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Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

Il y a des fois où les lignes (politiques) se recoupent. La grosse fibre sociale d’E&R peut croiser la petite fibre sociale de Charlie Hebdo, petite parce que la fibre sociétale a pris presque toute la place. Là où les deux pôles idéologiques divergent, c’est évidemment sur la fibre nationale.

 

Or, il est clair que sans la fibre nationale, la fibre sociale ne tient plus. La preuve en est apportée par le parti de Mélenchon, qui souffre du grand écart entre sa fibre sociale et sa fibre européiste, même si ses députés affirment lutter contre le néolibéralisme de Bruxelles.

La vraie gauche, et l’histoire de la France nous l’enseigne, ne peut être forte et indépendante des forces antisociales (la Banque) que si elle est nationale. Sans cela, elle devient ou reste le partenaire plus ou moins conscient de la Banque, pour parler crûment.

Et comme nous sommes dans l’exceptionnel, nous avons décidé de diffuser cet excellent article, à la fois économique et social, on dit économico-social, en entier. Que les forces du Bien nous pardonnent, la fibre sociale, comme la chaîne de froid, ne peut être coupée.

 

Fondation Abbé Pierre contre République en marche

 

 

 

« Louer en confiance », nous promet le très jeune député LREM Mickaël Nogal...

 

 

La proposition de loi visant à sécuriser les bailleurs et (accessoirement) à faciliter l’accès au logement des locataires est ici.

 

Martine n’arrive pas à se débarrasser de son locataire qui refuse de payer son loyer :

 

 

La maison de Monique est squattée par 10 personnes :

 

 

– La Rédaction d’E&R –

 


 

Dans quelques jours, à partir du 21 décembre, c’est la trêve hivernale. Une période pendant laquelle un propriétaire ne peut pas foutre dehors son locataire. Mais, des députés de La République en marche (LREM) estiment qu’il faut protéger les propriétaires contre ces mauvais payeurs de locataires pauvres. Or, non seulement c’est immoral mais en plus c’est économiquement très con car le « marché » du logement n’est pas un marché mais une rente. Explications.

« De très nombreux intérimaires, des personnes en CDD ou travaillant au noir ont perdu leur emploi. On peut rogner sur plusieurs postes de dépense mais pas sur le logement. »

Voilà ce qu’explique Bénédicte Thomas, responsable locale du Secours Catholique. Face à cette situation, qui prend une ampleur désastreuse, que font nos braves élus En Marche  ? Ils s’inquiètent pour les… propriétaires, dont les revenus risquent de chuter, avec la multiplication des loyers impayés.

Dernière chose : l’ironie de l’histoire, c’est que Jacques Littauer, le journaliste de Charlie, s’appuie lourdement sur les informations de la fondation Abbé Pierre, qui est quand même sacrément catholique. Les voies du Seigneur...

 

Tout pour les proprios  !

Dans une tribune parue dans le Journal du Dimanche, 47 parlementaires de la majorité appellent à réviser la trêve hivernale. Estimant que les propriétaires qui louent leur logement sont insuffisamment « protégés », ils souhaitent que les expulsions soient facilitées, à la condition bien sûr qu’une offre d’hébergement d’urgence soit proposée, on n’est pas des bêtes, mais seulement durant la durée de la trêve hivernale, on est bien de droite, merci de vous en souvenir.

Le seul petit souci, comme l’explique Manuel Domergue, directeur des études à la fondation Abbé Pierre, dans la réalité, voilà ce qu’il se passe :

« La plupart du temps, on héberge des personnes à l’hôtel dans une zone industrielle à 50 km de chez eux, on leur dit “vous avez une semaine à l’hôtel et dans une semaine débrouillez-vous vous êtes à la rue”. »

Qui en voudrait  ? Sûrement pas les signataires de cette tribune.

Car la trêve hivernale, obtenue par l’abbé Pierre en 1956, c’est vraiment le minimum du minimum : ne pas mettre les gens dehors pendant l’hiver. Il y a eu 16 700 expulsions locatives en 2019, sans solution la plupart du temps, rappelle Manuel Domergue. Certes, la situation est difficile pour tout le monde, mais l’idée de « rééquilibrer » les rapports entre propriétaires et locataires, comme l’écrivent les signataires de la tribune, est odieuse. Car même si le locataire dispose de droits, c’est bien le propriétaire qui possède son logement  !

Et les bailleurs sont plus riches que les locataires, même s’il existe évidemment des exceptions. De plus, rappelle Domergue, les impayés ne représentent que 2 % à 3 % des cas. Dans l’immense majorité des situations, les proprios encaissent leur loyer tranquillou. Et il existe déjà des solutions efficaces pour les protéger contre les impayés, connues de tous les proprios, comme la Garantie des loyers impayés.

 

Le marché du logement est un mythe

Surtout, on ne peut pas vouloir avoir les avantages de l’économie privée – percevoir des loyers versés par des gens moins chanceux que vous – et ne pas en accepter les risques – les loyers impayés.

En fait, dans les grandes villes au moins mais pas seulement, il est absurde de laisser les logements s’échanger sur un soi-disant « marché » entre particuliers privés. Car ce marché ne fonctionne pas du tout : sur un marché, un vrai, lorsque la demande est forte, les prix augmentent, ce qui incite les producteurs qui produisent plus. Cette augmentation de l’offre conduit, à terme, à faire redescendre le prix.

C’est ce qui s’est passé pour tous les biens qui sont dans nos maisons, machines à laver, aspirateurs ou même voitures, dont le prix, ramené au salaire minimum, a considérablement baissé au cours des dernières décennies, en raison de la production de masse. C’est aussi, pour prendre un autre exemple, ce qui va permettre la baisse du prix des fruits et légumes bio.

Mais elle est où, la production de masse de logements qui fait suite à l’explosion des loyers de ces dernières décennies  ? Elle est nulle part. Et même la production tout court, c’est-à-dire la création de nouveaux logements, est très insuffisante.

Bien sûr, on pourrait faire plus, mais il y a une limite évidente : l’absence de place. Dans les centres-villes, on ne va pas empiler les immeubles les uns sur les autres, surtout que la densité de population est déjà trop élevée dans de nombreux endroits, entraînant bouchons, transports en commun bondés, pollution, énervement généralisé, etc.

Donc, sur ce sacré « marché du logement », la hausse de la demande a un seul effet : la hausse des prix. Cela a un nom en économie, connu depuis David Ricardo (1815), cela s’appelle une rente. Percevoir une rente, ce n’est pas être sur un marché mais être, par exemple, propriétaires terriens, que Ricardo détestait (et dont il a eu la peau). Ces mêmes rentiers que Keynes (1936) honnissait aussi, au point de vouloir les « euthanasier ». Preuve que la chose est tout sauf nouvelle.

Or cette rente exclut, depuis des décennies déjà, employées et ouvriers des centres-villes, et même des villes tout court. Le joli fonctionnement « libre » du « marché » crée des ghettos, le XVIe arrondissement de Paris d’un côté, La Courneuve de l’autre. On ne peut sous-estimer les effets dramatiques de ces évolutions sur l’état des services publics, l’accès à l’emploi, la violence, la santé de la population, qui s’effondrent dans les quartiers privés de mixité sociale. Le libre marché du logement est sans doute le pire problème économique et social de notre pays.

[...]

Et, vous savez quoi  ? En janvier prochain, les loyers des HLM vont continuer à augmenter, alors que la pauvreté s’étend comme jamais dans notre pays. Noura, membre d’un collectif de locataires de Saint-Denis, le dit :

« En mars, quand mon mari est tombé au chômage partiel, on a perdu 1000 euros avec les primes qu’il ne touchait plus. Dans le quartier, je sais que des gens ne peuvent pas payer plus… »

Mais ce n’est pas Noura qui préoccupe nos 47 élus, mais Jean-Édouard. Pourtant, il existe des solutions, rappelle Manuel Domergue, comme l’intervention d’un acteur tiers, public, dans le face-à-face entre le propriétaire bailleur et le locataire. Cela s’appelle la garantie universelle des loyers, et elle a été votée en 2014. Elle oblige le propriétaire à respecter ses obligations et, en contrepartie, elle l’indemnise en cas d’impayés du locataire. Puis se retourne contre le locataire, examine sa situation, et le force à payer si il ou elle le peut.

Simple, efficace. Mais vous savez quoi  ? La garantie universelle des loyers n’a jamais été appliquée, mais au contraire purement et simplement abandonnée. •

La crise du logement est inhérente au néolibéralisme

 






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47 Commentaires

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  • #2621471
    Le 18 décembre 2020 à 17:54 par culturovore
    Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

    Chacun a le droit à disposer d’un toit, hiver ou pas.

    Chacun connait des moments difficiles dans la vie et peut ne pas avoir les possibilités de se loger.

    Seule une réponse est humaine satisferait Dieu et les hommes.

    Les milliards déversés inutilement à l’UE, aux mafieux politiques, à la mafia des médias incluant la redevance TV, aux ONG inutiles, aux mafias des banlieues, aux lobbies mafieux, aux travaux et projets stupides de la mairie de Paris (8 milliards en 6 ans !!!), le Sénat inutile, le Conseil Economique et Social inutile, les financements à l’ONU inutiles, les projets artistiques publics laids, etc.

    Ces milliards évaporés sans aucun controle, sans aucune utilité réelle, sans aucun bienfait pour la société, chaque année devraient etres alloués à des projets immobiliers publics pour reloger la jeunesse qui ne pourra jamais prendre son indépendance compte tenue de la situation économique et tous les autres gens en difficulté : mères isolées, chomeurs en fin de droits, handicapés sans ressources, familles nombreuses...

    Foutez la paix aux propriétaires et laissez vivre la libre entreprise et le marché fera les prix. Vouloir régenter la propriété est un objectif des Globalistes, pour nous en déposséder. C’est un plan Bolchevik.

    En faisant ce que je suggère les nécessiteux auront un toit financé par nous, géré par nous, pour eux. Si ils veulent ensuite devenir prorpiétaire ils pourront l’acquérir le jour ou ils auront de quoi payer et rembourseront alors leur dette à la société. Si ils ne veulent pas ou ne peuvent pas, tant pis, c’est humain de leur venir en aide.

    Les projets immobiliers aux 4 coins de la France relanceraient l’économie productive , les gens auraient un toit et une sécurité minimum et l’argent de nos impots serviraient pour une fois pour des actions utiles et la bonne cause au lieu de financer la paresse et la corruption endémique dans ce pays !

     

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  • #2621485
    Le 18 décembre 2020 à 18:04 par ph
    Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

    La propriété c’est le vol ! Vive la Révolution d’Octobre ! No pasaran ! Facho facho ! "piout piout piout !" Aille batard !

     

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    • #2621641
      Le Décembre 2020 à 22:10 par Toké
      Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

      On y est. Les mêmes sont aux manettes à un niveau mondial aujourd’hui. Vous allez pouvoir vous en donner à cœur joie. Goulag pour les récalcitrants, avec tous ces nouveaux instruments de torture jouissifs qui n’existaient pas il y a un siècle et qui vont pouvoir asseoir l’idée de Bien de l’humanité communautaire.
      Tout ça pour la gloire de la Banque, ce grand service public universel.

       
  • #2621670
    Le 18 décembre 2020 à 22:36 par Marianne
    Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

    Une petite modification s’impose : la trêve hivernale a déjà débutée, le 1er novembre. Et non le 21 décembre.
    Ce genre d’erreur vous fait perdre en crédibilité, c’est dommage.
    Ceci dit, bravo et merci pour votre travail E&R.

     

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  • #2621679
    Le 18 décembre 2020 à 22:49 par VIVACHAVEZ
    Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

    N’oubliez pas que le divorce (cheval de bataille de nos poufiasses franc-maçonnes au pouvoir qui se régalent du délitement de la famille) fait que divorce = deux logements pour une même famille. Les immigrés sont souvent des parasites, soit, mais la crise du logement ne leur incombe pas uniquement.

     

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  • #2621745
    Le 19 décembre 2020 à 00:38 par Eric
    Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

    Article d’un niveau très faible, mais faut-il s’en étonner vu la source et son bilan en la matière ! Gauche sociale est une chose, profiteuse une autre. On a rien sans rien, faudrait peut-être arriver à se rentrer cette idée simple dans le crâne.

     

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  • #2621835
    Le 19 décembre 2020 à 08:32 par leperigourdin
    Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

    " Se loger est un droit " .

    Cette expression est totalement idiote. Elle revient à abolir le droit de propriété donc à supprimer le bénéfice de son travail.

    Je signale en passant qu’on ne nait pas sans un père, une mère, une tribu. Et que certes tu étais logé dans la grotte, la ferme en contrepartie de ta force de travail que tu apportais aux autres. Ce mécanisme est une loi naturelle de toutes les espèces.
    Pour la survie du groupe et de l’espèce il faut encourager celui qui apporte au groupe un bienfait.

    Et la société occidentale de 2020 encourage via la RSA et l’assistanat une forme de parasitisme, de dysgénisme.

    Accélérer l’assistanat c’est soviétiser la France avec une minorité de capitalistes de connivence et une masse d’esclaves puisque la classe moyenne aura disparue.

    Droit au logement, RSA, revenu universelle, tout ça va dans un seul sens. Je constate une fois de plus que les anciens cocos n’aient évolué que sur l’immigration.

     

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    • #2621992
      Le Décembre 2020 à 12:51 par En avant toute
      Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

      884 000 nouveaux chômeurs toutes les semaines aux USA, tu comptes leurs dire la même chose ? Tu penses que La France est plus forte que les USA ?! Lol.... alors t’inquiètes pas ton ticket pour Pôle Emploi arrive bientôt et la vente de ta maison avec ! On dit quoi ? On dit merci Macron !

       
    • #2622421
      Le Décembre 2020 à 20:57 par PL
      Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

      " Elle revient à abolir le droit de propriété donc à supprimer le bénéfice de son travail. "

      Vous connaissez beaucoup de propriétaires qui ont construit eux-mêmes les logement qu’ils louent avec leur travail ?

      En général, ils empruntent l’argent à une banque et c’est remboursé par les loyers et la défiscalisation.

      Donc c’est le bénéfice d’une spéculation et de privilèges fiscaux.

      Il devrait être interdit d’être propriétaire de plus de logements qu’on en occupe avec sa famille, il faut favorise l’accès à la propriété d’au moinsun logement par ménage français.

       
    • #2622624
      Le Décembre 2020 à 07:46 par Eric
      Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

      « Vous connaissez beaucoup de propriétaires qui ont construit eux-mêmes les logement qu’ils louent avec leur travail ? »
      Euh oui ! Et quand bien même !
      « il faut favorise l’accès à la propriété d’au moinsun logement par ménage français. »
      Vous êtes mal informé dans la mesure où cela existe déjà à travers des dispositifs comme la primo-accession et le prêt à taux zéro.
      Bref, comme tout sujet, il faut être un minimum informé pour ne pas tomber dans la caricature (les deux étant corrélés).

       
    • #2622943
      Le Décembre 2020 à 17:45 par leperigourdin
      Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

      Des auto-constructeurs j’en connais plusieurs. J’ai construis moi-même 2 maisons et rénové de nbreux apparts.

      C’est assez courant en province.

      De plus, même si c’est le fruit d’un crédit, lui-même est basé sur tes revenus donc le fruit de ton travail. Aucune spéculation la dedans.

       
    • #2624154
      Le Décembre 2020 à 11:44 par mouais
      Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

      Vous n’abolissez pas le droit de propriété, dont on se demande bien en vertu de quoi il jouirait d’un tel statut d’inviolabilité "sacrée" ceci soit-dit en passant (surtout que vous n’envisagez qu’un type de propriété, la propriété privée bien sûr... comme si les communaux n’avaient jamais existé) - au motif que le logement en serait exclu.

      Indépendamment de ca, le logement ne remplit aucune des caractéristiques justifiant l’instauration d’un marché (économie de marché, libéralisme et capitalisme, ce n’est pas la même chose d’ailleurs). Pas plus que l’emploi d’ailleurs, qui n’est pas un vrai marché non plus. Et par conséquent il n’y a aucune raison pour qu’il releve de plein droit du régime de la propriété privée.
      Vous supposez également une relation automatique entre travail et emploi d’une part et entre revenu et travail d’autre part. Mais ca ne va pas de soi du tout. Surtout dans un monde d’IA où l’emploi disparait.

      Il est bien évident que même payé par son travail, il y a une relation d’exploitation entre le bailleur et le locataire. Le premier exploitant le second (souvent même pour payer son crédit à sa place !... C’est différent quand le bien a été acheté cash ou remboursé avant la mise en location).

      J’ajoute que c’est une aberration économique. Chaque génération doit racheter à la génération précédente la quasi totalité du parc immobilier ! Les sommes sont colossales. Il n’y a aucune utilité à cela (si, l’Etat et les banques et donc le chouchou btp se gavent, bien sûr). Et cet argent serait bien mieux utilisé autrement (ce ne sont pas les grands chantiers industriels qui manquent).

      Meme un libéral sait que le logement n’est pas une marchandise comme les autres (pas plus que l’emploi, l’armement, l’énergie, la monnaie, etc.) et la sphère légitime de l’économie de marché est au fond plus importante que ne le pensent ses critiques, elle l’est bien moins que ne le pensent ses libéraux). Je crois que l’Allemagne, à Berlin, a trouver une solution originale au problème du logement.

      L’emploi disparait avec l’automation et les I.A. C’est très bien. Mais il va falloir tout remettre à plat, y compris l’accès au logement. Personne ne devrait avoir à louer pour compléter sa modeste retraite. Et tout le monde devrait travailler un peu, comme au Japon, même jusqu’à un âge avancé.

       
    • #2624449
      Le Décembre 2020 à 17:36 par Eric
      Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

      « Et par conséquent il n’y a aucune raison pour qu’il releve de plein droit du régime de la propriété privée. »
      Et par conséquent ... rien du tout ! On va voir si on vous demande ce qui vous appartient et pour quoi vous avez payé en vous disant qu’en fait ça ne vous appartient pas et que tout le monde peut en profiter sur votre dos. On en reparle après, hein !
      « Il est bien évident que même payé par son travail, il y a une relation d’exploitation entre le bailleur et le locataire »
      Ce n’est « évident » que pour quelqu’un qui ne réfléchit pas ou passablement de travers. Vous payez pour une contrepartie, que ce soit un bien si vous achetez ou un usage si vous louez. Il n’y a pas d’exploitation mais un échange consenti. Faut vraiment songer à se guérir du gauchisme mental qui est une maladie, maladie qui malheureusement est plus douloureuse pour les autres qui la subissent que pour ceux qui en sont directement atteints.

       
    • #2627850
      Le Décembre 2020 à 10:41 par bOF
      Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

      Que chacun puisse avoir un chez soi, dans lequel vous faites ce que vous voulez jusqu’à un certain point, c’est une chose. Ce n’est pas un "droit". C’est simplement un trait éthologique de l’espèce (régulation de l’agressivité intra-spécifique, reproduction sexuée, etc.),

      Mais pouvoir habiter quelque part, ca ne va aucunement de pair avec des droits du type "acheter", "vendre", "aliéner" ou "rénover comme bon me semble" et même "posséder e sous-sol". Ca, ca rentre simplement dans les variantes culturelles.

      Entre un vilage dans lequel chaque domicile est "gratuit" parce que tous les hommes du village co-participent à l’élaboration de la maison, et la manière dont on peut accéder à un appartement à Paris (logement social ou non), il y a un monde culturel. Dans les deux cas, les personnes sont logées, ont un "chez-elle". Mais les régimes de propriété n’ont rien à voir.

      Etre logé (ce qui ne veut pas dire gratuitement ou sans contrepartie) - est - peut -être un droit naturel" (c’est un droit à un logement digne, pas un droit à la propriété de son logement). Le second, usus+abusus+fructus n’est aucunement un "droit naturel".

      Dans certaines villes d’Allemagne, le montant des loyers est bloqué, par exemple. Pas de pb de logement comme à Paris.
      Personne à Berlin ne s’aviserait de pleurnicher sur la liberté du propriétaire qui ne pourrait pas louer le prix qu’il demande ! Ca fait partie des règles du jeu qu’il connait au départ quand il a décidé de devenir propriétaire (des règles de propriété, justement), et elles s’appliquent à lui comme à tout le monde.

      Mais encore une fois, dans un monde ou l’emploi disparait, ca n’a plus aucun sens. Ce sont 20% des emplois qui vont disparaitre en 20 ans. Il y aura a terme moins d’actifs que de passifs.
      Ces gens sans revenus, vous les logez comment ? Les retraites vous les payez comment ? Le tout dans un marché de l’immo francais 40% au dessus de sa valeur réelle (l’immo c’est de la speculation pure ici).
      Le laissez-faire, comme la kleptocratie d’Etat sur laquelle repose le "marché" immo actuel, ne sont ni l’un ni l’autre une solution. Il va falloir tout remettre à plat, à un moment, de gré ou sous la pression des évênements pour faciliter l’acces au logement. Et il serait préférable pour tout le monde que ce soit la première option qui prévale.

      .

       
  • #2621950
    Le 19 décembre 2020 à 12:10 par anonyme
    Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

    Il faut redescendre sur Terre et identifier le premier facteur de la prétendue crise du logement qui est en fait un sous-produit de l’invasion migratoire : il faut bien loger les centaines de milliers de migrants (légaux et illégaux) qui rentrent chaque année sur notre territoire et tous leurs descendants à naître.

    Voilà pourquoi votre loyer est si cher et pourquoi vous avez autant de mal à accéder à la propriété si vous n’êtes pas héritier d’un bien immobilier.

    Il y a facilement 15 millions d’habitants en trop dans ce pays : tous ceux qui sont issus de l’immigration illégale, des naturalisations à tout va, du droit du sol et des regroupements familiaux.

     

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  • #2622000
    Le 19 décembre 2020 à 12:55 par Yvo
    Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

    58% des Français sont propriétaire de leur logement et l’entretiennent, il y a une majorité de propriétaire. S’en prendre à eux pour un problème sociétal est contre-productif. Dans une société ou l’état est propriétaire de l’immobilier, de la terre et de la production, tout le monde se branle les couilles, pas d’entretien des structures, pas de responsable, tout crève. Expériences vécus en 1973 et 1974 lors d’un voyage en Allemagne de l’est puis Bulgarie avec le PCF. Bientôt le revenu universel, vous ne possèderez rien et serez heureux dixit Klaus Schwab.

     

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  • #2622021
    Le 19 décembre 2020 à 13:15 par François Biroute
    Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

    Les loyers devraient être règlementés ! Ça empêcherait certains enculés de proprios de pratiquer des prix exorbitants ! En contrepartie il faudrait pouvoir virer en 24h un mauvais payeur ou des squatters !

     

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  • #2622634
    Le 20 décembre 2020 à 08:19 par Eric
    Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

    Je suis propriétaire et je peux vous dire que savoir qu’un squatteur puisse occuper des années votre bien ou qu’un locataire puisse rester sans payer et rester là c’est scandaleux. C’est pour ça que je quitte ce pays. Tout est fait pour la vermine !

     

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    • #2622925
      Le Décembre 2020 à 17:28 par Eric
      Logement : les députés LREM vous préfèrent à la rue

      Je suis également propriétaire. Il peut en effet y avoir des problèmes mais il ne faut pas non plus exagérer. Il y a des gens sans scrupules mais parler de « vermine » me parait excessif.

       
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