Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Le président iranien Hassan Rohani accusé d’implication dans l’attentat de l’AMIA

Rebondissement dans l’affaire de l’attentat de l’AMIA du 18 juillet 1994 : la justice argentine a déclaré inconstitutionnel le mémorandum entre l’Argentine et l’Iran entamé l’an dernier, qui supposait une collaboration entre les deux pays pour enquêter sur ce drame survenu il y a bientôt vingt ans. À cette occasion, la supposée participation de l’actuel président iranien Hassan Rohani dans l’organisation de l’opération a été évoquée.

Cet attentat, l’explosion d’une voiture piégée devant l’Association mutuelle israélite argentine, avait fait 85 morts. À l’époque, l’enquête avait été très mouvementée et controversée ; de nombreuses pistes avaient été abordées puis abandonnées et les critiques des autorités pour incompétence avaient fusé. Finalement, en 2006, le procureur fédéral de Buenos Aires avait officiellement accusé le gouvernement iranien d’avoir perpétré l’attentat.

La thèse était alors la suivante : le Conseil spécial iranien, ramification des plus hautes autorités iraniennes, aurait organisé l’attentat avec l’appui du Hezbollah, en réaction à la suspension unilatérale en 1991 de l’assistance technologique nucléaire accordée par l’Argentine à l’Iran. À la suite de ces accusations, des mandats d’arrêt internationaux avaient été délivrés à l’encontre de plusieurs hauts dignitaires iraniens. Cette thèse, qui fut très officiellement celle de la justice argentine et des services diplomatiques israéliens et étasuniens dès 2005, fait cependant toujours l’objet de débats.

En janvier 2013 cependant, l’Argentine et l’Iran ont entamé un processus diplomatique d’investigation commune afin de réétudier les faits en la possession des services judiciaires des deux pays. La justice argentine a donc finalement considéré cette initiative comme étant inconstitutionnelle le 15 mai dernier. Une décision qui s’accompagne d’une directive : réitérer les ordres d’extradition des suspects iraniens. Sur cette base, de nombreux organes de presse sionistes ont invoqué une possible inculpation internationale de Hassan Rohani, le procureur argentin en charge du dossier ayant déclaré que l’actuel président de la République islamique était membre du comité spécial au moment des faits, et donc au cœur de l’organisation de l’attentat.

Sur ce sujet, voir aussi :

Sur la République islamique d’Iran et Israël, chez Kontre Kulture :

 






Alerter

4 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article