Egalité et Réconciliation
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Ils nous cassent les couilles !

On dirait que c’est devenu une profession comme une autre, de casser les couilles aux gens normaux qui ont encore un peu de bon sens. Il y a cinq ans, Raymond Domenech cassait les couilles à tout un pays avec son management d’astrologue fêlé, qui a mené à la catastrophe que l’on sait. Depuis, les Bleus ne sont plus tout à fait normaux (ils se font taper par l’Albanie). Le truc pas rassurant : les médias protègent les casseurs de couilles.

 

Les clandestins et leurs défenseurs 

 

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Les CRS vous attendent à Paris !

 

N’ayant plus d’ouvriers à se foutre sous la dent, le dernier carré des élus de gauche de la capitale, survivance de vitrine pour ce temple du homo-bobo-sionisme, tente de faire gauche en prenant fait et cause pour une barcasse de clandestins crados qui squattent la ville, sur ordre des patrons de Besancenot, pas les penseurs de la vraie gauche, non : les grands patrons friands de casse sociale et de bas salaires ! La chaîne alimentaire au grand complet, de l’herbivore brouteur de propagande à QI d’huître au grand prédateur transnational ! Vive la LCR, qui manipule et le clandé ahuri et le croyant de base !

Le trotskisme a toujours été une belle enculerie ; de ce côté-là, Hitler et Staline avaient raison. Dire qu’il y a des pauvres militants candidats au matraquage pour protéger les hors-la-loi (la viande à exploiteurs) des méchants CRS, on dirait la pièce usée de Mai 68 jouée sur un mode ironique. Mais non, ils y croient dur comme ferraille, à leur combat céleste, ils crient « liberté ! », « fascisme ! », ces désespérants.

Nous, on n’en veut pas à ces cœurs purs qui sont mus par un sentiment naturel de solidarité, on tourne nos canons de Navarone vers les exploiteurs de ce sentiment. Parfois, on se demande même si Besancenot ne serait pas lui aussi manipulé. À ce niveau de bêtise du discours, peut-on encore être cynique ? A-t-il vraiment le niveau de cynisme d’un Kissinger ? À notre humble avis, le Kissinger du trotskisme (anti)français est plutôt à chercher deux étages au-dessus du petit postier. Qu’on ne se trompe pas d’ennemi !

 

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Un facteur de légende

 

Dans cette séquence médiatique pénible, on notera le court échange acide entre Gilles Martin-Chauffier, rédacteur en chef de Paris Match, et le petit Glucksmann, sans profession claire, mais qui commence à squatter les plateaux. Un squatteur que les CRS n’iront pas déloger... Dire qu’on se croyait débarrassés du père… Le sionisme médiatique, cette bonne affaire de famille, a décidément plus d’un tour dans son sac !

Gilles Martin-Chauffier (28mn, Arte, 12 juin 2015) :

« Pourquoi est-ce que des Érythréens ou des Soudanais seraient logés à Paris ? Les Français travaillent pendant des années, ils payent des loyers énormes, ils vivent des heures dans le métro et on leur dit tiens, on va leur donner un immeuble ! »

Raphaël Glucksmann :

« Eh ben moi ce qui me choque ce sont les forces de l’ordre qui viennent déloger des migrants qui ne sont pas des délinquants à coups de matraque et de gaz lacrymogènes… On vient déloger des migrants qui ne faisaient de mal à personne. »

Là, le poujadisme consisterait à dire, mais adopte-les, ces pauvres migrants que tu prends en pitié, arrache-les à la violence française (on t’entend moins sur les violences à Gaza qui font 1000 morts) et accueille-les chez toi, ouvre un magasin humanitaire, mais arrête de nous les briser avec tes atermoiements israélopratins ! Sauf qu’on n’est pas poujadiste, et on dit : cher Gluck (familier), toi qui fais profession de penser, pourquoi veux-tu faire de la France la poubelle du monde ? Pourquoi ces migrants n’iraient-ils pas en Israël faire leur aliyah ? Oh, ils ne sont pas juifs ? Mais, c’est de la discrimination ! Pourquoi ne peut-on pas être juif ?

 

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Attention, la claque elle va partir…

 

Toujours dans l’humanitaire, servons-nous une louche du nouveau Libé :

« À travers la grille qui délimite le bidonville, le spectacle désole. Il ne reste plus qu’un amas carbonisé des quatre à six caravanes et cabanes de fortune qui se sont enflammées. La silhouette d’un arbre brûlé émerge, signe de la violence du sinistre. Les pompiers doivent revenir, pour tout déblayer. Un cri déchire le calme, suivi d’une mélopée : une femme s’abat de douleur sur le sol, on ne voit plus que son dos. Elle est la tante de l’enfant, la sœur de sa mère. Des femmes se précipitent, l’enlacent, caressent ses cheveux. Deux bénévoles qui viennent régulièrement donner des cours de français, Daniela et Marie-Odile, regardent la scène, attristées. “Depuis le temps que ça existe, on aurait dû s’en occuper et les reloger, s’indigne Daniela. Ce n’est pas à l’honneur de l’État français.”

Danielle Simonet, élue Front de Gauche du XXe arrondissement. Elle pointe le fiasco d’une évacuation menée à la hâte la semaine dernière, sans que les pouvoirs publics ne se soucient du devenir des personnes concernées. “L’État organise un éparpillement de la misère au lieu de respecter le droit d’asile et le droit à l’hébergement”, analyse la conseillère de Paris. »

Fin de la louche. L’État français, responsable de la mort d’un enfant rom. Évidemment, les parents venus tout droit du Moyen Âge n’y sont pour rien. Danielle parle de « droit à l’hébergement ». Et les jeunes couples de France qui ne trouvent pas d’appart en centre-ville, expulsés en zone 5 Navigo ? Tu les mets où ? Pardon, tu te les mets où ? Incroyable de focaliser sur la misère du monde, quand la pauvreté française peut crever. Et Danielle a de la réserve : 2,2 milliards de pauvres dans le monde, contre 8 millions en France. Pauvre France.

 

Les égéries qui pullulent 

 

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Louise de Vilmorin, femme champagne à petites bulles

 

Impossible d’ouvrir une page de magazine sans tomber sur une égérie. Avant, une égérie, c’était quelque chose. Cette créature fréquentait la Haute, la Très Haute, et comptait dans la vie des grands hommes, ne serait-ce que pour faire le lit et la conversation. Une femme entre Ciel et Terre, moitié déesse moitié diablesse, une figure quasi-mythologique, pas une sainte, non, mais une femme élevée au rang de divinité pratique. Son joli corps et sa culture donnaient des idées aux créateurs.

En 2015 l’égérie est une pimbêche racoleuse, qu’on voit grenouiller dans toutes les soirées panaméennes de seconde ou de troisième zone (voire zone 5), l’ouverture d’un magasin de sandales dans le Marais par Jennifer Machin ou Sarah Bidule, l’inauguration d’un espace de com gay avec visite de la Bertrand, ou le vernissage d’un blaireau souffreteux mais bien né. Ces désenchanteuses se prennent pour des stars parce qu’un réal s’intéresse à elles pour un « premier rôle dans un premier film » (rire gras). Elles ne sont rien, mais ça suffit pour intéresser les médias, qui ont besoin de renouvellement plastique pour vendre des produits de merde, et vérifier leur propre pouvoir de starisation (changer une radasse en diva). C’est ainsi que le Before du Grand Journal (du 21 mai) métamorphose une perruche bas de gamme en mégastar. Laissons parler Thomas Thouroude :

« La it-girl française que tout le monde s’arrache c’est Alma Jodorowsky, égérie de Chanel, actrice, chanteuse. À quoi ressemble sa vie pleine de paillettes, poudre aux yeux ou artiste à part entière, le Before a passé 48 heures avec elle. »

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A star is bornée

 

Complète, la star joue du clavier dans le duo Burning Peacocks, sur qui naturellement le Lab des Inrocks (oui oui, ça existe) se penche. Le premier qui rigole se prend un riff de basse de Motörhead, la tête collée au mur d’enceintes.

Voici nos propositions de couples égérie/marque ou égérie/produit (l’égérie est en couple avec un produit très terre-à-terre, du type bouteille de flotte ou spray pour aisselles), en espérant inspirer Albane Cléret, la grande prêtresse du networking : Jeanne Moreau égérie du Muséum d’Histoire naturelle de Paris, Christiane Taubira de KFC, Fleur Pellerin des sex-shops Piment Rose, Emmanuelle Béart d’une petite flottille de pêche de Concarneau – ça la changera des clandestins qui chient dans les églises –, Mathilde Seigner des bidets Allia, Jane Birkin des couches-culottes France Incontinence, Mélanie Laurent des implants neuronaux…

 

Les néoféministes antipétasses

 

On ne quitte pas le domaine féminin avec Chic, une revue pour filles.

Madame Figaro :

« Tu es actuellement chef du service société de Glamour. As-tu lancé Chic Fille pour compenser les frustrations que tu pouvais ressentir dans le choix de certains sujets ? »

Valentine Faure :

« C’est sûr qu’il y a des frustrations, mais je n’ai pas voulu construire Chic Fille contre la presse féminine. Ma démarche n’était pas de faire “de la bonne presse féminine”, comme le fait un peu Causette, en mettant les “connes” d’un côté et les “filles intelligentes” de l’autre. Je n’adhère pas du tout à l’idée selon laquelle la presse féminine est débile. »

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BHL et Sacha Baron Cohen superstars dans Causette #26

 

De l’autre côté de Chic Fille, il y a en effet Causette, dont tout le milieu a vanté le succès, et qui a un peu disparu des radars, suite à des secousses internes. On allait voir ce qu’on allait voir, l’intelligence au féminin allait tout défoncer, les machos, les réacs, les sexistes, les beaufs et les beaufettes (gros racisme morpho-social), les antisémites aussi (avec un sujet faussement ironique sur BHL, tu parles d’indépendance), et puis, dans le dernier Causette, Aram rencontre Luz :

« Nous avons confié à Sophia Aram, soeur de lutte, la tenue de l’entretien. Ce sont deux humanistes, opiniâtres, qui se battent pour le même projet avec le même matériau : faire bouger les lignes de la tolérance en utilisant l’humour. Tous deux savent ce que c’est que de recevoir des coups, de vivre avec des gardes du corps et de devoir sans cesse se justifier. L’une est en colère et ne mâche pas ses mots, l’autre dessine de nouveau et se dirige vers l’amour... »

Toute cette révolution éditoriale pour finir par glorifier Sophia Aram, la Caroline Fourest de l’humour. Un néoféminisme affranchi des hommes, mais bien soumis au système, qui lui se fout du matriarcat comme du patriarcat, du moment qu’il tient les consciences en cage.

 

L’histoire pour crédules

 

 

C’est tout à l’honneur de Denis Robert d’avoir monté un doc sur Cavanna avec 20 000 euros en crowdfunding, juste avant la disparition du rital. Sauf que le Framça (c’est comme ça que l’appelait son père, maçon italien) était mort il y a longtemps, lorsqu’il planta Choron pour refiler les clés de Charlie Hebdo à une bande de requins pas drôles. Tout ça pour pleurer 20 ans après dans les bras du journaliste. C’est pas de nous, c’est Le Figaro qui l’écrit :

« Au milieu du film, une surprise de taille attend le spectateur. Quand Denis Robert lui demande de parler de ses dernières années à Charlie Hebdo, l’auteur des Ritals se montre soudain réticent. Robert enchaîne : “Ça te faisait vraiment chier d’aller à Charlie Hebdo ?” Cavanna répond : “Oui.” Robert ajoute : “C’est nouveau ça que tu n’aies plus envie d’y aller ?” Le dessinateur répond : “Non, c’est pas nouveau, ça fait plusieurs années que je suis en conflit avec eux [... ] le passage de Val (ancien directeur de la publication) a été une tornade qui me laisse moi complètement désillusionné et à poil. Et les autres aussi d’ailleurs.” II n’en dira pas plus. »

 

Eh ben fallait parler, mon gars, si Val te faisait autant chier ! Pourquoi attendre qu’il soit trop tard ? Pourquoi, lui qui plaçait la vérité au-dessus de tout, a-t-il fermé sa gueule sur la dérive d’un journal anarchiste devenue la danseuse et le torche-cul du pouvoir socialo-sioniste ? Pour finir horriblement dans les chiottes de l’Histoire, sacrifié par ses souteneurs ? De quoi peut-on avoir peur à 90 ans ?

On peut et on doit tout dire avant de mourir, c’est même là que ça devient intéressant. Regardez Barre, Mitterrand, tous se sont lâchés avant de partir vers le Grand Nulle Part. Après moi le déluge, maxime des détenteurs de vérités. Ne rien dire, quand on est un écrivain, populaire en plus, c’est pas loin du crime contre la vérité. En vérité, Cavanna a été lâche, ça peut arriver à tout le monde, mais c’est ce qu’il y a de plus dur à dire : j’ai été lâche, j’ai baissé mon froc. Et les leçons de lucidité hebdomadaire, la spécialité de Cavanna, à quoi elles servent quand on ne voit même pas le loup entrer dans la bergerie ? Et qu’on lui file les clés en sacrifiant les talents insoumis ?

Ce qui n’enlève rien au succès de ses livres, quand il avait encore quelque chose à raconter, c’est-à-dire l’histoire d’Hara-Kiri. Il nous manquera la véritable histoire de Charlie Hebdo, même si c’est moins rigolo, et à tous points de vue. Cavanna grand écrivain ? Les amateurs de style lui préfèreront Céline, sa grande inspiration… mal assumée. Cavanna, un Céline acceptable, finalement très correct derrière ses petites gueulantes contre les riches, les méchants, la guerre, les hypocrites… Bien-pensance 2.0, qui n’effraye pas le système. Il fallait quitter Charlie et chier sur les vrais maîtres, qui ont placé Val dedans.

 

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Denis et Nina Robert, la consécration

 

Cavanna, un sujet sentimental et inoffensif qui explique la non-censure médiatique du doc de Denis Robert. On envie jalousement les journalistes BCIF (bien comme il faut) qui écrivent dans le sens du vent, dont les papiers ou les films sont loués par l’ensemble de la presse, le grand orchestre de la propagande. Ce qui devrait interroger ! Les BCIF s’entraident, s’entre-citent, se légitiment les uns les autres, écartant plus ou moins consciemment les musiques dissonantes. Majorité fait loi. Situation confortable, sauf que l’avenir (qui se rapproche dangereusement) leur donnant le plus souvent tort, ils doivent miser sur l’amnésie ou l’ignorance du public, et prier pour qu’aucun de leurs confraternels collègues ne pense à les reprendre de volée. Enorgueillissons-nous d’écrire des papiers dont nous n’aurons pas honte dans dix ans, même s’ils peuvent manquer de précision ou de raffinement.

« Si un homme sur cette foutue planète pouvait, plus que tous les autres, hurler “Je suis Charlie”, ce serait Cavanna », dit Denis dans sa promo. Ben non, les aveugles, vous avez encore une guerre de retard. Malgré toute l’estime qu’on porte à celui qui a révélé, à son corps défendant, l’affaire Clearstream, dans une réprobation médiatique totale, aujourd’hui, le vrai organe de résistance, le vrai Charlie Hebdo, c’est Égalité & Réconciliation, qui fait chier les bien-pensants comme Hara-Kiri faisait chier Le Monde et Le Canard enchaîné il y a 50 ans ! Même pluie de crachats, le signe qui ne trompe pas !

Contre le vent dominant, certes, mais avec le vent de la vérité dans le dos.

 

Les révoltés du showbiz

 

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Futurs chômeurs de tous les pays, unissez-vous

 

Xavier Mathieu, le porte-parole des Conti(nental), est passé de grande gueule syndicaliste à petit rôle dans le cinéma bobo primé à Cannes. Oh comme il est facile d’acheter une voix, dès qu’elle gueule dans le mauvais sens ! On ne tiendra pas rigueur à Xavier d’avoir voulu abandonner un métier en voie de disparition, et d’avoir opté pour le cinoche, qui transforme la revendication sociale légitime en marketing ouvriériste (une sorte de film animalier pour bourgeois) afin de faire des entrées en ces temps de boycott des salles obscures, vides à 60 % officiellement, 80 officieusement. La Loi du marché, ou la petite larme intéressée de Cannes sur la misère sociale française, la glorieuse lutte syndicale ravalée au rang de saynète sentimentale, l’enterrement de première classe au milieu de pleureuses qui s’en branlent…

 

 

Vincent Lindon en cocker triste, des longueurs de salle d’attente de dentiste, Mathieu en otage des bobos, dans une fiction misérabiliste, simple entreprise de déculpabilisation d’un milieu qui veut tendre la main non pas au peuple, mais à son public perdu. Les pauvres et les chômeurs n’iront pas voir cette nullité programmée pour abonnés de Télérama et préfèreront se vider la tête avec les dinosaures de Spielberg, se remonter l’énergie avec une bonne grosse daube de titans ou un Statham suramphétaminé.

« J’aime bien le NPA, le Front de gauche, l’aile très à gauche des Verts, mais moi, mes références, c’est le Front populaire, le Conseil national de la Résistance, des mecs capables de créer des acquis sociaux avec des gens qui partaient du gaullisme et des communistes qui ont été capables de se mettre autour d’une table sans leurs putains d’ego à la con. » (Siné Mensuel, février 2014)

Xavier qui expliquait un jour, devant les caméras de Dimanche Plus, que l’ennemi de l’ouvrier, c’était Le Pen ; déjà, on avait rigolé. Comme si c’était le vieux para qui fermait les usines ! Maintenant qu’il embauche dans le cinoche, il va nous expliquer que l’ennemi, c’est encore Le Pen ? Si Le Pen n’est peut-être pas la solution, il n’est sûrement pas la cause de la paupérisation française !

 

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La révolte mène à la victoire… du cinéma social

« Ce métier m’a fait casser plein d’idées reçues, d’ailleurs Vincent Lindon, depuis six mois j’ai un peu changé d’avis, quand tu rencontres des mecs comme ça, tu vois j’avais tendance à penser, le mec a du pognon c’est un aristo, c’est forcément un con [silence gêné des animateurs en plateau, honte du cliché pathétique et surtout de l’amalgame avec eux-mêmes], ce mec il a cent fois plus d’humanité à l’intérieur de lui que de nombreux gens de gauche que j’ai pu rencontrer [Soulagement, applaudissements]. » (Le Grand Journal de Canal+ du 25 mai 2015)

Pour Siné Mensuel, Xavier raconte sa récupération par le bon cinéma de gauche :

« C’est le seul métier où on m’a offert du boulot  ! J’ai tourné d’abord avec Cédric Klapisch dans Ma part du gâteau, dans lequel je jouais un syndicaliste, puis j’ai tourné dans un court-métrage de Stéphane Mercurio, Mon p’tit bouquet et, dernièrement, j’ai joué dans le film de Nils Tavernier qui sort fin mars, avec Jacques Gamblin et Alexandra Lamy (De toutes nos forces). Et puis, j’ai tourné dans un téléfilm, Lanester, qui est passé en janvier sur France 2, dans lequel je tiens le rôle du père de Richard Berry. Enfin, dans Paris, un six fois 52 minutes pour Arte, je suis syndicaliste à la RATP. »

Avant que Xavier ne transpose sa révolte ouvrière dans un cinéma français en voie de fermeture (et uniquement sauvé par les subventions) pour cause de désaffection de la clientèle, Augustin Legrand, le don Quichotte des pauvres du canal Saint-Martin, avait établi une passerelle entre cinéma et politique (forcément écologiste). Opération dont les parrains étaient Kassovitz et Costa-Gavras… Augustin, qui avait failli péter la gueule à Zemmour chez Ruquier, apparaît dans Rose et le Soldat, qui sortira sur France 2 fin 2015, avec pour toile de fond le régime de Vichy en Martinique. CQFD.

Du même auteur, chez Kontre Kulture :

L’actualité décryptée avec humour, chez Kontre Kulture :

 
 






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7 Commentaires

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  • #1211887
    Le 21 juin 2015 à 10:20 par SC31
    Ils nous cassent les couilles !

    Besancenot ... le postier à la postiche.

     

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  • #1211904
    Le 21 juin 2015 à 11:07 par thihen42
    Ils nous cassent les couilles !

    Très bon ! Bon sang que j’aimerais avoir ce talent d’écriture !

     

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  • #1211929
    Le 21 juin 2015 à 12:21 par Résistance
    Ils nous cassent les couilles !

    Bien résumé : ils nous cassent les couilles !!

    Nous on veut la paix, vivre tranquillement dans notre si beau pays sans qu’on ne vienne systématiquement nous chercher des poux dans les cheveux !

     

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  • #1211934
    Le 21 juin 2015 à 12:38 par Bambs
    Ils nous cassent les couilles !

    Fort ! Bien rédigé, du sens et la vérité en toile de fond.

     

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  • #1211973
    Le 21 juin 2015 à 13:56 par chris 777
    Ils nous cassent les couilles !

    C’est finement résumé.
    Et encore ,je pense qu’il en garde sous la pédale...

    Quel patience il a fallu a l’auteur de ces lignes pour se goinfrer tout ces médias pourri.
    Car pour se fader la lecture de "chic" ou passer un assommant début de soirée en regardant les bas-de-plafond d’anal + ,il faut une bonne dose de courage...Ou de masochisme.

    Manquant de l’un comme de l’autre lorsqu’on traite de ces sujets, je ne peux que lui tirer mon chapeau.

     

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  • #1212264
    Le 21 juin 2015 à 21:41 par Chevalier Bayard
    Ils nous cassent les couilles !

    "Augustin, qui avait failli péter la gueule à Zemmour chez Ruquier".

    Disons que ce jour là il a perdu le débat d’idée, et par conséquent son sang froid.

     

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  • #1216341
    Le 27 juin 2015 à 16:36 par tontonremi
    Ils nous cassent les couilles !

    Une nouvelle loi stipule qu’on ne peut pas dire "Ils nous cassent les couilles !" sans faire suivre de "Et nous brisent les ovaires". Parce que ça met trop les couilles en valeur comme des choses précieuses.

     

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