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Nuage de sable du Sahara : une pollution radioactive qui revient comme un boomerang

C’était à Reggane, en 1960. L’Algérie était encore française et le député SFIO Jules Moch, devant l’assemblée de l’ONU, explique que l’essai est sans danger pour les populations voisines...

 

 

Soixante ans plus tard, d’insolites dommages collatéraux surgissent. Pour France Info, il ne s’agit que de simples « particules de sable » qui peuvent provoquer « des irritations ». La présentatrice cucul la praline nous parle comme à des enfants :

« Ces poussières désertiques peuvent avoir un impact sur la qualité de l’air et donc sur la santé. Copernicus, le service européen de surveillance de l’atmosphère a relevé que le précédent épisode de cette tempête de sable du Sahara, entre le 4 et le 8 février dernier, a entraîné le dépôt de plusieurs microgrammes de particules par mètre carré sur une grande partie du sud de l’Europe. Une quantité "plusieurs centaines de fois supérieure" à la moyenne. Or ces particules sont nocives pour la santé. Elles provoquent des irritations et des problèmes respiratoires chez les personnes fragiles. Donc ces nuages de sables c’est beau à voir mais il vaut mieux que ça ne se reproduise pas trop souvent. »

 

– La Rédaction d’E&R –

 


 

Alors que les vents chargés de poussières en provenance du Sahara, survolent à nouveau l’Europe cette semaine, des analyses réalisées par l’ACRO montrent que celles-ci contiennent des résidus de pollution radioactive datant des essais de la bombe atomique pratiqués par la France dans les années 60.

 

Une pollution radioactive qui revient comme un boomerang

Entre 1945 et 1980, les États-Unis, l’Union soviétique, le Royaume-Uni, la France et la Chine ont réalisé 520 essais nucléaires atmosphériques atteignant des niveaux stratosphériques et dispersant de grandes quantités de produits radioactifs à la surface du globe, principalement dans l’hémisphère nord.

Au tout début des années 60, la France a procédé à des essais nucléaires atmosphériques dans le Sahara algérien (Reggane) exposant aux radiations ses propres soldats mais aussi les populations sédentaires et nomades de la région. Depuis ce premier essai au Sahara en 1960 jusqu’à l’ultime expérimentation de 1996 en Polynésie française, la France aura procédé à 210 tirs nucléaires.

 

Pourquoi parler aujourd’hui – 60 ans plus tard – de ces essais nucléaires du Sahara ?

Le 6 février dernier, une large partie de la France a été l’objet d’un phénomène météorologique apportant des vents chargés de sable et de fines particules en provenance du Sahara.

Pour illustration, dans le massif du Jura, le ciel est demeuré orange toute la journée et ces particules atmosphériques se sont déposées au sol. La neige bien blanche le matin est devenue orange à son tour.

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Photos prises le 6 février 2021
dans le massif du Jura

 

Toutes les surfaces étaient, le soir, recouvertes d’une fine couche de ces particules. L’ACRO a alors fait un prélèvement sur toute la surface d’une voiture à l’aide de multiples frottis.

Ces frottis ont été transférés au laboratoire de l’ACRO pour une analyse de radioactivité artificielle par spectrométrie gamma (sur un détecteur GeHP).

Le résultat de l’analyse est sans appel. Du césium-137 est clairement identifié. Il s’agit d’un radioélément artificiel qui n’est donc pas présent naturellement dans le sable et qui est un produit issu de la fission nucléaire mise en jeu lors d’une explosion nucléaire.

Lire l’article entier sur acro.eu.org

Il y a 60 ans...

 






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