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Marion Sigaut – La commune villageoise au regard de l’Histoire

La France avant 1789

Une conférence de Marion Sigaut, donnée à l’université d’été de Civitas, le 16 août 2019.

 

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17 Commentaires

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  • #2264982
    Le 25 août 2019 à 14:14 par Dictionnaire des vieux parlés.
    La commune villageoise au regard de l’Histoire

    Dans l’ancienne classification botanique (encore en vigueur avant l’an 2000) les légumineuses concernaient UNIQUEMENT les plantes à gousses, comme dans le sens latin.
    Par conséquent, le terme "légume" n’était appliqué qu’aux légumes secs, flageolets, lentilles, pois, pois chiches, fèves et lentilles.
    Le reste était appelé racines, ou herbes (henris pour évité la confusion avec l’herbe à vache).
    Racines : Carottes, navets, betteraves, patate, céleri, ail, oignons.
    Herbes : Poireaux, choux (fleurs, Bruxelles, brocolis), épinards, cardé.
    Personnellement, je ne sais pas où aurait été classé les annuelles a gros fruits. Dans les fruits des haies, ou dans les herbes : Concombre, citrouilles, cornichons, poivrons, aubergine.

     

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    • #2265124
      Le Août 2019 à 19:33 par Sylvain
      La commune villageoise au regard de l’Histoire

      Les Cucurbitacées (courges diverses)et Solanacées (tomates aubergines pdt) son importées du nouveau monde et cultivées bien plus récemment.

       
    • #2265269
      Le Août 2019 à 04:40 par paramesh
      La commune villageoise au regard de l’Histoire

      les annuelles a gros fruits



      tu l’as dit toi même, ce sont botaniquement parlant des fruits (racines, feuilles, graines, fruits)
      (tomates courgettes poivrons aubergines sont des fruits)

       
  • #2265051

    La communauté, l’inverse du mondialo-communisme multiculturel où des individus atomisés sans points communs s’évitent mais consomment la même daube made in China ou America !

     

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  • #2265113

    A nouveau, un immense merci à Marion Sigaut, pour cette "remise des pendules à l’heure" brillante et étayée, concernant des sujets ou on nous a tellement menti !!!

     

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  • #2265136

    Merci à Marion Sigaut pour cette conférence dont le contenu vient corroborer le résultat de mes recherches généalogiques. En effet, il n’est pas rare que quelques feuillets issus des comptes de tel ou tel syndic de paroisse ou du rôle de la taille aient été glissés dans les registres paroissiaux et aient fait l’objet d’une numérisation en même temps que ceux-ci. Sans oublier les notes laissées par tel ou tel curé...

    « On a toujours fait comme ça » était une des expressions favorites de mon grand-père paternel, ancien cultivateur que l’on venait encore consulter pour des affaires de bornage, de servitudes et de droits divers au milieu des années 80.

    C’est tout récemment que je me suis aperçu que mes quatre grands-parents, nés au début du siècle dernier et qui ont peu fréquenté l’école publique, avaient conservé un cadre de références d’Ancien-Régime en même temps que leur patois. Je passe sur le fait qu’ils étaient assez peu pratiquants à l’exception notable de la grand-mère qui m’a élevé, la religion étant clairement devenue une affaire de bonnes femmes et le curé ayant perdu depuis longtemps son influence au profit de l’instituteur et surtout du médecin.

    Cela dit, il ressort de mes recherches que l’on pourra dire limitées au Bailliage de Caux :

    - qu’aux XVIe et XVIIe siècles, l’infanticide et même le suicide étaient courants. J’en veux pour preuve le fait que les enfants nés de père inconnu trépassaient quasi-systématiquement au cours des quelques jours suivant leur naissance et que les veuves laissées sans grands moyens de subsistance étaient couramment retrouvées mortes au fond de la mare ou de la marnière où à l’évidence elles s’étaient jetées,

    - que si des documents attestent de la tenue d’assemblées de villageois (dans les années 60, la fête foraine portait encore le nom d’assemblée dans mon village) voire de procès intentés au nobliau local, la différence de statut social entre les laboureurs et les journaliers était fortement marquée, les premiers donnant le travail aux seconds et fournissant à l’église le contingent de prêtres dont elle avait besoin… et ce jusque dans les années 60 au moins comme j’ai pu en être le témoin,

    (à suivre)

     

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  • #2265138

    (suite)

    - une forte poussée libérale bien antérieure à l’influence physiocratique a introduit dans le Pays au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles une forte activité de tissage à domicile (les « toiliers ») - au point que les autorités de l’époque se sont inquiétées des ravages opérés par l’appât du gain chez les jeunes et du manque de bras qu’il occasionnait pour cultiver la terre. Dans les faits, les toiliers ont rapidement été placés sous la coupe des marchands de fil jusqu’à ce qu’un accord de libre-échange conclu avec l’Angleterre en 1783 vienne inonder le Royaume de produits fabriqués à moindre coût, renvoyant par la même occasion dans les champs les toiliers, siamoisiers et autres fabricants d’indienne.

    Autant de produits textiles dont une part non négligeable était bien évidemment collectée aux fins de servir de monnaie d’échange dans le commerce triangulaire, mais c’est une autre histoire…

     

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    • #2265168

      Enfin, les registres paroissiaux attestent également de la présence fréquente de pauvres mendiants, qu’ils soient solitaires, en couple ou même avec enfants, personnes se trouvant dans l’incapacité de travailler et à qui l’institution des Frères de Charité ou charitons garantissait comme à tous les nécessiteux une sépulture décente.

       
  • #2265265
    Le 26 août 2019 à 03:38 par Olivier_8
    Marion Sigaut – La commune villageoise au regard de l’Histoire

    Il y a tellement de choses défaire et tellement d’autres à rétablir ...

    Enfin, le côté positif, c’est nous avons déjà le mode d’emploi : finalement nul besoin d’écrire une constitution.

    Reste que le fondement de cet ordre admirable est l’intense foi catholique de tous.
    Là est le nœud du problème : comment réinsufler la foi aux Français ?

     

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    • #2265292

      La foi se démontre par les actes : de sabotage, de manifs etc, parce qu’on veut la justice et se libérer.
      Et en ça c’est parfaitement l’esprit catholique français : se réapproprier cette saine colère tel Jésus au Temple des Marchands.
      Plus nous serons radicaux et unis pour former cette église collective, plus cette foi ou conviction fleurira dans les consciences que ce pays est toujours le nôtre.

      Mais vous ne pouvez pas passer d’un état d’être conditionné par le Système depuis des lustres à une attitude de reprise en main de son destin, même après 9 mois.
      Et certains ne savent toujours pas de quoi on parle, d’autres sont contre les GJ etc donc ça va prendre du temps. Patience et détermination !

      La contre-propagande est primordiale : il faut bousculer, faire comprendre sans détour quel est notre intérêt à tous à se lever contre la dictature mondialiste, beaucoup n’ayant pas conscience d’avoir des chaînes aux pieds !

       
    • #2265349

      À GJ

      Tout à fait d’accord.

      + la force de l’exemple : on devrait recréer dans des villages cet ordre, cette organisation, et ce mode de vie, en l’adaptant aux métiers et aux flux d’aujourd’hui.

       
  • #2265301

    On peut lire aussi le livre de Pierre Kropotkine, "L’entraide", facilement téléchargeable sur internet, qui explique très bien le fonctionnement des communes Françaises et le système corporatif des métiers. La terre et les récoltes, avant appartenaient à la commune. Kropotkine : anarchiste, anthropologue, géographe, etc...

     

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  • #2265366
    Le 26 août 2019 à 12:27 par giustizia
    Marion Sigaut – La commune villageoise au regard de l’Histoire

    Je viens de lire un ouvrage sur 1000 ans de paysannerie française et en résumé les paysans ont toujours oeuvré, contre vents et marées, pour leur survie et celle de leur communauté. Vents et marées étant majoritairement les guerres incessantes qui les entouraient.

     

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  • #2265876
    Le 27 août 2019 à 08:59 par François
    Marion Sigaut – La commune villageoise au regard de l’Histoire

    Quel est le village sur la photo qui illustre cet article ? Ca me rappelle ce que j’ai vu à Langogne sur le chemin de Stevenson.

     

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  • #2269130
    Le 1er septembre 2019 à 16:33 par Françoise TEZENAS
    Marion Sigaut – La commune villageoise au regard de l’Histoire

    C’est comme maintenant : nous vendons nos biens communs parce qu’ on est endetté : autoroutes, ADP etc...

     

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