Egalité et Réconciliation
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Qu’est devenu Vincent Reynouard, disparu depuis un mois sans laisser de traces ?

Note de la Rédaction

Un article de Jérôme Bourbon paru dans le numéro 3495 de Rivarol du 24 novembre 2021.

Depuis un mois désormais, Vincent Reynouard a disparu sans laisser de traces. Et ce qui est alarmant, c’est qu’à notre connaissance il n’a contacté personne, absolument personne, depuis ce fameux lundi 25 octobre 4 heures de l’après-midi où il a réussi à fausser compagnie aux policiers britanniques et d’Interpol venus l’appréhender à son domicile. Ni sa famille, ni ses amis, ni ses proches collaborateurs. Même pas de manière indirecte ou minimaliste. Il a disparu des radars. Il s’est volatilisé. Nous n’avons même pas aujourd’hui la certitude qu’il est vivant ni qu’il est libre. Il est toutefois probable que, s’il avait été arrêté, des sites communautaires se seraient alors fait une joie et un devoir de l’annoncer urbi et orbi, de le crier sur les toits, de revendiquer cette incarcération comme une victoire. Ce qui laisse à penser qu’il n’est pas actuellement derrière les barreaux.

 

Mais il y a depuis l’origine dans toute cette affaire quelque chose d’étrange, d’inhabituel, sinon de passablement inquiétant. D’abord, cela ne ressemble pas à Vincent de ne pas se manifester, d’une manière ou d’une autre, sur une aussi longue durée. Il lui était en effet possible d’écrire une lettre pour donner des nouvelles sans bien sûr divulguer le lieu où il se trouve, et en la postant assez loin de l’endroit où il se cache, d’envoyer un texto rassurant à un proche, quitte à se débarrasser immédiatement après du téléphone pour ne pas laisser de trace, ou de passer par l’intermédiaire d’une tierce personne pour donner un signe de vie. Or, jusque-là, il n’a rien fait de tel. Ce n’est pas ainsi qu’il avait agi lors de ses précédentes cavales en 2008-2009 (en Belgique et en France) et de nouveau au printemps 2015 (en Flandre) avant de s’exiler en Angleterre, le 16 juin 2015.

Que savons-nous de certain ou d’à peu près certain à ce jour ? La police britannique et Interpol (si c’est bien d’eux qu’il s’agit) ont sonné en bas de son domicile le lundi 25 octobre en milieu d’après-midi. Vincent descend l’escalier, ouvre la porte. Voyant les policiers lui indiquant qu’ils veulent parler à Vincent Reynouard, ce dernier décline une fausse identité, puis claque aussitôt la porte sur les policiers. La porte ne s’ouvrant pas de l’extérieur, cela laisse le temps à Vincent de remonter en toute hâte à son appartement, et même de téléphoner à 15h44 à un proche collaborateur, certainement pour le prévenir de la situation et peut-être l’appeler à l’aide. Las, ce dernier, qui est dans le train, n’entend pas l’appel. Vincent ne laisse pas de message vocal. Il n’a pas le temps. Il se saisit rapidement, semble-t-il, de l’argent liquide dont il dispose grâce à ses cours particuliers, laisse tout sur place (son téléphone, ses papiers d’identité, son permis de conduire, ses ordinateurs portables, ne prend pas de change). Entendant les policiers qui ont finalement réussi à ouvrir la porte d’entrée grimper quatre à quatre les marches d’escalier jusqu’au deuxième étage, il a tout juste le temps de fuir par la cour intérieure du petit immeuble qui donne sur une sortie à l’arrière du bâtiment de sorte qu’il a pu semer ses poursuivants.

Une demi-heure plus tard à peine, l’ami s’apercevant que Vincent Reynouard l’a appelé, son numéro s’étant inscrit sur son portable en appel entrant, lui téléphone aussitôt. Cinq fois de suite. Les quatre premières fois, l’appel sonne dans le vide. Ce qui est logique puisque le téléphone a été laissé à l’appartement. Mais la cinquième fois, l’appel est rejeté. Manuellement. À cet instant-là, il y a donc quelqu’un à l’appartement. Qui ? Selon toute vraisemblance, la police qui était possiblement encore sur les lieux à ce moment-là. Mais pourquoi alors ne pas avoir répondu à l’appel ? C’est étonnant de la part de policiers qui poursuivent un fugitif et qui habituellement ne négligent aucune piste pour obtenir des renseignements, et surtout pas un appel téléphonique qui peut s’avérer déterminant. Plus étonnant encore, la police n’a rien pris dans l’appartement de Vincent. Ni les ordinateurs, ni le téléphone, ni les archives, ni les pièces d’identité. Tout a, semble-t-il, été laissé intact. Ce n’est pas là non plus dans les habitudes de la police de ne pas saisir les éventuelles pièces à conviction, de ne pas procéder à des fouilles méticuleuses du logement de la personne que l’on recherche, de ne pas saisir le matériel informatique ni le téléphone qui peuvent parfois donner de précieux renseignements.

On a le sentiment qu’il y a des éléments manquants au puzzle. Quelque chose cloche dès le départ, suscite un malaise, légitime toutes les suspicions, autorise toutes les hypothèses. Est-on sûr d’abord qu’il s’agissait d’Interpol ? C’est en tout cas ce qu’a déclaré la propriétaire de l’appartement, répétant ce que lui avaient dit les (vrais ou faux) policiers britanniques. C’est ce qu’affirmait également Sarah Cattan dans son très long article du 3 novembre pour Tribune juive. Mais, quelques jours après, ce n’était déjà plus tout à fait la même version. Le compte Twitter intitulé Jugé coupable (qui est animé par le collectif anonyme BTA : Balance ton antisémite) indiquait soudainement que « Vincent Reynouard n’a pas de notice rouge d’Interpol », contrairement par exemple à Boris Le Lay exilé au Japon depuis 2014, ce qui laissait entendre que ce n’est pas forcément Interpol qui a sonné le 25 octobre au bas de l’appartement loué par le militant révisionniste dans le Grand Londres.

Mais si ce n’est pas Interpol, qui cela peut-il bien être ? La police britannique ? Peut-être, mais agissant à la demande de qui ? Dans quel cadre ? Sur quelle base légale ? Certes, à ce jour, Vincent Reynouard a été condamné en tout depuis son exil en Angleterre à 29 mois de prison ferme par des juridictions françaises pour avoir contrevenu à la loi Rocard-Fabius-Gayssot. Mais il n’y a pas actuellement d’équivalent de cette législation anti-révisionniste au Royaume-Uni. Comment peut-on donc motiver légalement une demande d’extradition ? Certes, comme le disait feu le professeur Robert Faurisson, « quand il s’agit de lutte contre le révisionnisme, il n’y a ni foi, ni loi, ni droit. Tout est permis. » La chasse au révisionniste est ouverte toute l’année, n’importe où, n’importe quand, n’importe comment. Au reste, les anonymes analphabètes et haineux de BTA ne se vantent-ils pas d’être des « chasseurs d’antisémites » ? Et manifestement leur chasse n’est pas réglementée. Elle n’est pas limitée à certains horaires et à une ou deux saisons dans l’année. Elle est permanente, sauvage et brutale, s’exerce de nuit comme de jour, ne s’encombre pas de respect des conventions, de la morale, de la probité et de la vérité.

Il est somme toute très facile à quelqu’un de déterminé de se faire passer pour un policier sans l’être aucunement. Vincent Reynouard avait raconté en vidéo comment, il y a cinq ans environ, alors qu’il était déjà en Angleterre, deux hommes étaient venus intimider une personne de son entourage immédiat restée en France, comment ils l’avaient suivie la journée en voiture, puis comment ils l’avaient attendue devant la porte de son appartement, puis, à son arrivée dans le couloir, comment il l’avait forcée à leur ouvrir la porte et à leur communiquer sous la menace les coordonnées téléphoniques et l’adresse exacte du domicile de Vincent au Royaume-Uni. Et manifestement, ce soir-là, ce n’était pas la police. Les deux hommes n’ont d’ailleurs pas eu la politesse de se présenter ni de décliner leur identité.

Plus étrange encore, Vincent avait raconté comment, une nuit, il y a un peu plus d’un an, des inconnus s’étaient introduits chez lui pendant son sommeil, au précédent domicile qu’il occupait près de Londres, et avaient, semble-t-il, fouillé dans ses affaires, ses archives, ses documents, comme s’ils recherchaient absolument quelque chose de précis, d’important, et étaient repartis. Il s’en était aperçu car il avait soigneusement fermé la porte avec un verrou la veille au soir, avant de se coucher, il s’en souvenait fort bien, or, la porte était ouverte au petit matin à son réveil !

On peut donc tout imaginer dans l’affaire présente, et plus le temps s’écoule, plus le silence devient assourdissant. Chaque jour qui passe nourrit le doute, accroît l’angoisse. Car si ce n’est ni Interpol, ni la police britannique qui a sonné chez lui ce jour-là, qui cela pouvait-il bien être ?

Au moment où il est parti en courant vers son destin le lundi 25 octobre vers 16h heure de Londres (17h, heure de Paris), pour peut-être ne plus jamais réapparaître, Vincent mettait la dernière main à une étude approfondie et actualisée sur le drame d’Oradour-sur-Glane. Il s’apprêtait à me l’envoyer par courrier électronique comme mémoire en défense dans le cadre du procès qui m’était intenté deux jours plus tard, le 27 octobre, à la suite de la publication dans Rivarol du 2 septembre 2020 d’un long article de deux pleines pages sur le tag inscrit sur le centre de la mémoire d’Oradour et sur l’hystérie que ce graffiti réalisé nuitamment, du 20 au 21 août 2020, avait suscitée dans la classe politico-médiatique. Vincent souhaitait en faire un livre détaillé avec force illustrations, un ouvrage sur le point d’être achevé, dont il était heureux et fier, et qu’il comptait absolument éditer et proposer à la vente avant Noël. Il avait, me confiait-il, fait des découvertes importantes, sinon sensationnelles, dont il était impatient et excité de faire connaître la teneur à ses lecteurs et qui, selon lui, étaient de nature à éclairer d’une lumière nouvelle toute cette ténébreuse affaire. Ce document ne m’a finalement jamais été communiqué, pas même par un intermédiaire ou au moyen de telle ou telle astuce, de tel ou tel artifice, de telle ou telle ruse dont Vincent n’est pourtant pas avare.

Tout cela décidément ne lui ressemble pas, lui qui, travailleur acharné, et ne manquant jamais à ses promesses, a toujours fait l’impossible, remué ciel et terre, pour diffuser, publier, transmettre ses études, ses travaux, ses découvertes, ses intuitions, ses raisonnements, ses argumentaires par écrit et par vidéos. De manière tout aussi inexplicable, il n’a pas non plus prévenu, ni fait prévenir par un tiers, la grosse vingtaine d’élèves qu’il avait jusque-là en cours particuliers et qui se sont retrouvés du jour au lendemain sans leur professeur, et sans aucune nouvelle de lui, alors que les dates avaient été prises, les cours programmés, les rendez-vous confirmés. Non, décidément, cela ne lui ressemble pas. Certes, on conçoit parfaitement que les premiers jours d’une cavale, l’on pare au plus pressé et que la priorité soit de se cacher, de survivre et que l’on ne donne pas immédiatement de ses nouvelles. Peut-être ce silence prolongé s’explique-t-il seulement par sa prudence, sa crainte d’être repéré et appréhendé, un simple principe de précaution. Si l’on veut cultiver l’optimisme, c’est ce dont il faut essayer de se persuader. Mais, outre que cela n’est guère dans les habitudes de Vincent, et ne correspond nullement jusque-là à son mode opératoire, voilà maintenant un mois entier qu’il a disparu dans la nature sans laisser aucune trace, sans transmettre le moindre message, de manière directe ou indirecte, franche ou subliminale, de nature à rassurer sa famille, ses amis, ses proches, ses relations, sans donner le moindre signe de vie. Voilà qui nous plonge assurément dans un abîme de perplexité voire d’angoisse. Il est des silences qui, lorsqu’ils se prolongent, sont encore moins rassurants que le cliquetis des clés fermant à double tour la cellule d’un infortuné prisonnier.

 

Vincent Reynouard, sur E&R :

 






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102 Commentaires

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  • #2854359

    Je lui souhaite d’être un bonne santé.

    Mais quand même, fuir la justice française pour "crime idéologique" en se réfugiant en Angleterre ... Faut vraiment rien avoir compris ...

     

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  • #2854363
    Le 1er décembre 2021 à 13:37 par Haïfa-Charlotte
    Qu’est devenu Vincent Reynouard, disparu depuis un mois sans laisser de (...)

    Merci à ER d’ avoir relayé cette disparition inquiétante en espérant toutefois que l’ issue sera heureuse pour le courageux et sincère Vincent Reynouard.
    Monsieur Reynouard si vous nous lisez et où que vous soyez que Dieu puisse vous apporter sa protection et qu’ il vous accorde la paix de l’âme et de l’esprit..

     

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  • #2854419

    Étrange.
    Il est vrai qu’on parlait beaucoup de cette tragédie d’Oradour il y a quelques années, et un ou des Français enrôlés de force dans l’Armée allemande durant la guerre étaient jugés dans un Tribunal français et furent finalement relaxés, je crois, car ils avaient exécuté des ordres.
    Prions pour Vincent.

     

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    • Aucun Français n’a été enrolé de force dans la Wehrmacht ou la Waffen-SS .
      L’Alsace-Lorraine étant considérées comme provinces allemandes, même la Burgondie en fait, le Reich à fait la mobilisation de tous ses ressortissants.

       
    • Ben non fd. Pour une raison etrange, tu ressors la version allemande...celle d’une epoque ou l’Allemagne avait une politique ouvertement antifrancaise d’ailleurs... Et tu fais ça sur un site patriote Français. Cette attitude ne cessera jamais de m’émerveiller. La capacite de cocufiage de notre "extreme droite" na pas de limite...a quelles fins ? Que peut on gagner a ce jeu ? Si ce nest de saliener du gros de la population qui sera toujours horrifiée par ces positions de s’aligner a un ennemi, quel quil soit.

      Mais il se trouve que l’on parle ici des Alsaciens et donc c’est leur point de vue qui compte. effectivement ils ont été enrôlés de force. Et il y avait ce terme de "malgre nous", en francais et pas en allemand.

      De même qu’il y a eu 600 000 français chretiens déportés en Allemagne pour du travail forcé dans cet episode du STO, de plus en plus caché par notre propre gouvernement...ils ne sont pas partie de gaité de coeur.

       
    • #2854858

      A fd : Les Alsaciens-Mosellans ne se considéraient pas comme allemands, même si la plupart parlaient un dialecte allemand qui est en train de disparaître.
      On ne leur avait pas demandé leur avis. Ils étaient français.
      Les soldats qui avaient de la famille dans d’autres régions françaises étaient obligés de se battre contre cette famille restée française et contre tous leurs concitoyens d’origine.

       
    • #2855026
      Le Décembre 2021 à 13:02 par Иван Васильевич
      Qu’est devenu Vincent Reynouard, disparu depuis un mois sans laisser de (...)

      Vincent Reynouard, qui a des origines alsaciennes, a bien compris les conséquences de cette germanophobie.

      Dans ces trois départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, combien d’habitants se sentaient allemands, combien se sentaient français ? entre 1942 et 1944, lorsque leurs hommes valides furent recrutés par l’armée allemande pour combattre les Alliés ? en 1939, lorsqu’ils furent recrutés par l’armée française, pour combattre les Allemands, leurs concitoyens jusqu’en 1919 ? après la Première Guerre mondiale, lorsqu’on les annexa à la France (sans référendum, même consultatif) ? en 1871, lorsqu’on les annexa à l’Allemagne (sans référendum non plus) ? On peut remonter ainsi jusqu’à la préhistoire.

      Peut-être qu’il faudrait s’élever à se souvenir que la politique de Vichy fut immédiatement anti-allemande (Pétain espérait la victoire des Alliés, comme de Gaulle), et que l’Allemagne victorieuse tint compte de cette hostilité larvée ; Vichy n’attendait qu’une occasion pour se retourner (Pétain organisa l’armée d’Afrique qui, ravitaillée par les États-Unis, combattrait vivement l’Axe en A.F.N., en Italie, en Provence et jusqu’au cœur du Reich, de novembre 1942 â mai 1945).

      Peut-être faudrait-il se rappeler aussi que ces trois départements perdirent, sous l’uniforme allemand, 1,6 % de leur population pendant la guerre, et dans les armées alliées peut-être 0,6 % en combattant l’Allemagne (en supposant des pertes proportionnelles à la moyenne de celles des régions de métropole). L’Allemagne, elle, perdit 5 ou 6 % de sa population dans ses forces armées.

      Les deux guerres mondiales, contre l’Allemagne, furent les deux moitiés d’un suicide européen, devant inéluctablement aboutir à la sujétion de nos nations.

      Dédié à tous les « malgré-nous » de toutes les guerres.

       
    • #2855099

      Au nom russe : Lorsque les Alsaciens-Mosellans devenaient allemands ou français sans être aucunement consultés, les Allemands envoyés pour les rééduquer les traitaient de sales Français (je suis poli), puis les Français envoyés dans le même but les traitaient de sales boches. Pas facile.
      En 1945, ils étaient ravis de redevenir français après une germanisation et une nazification excessives, ainsi que la répression et la déportation des récalcitrants et des opposants. Ils n’avaient jamais connu de tels excès.
      J’ignorais que Vincent avait des origines alsaciennes. Les Alsaciens se sentent très concernés par cette tragédie d’Oradour où un ou des Alsaciens faisaient partie de l’équipe de SS, bien malgré eux.
      Sur les monuments aux morts de ces trois départements, on ne lit pas "Aux morts pour la patrie", mais "A nos morts" et il y a eu des morts dans toutes les familles, surtout durant la Grande Guerre.
      Morts pour l’Allemagne.

       
    • #2855408
      Le Décembre 2021 à 22:05 par Иван Васильевич
      Qu’est devenu Vincent Reynouard, disparu depuis un mois sans laisser de (...)

      En effet la situation des habitants des trois départements ne fut pas facile : leur pays fut considéré comme une sorte de colonie jisqu’au nouveau statut (peu avant 1914), lequel régla leurs problèmes. Ils combattirent contre les Alliés en 14, contre les Allemands en 40, puis contre les Alliés en 42/45.

      Assurément être vainqueurs évita à leurs soldats les camps atroces de Rhine Meadows, et à leur population la grande misère causée par le plan Morgenthau (voir aussi le paragraphe qui suit) ; en l’absence de scrutin, même déloyal, aller plus loin dans le jugement des sentiments (dont l’expression n’était pas libre) est imprudent, surtout quand on n’a pas le souvenir de la période, il y a quelques décennies, où l’on pouvait parler de cela franchement, et où le traitement scolaire et médiatique n’avait rien à voir avec le matraquage actuel.

      La germanisation à partir de 1871, la francisation à partir de 1919, la germanisation à partir de 1942, la francisation à partir de 1945 : quatre fractures, dont je ne doute pas que celle du temps de guerre fut la plus violente. Vincent Reynouard au temps de l’A.N.E.C. (« Les Mémoires au bois dormant ») avait publié une brochure donnant d’intéressants chiffres sur ce sujet, qu’on citerait sans risque de censure dans un pays libre.

      Vous terminez ainsi :



      Sur les monuments aux morts de ces trois départements, on ne lit pas "Aux morts pour la patrie", mais "À nos morts" et il y a eu des morts dans toutes les familles, surtout durant la Grande Guerre.
      Morts pour l’Allemagne.




      Je trouve cette conclusion fort sage.

      Je terminerai en approuvant la position de Vincent Reynouard : malgré des racines alsaciennes, il réprouve l’instrumentalisation du sort de ces départements comme grief contre l’Allemagne et motif de germanophobie.

      Et j’ajoute que ces questions, où nul ne s’est soucié de demander leur avis aux intéressés, furent le prétexte des dirigeants pour impsoser aux Français (malgré eux : ils avaient voté pour la paix en 1913 et en 1936) deux guerres absurdes, desquels ils devaient sortir fatalement enchaînés.

      Quand le vin est tiré, il faut boire.

      Savourons le fruit de ces guerres de la germanophobie : c’est notre présent ; et il n’a coûté à la France qu’un peu plus de deux millions de morts.

       
    • #2855446
      Le Décembre 2021 à 23:31 par Иван Васильевич
      Qu’est devenu Vincent Reynouard, disparu depuis un mois sans laisser de (...)

      Pour le cas où mon commentaire aurait été refusé à cause du lien :

      En effet la situation des habitants des trois départements ne fut pas facile : leur pays fut considéré comme une sorte de colonie jisqu’au nouveau statut (peu avant 1914), lequel régla leurs problèmes. Ils combattirent contre les Alliés en 14, contre les Allemands en 40, puis contre les Alliés en 42/45.

      Assurément être vainqueurs évita à leurs soldats les camps atroces de Rhine Meadows, et à leur population la grande misère causée par le plan Morgenthau ; en l’absence de scrutin, même déloyal, aller plus loin dans le jugement des sentiments (dont l’expression n’était pas libre) est imprudent, surtout quand on n’a pas le souvenir de la période, il y a quelques décennies, où l’on pouvait parler de cela franchement, et où le traitement scolaire et médiatique n’avait rien à voir avec le matraquage actuel.

      La germanisation à partir de 1871, la francisation à partir de 1919, la germanisation à partir de 1942, la francisation à partir de 1945 : quatre fractures, dont je ne doute pas que celle du temps de guerre fut la plus violente. Vincent Reynouard au temps de l’A.N.E.C. (« Les Mémoires au bois dormant ») avait publié une brochure donnant d’intéressants chiffres sur ce sujet, qu’on citerait sans risque de censure dans un pays libre.

      Vous terminez ainsi :



      Sur les monuments aux morts de ces trois départements, on ne lit pas "Aux morts pour la patrie", mais "À nos morts" et il y a eu des morts dans toutes les familles, surtout durant la Grande Guerre.
      Morts pour l’Allemagne.




      Je trouve cette conclusion fort sage.

      Je terminerai en approuvant la position de Vincent Reynouard : malgré des racines alsaciennes, il réprouve l’instrumentalisation du sort de ces départements comme grief contre l’Allemagne et motif de germanophobie.

      Et j’ajoute que ces questions, où nul ne s’est soucié de demander leur avis aux intéressés, furent le prétexte des dirigeants pour impsoser aux Français (malgré eux : ils avaient voté pour la paix en 1913 et en 1936) deux guerres absurdes, desquels ils devaient sortir fatalement enchaînés.

      Quand le vin est tiré, il faut boire.

      Savourons le fruit de ces guerres de la germanophobie : c’est notre présent ; et il n’a coûté à la France qu’un peu plus de deux millions de morts.

       
  • #2854554

    il a réussi à fausser compagnie aux policiers britanniques et d’Interpol



    Mais bien sûr on y croit... Il a pris son tapis volant puis s’est barré au fin fond du Kazakhstan.

    Le gars s’est fait enlever en scred et puis c’est tout. Les enlèvements discrets ni vu ni connu de la sorte par les services sont plutôt monnaie courante, il doit y en avoir presque tous les jours dans le monde occidental.

     

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  • #2854890
    Le 2 décembre 2021 à 09:24 par Jean d’Artois
    Qu’est devenu Vincent Reynouard, disparu depuis un mois sans laisser de (...)

    Souhaitons qu’il ait retrouvé un toit , et un ami qui l’héberge ,en cette saison .
    Une fois de plus , on ne peut que constater cette oppression digne des États totalitaires les plus abjects , pour des prises de positions ou des écrits , qui ne peuvent qu’interpeller que ceux qui veulent bien les entendre ou les lire .
    Comparer aux milliers de personnes qui subissent des violences , des destructions , des vols ,des crimes , quotidiennement ; et qui voient leurs agresseurs parfois interpellés et relâchés aussi vite !!
    Un francais qui ose parler et écrire commet un délit , et poursuivi jusqu’à s’expatrier .
    La meute d’ exogènes dont un bon nombre d’illégaux , peuvent commettre les pires délits , et continuer à bénéficier de tous les avantages matériels payés par les Francais .
    A.Soral , Dieudo , Stéphane Blet , des écrivains , des comiques , des musiciens ...
    doivent s’expatrier pour ne pas être embastillés ... ils ne menacent en aucune manière la VIE de leurs concitoyens , et des milliers d’autres accueillis sur le sol francais commettent tous les jours des délits en toute impunité : "le culte des inversions " dans toute sa laideur ,que cette dictature mondialiste dirigée par qui l’on connaît a mis en place pour exterminer notre civilisation .

     

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  • #2854962

    inquiétant... quoi qu’on pense de ses thèses, nous sommes supposés vivre dans un pays libre... ce qui n’est évidemment pas le cas. Le Capital est une tyrannie qui n’accepte pas de contestation sérieuse, quelle qu’elle fût.

    en tant que Français je me sens profondément concerné par la persécution de tous ces patriotes de différentes tendances...

     

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  • #2854987

    Toutes mes prières vont à Vincent et sa famille

     

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  • Comment JB fait il pour disposer d’autant de détails sur les conditions d’intervention de la police au domicile de VR ? Est-ce qu’il y avait des témoins ?

     

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  • #2856796

    J’espère profondément qu’il s’en sortira d’une manière ou d’une autre, il est sans conteste l’une des personnes les plus courageuses qui soient, avec lui comme son site bien nommé indique, il est sans concession et ça c’est inestimable

     

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  • #2857340

    Soulagement, ce soir 6 décembre 2021 ! Vincent a posté ce matin sur Stormfront (un nouveau fil de discussion consacré à la façon dont le plan de guerre de Roosevelt avait fuité le 4 décembre 1941). A moins que quelqu’un ait usurpé son mot de passe, cela veut dire qu’il est en vie et a pu disposer d’une connexion (et aussi de certaines archives apparemment).
    Amicales pensées à toi, Vincent, si tu lis.

     

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    • Merci à vous pour l’information.

       
    • #2858942

      Sue Lagé, peut-on confirmer cette information de façon certaine ?

       
    • #2859325

      L’article supposé publié par Vincent Reynouard sur Stormfront est intitulé 4 décembre 1941 : une fuite retentissante, le plan de guerre secret de Franklin Roosevelt ; il est signé Revision.

      Malheureusement, Revision avait déclaré n’être pas Vincent Reynouard :



      Vincent Reynouard est suffisamment occupé avec la réalisation de ses vidéos et avec les cours qu’il doit donn[er] pour [n’] avoir [pas] le temps de parcourir ce forum




      Je viens à l’instant de proposer ce commentaire avec les liens de ces articles, et je propose maintenant cette version sans liens, ne sachant pas s’ils seront acceptés ici.

       
    • #2859379

      Bien que cette publication sur Stormfront ne soit en fait pas de Reynouard, l’un de ses proches, Valentin, a déclaré qu’il n’était pas encore temps de s’inquiéter :



      Je tiens à rassurer nos lecteurs : nous sommes certains que ce sont des policiers qui ont rendu visite à Vincent, ce jour-là. Il a réussi à leur échapper. Aujourd’hui, tout laisse à penser qu’il essayait de me joindre une dernière fois avant de fuir la police et d’abandonner son téléphone.
      (…)
      Je pense qu’il est beaucoup trop tôt pour s’alarmer. Nous ne devons pas sous-estimer Vincent, qui a plus d’un tour dans son sac. Il doit chercher à rester discret pour le moment, mais je n’ai pas beaucoup de doutes sur le fait qu’il se manifestera tôt ou tard. Peut-être pas dans les semaines à venir, certes, mais nous ne devons pas tomber dans la panique ou la paranoïa. Nous devons continuer à relayer son travail et ne pas céder à la peur. Je pense également que le manque de communication et d’informations directes autour de la disparition de Vincent ne joue pas en notre faveur. Cela nourrit des fantasmes et laisse envisager le pire. C’est pourquoi j’ai accepté votre demande d’interview.


       
    • #2868250

      Victoire !

       
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