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Révisionnisme

Au camp d’Auschwitz, la boxe fut aussi un moyen pour survivre

Tadeusz Pietrzykowski, boxeur polonais déporté N° 77 du camp d’Auschwitz-Birkenau, y disputait pour une bouchée de pain des combats de boxe inhumains contre les gardiens allemands. Les derniers témoins se souviennent de cet épisode peu connu de l’histoire de ce camp d’extermination érigé par l’Allemagne nazie en Pologne.

« Le premier match de boxe a eu lieu un dimanche de mars 1941 à côté des cuisines entre Tadeusz Pietrzykowski et le kapo allemand (gardien de camp recruté parmi les détenus de droit commun) Walter Dunning », raconte à l’AFP Tadeusz Sobolewicz, un ancien déporté âgé de 89 ans.

Quelqu’un avait fait courir une rumeur que ce dernier, un boxeur professionnel dans la catégorie poids moyen, cherchait un adversaire digne et offrait en retour un pain et un carré de margarine.

Sans hésiter, Tadeusz Pietrzykowski, poids coq au club de Varsovie Legia, a accepté le défi.

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17 Commentaires

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  • #291585
    Le 26 décembre 2012 à 15:06 par Mersito
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    On me signale qu’Eli Wiesel, lui aussi, a oublier de nous parler de sa carrière de pilote de course à Buchenwald.

     

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  • #291713
    Le 26 décembre 2012 à 17:58 par Gégé John Schaefer
    Révisionnisme

    Sympa, j’ai lu tout l’article sur eurosport.fr, dommage vers la fin les chambres à gaz.
    Comme d’habitude, des gens donnent leur avis, en bientôt 2013 ("on a souffert").
    Au-delà, je pense que quiconque n’a jamais connu la détention, la privation de liberté, devrait se garder son avis bien au chaud.
    Quoi qu’il en soit, les S.S. de ces camps ne sont pas présentés comme inhumains et sanguinaires, sauf si être inhumain et sanguinaire signifie avoir un autre système de valeurs
    (quel qu’il soit) que celui qui se permet de juger ainsi les autres à l’emporte-pièce, la quasi-plupart du temps lorsque -et uniquement- lorsqu’il est en position de pouvoir. J’eusse aimé y être pour le voir. Je ne précise pas de quel "côté", car cela m’est indifférent.

     

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  • #291730
    Le 26 décembre 2012 à 18:22 par Robespierre
    Révisionnisme

    Donc notre valeureux boxeur poids coq, qui avait déjà perdu au minimum 7 kg, soit 15 % de sa masse début 41 (arrivée en juin 40 et « huit mois de travail exténuant » avant le premier combat) a mené une soixantaine de combat jusqu’en 43. Malgré la programmation de son extermination par la faim. Le combattant de l’enfer a ainsi aligné, si l’on part sur une base de deux ans de carrière, un combat toutes les deux semaines. À titre de comparaison, Muhammad Ali/Cassius Clay totalise 61 combats sur l’ensemble de sa carrière professionnelle. Une vraie feignasse.

    Le cogneur des kremas eut même la force d’étaler un boxeur de 96 kg, oui, vous lisez bien, 96 kg et boxeur, par K.O. à la seconde reprise. Imaginez Jérôme Thomas famélique rinçant Iron Mike. Pietrzykowski, ou l’homme qui donna tort à Audiard qui affirmait : « Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent. » (100 000 Dollars au soleil).

    Vous l’aurez compris, nous voilà encore une fois à Auschwitz, le lieu de tous les possibles, La Quatrième Dimension polonaise où la raison s’efface. Le terrain de foot y jouxte une unité d’extermination, histoire de rassurer les futures victimes. Quid de la nécessité de garder l’entreprise ultra-secrète ce qui expliquerait l’absence patente de preuves administratives du projet parmi d’autres manquements ?

    Le lieu de pèlerinage de la récente religion des États occidentaux, avec catéchisme obligatoire jusque 16 ans au minimum et matraquage sulpicien par le biais principal de fictions et de témoignages extraordinaires, accumule ainsi les contradictions. Qu’importe, tant que la guerre sainte au nom du « plus jamais ça » et du « droit d’ingérence » est justifiée.

    Bientôt nous lirons un article d’Euro Sport sur la piscine du camp (officiellement un réservoir pour les pompiers avec plots de départ. Bienvenue dans la...) qui nous apprendra comment un prisonnier parvint à gagner des 100 m nage libre avec un bloc de béton attaché aux pieds. Les décadents SS, avides de jeux du cirque, avaient sans doute entrepris le meurtre de masse par noyade et s’amusaient avec une cruauté digne de Caligula.

    Il ne restera plus au Magazine littéraire qu’à nous expliquer le principe du génocide par le théâtre ou à France Musique celui de l’extermination par les orchestres.

     

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    • #291954
      Le Décembre 2012 à 01:32 par goy pride
      Révisionnisme

      Je crois qu’outre le conditionnement que subissent dès le plus jeune âge les gens avec quelques clichés chocs présentés en dehors de leur contexte en guise de preuve absolue un autre facteur peut venir expliquer comment un mythe aussi grotesque puisse encore perdurer : la prolétarisation du peuple déconnecté des impératifs de production authentique et un mode de vie de plus en plus déconnecté du réel. En effet le sujet souverain manipulant le réel comme moyen de subsistance est parfaitement familiarisé avec les lois de la nature et de la physiques ainsi qu’avec les limites et contraintes qui sont liées à ces dernières. Quant à celui qui du sport n’en connait que la version spectaculaire véhiculé par les médias ou les consoles de jeux vidéos n’a pas conscience ce qu’implique sur le plan physique, physiologique, mental...des combats de boxe. En d’autres termes la virtualisation de l’existence séparée du réel explique que les gens puissent gober des absurdités.
      Tout ceci est explique en partie cette haine du paysan et du cul-terreux et ce déploiement d’énergie afin de les pervertir et détruire ! En effet ce qui caractérise le paysan traditionnel c’est qu’en dépit d’une potentielle ignorance crasse sa vie est entièrement plongé de le concret. Il manipule et transforme le réel, son mode de vie le familiarise avec les limites physiologiques de l’organisme, il connait les effets du froid, de la faim, de la fatigue physique...c’est de là que découle ce fameux bon sens paysan ! Ainsi traditionnellement on n’arnaque pas le paysan car aussi ignorant puisse-t-il être son domaine est le concret ! Les sophismes n’ont pas d’effet sur lui !

       
  • #291753
    Le 26 décembre 2012 à 19:02 par Julien
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    Tous ces stades, orchestres, accouchements et matches de boxe sont là pour nous rappeler combien les nazis déshumanisaient les déportés avant de les exterminer.

     

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  • #291793
    Le 26 décembre 2012 à 20:09 par anonyme
    Révisionnisme

    C’est pas nouveau...
    On à un de nos nationaux qui à fait trempête à Auschwitz...oui, oui à la piscine !!

    voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred...

     

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  • #291825
    Le 26 décembre 2012 à 20:53 par atlas
    Révisionnisme

    En effet, d’apres mes sources, c’était une boxe trés violente, contexte oblige, et parfois ils étaient meme contraint de se débarasser des corps des vaincus tellement ces derniers étaient amochés. Tous les coups étaient permis sauf "le coup de coude dans la vitre en verre de la porte en bois de la salle de boxe".

     

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  • #291840
    Le 26 décembre 2012 à 21:08 par maximebossis
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    Un combat de boxe à Auschwitz, ce célèbre gant de la mort Nazi !??

    OK Je sors ! :)

     

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  • #291901
    Le 26 décembre 2012 à 22:54 par Cjuju
    Révisionnisme

    z’ont fait le même coup avec le nageur Alfred Nakache, ces pourris de schleus l’ont obligé de nager dans la piscine pour l’humilier, en plus c’était même pas une piscine, juste un bassin de rétention pour les pompiers déguisé en piscine (le bassin pas les pompiers). La shoah par natation ... euh , je précise pas de pompier pas de médecin pas d’infirmière à Auschwitz que des nazis déguisés bien sûr, pour tromper la Croix-Rouge ....

     

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  • #291912
    Le 26 décembre 2012 à 23:25 par Alex
    Révisionnisme

    On oublie souvent que même selon les chiffres officiels, la moitié des internés dans les camps de concentration nazis n’étaient pas juifs.
    Pour avoir visité Auschwitz, j’ai été surpris par le nombre important de baraques spécialisées pour les prisonniers politiques, de guerre, Polonais non juifs, Tziganes, par rapport au nombre de baraques réservées au juifs. D’après ce qu’on peut lire, Tadeusz Pietrzykowski a été interné pour raisons politiques sans être juif.
    Mon sentiment est donc que le mot "Shoah" porte en lui le véritable sens du révisionnisme, car il est la négation du massacre de tous les autres peuples non-juifs par ces camps.

     

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    • #292004
      Le Décembre 2012 à 05:05 par Robespierre
      Révisionnisme

      Le révisionnisme ne consiste pas à revisiter le champ sémantique de la trouvaille publicitaire de Claude Lanzmann. Il consiste à se demander si sur le plan technique des événements rapportés sont possibles avant de les tenir pour acquis et de gloser sur les modalités de leur réalisation. Il est en effet inutile de chercher une ou des solutions à une équation si l’on a d’abord montré qu’elle n’en a aucune.

      Vidal-Naquet fut pour sa part d’un autre avis. De même que des rentiers et rentières comme Klarsfeld ou Wieviorka qui passe son temps à parler d’Auschwitz à sa fille. Peut-être estimera-t-on que ces experts ne sont pas de la plus extrême objectivité si l’on examine leurs biographies. L’amusant, avec ce qu’ils proposent comme fondement d’une science historique, est qu’en appliquant cette méthode on en vient à affirmer l’existence du tarande de Pline mentionné dans son Histoire naturelle comme certaine, ou que l’on exhibe une dent de narval tirée d’un cabinet de curiosité de la Renaissance comme la preuve définitive de l’existence des licornes. Plus exactement comme un indice corroborant cette existence que l’on a au préalable postulée. Il ne reste plus qu’à jeter des anathèmes en prétendant lire les consciences des contradicteurs et deviner leurs intentions maléfiques au lieu de répondre sur le terrain factuel. On s’arroge de la sorte le rôle du paladin défenseur de la morale universelle. Fût-on un fieffé mystificateur ou un zélote dénué d’esprit critique.

      Chacun appréciera le degré de scientificité d’une telle démarche.

       
  • #292023
    Le 27 décembre 2012 à 07:55 par GERARD
    Révisionnisme

    Oui, c’est en fin de lecture sur Eurosport, que l’on comprend la finalité de l’article : "Il y avait bien des chambres à gaz". Mais si ! là, juste à côté du ring. Faites un effort, bon sang !!!

    A quand le film : "QUATRE BOULES DE CUIR A AUSCHWITZ" ?

     

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