Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Tristan Mendès panique : Zuckerberg rétablit la liberté d’expression sur Facebook

Il fut un temps où l’on pouvait non pas tout dire, mais presque, sur Facebook. À ses débuts, il y a vingt ans, le réseau social de Mark Zuckerberg, bien épaulé par la CIA qui piochera avec gourmandise dans des millions de profils, était un lieu d’échanges et de communautés de pensées.

 

Puis, peu à peu, il devint un fichier géant à disposition du gros business, les tera et autres peta (exa, zeta et yotta) octets de données personnelles étant vendues à prix d’or aux annonceurs. La censure politique s’est alors abattue sur tout le réseau, les annonceurs ne voulant pas que le consommateur soit effrayé ou même informé, ce qui revient au même en régime oligarchique. La lucidité est l’ennemi du marchand, la critique ennemi de la consommation.

La censure s’accélérera en 2016 pendant la campagne américaine, le staff de Zuckerberg prenant fait et cause pour la démocrate Hillary Clinton, qui perdra lamentablement malgré le soutien des médias mainstream, de Wall Street et du renseignement, soit la triade du pouvoir profond. Facebook punira alors Trump pour sa victoire, et lui mènera une guérilla intensive.

Le changement viendra en 2020 avec le vol de l’élection par Biden et le lancement de la répression covidiste : Facebook et Twitter croyaient avoir gagné, mais la guerre contre les partisans de Trump en particulier et contre les ennemis du pouvoir profond sera perdue. Une oligarchie, si puissante soit-elle, ne peut vaincre tout un peuple : le Pentagone l’a appris à ses dépens aux Viêt Nam. Le Twitter pré-Musk bannira Trump et ses quatre-vingts millions de supporters, entrant dans une logique suicidaire. Le PDG sera remplacé, puis le réseau vendu à Musk pour quarante milliards de dollars.

À ce moment-là, toute la presse mondialiste, qu’elle soit française ou américaine, pariera sur la mort de ce réseau diffuseur de « haine », de « complots », et farouchement antivax. Malheureusement pour les médias mainstream, tous dépendants du gros business ou des États, le retour de la liberté d’expression aura raison et de la chute économique (les grands groupes avaient retiré leurs pubs sur X) et de la désinformation.

« Nous allons revenir à nos racines et nous concentrer sur le rétablissement de la liberté d’expression sur nos plateformes... Nous allons nous débarrasser des fact-checkers et les remplacer par des « notes de la communauté » similaires à celles de X, en commençant par les États-Unis. »

Aujourd’hui, en janvier 2025, les actions d’Elon Musk sont au plus haut, et un basculement a lieu avant même la prise de fonction de Trump le 20 de ce mois. Mark Zuckerbeg vient de faire son mea culpa et annonce rétablir la liberté d’expression sur son réseau, qui est aujourd’hui quasi mort, du point de vue informatif. Il ne reste plus que des échanges du niveau de Pinterest, un Instagram féminisé à tendance social-dém.

 

 

La répercussion chez nous est évidente : Facebook avait un accord de fact-checking, c’est-à-dire de censure, avec nos grands médias, grands par les moyens, petits par l’information réelle. Le Figaro, pas exempt de reproches, écrit :

Dans son message vidéo, le fondateur de Meta ne fait pas mystère de l’impact des élections américaines sur sa décision. « Les récentes élections ont donné l’impression d’un point de basculement culturel vers une nouvelle priorité accordée à la liberté de parole », déclare-t-il. Avant de critiquer « les gouvernements et les médias traditionnels » qui auraient poussé à « censurer de plus en plus ». Un changement sémantique notable qui rappelle le discours d’Elon Musk, mué en défenseur de la liberté d’expression depuis le rachat en 2022 de l’ex-Twitter et qui ne manque jamais une occasion de dénoncer la « censure » en vigueur chez Meta...

Ce basculement devrait faire réfléchir les autorités européistes, qui ont tout misé sur la censure et la répression en matière d’information, et qui ont maintenant, surtout depuis le départ de Thierry Breton, l’air dépassées. Elles devraient savoir qu’on ne peut pas interdire longtemps la liberté d’expression, et qu’elles seront balayées quand cette liberté sera rétablie. La Commission européenne, soumise à l’Amérique démocrate, est aujourd’hui en porte-à-faux avec l’administration Trump.

 

 

Todd, interrogé par le même Figaro, résume le problème pour l’euroligarchie :

« Il y a un truc qu’on ne voit pas en Elon Musk : c’est l’homme le plus riche du monde et il est sans filtre. Il chie sur les Allemands puis sur les Anglais – je ne sais d’ailleurs pas ce qui va nous tomber dessus à nous Français – mais lui le dit. En réalité, quand vous lisez les géopolitologues américains, c’est ce qu’ils pensent de nous : ils nous méprisent pour notre servilité. »

Merci de ne pas mettre tout le monde dans le même sac !

À propos de servilité, que vont devenir nos petits censeurs, les fact-checkers de Libé, du Monde, de Conspy Watch ? Pourront-ils survivre dans un monde de libertés, eux qui sont payés pour bannir tout ce qui sort du cadre établi par le pouvoir profond ? Pourront-ils se reconvertir, par exemple dans l’information, en venant de la désinformation et du mensonge ?

« Petite dédicace bien sentie à Julien Pain, Tristan Mendès France, et tous les prétendus "fact-checkers" qui s’empiffrent d’argent public pour relayer docilement la propagande d’État ! Un clin d’œil également à nos chers médias mainstream, experts en désinformation, maîtres dans l’art de calomnier et de piétiner les lanceurs d’alerte. Bravo pour votre travail de sape : vous êtes les véritables clowns du système. 2025 sera l’année de la Vérité, et cette fois, vos mensonges risquent de vous coûter très cher. Accrochez-vous, la chute va être brutale ! »

Emmanuelle Darles

La pleurniche du Tristan

Le petit télégraphiste de la Kommandantur a réagi à la volte-face de Zuckerberg par un thread dans lequel il dit avoir cru à un deepfake ! On savoure !

« Voilà, Zuckerberg s’ElonMuskise. Dans une vidéo lunaire, il affirme qu’il y a eu trop de censure politique, qu’il y a un "changement culturel" post élélectoral qui exige, selon lui, plus de freespeech. Il va donc supprimer les factcheckeurs qui collaboraient avec Meta.

Les factcheckeurs que Zuckerberg dit être "trop politiquement biaisés" seront remplacés par des Community notes "à la X". Les sujets "genre" et "immigration" ne seront plus modérés a priori. La question du genre étant allé "trop loin". Il va revisibiliser les contenus politiques.

Zuckerberg explique qu’il va travailler avec Trump et son administration pour repousser les gouvernements qui attaquent les entreprises US (il veut dire Meta), en instrumentalisant la censure (il cite l’UE).

Bilan : Zuckerberg suit ce qu’il croit être l’air du temps, va relâcher encore plus la modo qui est pourtant défaillante, et va s’appuyer sur le gouvernement Trump pour faire pression sur l’UE (et les pays qui voudraient que les réseaux sociaux ne deviennent pas plus toxiques).

La vidéo est là. (J’ai cru à un deepfake mais non) »

Quand tu cherches qui est le deepfake et que tu ne le trouves pas, c’est que tu es le deepfake.

Le portrait d’Elon Musk

La censure passe un sale quart d’heure américain

 






Alerter

53 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • Ce ralliement de Zuckerberg aux idées de Musk démontre que Zuck n’a d’autre conviction que celle d’être du côté du manche, du vainqueur .

     

    Répondre à ce message

  • Facebook c’est juste un supermarché de data qui permet aux agences de surveillance américaines, et à celles qui sont clientes, de faire leurs achats en ligne de données personnelles, et leurs opérations de surveillance, d’espionnage et de recrutement.

    Zucky c’est juste le portier et le fusible pour les actionnaires-propriétaires et les clients-propriétaires.

    Là la nouvelle mode est à la liberté d’expression, au sein du carcan lobotomisant des lois mémorielles et de toutes leurs variantes liberticides, et de la lutte contre toutes les variantes de la haine à géométrie variable...donc Zucky doit faire des annonces pour réduire la fuite du bétail à data (les utilisateurs-vache-à-lait-numérique) vers la concurrence.

    Il serait bien naïf d’imaginer que la nouvelle administration américaine, comme toutes les autres avant elle, va abroger les pouvoirs liberticides des agences de surveillance, et les dispositions du Patriot Act par amour de la liberté et de la démocratie.

    Dans un monde où la liberté et la démocratie seraient possibles, Fauci et Zucky seraient en prison avec leur ami Bourla.

     

    Répondre à ce message

  • La liberté, que dis-je LA LIBERTÉ pointe son nez par fessebook ! Je ne suis pas milliardaire mais moi aussi je veux dire de la merde !

     

    Répondre à ce message

  • Zuckerberg est le Juda des temps moderne, il retourne sa veste au gré du vent. Avec des amis comme celui-la on a pas besoin d’ennemis.

     

    Répondre à ce message

  • aujourd’ hui , un article relayait la réponse de la commission à Zuckerberg quant à la suppression des fact-checkers "..y’ a pas d’ problèmes , ça ne nous concerne pas puisqu’ il n’ y a PAS de censure dans l’ UE ; seulement des mesures de protection contre les dangers.."
    ha ha ha , je suis certain que Soral et bien d autres vont apprécier.. lorsque décrire le monde et son pouvoir est devenu un délit , effectivement la liberté n’ est pas censurée , puisqu’ elle est interdite par la loi !
    heureusement , l’ hypocrisie , le cynisme et le mensonge sont encore autorisés dans notre merveilleuse dictature bruxelloise : )

     

    Répondre à ce message

  • Et un de plus en Retournement de veste à tout de bras en ce moment !

     

    Répondre à ce message

  • Zuckerberg, trompé par les fact-checkers, et censeur "à l’insu de son plein gré".

     

    Répondre à ce message

  • #3477187

    la "bascule" s’est effectuée aux USA au moins depuis l’été dernier, avant mêmes les élections... Zuckerberg avait déjà balancé sur la "censure covid exigée par l’état" et Jeff Bezos a interdit au Washington Post de prendre parti contre Trump... enfin CNN avait annoncé auparavant entamer un processus de "diversification politique"... Je laisse aux fins limiers idéologiques de vos services le soin d’éclairer notre lanterne au sujet de ce basculement.

    Quoi qu’il en soit, en bon libéral-conservateur, je vous dirais que je ne suis pas d’accord quand vous affirmez que "la lucidité est l’ennemi du marchand, la critique ennemi de la consommation". Certes à court terme, une publicité avec une jolie femme à vous faire perdre la tête joue un rôle (capitalisme du désir). Mais à long terme, toute l’histoire montre le contraire : le grand saut en avant de l’Europe au cours des derniers siècles est au contraire lié à la liberté et à la lucidité. C’est d’ailleurs une des bases de la doctrine libertarienne : le libre-débat permet de faire émerger la doctrine optimale, et généralement la vérité. C’est ce qui a fait la force du petit Occident face aux immenses empires Asiatiques (Islam, Perse, Russie, Inde, Chine, etc.). Et c’est ce que dit Zuckerberg dans sa vidéo : "la censure en Europe est un frein aux projets innovants et optimums".

    De mon côté, c’est la raison pour laquelle je lis fidèlement E&R bien que je ne sois pas d’accord avec toutes vos idées. Vous exprimez des analyses profondes et documentées dont j’aurais bien tort de me passer au plan intellectuel, quelles que soient mes idées par ailleurs. Internet me fait songer à la Hollande au temps de la censure royale, où tous les dissidents allaient se faire éditer librement.

     

    Répondre à ce message

  • Tous les merdias et autres influenceurs dans le suivisme qu on se trimballe en France en sont pour leurs frais ! Ca se chie dessus comme rarement au niveau des ploutocrates europeistes, le mastodonte ue va faire dans les contorsions !

     

    Répondre à ce message

  • Zucky n’était déjà pas bien beau mais alors avec les frisettes !! Au secours !!

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents