anglais tourna malheureusement a droite) et mille autres exemples, il en existe des livres entiers.
      "Tout le monde parle anglais" : ne pas prendre les effets pour la cause, la propagande de "bourrage" date de la création du British Council en 1935 (émanation du MI5) puis des suites du Plan Marshall.
      Faut-il en rajouter ?

       
  • Le francais ne mourra pas, peut-être la France, pas la langue, elle est en constante expansion, de part les natalites avantageuses de certains pays africains, de la diaspora présente partout, des lycées francais et alliances ouvrent chaque année. Le souci n´est pas là aujourd´hui.
    Quand aux anglicismes, ce sont souvent des mots francais, passés en Angleterre, et qui reviennent. Travailler à donner travel -car c´était fatiguant de voyager à l époque-, puis est revenu comme traveller chèque, même si ca s´utilise plus. Donc avant de parler d´anglicisme, il faut un peu s´y connaître en langue francaise.

    Le danger sont les élites parasitaires. De bons goys travaillant dans des métiers aussi sataniques que la publicité, le lobbying ou la politique. Je fus obligé de stopper des gars qui ne parlaient plus francais, mais un jargon anglais. Des types qui furent étudiants en lettres à 20 ans.

    On en revient toujours à Céline, pour avoir cette main mise d´une minorité, il faut un ensemble de traîtrise, de crétinerie et de lâcheté du goy francais, pour aider à son propre suicide.

     

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    • #1663237

      Votre premier paragraphe me laisse très dubitatif. Habitant depuis au moins 40 ans à l’étranger, et séjournant régulièrement en France je me rends compte avec indiscutable lucidité que la langue française se meurt. Et qui participe diligemment à cette agonie ? L’École ! La petite ministre au regard haineux, VRP consciencieuse du ministère d’une éducation nationale en perdition, nous annonce tous les deux jours une nouvelle réforme de la langue ou/et d’autres secteurs de ce qui est de l’ordre de ce qui n’est déjà plus l’instruction publique. La dernière : remplacer le COD par un prédicat, sorte de subsitut global et relatif... Un machin. Une OVNIE de plus qui s’écrase et se répand sur notre belle langue, un peu comme le sort de ces monuments ou églises souillés, vandalisés par femen ou autres petites ordures.
      Le retour aux années 50-60 serait judicieux, peu onéreux et garant d’une qualité pédagogique dont la source sera la fierté de tous et la défense de notre patrimoine national et international. Songeons avec humilité à nos cousins frontaliers, et du Canada, Afrique et pardonnez-moi si je ne cite pas tout le monde. Eux souffrent de ce qu’il faut bien appeller une infâme trahison !

       
  • #1663131

    Ça commence à bien faire. Désormais, moi et mes potes on ne parle plus que le béarnais.

     

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  • Alors voyez-vous j’aurais, de prime abord, tendance à être d’accord avec vous.

    Le seul ennui c’est que la France promeut très mal la francophonie, la dote d’un aspect trop élististe qui la rend de facto hors de portée pour bien du monde. Tant financièrement que méthodologiquement, et même politiquement. Élitiste et… pas nécessairement francophone d’ailleurs.

    Le club privé de la Francophonie, l’OIF, n’a même pas été une initiative française, et la France n’y est qu’un membre parmi d’autres. On verrait mal le Royaume-Uni se mettre à pied d’égalité avec les autres pays du Commonwealth. Avec ses querelles internes, l’OIF compte dans ses rangs des pays absolument pas francophones (Qatar, Émirats, Thaïlande jusqu’à peu… et bien d’autres exemples), mais ne laisse pas entrer des pays à grande proportion de francophones, d’ex-francophones ou de francophiles… c’est une catastrophe stratégique pour la langue française. De plus cette organisation, largement africano-orientée, se permet de suspendre des membres en fonction de leur situation politique (sauf les pays d’Afrique, qui sont rarement suspendus…).

    L’Alliance Française quant à elle est une organisation tout aussi élitiste et chère. La qualité est là certes. Mais c’est hors de portée culturelle et financière pour la plupart des habitants des pays dans lesquelles elle est implantée.

    Les anglophones eux, avec leur façon toujours très pragmatique et accessible, tant financièrement que méthodologiquement, n’hésitent pas à élaborer un "simple english" pour diffuser plus efficacement le globish… puis que ceux qui se trouvent une attirance pour la belle langue anglaise (oui oui l’anglais peut avoir des beaux aspects lorsqu’employée proprement), améliorent leur emploi du langage par la lecture. Ils ont des tas d’écoles très accessibles, ont des variétés de tests tous aussi assez accessibles, et surtout reconnus dans la majorité des pays, avec des grilles d’évaluation claires et plus ou moins inter-compatibles.

    Ajouté à cela, la France à délaissé totalement les pays d’Asie (et notamment Inde, Indochine) et aussi d’Eurasie, pour ne se concentrer que sur l’Afrique, et même le moyen orient (qui sauf le Liban, n’a pas grand chose de francophone…).
    Franchement la politique de la France a été et demeure déplorable en terme de promotion linguistique. La France s’est reposé sur ses acquis depuis des décenies. Et a perdu la guerre culturelle par le vecteur fondamental qu’est la langue.

     

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  • #1663180

    Je ne sais pas si je vais me faire lyncher par ce que je vais dire, mais je trouve personnellement que le recul de la francophonie et la perte d’intérêt pour cette langue et le fait même des francophones eux mêmes.
    Ce qui a fait du français une langue riche et répandue, c’est surtout tout ce qu’elle a apporté comme science, comme littérature, comme style de vie à travers le monde. Jusqu’à il y a quelques décennies, ce sont les américains qui volaient dans le savoir français. Le français dans le cinéma américain était synonyme de raffinement et de savoir vivre. Romantisme n’avait sa définition que dans la littérature et la poésie française. Le terme terroir n’a pas son équivalent.
    Aujourd’hui, le constat est triste mais bien réel : les francophones n’apportent plus autant au moulin de la civilisation, ils se sont tournés vers eux mêmes et le résultat, c’est qu’ils se dissolvent dans le courant actuel de non civilisation. Le fait de faire son réactionnaire n’y changera rien. Je ne dis pas que c’est de leur faute, je suis même enclin à penser que c’est la conséquence de la jalousie qu’on les états unis envers la France, tel qu’aurait un bâtard pour un enfant de bonne famille, ce dernier, en imitant le premier à fini par lui ressembler.
    Je ne parle pas de la langue écrite, de l’éducation nationale, de l’université...

     

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  • #1663275

    ..... a choisi début février de présenter en langue anglaise son projet au Comité International Olympique....



    Je comprend l’émotion de mes concitoyens ...... !!!!! pour ma part, je trouve scandaleux que cette présentation ne soit pas faite en Hébreu  !

     

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  • #1663368

    Je suis bien d accord avec tout ça, mais j ai des enfants et le français écrit et parlé correctement est très difficile ! Alors il faudrait recentrer les choses à l école en faisant un choix judicieux de ce qui est nécessaire ou l est moins. On bourre le crâne aux gamins très tôt, résultat, ils arrivent souvent au collège sans savoir lire, écrire et compter correctement ! Le travail à la maison devient source de conflit entre parents et enfants, et pour quel résultat final si on les désinforme autant que nous sur les réalités du passé, du présent et du futur ?!
    La langue française est très difficile, si on veut la préserver, il faut l enseigner assiduement à nos enfants à l ecole.
    Quant à l anglais, simplissime, il devrait être enseigné uniquement au collège. On ne nous laisse pas le choix, pourtant c est nous, les parents, qui devrions choisir de quelle façon nos enfants sont éduqués. On démissionne de notre rôle, souvent parcequ on est fatigué du travail ! Il faudrait que les femmes soient rémunérées pour pouvoir s occuper des enfants à la maison si elles le désirent.

     

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  • #1664988

    Le soft power américain a bien porté ses fruits, on a réussi à imposer la langue anglaise comme tendance, branchée, cool, partout dans le monde, et c’est évidemment très loin d’être l’anglais de Shakespeare ou même de Virginia Woolf... A contrario, le français fait vieillot et un peu ringard, et ce n’est pas la fabrique géante d’illettrés qu’on appelle l’ÉducNat, ou des Académiciens totalement déconnectés de leur époque qui vont arranger les choses..

    Ceci étant dit... Le prestige d’une langue dépend largement de la puissance politique/économique d’(un) État(s) qui la parle(nt). Si des Islandais avaient fondé les USA, la lingua franca du monde serait l’islandais. Le français ne retrouvera jamais son statut de langue diplomatique et culturelle mondiale hélas, nous allons rester une puissance moyenne. En revanche les francophones peuvent se battre pour ne pas parler une sorte de globish dégénéré et appauvri, fait de slogans markéting et de calques d’anglicismes... Car de la langue dépendent la pensée et la conception du monde (Sapir-Whorf). Je pense particulièrement aux francophones d’Amérique du Nord qui sont en effet en première ligne.

     

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