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Manifestations à Athènes : "Donnez de l’argent pour l’éducation, pas pour les massacres de l’OTAN"

Cocktails Molotov, fumigènes, extincteurs... Athènes a été le théâtre d’affrontements entre jeunes et policiers, un projet de loi sur les conditions d’entrée à l’université ayant poussé les étudiants à descendre dans les rues de la capitale.

 

Des affrontements entre étudiants et policiers ont éclaté le 29 octobre dans le centre d’Athènes, lors d’une manifestation contre un projet de loi modifiant les conditions d’entrée dans les universités.

Tandis que des manifestants déploraient les effets de la réforme envisagée, qui va, selon eux, alourdir le fardeau des examens et décourager la pensée critique, certains ont également critiqué les choix budgétaires du pays. « Donnez de l’argent pour l’éducation, pas pour les massacres de l’OTAN », pouvait-on entendre parmi les slogans scandés sur place.

Comme en témoignent des images diffusées sur les réseaux sociaux, des incidents ont eu lieu aux alentours de la place Syntagma, lieu central de la capitale.

 

 

Vous avez dit réforme ?

Les incidents ayant éclaté lors de la manifestation s’inscrivent dans le cadre d’importantes vagues de protestation en Grèce, où le gouvernement, en échange de prêts accordés au pays, a enchaîné les plans de mesures d’austérité depuis 2010.

Les réformes avaient débuté sous l’ancien Premier ministre Giorgios Papandréou, mais la politique d’austérité du gouvernement s’est intensifiée ces dernières années sous le gouvernement d’Alexis Tsipras. Celui-ci a en effet privilégié les requêtes formulées par la Troïka (Banque centrale européenne, Commission européenne et Fonds monétaire international), suscitant l’exaspération croissante du peuple grec.

Le 20 août 2018, la Grèce sortait officiellement du dernier des trois plans successifs d’aide financière pilotés par la Troïka. Celle-ci supervise « les plans de sauvetage » des pays membres de l’UE, en contrepartie desquels les États concernés doivent entreprendre des mesures structurelles censées garantir leur solvabilité auprès de leurs créanciers.

Alors que le chef d’État français Emmanuel Macron s’était félicité de « la sortie de la crise du peuple grec », Yanis Varoufakis, professeur d’économie et auteur de nombreux ouvrages universitaires, avait quant à lui préféré énoncer les conséquences négatives, selon lui, des trois plans de sauvegarde conduits par la Troïka.

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