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SalesJuifsGate : Knobel du CRIF dénonce l’antiracisme devenu un antisémitisme

« Historien et essayiste, ancien professeur d’histoire-géographie, Marc Knobel est directeur des études au Crif, depuis le mois de septembre 2002. Précédemment, il a été attaché de recherches au centre Simon Wiesenthal à Paris, vice-président de la LICRA et membre de l’Observatoire sur l’antisémitisme. Par ailleurs, en tant que rapporteur à la Commission nationale consultative des droits de l’homme, il remettait tous les ans des études sur le racisme sur l’Internet, publiées dans le rapport annuel de la CNCDH (2000-2012). » (crif.org)

Marc Knobel est décrit comme historien, et il a fait partie de la DILCRAH, cette officine de chantage antifrançaise et de lobbyisme sioniste collée au cœur du gouvernement. Il n’est donc pas impartial et, de toute façon, il est « directeur des études au CRIF », ce qui en fait un juge et partie en la matière. Et sa matière, c’est l’antisémitisme, celui que traquent les organisations venues du pouvoir profond qui s’insèrent désormais dans le pouvoir visible, en plein jour, pour limiter la liberté d’expression (toute critique d’Israël devient peu à peu pénalisable). Un antisémitisme dont la définition est de plus en plus large (les Gilets jaunes sont antisémites, la gauche sociale est antisémite, les nationalistes sont antisémites, la droite est antisémite, tout le monde sauf les juifs est antisémite), et qui est établie par ceux qui en sont juges et prétendument victimes.

 

 

Knobel, qui est donc juge et partie, a pris sa plume pour écrire une diatribe contre l’antisémitisme, car dans la manifestation des racialistes noirs du samedi 13 juin 2020 à Paris, on a entendu un « sales juifs ». Et ça a suffit pour que toute la manif soit antisémitisée. On notera qu’à ce stade de la compétition, il suffit qu’un agent provocateur crie « sale juif » ou « sales juifs » dans n’importe quelle manif, même si elle n’a strictement aucun rapport avec les juifs, pour faire de cette manif une manif antisémite. C’est simple, rapide, et l’accusation d’antisémitisme déteint comme un mauvais tissu au lavage sur tous les autres, pour ceux qui ont déjà fait une machine avec des textiles de toutes les couleurs.

Marc Knobel, par chance, a vu sa lettre publiée entièrement dans L’Obs, alors que si un Français lambda demande à ce que sa lettre soit publiée dans L’Obs, on pense bien que non seulement il ne sera jamais publié, mais qu’en plus il n’obtiendra jamais de réponse, sinon ça se saurait. La presse méprise les Français d’en bas, mais se couche devant le pouvoir profond, celui des lobbies, et le CRIF en est un, et de taille.

Passons à la tribune de Marc, qui peut dérouler tranquillement sa haine. Pourquoi sa haine ? Parce que Marc est en quelque sorte un spécialiste de la haine, nous dit le site du CRIF :

« Il publie en mai 2012 "L’Internet de la haine. Racistes, antisémites, néonazis, intégristes, islamistes, terroristes et homophobes à l’assaut du Web", Paris, Berg International Editeur, 180 pages. En janvier 2013, "Haine et violences antisémites. Une rétrospective 2000-2013", Paris, Berg, 350 pages. En 2015, il publie "L’Indifférence à la haine. Racisme et antisémitisme", chez Berg International Editeurs, 164 pages. »

Il est justement, ô surprise, question de haine dans sa tribune de L’Obs.

« Lors du rassemblement qui a été organisé ce samedi 13 juin 2020, place de la République, à Paris, des slogans antisémites ont été scandés, après que des militants de génération identitaire aient déployé sur les toits d’un immeuble une immense banderole. [...]

Mais, plus étonnant ont été les slogans qui ont été scandés par des individus, en réponse à cette provocation : “Sales juifs !” Même s’il s’agit de cris isolés, qui ne reflètent pas ce qu’il en a été de l’ensemble de ce rassemblement, nous nous devons de dénoncer ces débordements inacceptables. D’abord parce que cette manifestation avait comme objectif de dénoncer le racisme et les discriminations qui mettent en danger les valeurs de la République et de réunir différentes associations et personnalités associatives ou politiques. Ensuite, parce que ces slogans racistes n’ont pas provoqué la réprobation des personnes qui étaient autour, comme s’il n’y avait rien à entendre. Pareil pour Jean-Luc Mélenchon, dont l’indignation semble sélective et qui, dans un tweet, parle de “ragots antisémites”, comme si les cris de “Sales juifs” dans une manifestation antiraciste sont du registre des ragots. »

Explication : depuis peu, depuis surtout que Marine Le Pen a fait téchouva, c’est le populisme de Mélenchon qui est sous la surveillance du CRIF. Le leader de LFI et Kalifat ont eu des mots, et Mélenchon a dû montrer patte blanche à plusieurs reprises pour ne pas basculer dans le côté obscur de la force sioniste. Cependant, à l’occasion de la manif des Noirs en colère, le réflexe électoraliste de l’homme politique a été plus fort que la raison sioniste de franc-maçon : le vote noir, le vote des banlieues, voilà qui fait saliver l’opposant gauchiste qui lorgne encore sur 2022. C’est vrai qu’avec le bilan désastreux de la Macronie, il y a un boulevard pour un challenger. C’est donc tout naturellement que Mélenchon a pris fait et cause pour les pauvres Noirs victimes de racisme.

Par ici les bulletins, et tant pis pour le CRIF !

Knobel, en tant que spécialiste de la haine (on pourrait dire haineur), transforme donc la mobilisation noire et d’extrême gauche antiraciste en pogrom antijuif potentiel. Et c’est là où le glissement à la fois sémantique et idéologique des sionistes devient intéressant :

« Ne s’agit-il pas plutôt de criminaliser une fois de plus les Juifs en les accusant d’être des racistes, des accusations récurrentes que l’on entend, ici ou là ? À juste titre, Alain Finkielkraut avait déclaré sur LCI, en février 2019, que l’insulte de raciste blessait : “Le problème des Juifs aujourd’hui, la douleur qui leur est infligée, c’est qu’on les traite de racistes”. Or, ces accusations ignominieuses se sont développés depuis des décennies. »

Certes, mais la politique à la fois racialiste et raciste israélienne, que le CRIF – et donc Knobel – et Finkielkraut soutiennent, a peut-être un rapport avec l’amalgame « Israélien = juif = raciste ». On ne peut pas gagner sur tous les tableaux, voyons, Marc. On ne peut pas soutenir la politique de destruction du peuple palestinien par les autorités israéliennes d’extrême droite, et en appeler ici à la Raison, à la République, aux valeurs, alors que de l’autre côté de la Méditerranée, elles sont foulées aux pieds par les fascistes israéliens ! Il faut choisir.

Mais Marc ne choisit pas. Pour lui, il n’y a aucun rapport entre le « sales juifs » de la manif, l’affaire Traoré et Israël. Et pourtant, il y a un rapport énorme : lui ! Oui, Marc est le chaînon manquant entre tous ces événements.

« Au-delà, posons deux questions. D’abord, quel est le lien entre la mort d’Adama Traoré et les juifs ? Aucun, bien évidemment. Et, quelle est la logique qui amène des ignorants à traiter de “Sales juifs”… des militants d’un groupuscule d’extrême-droite, héritier d’une tradition violemment antisémite et qui flirtent également avec l’antisémitisme ? Petite remarque au passage, Israël a-t-il quelque chose à voir avec la mort d’Adama Traoré ? Comment se fait-il que des militants propalestiniens aient investi également ce rassemblement, avec drapeaux palestiniens et banderoles agressives ? »

Il faut le dire simplement, et gentiment : le CRIF vit sur l’antisémitisme, sur la production d’antisémitisme, c’est pourquoi, l’antisémitisme n’étant pas assez virulent à son goût en France, il faut en trouver partout, quitte à changer la définition régulièrement pour attraper plus de poissons. Naturellement, les gros poissons, selon Knobel, ce sont Soral et Dieudonné, pour qui il crée le concept d’amalgame « probable » :

« Puis, les injures antisémites se sont multipliées, sous l’Occupation, lorsque la presse collaborationniste et vichyste diffusait les pires insanités, puis, dans les années 50 également et bien au-delà. Par exemple, sous une pluie battante à Paris, dimanche 26 janvier 2014 et à l’appel du collectif “Jour de colère”, les fans probables de Dieudonné ou Alain Soral et/ou les habitués de la fachosphère ont (également) arpenté les rues, en chantant “Shoah nanas”, en reproduisant le geste de la quenelle ou même en scandant “Juif, la France n’est pas à toi” ou (autre variante) CRIF, la France n’est pas à toi”. Plus près de nous encore, le dimanche 17 février 2019, de petits agités ont vociféré des insultes antisémites contre le philosophe Alain Finkielkraut. »

Effectivement, la France n’est pas au CRIF (et ne le sera jamais), et Marc a un peu tendance à l’oublier. Sa conclusion sur l’antiracisme qui vise la politique israélienne est un comble d’hypocrisie : avant, l’antiracisme c’était bien quand il s’agissait d’opposer les Français et les immigrés. Aujourd’hui que l’antiracisme, cette fabrication du sionisme français, se tourne vers Israël et les sionistes, alors « il perd une grande partie de sa crédibilité ».
Le culot ! Cette démonstration tordue, si elle était transposée en maths, ferait rire toute la planète scientifique. Le Talmud n’a vraiment que des avantages.

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