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Le prix Nobel de littérature de gauche subventionnée est attribué à la Française Annie Ernaux

Avant-hier, nous vous faisions part de l’attribution du Nobel de physique au Français Alain Aspect. Difficile de trouver de la bienpensance dans la physique quantique ; il faut que le scientifique en fasse montre par ailleurs pour la faire exister. Ce que n’a pas manquer de faire M. Aspect dès qu’on l’a interrogé sur son nouveau statut (de figure morale, apparemment), s’attaquant aux complotistes, pointant un doigt accusateur vers Didier Raoult, rappelant la réalité du réchauffement climatique anthropique, appelant à faire barrage au nationalisme… Bref, M. Aspect est un pur produit de son temps. Quand la France était capable de conduire un jeune enfant doué de sa campagne jusqu’aux prestigieux laboratoires de recherche des grandes villes, c’était sa trajectoire ; maintenant que l’Hexagone produit en masse des imbéciles façonnés par les médias, eh bien…

Avec Annie Ernaux, autrice ou auteure (auteuse, tant qu’on y est !), c’est comme le Port-Salut, c’est marqué dessus. Ce que montre bien l’article ci-dessous.

– La Rédaction d’E&R –

 


 

Annie Ernaux, l’une des figures majeures de la scène littéraire contemporaine, a reçu jeudi 6 octobre le prix Nobel de littérature. L’écrivaine de 82 ans est récompensée pour « le courage et l’acuité clinique avec laquelle elle découvre les racines, les éloignements et les contraintes collectives de la mémoire personnelle », a expliqué le jury Nobel.

 

La romancière devient la 17e femme à décrocher le Nobel de littérature, et le 16e lauréat français depuis la fondation des célèbres récompenses en 1901

Avec une œuvre qui se nourrit du récit de sa propre vie, d’une émancipation à la fois intime et sociale, la romancière est devenue une « référence intellectuelle pour toute une génération venue au féminisme dans la foulée du mouvement #MeToo », souligne le journal Courrier international. « Dans son œuvre, elle explore constamment l’expérience d’une vie marquée par de grandes disparités en matière de genre, de langue et de classe », a souligné l’académicien Anders Olsson.

[…]

La romancière a puisé dans sa propre vie la matière de ses livres, construisant pierre par pierre une œuvre littéraire en même temps qu’elle témoignait de sa classe d’origine, des hontes qui s’y attachent, de son désir d’extraction, et de tous les sentiments qui accompagnent l’ascension sociale, faisant ainsi œuvre de sociologie. Par le biais d’une œuvre essentiellement autobiographique, Annie Ernaux a dessiné la cartographie intérieure d’une femme autant que celle, plus large, de la société française depuis l’après-guerre.

Elle a creusé également au fil de ses romans la question de la condition féminine, celle d’une femme née pendant la guerre et devenue adulte dans les années 1960, toute une vie consignée dans une œuvre à la fois intime et universelle. Elle a raconté l’enfance, l’adolescence, la jeunesse dans Les Armoires vides (1974), ou dans Ce qu’ils disent ou rien (1977) ; elle a raconté sa famille, ses parents et son émancipation sociale dans La Place (1983), ou La Honte (1997).

[…]

La romancière a raconté son mariage, ses enfants, son travail de professeure dans La Femme gelée (1981) ; elle a raconté l’avortement dans L’Événement (2000), la mort de sa mère dans Une femme (1987), la passion dans Passion simple (1992), le secret de famille, la mort de sa sœur avant sa naissance dans L’Autre Fille (2011) ; elle a aussi raconté l’entrée brutale dans la vie sexuelle dans Mémoire de fille (2016) et sa ville dans Regarde les lumières mon amour, un journal de bord des moments qu’elle a passés dans son hypermarché Auchan. Annie Ernaux a livré une forme de synthèse de tout ça dans Les Années, paru en 2008.

Dans son dernier roman, Le Jeune Homme (Gallimard, 2022), Annie Ernaux revient dans un texte court et dense sur l’histoire qu’elle a vécue avec un homme de trente ans son cadet quand elle avait la cinquantaine. Une expérience qui la reconnecte à sa jeunesse, et la ramène, encore et toujours, vers ce qui lui est essentiel, l’écriture. Le jeune homme est une réflexion sur le temps qui passe, sur la maturité, qui fait que chaque nouvelle expérience entre en écho avec celles qui ont précédé, comme dans une grande caisse de raisonnance.

Lire l’intégralité de l’article sur francetvinfo.fr

 

Annie, intellectuelle de gauche (pléonasme), sur E&R :

 






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