Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Un bilan personnel après un an sans viande

Propagande végétalienne ou pistes pour une meilleure santé ?

J’ai arrêté de manger de la viande autour de mars 2015. À ce moment-là, je mangeais encore du poisson occasionnellement et j’ai continué ainsi jusqu’à environ septembre-octobre où j’ai arrêté d’un même coup le poisson et les produits animaux. Je suis donc végétalienne depuis un peu plus de six mois.

 

L’évolution des motivations…

Au début ma motivation principale était ma santé. Mais au fil du temps et en me renseignant, je me suis intéressée au bien-être animal qui est aujourd’hui la raison pour laquelle je ne veux plus manger de produits animaux.

Au début je refusais d’ingurgiter un animal qui a été maltraité et nourrit avec des antibiotiques car il allait donc être mauvais pour mon corps, et je ne voulais pas me nourrir de quelque chose qui justement ne nourrirait pas bien mon corps.

Évidemment, tous les animaux ne sont pas maltraités et nourris aux antibiotiques. Je me disais simplement que je ne voulais pas tuer un animal pour m’en nourrir si mon corps n’en avait pas besoin, pire, si mon corps se portait mieux sans.

 

JPEG - 39.9 ko
Une corne dans la mâchoire pour le torero Julio Aparicio

 

Aujourd’hui quand on me demande pourquoi j’ai arrêté la viande, j’explique que pour moi, manger de la viande revient à aller à une corrida. Je n’en ai pas besoin, donc je le fais pour le plaisir. Donc je tue un animal pour mon plaisir. Et j’estime seulement que je ne veux pas le faire. C’est de cette façon que je me sens le plus en accord avec moi-même. De la même façon que je ne mange pas d’œufs ou de lait. Si la torture de l’animal est inutile (parce que croyez-moi, elle a lieu), je ne vois pas pourquoi je paierai quelqu’un pour la perpétrer (le fait de payer quelqu’un pour passer sa journée à tuer est d’ailleurs aussi quelque chose qui me gène vraiment).

(Pour ce qui est de ma non consommation de produits laitiers et d’œufs, je vous ferais deux articles expliquant un peu mieux, parce que je sais que c’est flou pour certains d’entre vous, mais ce n’est pas vraiment l’objet de ce papier où je tiens à rester sur mon parcours personnel.)

On pourrait résumer ça comme ça : je ne veux pas nourrir mon corps avec de la cruauté.

 

…Et de l’engagement

Entre septembre et octobre, pour vous rédiger un article sur les documentaires sur le végétarisme, j’ai entrepris de regarder les films les plus connus ou qu’on m’a le plus conseillé sur ce sujet. Je ne mangeais déjà plus de viande mais consommait encore du poisson et des sous-produits animaux. J’ai donc, en une semaine, visionné tous ces documentaires alors que je n’avais vu que quelques émissions auparavant et me suis rendu compte que j’ignorais encore jusque là énormément de choses, et, m’efforçant de ne plus manger de viande pour ne pas financer la cruauté animale, j’avais alors loupé tout un pan de celle-ci en continuant à mettre dans mon caddie poissons (bon, là je me doutais un peu qu’on les tuait, j’avoue), oeufs et produits laitiers en tout genre. A la fin de le semaine, j’étais incapable de continuer de manger des sous-produits animaux, et je n’ai presque plus fait d’écart depuis.

 

JPEG - 28.4 ko
Le blobfish, dit "poisson triste"

[...]

La difficulté ? Le manque ? Les carences ?

Pour ce qui est du manque et de la difficulté d’arrêter, c’est le fromage qui a été le plus difficile à arrêter pour moi. Pour le reste, rien d’insurmontable, ça s’est fait naturellement et à mon rythme. Inutile de se forcer ou de se faire du mal. Au niveau des carences, j’avais tendance à manquer de fer et de vitamine D avant d’arrêter de consommer de la viande. En arrêtant j’ai fait particulièrement attention à mon niveau de fer, qui est ce qui manque parfois aux végés, et mes dernières prises de sang sont positives, je n’en manque plus ! En revanche pour la vitamine D, pas de miracle, j’en manque toujours un peu, rien d’alarmant. Mes prises de sang sont tout à fait normales, voire, donc, meilleures qu’avant.

 

L’évolution dans mon corps ? Les sensations ?

J’ai toujours été très mince. Pour moi, prendre 500 grammes aurait été un miracle il y a un an. En étant végétarienne j’ai eu l’envie et l’énergie pour me remettre au sport ce qui m’a permis de prendre plusieurs kilos de muscle. Depuis, mon poids s’est stabilisé, il est toujours trop bas pour ma taille mais grâce au sport et à la cuisine, j’ai appris à accepter, voire à aimer mon corps même s’il n’est pas parfait. Au niveau des sensations, je me sens plus légère parce que ma digestion est meilleure, je me sens plus énergique. C’est à peu près tout ce que je peux dire sur mon corps.

Psychologiquement, j’ai pris un engagement suite à une conviction, et il n’y a pas de meilleure sensation que celle que l’on ressent quand on est en accord avec soi-même, qu’on s’écoute. Je suis fière de ce chemin et je pense que c’est l’une des meilleures choses que j’aie fait de ma vie.

Lire l’article dans son intégralité sur venivediveggie.com

 

La recette du steak végétalien :

 

Pour les (derniers) amateurs de viande, en choisissant bien son origine, la recette de la côte de bœuf poêlée aux échalotes fondantes :

Manger moins, manger mieux, avec ou sans viande, voir sur E&R :

 






Alerter

268 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #1471654
    Le 23 mai 2016 à 17:11 par Paganhate
    Un bilan personnel après un an sans viande

    Ou encore un sujet pour diviser... intéressant. Le fait est que si nos ancêtres ont inventé l’élevage c’était sûrement pas parce que c’est un plaisir de se lever aux aurores et d’accompagner (pour les berges de montagne par exemple) les bêtes à l’estive...

    Sérieusement, le débat c’est pas vraiment de manger de la viande ou non (si c’était si mauvais que ça l’espèce humaine serait un peu sur le déclin depuis le temps non ?), mais surtout comment sont effectivement traités les animaux, et quelle est la qualité des produits (parce que végétarien ou pas, un concombre ou une tomate Monsanto c’est de la merde, pas besoin de parler de viande là)...

    Quand on voit marqué "bio" sur un produit qui a été "élevé" (j’essaie de prendre un terme générique) de façon naturelle, il faut l’indiquer. C’est pas plutôt là qu’il y a un souci ? En gros, la daube on dit rien mais le vrai bon on le précise et c’est plus cher. Non mais ça choque personne, continuons :/

     

    Répondre à ce message

    • #1472380
      Le Mai 2016 à 13:01 par Louiscroivébaton
      Un bilan personnel après un an sans viande

      "Sérieusement, le débat c’est pas vraiment de manger de la viande ou non (si c’était si mauvais que ça l’espèce humaine serait un peu sur le déclin depuis le temps non ?)

      Tu l’as trouve resplendissante l’espèce humaine ? notre bouffe nous bouffe, et c’est pas d’hier !

       
    • #1472988
      Le Mai 2016 à 10:55 par Peter
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Resplendissante ?.. Vous prévoyez de changer les choses afin qu’elle soit (enfin) resplendisante..

      C’est quoi le plan de route.. parce qu’après s’être fait imposer une mauvaise viande d’élevage intensif et un traitement inhumains des animaux on s’attend encore à une horreur..

      Une viande synthétique fait en laboratoire : parce que le goût plus ou moins potable vous savez qu’il faudra le restituer d’une manière ou d’une autre ? La suite logique c’est aussi la disparition des espèces d’élevages...

      Vous n’êtes plus les végétariens hippies qui élèvent des chèvres dans Larzaque.. vous embrassaient la science (sans conscience contrairement à ce que vous croyez puisque l’extinction d’espèce vous gêne moins que sa « souffrance ») et souhaitez offrir à la terre entière (ignorante qu’elle est de ses erreurs) une rédemption par l’assiette.. Il suffit d’y mettre les mots (maux) pour que ce soit plus clair..

       
  • #1471666
    Le 23 mai 2016 à 17:21 par jobi joba
    Un bilan personnel après un an sans viande

    Ce combat est un cheval de Troie... La finalité étant la "viande" fabriquée et vendue par les industries...
    Si l’ opinion ne veut plus qu’ on tue des animaux, alors l’ industrie nous proposeras un steak non animal au même propriété...

    On comprend mieux aussi pourquoi ils font tout pour baisser le niveau intellectuel dans ce pays...

     

    Répondre à ce message

  • #1471852
    Le 23 mai 2016 à 20:27 par ursus
    Un bilan personnel après un an sans viande

    Petit rappel historique :
    sous nos latitudes lors des périodes glaciaires, la seule nourriture disponible tout au long de l’année et assez calorique pour résister au climat était la viande animale.
    A ces époques le régime alimentaire de l’homme, que ce soit l’homme ancien (soit néanderthal) ou l’homme nouveau (soit sapiens) était composé à près de 80% du produit de la chasse, et cela à duré pendant des dizaines de milliers d’années.
    Le chasseur-cueilleur était, en fait, surtout chasseur !
    Maintenant, il est vrai qu’il y a encore bien plus longtemps le régime des hominidés était végétarien à tendance frugivore. Mais il y a encore plus longtemps, nous étions tous des amibes nourries par photosynthèse...
    En résumé, mangez ce que vous voulez mais arrêter de nous emmerder avec vos jugements de valeur !

     

    Répondre à ce message

  • #1471861
    Le 23 mai 2016 à 20:36 par ursus
    Un bilan personnel après un an sans viande

    @requiem for a dream et @gelindo
    Vous avez raison tous les deux :
    - la France ne se résume pas à sa cuisine,
    - la gastronomie française est un particularisme culturel mondial et à se titre se doit d’être préservée.
    Une petite parabole pour finir : dans une maison aucune brique n’est importante en elle-même, on pourrait donc en déduire que l’on peut en retirer à loisir sans mettre en péril la solidité de l’édifice, jusqu’à ce que... donc je conclurai avec un "touche pas à ma brique" !

     

    Répondre à ce message

  • #1472195
    Le 24 mai 2016 à 09:13 par Louis Delga
    Un bilan personnel après un an sans viande

    La viande n’est pas indispensable à la santé c’est un fait, bien au contraire. Il est prouvé aujourd’hui d’ailleurs par de nombreux médecins et cancérologues que trop de viande, rouge surtout, est néfaste. De plus, bon nombre d’athlètes ont prouvé qu’une alimentation sans viande ne nuit pas aux performances. Au delà de l’aspect gustatif (Ah ! un bon steak...), c’est un business avant tout. Mais l’aspect écologique lié à cette industrie est catastrophique : trop de production, trop de consommation de matières végétales (qui pourraient nous nourrir aussi bien que la viande) et d’eau par les bêtes, trop de rejets de déchets. Réduire notre consommation serait tout à fait pertinent aujourd’hui, mais l’image de du binôme viande/richesse est toujours présent, hélas. Je ne suis pas (encore) végétarien, mais je ne mange que rarement de la viande, un peu plus de poisson. Ma fille est végétarienne, et je l’encourage, sans la braquer, ni dans un sens ni dans l’autre, en respectant ses choix.
    Pour terminer, certains posts m’ont bien fait rire ; je vois que certains ont l’esprit très réducteur et font preuve d’une intolérance assez incroyable. Je plains toutes ces personnes mettant en avant sans ménagement leur plaisir carnassier.

     

    Répondre à ce message

    • #1472337
      Le Mai 2016 à 12:12 par Peter
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Votre remarque est particulière... au-delà des excès des uns et des autres ce qui retient surtout mon attention, c’est la volonté de certains Vegans ou Végétariens de prouver au-delà de plusieurs millénaires de pratique d’omnivore que le mode de vie vegan c’est l’accomplissement du genre humain..

      Ce genre de mécanique me fait systèmatiquement penser à du messianisme.. pour moi c’est justement ça le summum de l’intolérance : croire en une utopie qui s’imposera aux autres.. La même idéologie chez certains marxiste et autre matérialiste, les évangélistes et la kabbale (cette dernière étant souvent la matrice initiale à mon avis).

      Pour moi il ne peut y avoir que des compromis, c’est toute une vue de l’Histoire... et je ne çrois pas que c’était moins bien avant et que demain sera mieux.. Il ne fait pas sous-estimé les ressorts idéologiques.

      Je respecte la liberté des uns et des autres mais je vois d’un mauvaise œil la destruction de modèles millénaires.. Remplacer 50% de nos apports en protéine par des insectes ne me dérangerait pas plus que ça (preuve de tolérance) tant que se fait naturellement et que nos anciens modèles co-existent en parralèle ; je serais près à accepter des changements si ça permet de préserver d’authentiques modèles traditionnels en parralèle.

      Tout est question de bon goût.. argument qui semble passer direct par la fenêtre chez certains vegan.

      Ps : j’aimerais aussi attirer votre attention sur le nombre important de vegan chez les groupes d’extrême droite ou d’extrême gauche (particulièrement dans le monde de la subculture anglo-saxonne).. Es-ce une prédisposition à l’excès (au-delà des poncifs et idées reçues bien-sûr) ?

       
    • #1472751
      Le Mai 2016 à 21:17 par Louis Delga
      Un bilan personnel après un an sans viande

      @ Peter
      Vos remarques sont étonnantes. Ce qui m’inquiète, c’est la paranoïa qu’elles véhiculent. Messianisme, extrémisme, (...) mais d’où sortent ces arguments incroyables que vous mettez en avant ? Il n’y a aucune arrière pensée dans le choix de ne pas manger de viande, si ce n’est avoir une vision autre de notre consommation, de nos réflexes alimentaires, qui, bien qu’ils aient des millénaires d’existence, continuent d’évoluer fort heureusement. Je n’ai hélas pas détecter dans votre message une quelconque tolérance envers ceux qui ont fait ce choix, dommage.

       
    • #1472979
      Le Mai 2016 à 10:39 par Peter
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Vos remarques sont étonnantes. Ce qui m’inquiète, c’est la paranoïa




      Paranoïaque comme un complotiste ? C’est mon inquiétude qui vous inquiéte ?



      Messianisme, extrémisme, (...) mais d’où sortent ces arguments incroyables que vous mettez en avant ?



      La suite logique est d’argumenter pourquoi ils ne seraient pas valides ?je me doute bien qu’à une première lecture vous les trouviez sensationnel à peine croyable ? Pourtant cette idée de rédemption, d’une révolution future d’ordre sociale et politique traverse tous les mouvements matérialistes, le marxisme et les utopies libertaires du siècle dernier..
      Au cœur de ces utopies ils y a souvent des intellectuels juifs souvent brillants presque toujours atheistes/matérialistes.. Des idéologie,point commun c’est ce côté messianique..

      Des intellectuels juifs venant de familles érudits ce qui veux dire des familles de rabbins.Des gens qui ont grandis autour de ces enseignements de messianisme.. cette idée que demain sera mieux..




      (...) nos réflexes alimentaires, qui, bien qu’ils aient des millénaires d’existence, continuent d’évoluer fort heureusement.



      Vous voyez c’est particulier de penser que l’Homme a été principalement un homnivore pendant des millénaires et que l’étape d’après (ne plus manger de la viande) sera nécessairement une évolution.. Parce que nous les mangeurs de viande ont est dans un stade régressif.. une espèce pas assez évoluée ? Et vous dites que mon message nedonne pas l’impression de tolérance ?

      L’Homme suivant ses emplacements géographiques a différentes alimentations, suivant son mode 2vie, également suivant sa philosophie ce qui fait par exemple que les Hindous sont végétariens et qu’en définitive sur terre l’on peux choisir le mode de vie que l’on souhaite.. Ça c’est mon point de vue mais ça n’est pas comme ça que les végétaliens présentent les choses..

      Ce qui est triste c’est que vous n’êtes pas prèt à admettre qu’il y a dans le transhumanisme, la théorie du genre, etc.. ce meme messianisme qui est suppossé nous apporter un future plus heureux car soit disant nous continuons d’évoluer « forte heureusement » (pour réprendre vos mots)..

      Je vais vous le dire franchement au bout de quelques millénaires c’est pas une bande d’abrutis qui vont nous faire évoluer.. Les indiens sont végétariens, sur terre c’est un mode de vie comme un autre.. pas un stade avancé de l’évolution humaine..

       
    • #1472999
      Le Mai 2016 à 11:13 par Peter
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Concernant la présence importante de vegan dans les groupes d’extrême droite ou d’extrême gauche (voire chez les straight-edge) : soit la remarque est pertinente car vérifier par les faits soit elle ne l’est pas..

      Que vous trouvez ça étonnant n’adresse pas du tout la question.. encore une fois vous perdez votre temps dans le pathos.. je n’ai jamais pensé que nous avions affaire à des « méchants-méchants » individus.. je me pose juste la question des raisons pour lesquelles des individus gravitant autour d’idéologies perçues comme radicales choissent une alimentation perçue comme radicale.. le début d’une pensée intelligente c’est d’y répondre..

      Bien entendus ça dépasse les individus puisque ce sont des idéologies qui ont des idéologues, et des réseaux de propagations de ces idéologies (voilà quelques pistes si vous souhaitez apporter votre opinion)...

       
  • #1472334
    Le 24 mai 2016 à 12:11 par Requiem for a Dream
    Un bilan personnel après un an sans viande

    Le plus marrant c’est le manque de cohérence dans les deux recettes proposées : un hamburger et... Une côté de boeuf reconstituée ! Personne ne relève ce manque de logique et d’imagination ?

    Faut-il être en manque de viande pour reconstituer une côté de boeuf ! J’y vous une culture progressiste du Fake comme on dit ! Les recettes végétales se conjuguent pourtant à l’infini et elles peuvent être superbement présentées. Lisez avant tout vos classiques pour vous structurer dans une véritable identité culinaire .

     

    Répondre à ce message

    • #1472434
      Le Mai 2016 à 13:59 par Requiem for a Dream
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Erratum :

      J’y vois.

       
    • #1473912
      Le Mai 2016 à 16:04 par Blatta.Orientalis
      Un bilan personnel après un an sans viande

      L’hamburger je comprends. On peut être végétarien tout en aimant la viande, son gout, sa saveur. Juste en la boycottant pour des raisons philosophiques et morales. C’est pour ça que les succédanés de viande en mode vegan ne me gênent absolument pas.

      Je saisis très bien que la transition d’un régime carné à un régime végétarien doit être passablement difficile pour certains. Ceux qui arrêtent la viande même si ils aiment son gout et ce, juste par compassion envers les animaux, par antispécisme etc... Je pense que ça ne doit pas être facile tout les jours. L’odeur d’un bon barbeuk ou d’un steak qui grille doit faire frémir les narines et actionner les glandes salivaires de plus d’un. C’est un véritable combat !

      Quant à la côte de boeuf, la recette est celle d’une authentique pièce de viande et non d’un succédané végétal, alors je ne comprends pas votre remarque Mr Arronovsky.

       
  • #1472430
    Le 24 mai 2016 à 13:57 par yacine
    Un bilan personnel après un an sans viande

    les musulmans ne deviendront jamais végétaliens, la souffrance animale ils s’en foutent car égorger le mouton fait partie de leur monde. Y’a que les français pour se lancer là dedans et tant mieux car si vous ne mangez plus de viandes il y aura plus de cochon et nous on sera tranquille !

     

    Répondre à ce message

    • #1472964
      Le Mai 2016 à 10:03 par Requiem for a Dream
      Un bilan personnel après un an sans viande

      les musulmans ne deviendront jamais végétaliens [...]Y’a que les français pour se lancer là dedans



      Donc vous faites inconsciemment une différenciation très nette entre musulmans et français. Site de la reconciliation ?

       
    • #1473040
      Le Mai 2016 à 12:08 par Peter
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Je crois que c’est vous qui avez pour habitude de marquer les différences Requiem, mais enfin passons..

      Il y a effectivement dans le culte musulman un rempart contre cette idéologie.. Premièrement car la souffrance animale est fortement adressée. Par exemple l’interdiction de sacrifier deux animaux à la suite car le second pourrait être affoler sans raison. Et ne prenez pas le « Halal » moderne comme exemple.. toute personne connaissant les textes islamique sait qu’un poulet de batterie est une aberration malgré ça des autorités soitdisant islamiques valides des pratiques industriels inhumaines (donc surtout pas islamiques).

      Un rempart à travers l’idée même de sacrifice.. laisse penser que les bénéfices sont supérieurs aux préjudices, ça permet de bien comprendre la relation qu’on a avec la viande. Il est possible qu’un musulman ne trouve pas la viande appétissante mais impossible qu’il adopte pour autant l’idéologie du végétarianisme.
      Je ne crois pas par exemple que les communistes, les chrétiens, les véliplanchistes ou tout autre groupes constitués aient dans ses fondements idéologiques ou religieux les mêmes dispositions.

      Un chrétien peut être végétarien.. un musulman c’est impossible, il est sorti de l’Islam en apportant une innovation.. et je le répèté ça n’empêche pas des individus d’avoir une aversion pour la consommation de poissons ou de viande.. mais ça se limite à l’individu pas un projet souhaitable pour d’autres.

      Bien que le message initiale soit tout à fait faux concernant les musulmans qui s’en fouetteraient de la souffrance animale.. le fond reste vrai : c’est une idéologie qui concerne les autres français.

      Et d’un point du vue musulman (bien que pris sur le ton de la « moquerie » dans le message initial) il n’est pas tout à fait faux : savoir que les gens ne mangent pas de viande.. nous ferait presque penser : tant mieux il y auras moins d’animaux qui souffriront..

      Effectivement à aucun moment nous ignorons la souffrance animal.. nous la regrettons tout autant qu’une gazelle servant de repas à un lion.. C’est la vie.. il y a du plaisir à manger de la viande (sans excès) et le pire des sacrilège est le gaspillage de nourriture, particulièrement animale.. quand je vois les gens jetter un steak à peine touché au restaurant, là je pète un plomb à cause de la souffrance animale endurée pour rien.. Dans la nature si le lion laisse la moitié de son repas, c’est pour que d’autres bêtes se nourrissent sur les restes..

       
    • #1473518
      Le Mai 2016 à 22:56 par Jay
      Un bilan personnel après un an sans viande

      https://www.facebook.com/Vegetarian...

      Comme quoi on peut être musulman et végétarien.
      Je vous assure, ils ont de trés bons arguments.

       
    • #1473743
      Le Mai 2016 à 11:28 par Peter
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Comme quoi on peut être musulman et végétarien.
      Je vous assure, ils ont de trés bons arguments.



      @jay,
      Arguments ?!..
      pour commencer il va falloir arrêter de mentir.. Vous n’avez pas lu, ni examiner la page Facebook que vous transmettez..

      Premièrement, elle n’est pas vraiment active car entre chaque message il peux s’écouler des années..

      Deuxièmement, la plupart des personnes participantes ne sont pas musulmanes.

      Troisièmement, la plupart des personnes musulmanes participantes viennent rappeler qu’il n’y a rien d’islamique, que ça n’est pas compatible avec l’Islam d’être végétarien ou pire vegan (le jeune du ramadan est souvent coupé avec un petit peu de lait).

      Quatrièmement, la personne tenant le site (une assocs à elle toute seule) explique que c’est suite à une dépression qu’elle décida de ne plus manger de viande (et pas d’arguments théologiques).

      Cinquièmement, il n’y a que des témoignages de femmes. Finalement il n’y a aucuns arguments.

      L’Islam est bien évidemment contre la maltraitance animal,le prophète nous a prévenus qu’il ne fallait pas manger trop de viande. Il nous a dit qu’une femme très pieuse à enfermer un chat qui en est mort et qu’elle a fini en enfer.. alors qu’un homme qui méritait l’enfer sa dernière action fut d’être descendus dans un puit pour remplir sa chaussure d’eau, péniblement remonter à la surface pour aider un chien assoiffé. Ce qui lui a permis d’accéder au paradis..

      C’est la miséricorde divine.. parce qu’une repentance sincère,une bonne action peuvent effacer tous les péchés alors qu’un formalisme religieux,une méchanceté envers un animal peut annuler toutes nos bonnes actions

      L’Islam c’est le Qur’an et l’exemple du prophète. Le prophète n’était pas végétarien ; es-ce trop difficile à comprendre ?

      La dernière fois c’était le chanteur de Eagles Death métal soit disant chrétien : il se revendique sataniste.. Ou alors l’imam gay qui a ouvert une mosquée à Paris à lui tout seul..

      Encore une fois vous tombezdans le pathos ?.. je n’ai rien contre les végétariens mais musulmans et végétariens c’est incompatible ; je le répèté ça n’empêche pas de s’abstenir pour des goûts personnels... mais ça sera très très rare.. par exemple lors de la fête du mouton vous devez le savoir les musulmans partage un repas souvent nourrissent les pauvres.. d’une viande saine qui leur apportera, plaisir, force et réconfort. Comment pouvez vous être un obstacle à ce que Dieu autorise ?

       
    • #1473921
      Le Mai 2016 à 16:26 par Blatta.Orientalis
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Les musulmans vivent pour beaucoup dans des pays pauvres, donc devenir végétarien alors qu’on ne peut pas toujours manger à sa faim, c’est pas forcément possible.
      Le végétarisme (et végétalisme) reste un luxe que peuvent s’offrir uniquement les personnes ayant accès aux ressources permettant de réduire voire anéantir les carences qu’apporteraient l’absence de viande. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde finalement.

      Pour ce qui est de la perspective théologique, il me semble que la cérémonie de l’aïd exige le sacrifice d’un mouton qui n’a rien demandé, de se faire trancher la carotide (à moins que ce ne soit la jugulaire ?) pendant une chaude et étouffante journée estivale.
      Donc on repassera pour le véganisme musulman.

      Cela dit, j’ai déjà mangé un couscous végétarien (sans poulet, sans agneau/mouton ni merguez) bah c’est bien bon ! Et garanti sans souffrance animale dans l’assiette !

      Pour finir, le cochon (scrofa domesticus) semble être un descendant de son patriarche le vénérable Sanglier (scrofa tout court). Est ce que cette dernière bête sauvage est considérée comme impure dans la religion musulmane ? Hallouf Hram ? Parce que même si le cochon (création hybride humaine provenant de la sélection dans l’élevage à travers les siècles) venait à disparaitre - le genre Scrofa - donc l’espèce existerait toujours. Sorry 4 U Bro !

       
    • #1474245
      Le Mai 2016 à 00:45 par Peter
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Ah, la souffrance animal ça vous coupe l’appétit ?... J’espère que ça ne vous laisse pas pour autant éveillé toute la nuit ?.. J’espère que vous n’avez pas une veste en peau de vache ou des chaussures en peau de zébu : vous hésiteriez sûrement à marcher dans la rue..

      L’Émir Abdel-Kader disait qu’il considérait la parole prononcée et non la personne qui la disait car il avait remarqué à l’époque en côtoyant des français (des fonctionnaires sûrement très laïques) une tendance à personaliser les débats..

      Si je vous dis ça c’est que vous avez tendance à vous adresser à moi et non au sujet du débat.. Si je faisait la même chose.. je me dirais que cette position qui est la vôtre est tout à fait hypocrite.. s’apitoyer sur un animal n’est qu’une posture.. une façon de se croire plus intelligent, effectivement l’animal souffre mais vous vous en fouettez de l’animal.. car dans les faits vous continuez de porter des chaussures en cuir.. vous donnez votre argent à des entreprises qui font bien pire a l’espèce animale que de manger un steak..

      C’est bien ce décalage qui est le plus choquant.. vous vomissez ouvertement les mangeurs de viande mais vous continuez de faire comme si de rien n’était ?..

      Moi, si vous infligiez une souffrance à un chien, vous n’auriez pas besoin de le tuer pour que je vous tabasse sans hésiter !! Je vous dit ça sans animosité vu que je sais que cela n’arriverais pas vu que vous n’imposer pas de souffrance aux animaux !!..

      ..mais regardez vous.. la situation pitoyable (!) qui est la vôtre.. vous vous pensez comme une personne ayant infligée pendant des années (en tant qu’omnivore) la souffrance aux animaux et tous les jours que Dieu fait vous fréquenté des gens qui font de la torture d’animaux dans leur assiettes et vous acceptez ça comme ça ?!..

      Il y a des théories qui sont tellement connes qu’on ne peux que leur ressembler ?!
      Je vous le redit : pour moi les mots ont un sens. Toute personne qui infligerait de la souffrance à un chien devant moi, passerait un mauvais quart d’heure.. c’est plus fort que moi.. et peut être même quelques jours à l’hôpital !.. Vous nous sortez des mots qui ne veulent plus rien dire ?..

      Allez dans un bar et dites que vous aimez bien faire souffrir les animaux et que vous faites ça régulièrement (ce dont vous nous accusez) et contemplez la réaction des gens. Vous verrez rapidement qu’il y a des gens qui ne sont, ni des charlots, ni des charlie.. si ils vous prennent aux mots.

       
    • #1474542
      Le Mai 2016 à 14:17 par Peter
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Vous ne savez pas ce qui est tranché chez l’animal ? Pourquoi ne pas prendre le temps de faire une recherche de deux secondes sur Google ? Vous êtes trop pressé de nous expliquer la Life ?

      Pour votre info l’Islam a des fêtes qui sont basées sur le calendrier lunaire.. donc le pathos de la journée étouffante.. Et puis une dinde de repas de fin d’année ça serais le dur froid en hiver ?

      Dites si vous avez un peu de temps à consacré à de l’argumentation logique.. pourquoi les candidats au suicide se tranchent les veines ?.. C’est sure que c’est pas beau la mort (!) et puis tout ce sang c’est peut-être trop pour vos petits cœurs fragiles.. Comme si nous nous étions des monstres insensibles..

      Pour votre info lorsque des veines ou une artère est sectionnée il n’y a pas de douleur.. le sang n’irrigue plus le cerveau normalement, comme en s’endormant ont perd conscience, ceci bien avant de mourrir.. Mais en définitive c’est pas parce que cela ne fait pas mal que les musulmans ne s’excuse pas devant Dieu lorsqu’il sacrifie l’animal.. Et même si il n’y a pas de rituel, le paysan chrétien vous le prenez pour une brute insensible ?

      Le sacrifice animal n’est pas anodin comme le laisserait croire les rayons illuminés des supermarchés.. Je comprends le « backlash », le retour de flamme dans le cerveau de certain lorsqu’ils comprenne la Life.. L’avantage avant dans la ferme ou le village c’est lorsque t’avais faim il fallait bien l’égorger la poule.. Le ventre repu difficile ensuite de disserté sur la cruauté du lion qui mange la gazelle..

      Concernant votre remarque sur l’élevage de porc (et l’espèce d’élevage).. votre côté idéologique ne devrait pas aliéner le côté pratique : la raison première d’un cochon dans une ferme à toujours été la gestion des restes et détritus..afin que le paysan ne passe pas son temps à les enfouir, éviter les mauvaises odeurs, les maladies, les nuisibles, les rats, etc..Donc si il y a une réflexion à se faire c’est le moment où la quantité de bêtes sur la ferme demande une main d’œuvre importante facilité par la présence d’un cochon.. Parce que aucun paysan n’allait nourrir un cochon.. c’est par les excédents, les pommes pourries, etc, De toute evidence dans un élevage, une exploitation réduite le cochon n’a pas sa place.. Le cochon appartient à une économie..

      En Inde par exemple ou la viande de porc n’est servis qu’aux touristes, ils se trouvent aux abords des villages.. moitié cochon sauvage, moitié domestiqué..

       
    • #1474554
      Le Mai 2016 à 14:45 par Blatta.Orientalis
      Un bilan personnel après un an sans viande

      @Peter

      La souffrance animal me coupe l’appétit, si j y pense, si j’en prend conscience au moment de commencer à manger de la viande. Autrement, en toute inconscience, je me suis goinfré de viande toute ma vie et cette inconscience m’est quelque peu regrettable. J’ai des problèmes de sommeil, certes, comme la plupart des gens (la qualité du sommeil des français en général laisse passablement à désirer). Et non, je n’ai ni veste en cuir de vachette, ni chaussure en peau de zébu, ni slip en viscère de gnou ni même de tricot de peau en péritoine de chameau. Je me demande d’ailleurs s’il n’est pas possible de récolter le cuir provenant d’une bête morte de sa belle mort. Dans ce cas, je ne verrai pas de raison de protester contre l’utilisation de ce tissu épidermique.

      Vous devriez, cher Peter, suivre un peu plus la jolie doctrine d’Abdel-Kadr car ce n’est pas à vous que je m’adressais dans mon message précédent, mais tout entièrement au message de Yacine sis plus haut.

      Donc à moins que vous ne soyez Yacine, je ne m’adressais nullement à vous, mister Peter.

      Ma position est hypocrite, allons bon, pourquoi pas ? J’essaye de suivre ce que mon coeur et ma tête me disent. Avec toute ma sensibilité (ou sensiblerie ?). Une façon de se sentir plus intelligent ? Que qui ? Que quoi ? Que les "omnivores" j’imagine ? Non, je dirai plutôt plus touché, plus sensibilisé. Certainement pas plus intelligent. Chaque personne a son intelligence, son talent, et le mien (s’il en est un) ne prévaut pas sur un autre. Nous avons beaucoup à apprendre chacun les uns des autres. On peut y voir l’idée d’une dialectique menant à l’évolution de la pensée. Mais je m’égare !

      S’apitoyer sur la souffrance animale est une posture (une imposture ?). J y suis pourtant sensible, j’éprouve de l’empathie, voire de la compassion. L’univers concentrationnaire me débecte (l’élevage en batterie, comme tout le monde), mais même le sacrifice d’un animal pour que je puisse manger alors que je n’en ai pas besoin, ne me fais pas du bien non plus.

      Je ne porte pas de cuir sur moi ! Et si je le faisais, je veillerai à ce qu’il ait été prélevé sur une bête morte de sa belle mort ! de vieillesse quoi ! Donc non je ne donne pas mon argent à des entreprises qui font bien pire à des animaux que les transformer en steak (WhatZe ???) Vos argument commencent à devenir de plus en plus fallacieux... Ou peut-être est-ce moi qui n’ait pas saisi l’intégralité de vos propos ?

       
    • #1474568
      Le Mai 2016 à 15:07 par Blatta.Orientalis
      Un bilan personnel après un an sans viande

      2/2) Je ne vois donc pas de quel décalage choquant il est question dans votre commentaire Mister Peter ! En outre, je ne vomis pas ouvertement les mangeurs de viande, je vomirai ma propre famille, mes amis, etc... J’exprime juste mon point de vue, une sensibilité qui m’est propre, une sorte de sacralisation de la vie. Je cherche à minimiser la douleur, la souffrance, les divers traumatismes que pourraient occasionner mon mode de vie. (oui il peut s’agir de consommation de viande, tout comme de lait, de cuir, etc..).

      Vous avez répondu tout seul, en effet, n’étant pas capable de faire du mal à un insecte, je ne pourrai faire de mal à un chien (à part si je suis en danger de mort, j’ai un instinct de survie...).

      J’accepte parfaitement de vivre au milieu de mes contemporains mangeurs de viande. Ils ne torturent pas les animaux... Lorsqu’ils les mangent, ces animaux sont déjà morts ! Et c’est pareil que moi quand j’étais plus jeune et pas vraiment conscient que le steak que je mangeais était issu d’un boeuf ou même d’une vache laitière (question d’économie !) qui a, elle aussi, une sensibilité et une certaine intelligence. Les gens, même s’ils mangent de la viande, pour la plupart, détestent les images d’abattage animaliers... Ça les attriste ! Ils n’ont donc pas le profil psychopathique de tortionnaires d’animaux...

      Non je ne trouve pas ma situation pitoyable(!) comme vous dites. La vie est faite d’expériences, de chemins divers à emprunter, j’ai choisi celui-là, peut-être qu’un jour j’en prendrai un autre... Il semble en accord avec ma sensibilité et ma philosophie. J’ai ainsi l’impression d’être intègre et droit dans mes principes. Mais tout change, tout évolue, ainsi va la vie... Peut-être est-ce vous, qui un jour deviendrez végétarien...

       
    • #1474598
      Le Mai 2016 à 16:07 par Blatta.Orientalis
      Un bilan personnel après un an sans viande

      @Peter

      Non, je ne sais pas ce qui est tranché chez l’animal et je n’ai pas envie de le savoir. Enfin si, pourquoi pas, mais je n’ai absolument pas envie d’aller chercher des photos/vidéos/documents d’animaux égorgés sur google, ça ira ! Mais peut-être vous qui êtes un homme courageux, valeureux, tout ce qu’il y a de plus viril (Alain serait tellement fier de vous !), vous pouvez me dire laquelle des artères se retrouve, déchirée, sectionnée par la lame de l’égorgeur ? J’en serai ravi. Toujours avide de connaissance, curieux de tout malgré mes réticentes sensibleries. Je suis en effet très pressé d’expliquer, de comprendre, de donner, de recevoir, en un mot : partager les connaissances et idées de mes contemporains.

      Merci en tout cas pour l’info sur l’islam et ses fêtes ! Je l’ignorais... Mais que la journée soit étouffante de chaleur, que l’air soit piquant et glacé, qu’il sente bon le jasmin ou l’humus en décomposition, un égorgement reste un égorgement ! Un acte barbare mais néanmoins naturel, perpétré par de nombreux prédateurs qui attaquent les proies à la gorge (les dents faisant office de lames acérées pour le coups).

      Le suicide est un acte désespéré, la recherche de la moindre douleur existe, mais pour avoir passer ma main à travers une vitre, je peux dire que j’ai souffert. Mais je crois comprendre votre allusion sur l’absence de douleur. Lors d’un gros traumatisme physique, si la douleur est trop intense, le cerveau, comme pour soulager le corps, va actionner une quantité d’hormone (genre endorphine) qui va faire disparaître cette douleur... pour un temps. Voilà pourquoi on ne sentirait pas la douleur.

      Mais à contrario, je peux vous affirmer que lorsqu’une personne se coupe les veines, c’est bien pour se faire mal. C’est un transfert symbolique de la douleur psychique sur la douleur physique. Aussi la vision du sang qui s’écoule est symboliquement lié à la libération de la douleur qui s’écoule hors du corps... Mais encore une fois, je m’égare !

      Je pense que les personnes, même celles qui tuent des animaux, sont sensibles. Elles sont souvent attachées à leur bête, et le moment ou il faut s’en séparer et toujours un moment pénible et inconfortable pour elles. Elles éprouvent aussi de la compassion. Je le sais pertinemment. Et je suis aussi d’accord sur le fait que quand on est en situation de survie, de famine ou autre, on bouffe ce qu’on trouve ! Y compris de la viande !

      [ps : merci pour les infos sur le hallouf]

       
    • #1475184
      Le Mai 2016 à 13:41 par Peter
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Le suicide est un acte désespéré, la recherche de la moindre douleur existe, mais ma main à travers une vitre, je peux dire que j’ai souffert. Mais je crois comprendre votre allusion sur l’absence de douleur ; si la douleur est trop intense, le cerveau, comme pour soulager le corps, va actionner une quantité d’hormone qui va faire disparaître cette douleur




      Ce dont vous parlez concerne effectivement les traumatismes comme se faire écraser un bras.. la douleur est réelle et le cerveau dans ce cas vient l’éteindre par genre de l’endorphine.. Ce dont je parle n’est pas du tout ça.. Quand on se coupe parfois on ne le remarque pas tout bonnement puisqu’il n’y a pas de douleur (me.. Des personnes se prennent des coups de couteaux et ne sentent rien.. C’est quand on se fait écraser ou arracher de la chaire qu’il y a une douleur.. Je reprend l’exemple : les gens se coupent les veines justement car c’est totalement sans douleur (méthode halal : couteaux aiguisé, prendre par surprise..). Une piqure à l’hôpital c’est de la douleur psychologique ? Se prendre un coup par contre, c’est une douleur..

      Donc effectivement c’est de la sensiblerie.. Ça ne remet pas en question que l’Homme en effectuant un sacrifice, met un terme à une vie animal.. Mais ne serais-ce pas plus intelligent de se concentrer sur cette réalité dont personne ne nie l’évidence ?

      À partir de là.. on peux considérer que ôter la vie à un veau n’est pas du tout normal.. Ni a un cheval dont l’avantage (sa fonction, la raison pour laquelle il a été élevé) est tout de même (en dehors de sa belle compagnie) le transport. Alors un cheval qui ne serais pas malade et qui arriverais à la fin de ses jours pourrait être recycler dans la marmite.. au lieu de nourrir les vers. Pareille pour la vache, elle produit du lait et quand elle est trop vielle pour se déplacer, elle passerait dans le bouillon.. Concernant les poules, elle pondent des œufs.. même système de régulation il ne faut pas tuer la poule aux œufs d’or tant qu’elle produit puis là encore quand elle est vielle elle finie dans la casserole.. Ça c’est pour les animaux d’élevages.. ensuite il y a la chasse, la pêche, les fruits de mer, le miel des abeilles.. le genre d’activité qui régule la nature.. hors de question de chasser ce qui est rare (mathématiquement plus difficidifficile)... on chasse ce qui est abondant.. On prélève une juste mesure... Comme les indiens d’Amérique avec les bisons.. À suivre..

       
    • #1475653
      Le Mai 2016 à 00:49 par Peter
      Un bilan personnel après un an sans viande

      https://youtu.be/dfhMPw6XH0o
      L’égorgement à vif est spectaculaire c’est sure.. Mais il l’est surtout pour les témoins.. pas pour l’animal qui dans un coin d’un champs ne sait pas ce qui lui arrive.. à part la sensation de s’évanouir.. En Islam il est strictement interdit d’abattre un animal devant des enfants... C’est très important à comprendre qu’il y a toujours eu des paysans à travers la planète qui discrètement prenaient un animal hors du troupeau pour achever la bête. Le genre de paysan qui ne comprendrait pas que puisse exister un environnement puant la mort comme l’abattoir.

      Évidemment l’abattoir (la modernité dans toute sa splendeur) ne peut être halal puisque le prophète Mohamed (psl), a dit qu’en faisant le sacrifice de deux bêtes à la suite la seconde n’est pas halal à cause de la détresse infligée. De la même façon : l’utilisation d’un couteau mal aiguisé rend la viande non halal.

      Je veux qu’on se concentre sur le fait que scientifiquement il n’y a pas de douleur.. l’évanouissement survient trop rapidement... Il faut donc bien cerner le débat.. À l’accusation d’ôter une vie animal : nous répondons par l’affirmatif.. Par contre il n’y a pas de souffrance.. Je parle d’une vie paysanne traditionnelle avec un rapport réel avec l’animal.. comme il en existe encore énormément sur terre.
      Réfléchissez sur l’incohérence de « nos » militants. Si j’étais militant pour la cause animale, je militerais pour la viande bio, les poulets fermiers, etc. puisque l’animal est mieux traité !!!

      Si on a réelement pour soucis la souffrance animale (et pas le vegetarianisme ce qui n’a rien à voire) et qu’on s’aperçoit que la méthode d’égorgement, pratiquée en France avant les années 60, est moins douloureuse que l’étourdissement + l’égorgement.. pourquoi ne pas le dire ?!..

      N’es-ce pas un crève cœur de savoir que l’adoption de l’égorgement pourrait réduire la maltraitance animale mais que les associations contre la maltraitance animal n’étant que des associations de végétariens : ce compromis salutaire à bien des niveaux ne pourrait JAMAIS être mis en avant ?

      Ps : si ma critique concernant l’incohérence de la majorité des végétaliens ne vous concerne pas cette critique reste valide..
      Ps : végétarien j’ai déjà donné lorsque j’étais adolescent ; pourtant c’était uniquement le transport, la maltraitance, l’abattoir qui me révoltait.. pas du tout la chasse chez les peuples indigènes.. ni le paysan mangeant sa poule..
      À suivre..

       
  • #1472508
    Le 24 mai 2016 à 15:19 par caroline
    Un bilan personnel après un an sans viande

    moi je travaille dans la nature et je peux vous dire que la nature est cruelle, les animaux sont cruels entre eux, ils se bouffent pour pouvoir survivre et je le vois tous les jours ! alors le régime végan me fait bien rire "pour être plus proche de la nature " qu’ils disent ! bah si tu vivais dans la nature mon pote tu changerais vite d’avis ! leur monde de bisounours n’existe pas en vrai !

     

    Répondre à ce message

    • #1473933
      Le Mai 2016 à 16:40 par Blatta.Orientalis
      Un bilan personnel après un an sans viande

      On pourrait voir ça autrement. Nous, êtres humains, sommes dotés d’une conscience de nous-même, de la souffrance et de la mort. Nous transcendons cette nature par notre raison ainsi que notre sensibilité. Une de nos grande force (en tant qu’espèce sociale peut-être ?) est la compassion, l’empathie en fait (c’est moins douloureux). A partir du moment ou nous avons fait des recherches empiriques qui peuvent démontrer que nous pouvons nous nourrir sans tuer d’autres animaux tout en restant en bonne santé (certains disent meilleures même..), alors pourquoi s’en priver ?

      Biensur que l’argument naturaliste est un peu ambivalent. La nature est cruelle. Les prédateurs tuent leurs proies pour se nourrir et survivre. Mais ce que veulent dire ces gens là, c’est qu’être "plus proche de la nature" signifie "respecter la nature, ne pas détruire les animaux alors que l’on en a plus besoin avec des méthodes alternatives".

      On en est quand même à l’extermination de masse des espèces animales sur terre, je pense que tu es au courant. Alors on a réussi à transcender la nature d’un côté négatif, à défigurer la planète, la faire surchauffer et à détruire la quasi-totalité de son écosystème. Peut-être pouvons nous faire la même chose mais de l’autre côté.. Avec l’aide de notre savoir, notre "science" (au sens large, je ne parle pas de viande synthétique), notre sagesse, on pourrait essayer de vivre un peu plus en harmonie avec notre nature, sans systématiquement tout tuer et tout détruire... J’sais pas, c’est une idée comme ça ! (surement dans 500 ans, si l’humanité est encore en vie, qu’elle ne s’est pas autodétruite (vive les truites !) elle aura germé... mon idée).

       
    • #1474406
      Le Mai 2016 à 11:20 par Peter
      Un bilan personnel après un an sans viande

      On en est quand même à l’extermination de masse des espèces animales sur terre, je pense que tu es au courant.



      Arrêtez le pathos.. et cette usurpation..

      Que faites vous de ce constat ? Lorsque vous dites qu’il y a une situation révoltante vous impliquez que l’on doit prendre conscience de la tournure des choses.. Vous parlez d’aggravation des choses (vous surfez sur la vague : prenez conscience) sans la volonté de revenir à une situation normale mais pour introduire à la place votre utopie : un monde ou tout le monde serait végétaliens..
      Il est évident que si vous étiez au milieu d’une tribu en Amazonie ou autre culture « primaire » vous leur feriez la même « morale » sur la « souffrance » du bifteck !!

       
    • #1474577
      Le Mai 2016 à 15:35 par Blatta.Orientalis
      Un bilan personnel après un an sans viande

      @Peter

      Prendre conscience me semble être une attitude normale et naturelle pour des êtres doués de raisons. Je dirai même noble...La prise de conscience est à la base de la philosophie et des sciences. Heureusement que je surfe sur cette vague ! Imaginez que je clame : "perdez conscience, prenez confiance !" Mince, on serait en plein Meilleur des mondes Huxleyien ! A nous la dictature, à eux le peuple aveuglé par ce manque de conscience.

      Il me semble, si j’en crois les scientifiques [mais doit-on s y fier ?] - Jamais aveuglément ! - que les choses vont en s’aggravant d’un point de vue écologique. Alors oui, je surf, m’engouffre dans le rouleau et laisse la vague m’ensevelir de sa tiédeur salée. Quel rafraîchissement !

      Revenir à une situation normale ou l’on aurait des exploitations à taille "humaine". Avec des élevages non industriels ou les animaux seraient gentiment élevés et gentiment tués. Bien sur que ce serait une évolution positive. Bien sur que ça me réjouirait de savoir que les grandes usines à fabriquer des cadavres de veaux, vaches, cochons, poulets, etc, - qu’à côté les camps de concentration nazi, c’est la colonie de vacances - [oh ça va, j’ai toujours détesté ça les colonies de vacances ! alors, hein ?] - seraient amenées à disparaître.

      Mais comme nous avons aujourd’hui, dans nos pays développés et technologiquement avancés, les connaissances médicales pointues requises pour savoir si l’on peut en se passant de viande, ne plus avoir aucune carence nutritionnelle. Alors je dis : Mais pourquoi pas tout simplement arrêter de manger de la viande ?

      Ouais ok, la viande est un véritable plaisir gustatif. Une sorte de drogue pavlovienne qui te fais baver comme un canidé qu’à entendu la cloche sonner. Mais si on ne tue les animaux que pour notre plaisir gustatif et non à cause d’un réel besoin. C’est un petit peu léger et un petit peu cruel, non ?

      Pour ce qui est des tribus "primaires", "primitives", j’en passe... Si j’en faisais parti, je mangerai de la viande, c’est certain. On ne crache pas dans la soupe, et quand on est en mode survie, on mange ce que l’on peut pour survivre. Mais pour celà, il n’est pas nécessaire de venir de ses tribus là.. Dans la plupart des pays pauvres, c’est la même chose, avoir une alimentation couvrant TOUT les besoins nutritionnels revient trop cher. Et même en France, manger assez varié et bio reste un sacré luxe, là est peut-être un des fonds du problème. L’argument économique...

       
    • #1475293
      Le Mai 2016 à 16:01 par Peter
      Un bilan personnel après un an sans viande

      J’insiste sur le fait qu’il n’est pas surprenant qu’une personne décide de ne plus manger de viande... Là n’est pas le fond de notre problème... Les désirs et les caprices des uns et des autres ne peuvent être pris en compte.. l’urgence est de revenir à une chose plus traditionnelle..

      Mon argument c’est que comme toujours des positions extrêmes finissent par servir de repoussoir à des choses réalisables.. En Angleterre, il y a énormément de stands de défenseurs de la cause animale.. j’ai pu y observé comment le végétalisme et cette noble cause étaient inséparables...

      Quand la majorité des gens seraient pour la protection des animaux, la majorité est également pour manger de la viande.. C’est du pur sabotage... une barrière érigée qui sert les intérêts des groupes de l’agro-alimentaire.. les idiots utiles du système. Je rappel cette âne-ecdoctes d’une végétarienne qui me parlait de la souffrance des sardines... Voilà, ou la réthorique de la culpabilisation amene..

      C’est comme ceux qui pensent qu’en diabolisant les immigrés ils arrêteront l’immigration.. diaboliser les omnivores n’amènera pas à l’arrêté de l’élevage intensif, des mauvais traitements et des conditions transports inhumaines...

       
  • #1472537
    Le 24 mai 2016 à 16:00 par In medio stat virtus
    Un bilan personnel après un an sans viande

    Les végétaliens et leur idéologie mortifère* n’ont rien à voir avec l’idée d’une réconciliation nationale. Avec eux, on tombe au contraire dans un système de pensée typiquement mondialiste. "Nous on a raison car on milite pour plus de droits pour les homo/animaux/femmes, les autres sont des fascistes." Finalement on en arrive toujours aux mêmes absurdités qui servent si bien le système. C’est l’Homme le problème : le patriarcat, la violence masculine qui veut manger les pauvres petits animaux innocents…

    L’agroalimentaire à tout à gagner à un passage en forcing au végétalisme contrairement à ce que ce même mouvement proclame. Plus simple à produire ; avec en plus la possibilité de rendre les sols stériles, avec l’exemple d’un coin au Mexique si ma mémoire est bonne, qui ne voulait pas des OGM américains mais qui s’est retrouvé avec des sols stériles -oh ! comme c’est bizarre- et donc condamné à acheter les semences OGM. C’est plus simple de spéculer sur du fourrage OGM et d’en refourguer à une population tellement émasculée qu’elle n’arrive même plus à manger de viande sans tomber dans un sentimentalisme à deux vitesses que de produire de la viande de qualité. Quelle manne pour le système qui par la même peut mettre fin à tout un savoir faire traditionnel et culturel qui fait la particularité de chaque région, sous couvert de bons sentiments. Sans compter l’obsession des vegans pour tuer dans l’oeuf les mangeurs de viandes : Ne plus manger de viande oui ! L’eutanasie et l’avortement oui ! Bah oui puisqu’on vous dit que c’est l’Homme le problème !

    A lire certains commentaires, on croirait que le summum de la société aboutie serait le modèle Indien, et bien non merci et dans tous les sens du terme. Les animaux sont des animaux. L’Homme c’est l’Homme. La France c’est la France. Alors arrêtons deux minutes avec ces pleurnicheries. Retournons à une agriculture et des élevages à taille humaine selon le modèle traditionnel, faites pour nourrir nos populations (et non pas pour exporter et spéculer), ajoutons à cela une consommation raisonnée et locale de viande et le problème est réglé. Quant à ceux qui ne veulent pas manger de viande, n’en mangez pas et foutez la paix à l’assiette du voisin.

    * Pour ceux qui aiment rire ; allez donc jeter un oeil aux discours des antispécistes. Un mélange de Chiennes de garde et de New Age, avec tous les sophismes et envolées hystériques à la clef. ;-)

     

    Répondre à ce message

    • #1472842
      Le Mai 2016 à 23:54 par Requiem for a Dream
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Enfin un commentaire qui répond à la question du lien, plus que douteux, entre Vegan et Mondialisme. Le veganisme sera dans un futur proche la doxa du mondialisme, c’est déjà inscrit dans les documents d’orientation de l’ONU. Si l’on gratte le vernis idéologique et politique, on voit très vite que l’alimentation dite "Vegan" s’inscrit dans le programme marchand du mondialisme et que ses adeptes sont des gens enrôlés dans un processus dont ils ne mesurent absolument pas l’ampleur, un peu comme les féministes d’antan. Souvent intolérants, je vous parie que demain ils seront encore plus violents que les Antifas.

      Les Vegan défendent un écologisme sans viande, c’est à dire de la décroissance, et le droit du vivant, c’est à dire de l’animal équivalent à l’homme. Il se trouve que pour nos élites, la production de viande devient très peu rentable, ils ont donc créée un nouveau marché économique : le veganisme.

      La cible à abattre est évidemment le terroir français. Voir Pamela Anderson qui est venue faire son show il y a peu à l’assemblée française. Le processus terrible est déjà en marche et je suis édifiée quant à la naïveté des Vegans qui se prennent en plus pour des saints. Ils ne dont que des petits pions qui participent à la destruction de l’identité culturelle des nations.

      Merci ce pour ce très riche commentaire.

       
    • #1473056
      Le Mai 2016 à 12:27 par Peter
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Souvent intolérants, je vous parie que demain ils seront encore plus violents que les Antifas.




      Il y a déjà un lourd passé d’actions violentes voir terroristes contre les laboratoires pratiquants l’expérimentation animale.. Souvent en s’en fouttant des dommages collatéraux fut-ils des vies humaines.. c’est déjà choquant quand ils s’agit des terroristes habituels mais préférer une vie animale a une vie humaine çà surprend (c’est le moins qu’on puissent dire)...

       
    • #1473512
      Le Mai 2016 à 22:49 par Jay
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Vous êtes devenu parano ou quoi ?

      L’industrie du lait et de la viande avec les labos pharmaceutiques ( qui vivent par les maladies crées par ces régimes) ne veulent pas un monde végan ou ils seraient des looseurs.
      Vous délirez complétement.

      Même s’il est vrai que les végans souvent n’ont pas de conscience politique, ils ne sont pas dangereux pour l’animal que dire pour l’homme, ou alors faut qu’ils changent leur régime.

       
    • #1473763
      Le Mai 2016 à 11:59 par Peter
      Un bilan personnel après un an sans viande

      L’industrie du lait et de la viande avec les labos pharmaceutiques ( qui vivent par les maladies crées par ces régimes) ne veulent pas un monde végan ou ils seraient des looseurs.
      Vous délirez complètement




      Vous êtes fatiguant.. l’industrie fait des produits artificiels et cherchent à supprimer les produits naturelles car par définition leur abondance est infinie..

      Quand on veux vous vendre du lait de soja.. c’est certainement pour un produit qui leur coûte rien et qui nous rapporte pas autant en valeurs nutritionnelles...

      Demain c’est la viande synthétique.. Ils ont essayé d’éradiquer les semences naturelles pour rendre dépendant les agriculteurs.. tout va dans ce sens.. Attali l’a dit : nous serons tous végétariens...

      Quand il sera interdit d’égorger sois même un poulet... quand il sera interdit d’en élever car vous seraient suceptible de le bouffer, ce jour là on sera encore plus dépendant de nos gouvernants pour se nourrir.. Ne faites pas semblant de ne pas comprendre..

       
    • #1473828
      Le Mai 2016 à 13:38 par In medio stat virtus
      Un bilan personnel après un an sans viande

      @Jay

      1.) "L’industrie du lait et de la viande (...) ou ils seraient des looseurs."

      L’industrie agroalimentaire est tout à fait consciente de ne pas pouvoir répondre à la future demande mondiale en viande, même en conservant les fermes usines façon USA. ça coûte trop cher en eau, en fourrage, en infrastructures, en terrain + spéculation et monopole limité. Les prix de la viande et des produits issus de l’animal sont en chute libre, ses exploitants entrains de mourir. (+Brevet sur un animal impossible ; l’animal est naturel et sa naissance incontrôlée par le système, mais jusqu’à quand grâce aux Vegans ?). Le Système développe ainsi les OGM qui contaminent les autres exploitations et finissent par stériliser les sols qui ne peuvent plus produire autre chose que ces semences OGM brevetées. (c.f. viacompesina) Vous parlez santé ? "(...)que le maïs transgénique pourrait présenter de graves risques pour la santé. (...) rats nourris avec ce maïs présentaient de fortes incidences de cancer et leurs organes vitaux étaient endommagés." (c.f. idem) On retrouve donc tous les éléments qui sont favorable au Système, navré que vous ne soyez pas capable de le voir.

      2.) "... n’ont pas de conscience politique, ils ne sont pas dangereux pour l’animal que dire pour l’homme"

      Vous éludez ce qui vous arrange. Les antispecistes voient l’homme omnivore comme un nuisible. Les animaux sont non pas égaux, mais supérieur. C’est ainsi que ces milieux sont pour le contrôle de la natalité, l’avortement, l’eugénisme, l’euthanasie, la spiritualité façon NewAge. (allez voir Laura Marie si vous voulez rire). Comment le Système peut effectuer un tel virage ? On flatte l’égo en présentant le Vegan comme la pointe de l’évolution. Le nouvel Homme. On instrumentalise les sensibles sans conscience politique, incapable d’aligner deux arguments sans tomber dans le pathos, comme déjà fait avec les féministes, les invertis etc. -Merci de le confirmer malgré vous.- Et ils sont, de ce fait, extrêmement dangereux pour l’animal et pour l’Homme puisqu’ils nous poussent un peu plus vers une dictature mondialiste.

      3.) Une preuve que vous êtes endoctriné ?
      "Vous êtes devenu parano" "Vous délirez complètement"
      A quand le fasciste-nazi-complotiste ? ça pique les yeux de voir des messages aussi vide d’argument sur ER. Essayer donc de mettre votre hystérie de côté et concentrez vos réponses sur les arguments avancés.

       
  • #1472880
    Le 25 mai 2016 à 01:19 par Toto
    Un bilan personnel après un an sans viande

    L’homme est frugivore, son anatomie le prouve. Son alimentation doit donc être composée essentiellement de fruits et de noix, et à la marge, seulement à la marge, quelques produits animaux, à l’exception des laits animaux.
    Il est inutile de nier sa nature, nous sommes des mangeurs de fruits, pas de cadavres, même si ces derniers peuvent nous aider à survivre en cas d’extrême nécessité. Certains ne sont pas sans rappeler les adeptes de la théorie du genre, ennemis constructivistes du déterminisme sexuel, persuadés que malgré sa naissance un homme peut devenir une femme, au mépris de sa nature masculine. Avec eux, grâce à un peu de pensée magique un être frugivore peut devenir s’il le veut un carnassier. Comme un trans-sexuel à qui il suffit de "se sentir femme" pour être officiellement considéré comme tel par l’état civil. Ils sont drôles. Vous leur parlez nature, anatomie, physiologie, évolution, science dure, il vous répondent culture, idéologie et dogmes religieux.

     

    Répondre à ce message

    • #1472967
      Le Mai 2016 à 10:09 par Requiem for a Dream
      Un bilan personnel après un an sans viande

      L’homme est frugivore, son anatomie le prouve



      Nous avons des canines et un estomac qui assimile parfaitement la viande depuis l’australopithèque. Des outils de chasse ont été découverts par les archéologues qui datent du Paléolithique inférieur (-2000000). Source : Toussaint-Samat.

      Ce qui prouve que l’homme n’est pas frugivore par essence, sinon il ne pourrait pas digérer la viande, de même qu’on ne peut manger du carton (qui est pourtant d’origine végétale)

       
    • #1473047
      Le Mai 2016 à 12:15 par Peter
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Inversion accusatoire.. c’est vous qui voulez éradiquer des pratiques millénaires avec vos interprétations bien personnels de la science.. Un peu comme la théorie du genre effectivement..
      Smell the coffee...

       
    • #1473143
      Le Mai 2016 à 14:43 par Toto
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Où avez-vous pris vos leçons d’anatomie ? L’homme a des canines, oui en effet, et non pas des crocs comme les carnassiers. L’homme a les mêmes canines que les autres primates frugivores, la même dentition dans son ensemble, les mêmes os et le même fonctionnement de la mâchoire, la même composition salivaire, la même langue, les mêmes sucs gastriques, la même forme et la même longueur intestinale, les mêmes muscles du sphincter que les chimpanzés, les gorilles et les orang-outangs. Ceci pour ne parler que du système digestif, la comparaison anatomique ne s’arrête pas là évidemment, vu la proximité génétique. Cherchez de telles similitudes avec n’importe quel animal carnassier, celui de votre choix. Vous ne trouverez rien. Que l’homme ait très récemment acquit une culture carnassière ne change rien à sa réalité biologique, cessez de vous ridiculisez. http://vitalitepaleo.com/wp-content...
      Je crois que la discussion est close. Quand on en arrive aux arguments du type l’homme est par essence un carnassier, la preuve il peut digérer de la chair, ou l’homme ne digère pas le carton donc il est par essence carnassier on n’est plus trop étanche.

       
    • #1473176
      Le Mai 2016 à 15:37 par Requiem for a Dream
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Selon vous, Toto,

      l’homme est carnassier seulement parce qu’il se serait détourné de sa destination primitive. C’est évidemment une énormité car la chair animale nourrit l’homme tout aussi bien que les végétaux. Par la structure de par ses dents, de ses mâchoires, de par son estomac et ses intestins, l’homme tient le milieu entre les frugivores et les carnassiers. Notre consommation multi-séculaire de viande le prouve.

      Nous mangeons avec appétit tous les animaux, depuis le bigorneau jusqu’au faisan ainsi que tous les végétaux, ou presque. Si le créateur, Dieu ou la nature, nous avait destiné à n’être que frugivore, rien ne nous aurait détourné de cette destination.

       
    • #1473184
      Le Mai 2016 à 15:50 par Requiem for a Dream
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Il y a déjà un lourd passé d’actions violentes voir terroristes contre les laboratoires pratiquants l’expérimentation animale.Souvent en s’en fouttant des dommages collatéraux fut-ils des vies humaines.. .



      Dans quelques années nous verront certainement des Femens nouvelle génération qui défendront le Vegan. Elles se jetteront comme des hystériques sur les pauvres citoyens lambda qui se nourrissent d’une faisselle, d’un brie, d’une volaille ou d’un carré d’agneau.

      Il serait bon de surveiller de près ces mouvements Vegan extrémistes qui participent à la marche forcée de la mondialisation. Voulant renier plus de 6000 ans de savoir-faire et de faire-savoir culinaire, ces gens sont de plus en plus souvent dans des mouvances écolo-trotskystes radicales (genre Antifa). Dans un futur très proche nous verrons tout ça, après la consécration du TAFTA qui fera de nous des végétariens. Attali nous a déjà prévenu.

       
    • #1473501
      Le Mai 2016 à 22:37 par Jay
      Un bilan personnel après un an sans viande

      Requiem for a Dream et autres du même avis :

      Le problème de base de ton raisonnement c’est qu’il repose sur une vision darwinienne du monde.
      Comme si le point de départ était un homme nu dans la brousse chassant pour survivre.
      Il existe d’autre vision.
      Une intéressante est celle védique qui considère un temps cyclique et non linéaire.
      Avec un age d’or- satya, puis d’argent - tetra, puis de bronze- dvarpa et de fer -kali (le notre) ; le tout en cycles sans fin et sans début.
      L’homme qui mange de la viande correspond à l’age de kali. Dans les temps reculés la civilisation humaine ( tetra et dvarpa) était spirituellement et matériellement avancé et ils étaient essentiellement végétariens (et non végétaliens).
      La base de la civilisation humaine, n’est pas un homme nu dans la jungle dans laquelle il n’aurait jamais pu survivre d’ailleurs, mais une société rurale centrée sur la vache et l’agriculture avec le respect de la vie animale.
      Au satya l’homme vivait dans la forêt, comme un yogi et n’avait pas besoin de civilisation vue qu’il passait son temps à méditer, il était aussi bien entendu végétarien bien que beaucoup ne se nourrissaient que de Prana.
      EN gros et en année.
      kali 432000
      dvarpa : 8400000
      tetra : 1 700000
      satya : 3 400000

       
    • #1473750
      Le Mai 2016 à 11:47 par Peter
      Un bilan personnel après un an sans viande

      @jay,
      vous êtes indien très bien. Une question : Jésus, Moïse et le prophète Mohammed consommaient tous de la viande.. Avez vous un problème avec leur vision du monde ? Es-ce que cela vous pose un problème qu’on consomme de la viande (sans excès en respectant au maximum l’animal) ?

      Votre vision n’est pas en opposition avec une vision darwinienne du monde mais avec des fonds civilisationels diffèrents du votre. Dans ce cycle en tout cas l’homme est omnivore.. partout où vous allez.. jusqu’au au fin fond de l’Amazonie.. Que vous choisissiez ce modèle hindou c’est très bien, mais désolé les indiens ne sont pas une référence universelle..

       
Afficher les commentaires précédents