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John Wayne flingué par une école de cinéma pour ses propos sur le suprémacisme blanc

Icône du cinéma américain, feu John Wayne semble aujourd’hui en disgrâce. Suite à une campagne menée par des militants antiracistes, l’une des plus grandes écoles de cinéma d’outre-Atlantique va supprimer une exposition permanente dédiée à l’acteur.

 

L’USC School of Cinematic Arts, une des plus prestigieuses écoles de cinéma des Etats-Unis, a décidé le 10 juillet de mettre un terme à son exposition permanente dédiée au monstre sacré du cinéma américain, John Wayne.

Cette décision fait suite à une campagne menée par des étudiants et anciens élèves de l’école depuis octobre dernier. L’acteur mythique américain se voit notamment reprocher un entretien donné au magazine érotique Playboy en 1971, au cours duquel il avait eu des déclarations controversées.

« Je crois en la suprématie blanche tant que les Noirs ne seront pas formés au point de pouvoir exercer des responsabilités », affirmait-il notamment au sujet de la militante antiraciste Angela Davis.

Concernant la communauté afro-américaine, il avait refusé de « se sentir coupable du fait que voici cinq ou dix générations, ces gens étaient des esclaves », et assurait que « certains Noirs tentent de forcer la main pour entrer à l’université alors qu’ils n’ont pas réussi les tests et n’ont pas le bagage requis ».

L’acteur, entre autres entré dans l’histoire du cinéma pour ses rôles de cow-boy dans des westerns américains, avait aussi déclaré au sujet des Indiens d’Amérique et de la conquête de l’Ouest :

« Je n’ai pas le sentiment que nous avons fait quelque chose de mal en nous installant sur leur territoire […] C’était simplement une question de survie. Beaucoup de gens avaient besoin de terres et les Indiens voulaient toutes les garder pour eux. »

John Wayne relégué aux archives

Dans un communiqué diffusé sur le réseau social Twitter, Evan Hugues, responsable de la diversité et de l’intégration de l’école de cinéma, a assuré que cette décision avait été prise dans le contexte du mouvement antiraciste Black Lives Matter.

[...]

En décembre dernier, l’USC School of Cinematic Arts avait pourtant refusé de supprimer l’exposition, assurant vouloir plutôt y ajouter des contenus permettant d’enrichir les points de vue concernant le cinéma américain. Mais sous la pression et les accusations de « soutien à la suprématie blanche », l’école a finalement cédé.

L’aéroport John Wayne sur la sellette ? Le 30 juin, le Parti démocrate du comté d’Orange (Californie) avait condamné « les déclarations racistes et sectaires de John Wayne », et demandé que son nom soit retiré de l’aéroport situé à quelques kilomètres de Los Angeles.

Cette demande avait fait bondir Donald Trump, qui l’avait alors qualifiée de « stupidité incroyable ».

Lire l’article entier sur francais.rt.com

Du mythique au pitoyable, sur E&R :

 






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53 Commentaires

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  • Au delà de l’acteur merveilleux avec un très grand A parce que ce grand Monsieur a à son actif des centaines de films, John était quelqu’un d’extrêmement croyant et il n’a pas hésité dans l’un de ses films à écrire lui même un texte sublime d’une sacrée force. Je ne crois donc pas à toutes ces conneries qu’on raconte sur lui, John a toujours eu beaucoup de respect pour les héros de la guerre, les vrais hommes. Il a lui même financé et produit certains films issus d’histoire vraie pour montrer le sacrifice ultime des combattants et leurs faire honneur. Salir la mémoire de ce grand Monsieur c’est purement degueulasse !

     

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    • Antoine,

      Tu es assez buté et sophiste, parlant d’une chose pour ne pas parler du sujet.
      Car personne n’a nié que c’etait un acteur d’exception, courageux, etc. On est d’accord là dessus. Le sujet, ce sont ses propos qu’il a tenu, rapporté ici par ER, et qui sont réels.
      Idem pour Corinne ci-dessous qui dit que c’est un "grand acteur" , sans parler du sujet.
      Bien sur que c’est un tres grand acteur (dont j’apprécie les films), mais vous, vous devez apprendre à argumenter de facon précise, sans faire diversion avec des "à côtés" hors sujet.

       
    • Justement quand on connaît l’acteur et l’homme derrière l’acteur on sait aussi qu’il a dit : ‘il y a le bien et il y a le mal et il faut choisir parce que sinon on est aussi mort qu’un hibou empaillé’.. Alors que l’on arrête de sortir les phrases de John de leur contexte et qu’on s’intéresse à tout ce que cet homme a fait. Les actes parlent bien plus que les mots sortis de leur contexte.

       
  • #2502261

    Ils déterminent l’avenir des peuples, contrôlent le présent, réécrivent le passé.

    Qui sont-ils ?...

     

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  • Ils peuvent balancer leur venin John a des ailes cela ne l’atteint même pas. Demandes à n’importe quelle personne sur cette planète ´quel est pour vous le plus grand acteur de western ?’ et tu verras la réponse.

     

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  • ll fut longtemps où j’ai cru que les Natives étaient des sauvages et les conquérants de l’Ouest des héros dont John Wayne était (selon les chevauchées) la figure tutélaire, quand bien même je lui préférais ce crooner - alcoolo - de Dino et, plus tard, m’éclatais avec Blondin, tout en portant - éternellement - au pinacle du genre le « Il était une fois dans l’Ouest » dirigé par la baguette du génie d’Ennio Morricone... À moins que ce ne fût le regard de Jill McBain qui m’éveillât : ses épaules ? Plus bas ?
    ...
    Peut-être la soif d’aventure, l’explorateur qui demeure en chaque être humain un peu curieux.
    Et puis, l’on apprend plus en profondeur et l’on se rend compte, aussi, que le cannibale qui joue dans King Kong peut être aussi un pasteur qui se fait buter un jour d’avril 1968, parce qu’il a fait un rêve.
    "Because no lie can live forever."
    Aussi, dans mon for intérieur, je me suis toujours demandé quand la figure Davy Crockett, seul sur son Fort Alamo, finirait rattrapé par la patrouille : nous sommes en 2020 et la trompette entonne El Deguello... derechef.
    Envoyez les tambours !

    1985, « Shoah », 1985 encore, « Touche pas à mon Pote », 2013, « Black Lives Matter » et maintenant ? GéronimoOOo... ?

    Mais que les gonzes ne s’y trompent pas : d’attiser les tensions en forgeant les rencontres, les « retrouvailles » de manière brutale et intéressée, ne se fait pas dans la guimauve.
    Tu me diras, il faudrait étudier ce qu’est la réconciliation, jusqu’à la congruence.

     

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    • Je vous conseille de lire qui étaient vraiment les indiens. Sauvages ? oui, on peut dire ça car Ils se trucidaient entre eux, certains étaient d’une cruauté en matière de torture que nos gégènes en frémiraient d’horreur et ça n’était que guerres de pouvoir et de territoire, et certains n’étaient pas contre l’apport des blancs pour des tas de raisons.

       
    • #2503049
      Le Juillet 2020 à 21:35 par lafoutagedegueulepermanent
      John Wayne flingué par une école de cinéma pour ses propos sur le suprémacisme (...)

      @domus, vous Higlander, vous savez ce qui se passait chez les indiens d’Amérique, vraiment ? Pourqoui ne pas jouer au Loto ? Trop facile peut-être...

       
    • Foutagedegueule : Et vous, vous avez connu Napoléon, Louis XI, Charlemagne, les vikings, les gaulois, et j’en passe ou vous croyez les bons historiens, documents à l’appui, pour vous parler de ce petit monde ? Donc, idem pour les indiens ! Documentez-vous, vous verrez c’est intéressant. Il y avait différents groupes, des violents, et des pacifistes, comme partout.

       
  • Sur la partie sur les Afro-américains, il n’y a pourtant pas grand chose à contre-dire. Il ne parlait pas d’infériorité raciale d’un point de vue biologique mais plutôt de connaissances et expériences, ce qui est compréhensible dans l’Amérique de cette époque. Il dénonce des attitudes qu’on vit pleinement aujourd’hui comme la repentance des générations non-concernées et de la "discrimination positive".

     

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    • Tout à fait d’accord. La partie des indiens est selon moi une bêtise (je note que vous ne l’avez pas défendue d’ailleurs), mais tout le monde a le droit de dire des bêtises !
      Y compris les acteurs à qui on a pris cette stupide manie de demander leur avis sur des sujets politiques, donc très variés, alors qu’ils en sont aussi spécialistes qu’un comptable en physique nucléaire !
      Et concernant la partie sur les noirs, il considère juste un retard en matière d’innovations et de formation "moderne", disons. Aucun jugement de valeur sur les capacités intellectuelles innées à l’horizon ! Et quand bien même ç’aurait été le cas, il aurait le droit de dire une bêtise.

       
  • Et sinon l’annexion de se qu’il reste de territoires palestiniens illégalement par Israël ses bobos de l’USC Cinematic School Of Arts ils en pensent quoi ? *Bruit de crickets*

    Il est impératif de mettre fin à cette politique d’auto-flagellation nationale appelé couramment repentance, il est indigne pour toutes nations de se répandre en excuse pour leur politique expansionniste. Si il y a eu des abus qu’ils soient expliqués dans les livres d’histoire correctement, contextualisés et que les faits soient rappelés sans être biaisés afin que les nations ne reproduisent pas les mêmes erreurs. Les bourreaux se doivent d’être humbles et les victimes se montrer digne et ne pas mettre en scène sans cesse leurs souffrances en spectacle pour se faire un billet !

    Il n’y a rien de mal à se qu’à dit cet homme et je ne vois pas l’intérêt d’aller s’épancher ni même de condamner les propos d’un mort, cette gauche nécrophile n’a de cesse de me débecter.

     

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  • L’école de cinéma ferait mieux de s’occuper de son cul, parce qu’ils ont encore fort à faire .John Wayne en a que foutre de vos états d’âme, il a fait ce qu’il avait à faire, c’était loin le meilleur des acteurs, mais je vous souhaite de faire la même carrière, ce qui ne risque pas de vous arriver, surtout avec des idées à la con comme ça et le cinéma ce qu’il est devenu (comme le reste) qu’il repose en paix, point .

     

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  • Au cinéma, les personnages de John Wayne combattent la morale des faibles décrite par Nietzsche. John Wayne ressemblait à ses personnages. Et ce n’est pas la mise en scène anachronique d’une citation qui pourra détruire son travail. Se battre contre des morts : voilà les faibles !

     

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  • Quel dommage, John Wayne fut pour moi un idole, quand j’etais petite, il incarnait encore l’homme viril et protecteur , invincible, et il me faisait rêver dans ses western de l’epoque, mais aussi, " la taverne de l’irlandais" ou bien " qui a tué Liberty Valence " , un acteur sans compromis, vraiment, l’idéologie mortifère progressiste est en train de tout détruire , à commencer par les rêves auxquels les jeunes gens ont droit, et dont ils sont privés, accompagnés de valeurs telles que véhiculées par un John Wayne, et remplacées malheureusement par du sordide, de l’avillissement, de la corruption et finalement un néant physique et psychologique !

     

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  • #2503487

    Quelle hypocrisie tout de même, on peut remonter jusqu’à l’avènement de l’humanité comme ça et on trouvera toujours un sujet pour alimenter les pleurnicheries (ce qui en fait le dogme de certains).
    La véritable question c’est qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
    On se tape sur la gueule ou alors on retrousse les manches pour ne plus reproduire les mêmes erreurs...
    Pour ce qui est de Wayne il a simplement émis des réflexions qui n’engagent que lui, ce n’est quand même pas lui qui a décimé les amérindiens et vendu des Esclaves. Il est juste le fruit d’une idéologie qui faisait que tu naisses blanc ou noir il fallait s’adapter...
    George Floyd aurait été blanc les choses auraient été différentes

     

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