Egalité et Réconciliation
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Little Richard, Olympia, Paris, 1966

Pédé, noir, rockeur et génial : la voix inimitable de Little Richard, de son vrai nom Richard Penniman, s’est éteinte ce 9 mai 2020.

 

 

Les meilleures preuves de la vie sur Terre de Little Richard sont à trouver dans les films américains des années 50 et 60 sur le rock, des films pour les jeunes avec des scénarios torchés en 3 minutes, soit le temps d’une chanson.

 

Vie, mort et vie du rock, sur E&R :

 






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58 Commentaires

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  • #2459478
    Le 10 mai 2020 à 02:16 par Hijack
    Little Richard, Olympia, Paris, 1966

    Little Richard, talent à l’état pur ! En ses qualités d’auteur/compositeur/pianiste et quel interprète ... il est à lui seul, un des plus solides piliers du monde du Rock, qui lui doit tant. Repose en paix l’artiste !

     

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  • #2459484
    Le 10 mai 2020 à 02:33 par Danton Q.
    Little Richard, Olympia, Paris, 1966

    Il envoie du très lourd dans ce concert parisien de 1966, quelle énergie, Little était un grand de la chanson

     

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  • #2459486
    Le 10 mai 2020 à 02:39 par christian
    Little Richard, Olympia, Paris, 1966

    Bel hommage.
    Que des morceaux d’anthologie, on ne s’en lasse pas.
    Respect et R.E.P.

     

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  • #2459495
    Le 10 mai 2020 à 04:07 par m.ritchie
    Little Richard, Olympia, Paris, 1966

    La première fois que j’ai vu Little Richard, c’était en 1976 palais d’hiver à Lyon , j’avais 16 ans . Le meilleur !!

     

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  • #2459497
    Le 10 mai 2020 à 04:24 par Mon Art aussi !
    Little Richard, Olympia, Paris, 1966

    La plus grande catastrophe pour les Blancs fut leur perte de contrôle sur la production artistique.

     

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  • #2459535
    Le 10 mai 2020 à 09:03 par Philippe
    Little Richard, Olympia, Paris, 1966

    Dans la deuxième vidéo, c’est bien Bill Haley qu’on voit à 1’18’’, attablé ?

     

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  • #2459538
    Le 10 mai 2020 à 09:13 par Morisson Motel
    Little Richard, Olympia, Paris, 1966

    Little Richard, grand évidemment. Mais immense la spère musicale au sein de laquelle, il fut homme parmi les hommes, musicien et artiste parmi ses frères musiciens et artistes. Laissons-là l’hurluberlu et ses excentricités, tout ce folklore que le spectacle-marchand en son obscénité perverse promeut. Non, pas d’idoles, pas de bon vieux temps, pas de pionniers... rien de ce bric-à-brac ressassé...
    Little Richard vient du rythm’n’blues, cette formule gagnante qui dès l’immédiat après guerre gagne du terrain. Louis Jordan, Johnny Otis, Arthur Crudup (plusieurs fois repris par Elvis)... Il y en à tant à redécouvrir... A noter : 60 % du premier répertoire du king est constitué de succès issus de ce monde.
    Bien avant les sixties, les studios et les médias une mouvance noire élabore toutes les règles, ré-invente tous les riffs venus du blues et du jazz et établit les canons de la vraie modernité (jusqu’à, même, la guitare saturée) : Big Mama Thornton, Otis Blackwell, Amos Milburn, Junior Parker...
    Et Little Richard au sein de ce jeune peuple noir inventif, heureux d’être si précurseur, Little Richard brillait de toute son innocence vive.
    Pour Mickey Baker, pour les Drifters, pour Rufus Thomas ou Wynonie Harris et tant d’autres la dépossession fut terrible. Des crépus ne pouvaient squatter les premières places et faire des fortunes. Ils ne pouvaient être adulés. Ils ne pouvaient donc servir Mammon kapital qui veut l’asservissement de tous noirs et blancs : Elvis et ses frères, plus tard les Stones, tous se servirent et inventèrent sur cette incroyable base, le r&b noir des fifties.
    Voilà d’où vient ce grand homme, Little Richard. Et voilà pourquoi les noirs se détournèrent de la nouvelle musique blanche commerciale : le rock’n’roll. Aux innocents les mains pleines, aux outsiders aussi. Oui, qu’on se le dise, Little Richard en était.

     

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    • #2459962
      Le Mai 2020 à 00:37 par TeddyTed
      Little Richard, Olympia, Paris, 1966

      Les Noirs n’ont pas inventé le rock n’roll. Les Noirs ET les Blancs ont inventé le Rock n’Roll. T’as jamais entendu parler de Bob Wills (avant-guerre, western swing), de Moon Mullican (boogie/hillbilly) dans les années quarante par exemple ?... Tu as entendu de quelle façon Bill Haley reprend un ou deux rythm n’blues dès 1951 ? Le Rock n’Roll est LA musique métisse par essence...

       
    • #2460346
      Le Mai 2020 à 15:53 par Morisson Motel
      Little Richard, Olympia, Paris, 1966

      Bien d’accord avec vous. D’ailleurs, je joue le Bubbles in my Beer de Bob Wills and the Texas Play—Boys ou le Move it on Over de Hank Williams. J’ai donc quelques idées sur l’ascendance blanche du rock’n’roll... En effet le rock’n’roll est une musique métisse pour la partie artistique et quasi exclusivement blanche pour la partie tiroir-caisse.
      Mais relisez mon commentaire : je parle exclusivement du Rythm’n’blues noir et c’est la musique que pratiquait Little Richard. Les noms (d’afro-américains) que je cite en exemple on du vous faire comprendre qu’il s’agit bien d’une période allant de l’immédiat après-guerre jusqu’à la percée (récupération/mutation) des Elvis, Jerry Lee Lewis et autres Cochran.
      J’en profite pour préciser que pendant cette décennie cette génération d’artistes noirs a réalisé des enregistrements particulièrement brillants dans le domaine de la prise de son. Avec tout le respect que je dois à Hank et Bob, ils étaient loin de la brillance et de la dynamique des héros noirs. On peut comprendre que les Stones se soient tout particulièrement inspirés de ces artistes (peut-être méme plus que du blues rural ou de Chicago).

       
  • #2459617
    Le 10 mai 2020 à 12:07 par Chucky
    Little Richard, Olympia, Paris, 1966

    Bonjour.J’ai 55 ans

    Adolescent mes oreilles ont capté 2 choses qui feront de moi plus tard un fan de Rock’Roll.. Attention pas de méprise, j’ai écrit Rock’Roll., et non pas Rock (sourire)

    C’est 2 choses c’était l’intro et le morceaux "Johnny B. Goode" de Chuck Berry, et la voix de Little Richard. En toute franchise j’ai oublié quelle fut le premier morceaux ou j’ai entendu la voix de Little Richard, mais encore aujourd’hui elle reste à mes oreilles la voix du Rock’Roll,et aussi le plus formidable chanteur de cette musique : voix extraordinairement puissante, haut perché, chant effréné, hargneux, désespéré, jouissif,l’adolescence dans toute son insouciance.

    Mais d’où vient cette manie de Little Richard d"intercaler des "Ouhhhh" dans son chant.
    C’est tout simplement parce-qu’enfant il y avait une voie ferré qui passait à coté de chez lui,et lorsque le train arrivait il signalait son arrivé (ouh-ouh), et alors le petit Richard l’imitait avec sa voix.

    Devenue célèbre et comme Jerry Lee Lewis, il reprendra "Whole Lotta Shakin’ Goin’ On", avec à la guitare solo un musicien inconnue à l’époque (Jimi Hendrix)

    https://www.youtube.com/watch?v=pgO...

    J’ai appris son départ hier.Je n’ai pas pleuré, je ne pleurerai pas, mais ça me fait vraiment bizarre qu’un mec comme lui qui m’a apporté de la joie et de l’optimisme soit mort.
    https://www.youtube.com/watch?v=PcJ...

     

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  • #2459637
    Le 10 mai 2020 à 12:35 par toto la ciboulette
    Little Richard, Olympia, Paris, 1966

    Un homosexuel flamboyant dont Prince a du s’inspirer comme Lenny Kravitz nous fait du sous Hendrix.

    Au départ le Rock’n Roll est aussi noir que la Musique Classique est blanche, c’est comme ça et pas autrement, d’ Elvis à Jerry lee lewis, et cela n’empêche pas les musiciens de génie de s’y frotter (Gerswhin entre autres)

    On espère qu’il ait eu dans sa vie autant d’amour que de talent

    Adieu l’artiste

     

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    • #2460938
      Le Mai 2020 à 12:04 par Licencex
      Little Richard, Olympia, Paris, 1966

      "Au départ le Rock’n Roll est aussi noir que la Musique Classique est blanche, c’est comme ça et pas autrement"

      C’est faux. Prétendre une telle chose, c’est nier l’apport colossal des musiciens blancs au Rock’n’roll. C’est effacer l’influence de musiciens géniaux comme Hank Williams (de nombreux noirs ont repris ses morceaux et ce dès la fin des années 40), ou aussi inventifs que Bob Wills, Hank Snow, Bill Monroe et même avant eux, Jimmie Rodgers, les Delmore Brothers, Roy Acuff ou la Carter Family... Il est également utile de rappeler que la musique noire américaine n’existerait pas sans les instruments inventés par des Blancs et qu’elle s’inspire au départ de musiques évangéliques blanches, qui ont donné le gospel, puis le negro-spiritual par la voix des esclaves noirs...

      Réduire l’invention du rock’n’roll aux noirs est un snobisme né à la fin des années 70 (et qui m’agace depuis mes 10 ans), à la suite des mouvements d’émancipation, puis de contrition de la bourgeoisie de gauche. Cela n’enlève rien au génie des grands jazzmen et bluesmen noirs, qui demeurent inégalables (en matière de blues originel, c’est une certitude), mais il faut rendre justice aux musiciens blancs qui ont largement participé à l’histoire du Rock’n’roll...

       
  • #2459733
    Le 10 mai 2020 à 15:31 par spirit
    Little Richard, Olympia, Paris, 1966

    Des trois pionniers (avec Elvis et Chuck),il est le dernier... !!!
    On était très pudique,à l’époque pour évoquer son homosexualité (je ne l’ai apprise que tardivement sans que cela me bouleverse autant),on parlait seulement de son retrait vers la religion... !!!

    La saut qualitatif vers la modernité dans l’Amérique d’Eisenhower avait été fulgurant avec cette bande-son destructrice des idées reçus sur les noirs et la jeunesse en général.. !!

     

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