Egalité et Réconciliation
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France, défends ta viande !

Partie 1/2

La France est un pays de fromage, de vin et de viande. Mais depuis une décennie, la viande en général et la viande française en particulier sont attaquées, et ce, sur plusieurs fronts : le prix (la viande c’est pour les riches), la balance commerciale (la France importe de la viande), la confiance du consommateur (traçabilité, étiquetage et filières obscures), la toxicité (scandales alimentaires, intrants chimiques, pollutions annexes), l’offensive « vegan », le droit des animaux, les nouveaux régimes alimentaires (diététiciens qui déconseillent la viande rouge), la crise de la boucherie (un commerce de l’ancien temps, fréquenté par des vieux), les changements de modes de consommation (moins de viande brute en boucherie, contre plus de viandes préparées en hypermarché)… Bref, la viande française fait face à la plus grave crise globale de son histoire. Et pourtant, des crises, elle en a connues.

 

 

Chacun se souvient ou peut se souvenir de l’onde de choc et du traumatisme national dus aux images de vaches tremblantes, aux services de décontamination qui venaient abattre tout un troupeau pour une bête malade (rétrospectivement, une ânerie), aux éleveurs qui pleuraient, quand ils ne se suicidaient pas. C’était il y a 20 ans. Après l’Angleterre, la France, estomaquée, découvrait que la viande qu’elle mangeait pouvait être empoisonnée. Puis, après une seconde réplique de la secousse (2002), vint le temps de l’oubli, et du retour des habitudes, qui ont la vie dure. On se rendit compte que tout le monde ne mourrait pas, malgré l’agonie spectaculaire d’un jeune Anglais, qui avait mangé de la vache, nourrie aux farines animales, elles-mêmes provenant de carcasses équarries. L’homme donnait à la vache de la vache à manger, et la nature punissait la vache, et l’homme. On peut le voir comme ça. En réalité, le procédé de stérilisation des farines animales chez nos amis anglais a été accéléré, au point de l’affaiblir, pour gagner du temps et de l’argent. Ainsi surnagea le prion, cette protéine difficile à détruire, et destructrice de neurones (d’où l’effet de tremblement), qui contamina les farines et ceux qui les mangeaient.

Les conséquences sur la filière bovine furent évidemment désastreuses, sans compter que les télés jetèrent de l’huile sur le feu, créant une psychose nationale, en évoquant la possibilité de « millions de morts » ! La chute de la consommation en France (30 %), même si elle remonta progressivement après ce tsunami, ne retrouva jamais son niveau précédent. Mais lorsqu’on étudie les courbes sur la durée, on comprend que cette chute n’est qu’un accident dans un processus plus lent, mais inéluctable : cinq ans avant les premiers cas d’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine), les professionnels de la filière constataient déjà un déclin. Dans les années 80, celles du chômage de masse, la viande devint tout simplement un produit de luxe. Et la première chose que les ménagères suppriment, quand l’argent vient à manquer, c’est le superflu.

 

 

Car la viande n’est pas nécessaire à la survie, même si les scientifiques affirment que c’est la consommation de viande, source de protéines, qui a subitement développé le cerveau de notre ancêtre le singe, pour en faire un homme. Aujourd’hui, avec les connaissances en nutrition, les protéines animales peuvent théoriquement être remplacées par les protéines végétales. C’est tout le combat des végétariens et des partisans d’une planète propre, qui ne sacrifie pas une majeure partie de ses ressources naturelles, terres (donc forêts) et eaux, au seul élevage animalier.

Parmi toutes les viandes, c’est le bœuf qui encaisse le choc. Bœuf parce que viande la plus chère, mais aussi, parce que ce sont les vaches que le public verra souffrir, puis brûler dans les fosses. La consommation carnée ayant ceci de spécial, que le consommateur ne veut pas qu’on lui rappelle l’abattage, la mort… que s’empressent de montrer les associations de défense animale, à coups de caméras cachées. C’est pourquoi le sang disparaît de sa vue. D’où les barquettes sous plastique des supermarchés issues du PAD, le « prêt-à-découper » acheté en abattoir par le boucher pressé.

 

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Le muscle (ici macreuse de bœuf) est de plus en plus acheté entier par le boucher

 

Raison pour laquelle on achète aussi moins de viande brute, c’est-à-dire à la coupe. D’où la fréquentation croissante des GMS (grandes et moyennes surfaces) au détriment des artisans bouchers, un rapport de 20/80 il y a 40 ans passé à 80/20 aujourd’hui. Car le nouveau public, qui a perdu l’habitude d’aller au marché et de faire la cuisine, préfère désormais la viande préparée, simple et rapide à manger… Viande précuisinée qui posera un problème nouveau, celui de son origine, la fameuse traçabilité. L’étiquette, et tout son cortège lexical pour initiés. Profitant de la désaffection relative pour le bœuf, les viandes blanches (poulet et porc) gagnent la confiance des consommateurs. Jusqu’à ce qu’elles aussi connaissent leurs scandales : grippe pour le poulet, élevage hors-sol polluant pour le porc !

Dès lors, les responsables des syndicats de boucherie s’interrogent sur la baisse de la consommation de bœuf, afin de la contrer. Il faut savoir qu’un Français consomme 90 kg de viande par an (dont 20 de bœuf, ou 55 grammes par jour), au second rang mondial, devant le Chinois et ses 60 kg, mais juste derrière l’Américain et ses 126 kg ! Qui lui ne connaît en gros que des modes simples, qui favorisent le taylorisme des productions : steak de bœuf, travers de porc, et profusion de hachés dans tous les plats possibles (pizzas, hot-dogs). Le consommateur français achète donc moins de viande brute en boucherie (qui ferment, ne sont pas reprises, ou peinent à trouver des jeunes, malgré des salaires attractifs), au profit de la viande préparée, qui coûte d’ailleurs plus cher, puisqu’il y a intervention humaine, et donc charge salariale supplémentaire !

 

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L’Union européenne, un concept élastique
et flou…

 

Et puis, venant de plus loin encore, le productivisme, qui avait assuré la grande augmentation de la production, appelée par les pouvoirs publics, après la Seconde Guerre mondiale, pour nourrir les enfants du baby boom, connaissait son chant du cygne. On remettait en cause le but, la production à tout crin, la quantité à tout prix, et les méthodes : industrialisation de l’élevage, chimie intensive avec ses insecticides et pesticides sur les champs, qui nourriront un bétail shooté aux antibiotiques et accéléré aux hormones de croissance. Avant même la crise de la vache folle, celle du veau aux hormones sonnera comme une première alerte pour la profession. Qui ne prendra pas la mesure de la menace. Changements structurels difficiles à appliquer dans une filière où les groupes agroalimentaires dominants dictent leurs lois aux pouvoirs publics ; changements en revanche imposés aux petits producteurs, qui, eux, souffrent de tous côtés : les distributeurs leur demandent de produire des bêtes moins chères, tandis que les médias les accusent d’empoisonner la terre et les hommes !

 

Les crises alimentaires réveillent les consciences
des consommateurs et des producteurs

 

 

Il faut savoir que les responsables de la filière – des puissants syndicats agricoles jusqu’au ministère – ne sont pas de grands communicants. Et quand ils communiquent, c’est en général trop tard, en période de crise, quand le mal est fait. Trop souvent en France, les professionnels d’un secteur traditionnel ne voient pas les changements arriver, ou les ignorent. Quand les premiers agriculteurs et éleveurs dits « bio » ont remis à plat toute la filière, de la vache au consommateur en passant par les sols, leurs voisins concurrents et les bouchers ont rigolé.

Aujourd’hui, même si la consommation de viande bio n’excède pas 5 % du marché (son surplus est même reversé dans le non-bio), c’est le signe d’une prise de conscience, du début d’un renversement du rapport de forces entre quantité et qualité. Les bouchers réformistes insistent sur la notion qualitative, donc gustative, qui inclut transparence et information, à chaque étape du processus : origine des bêtes, nourriture. Fourrages et herbe naturels au lieu de tourteaux de soja OGM américains, ou ces mélanges de céréales engraisseuses qui ne sont théoriquement pas faites pour l’estomac des bovidés. Et même si le prix, qui était déjà élevé, s’en ressent, ces mêmes néo-bouchers n’hésitent pas à conseiller de manger moins de viande, mais de meilleure qualité. Exactement l’opposé des campagnes de relance officielles, qui jouent sur la fréquence de dégustation et la confiance aveugle.

 

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« La blonde d’aquitaine c’est un peu la Rolls de la viande française. » Chère à élever (40 €/kg), Le Bourdonnec affirme que c’est « le prix du terroir et du savoir-faire ».

 

C’est pourquoi l’image de la branche a été si facilement pulvérisée par les pros de la com venus du camp d’en face : les écologistes vegans (ou végétariens) avaient pour eux des années de militantisme baba cool, parfois d’inspiration trotskiste, et surtout de précieux relais dans les médias, et les médias dominants, prescripteurs. Là où le syndicat des bouchers investissait dans de coûteuses et nullissimes campagnes du type « Mangez du bœuf », leurs opposants balançaient des dossiers meurtriers aux journaux, réalisaient des docs à la télé, avec cent fois plus d’impact… négatif. Il est plus facile de démolir que de construire, on le sait tous. Les « antiviande » se sont engouffrés dans la brèche, pilonnant et culpabilisant le producteur comme le consommateur. Lors de notre enquête, nous avons visionné tous les documentaires relatifs à la viande depuis 10 ans en télévision : à part le Global Steak avec Bourdonnec en 2010, et le Food, Inc. américain en 2008, aucun n’est venu au secours d’une filière qui, il est vrai, donnait trop souvent le hachoir pour se faire décapiter : dissimulations diverses (fausse viande française), races à lait données pour races à viande, petites mesquineries (barde ajoutée sur les rôtis pour gagner quelques grammes), et grandes arnaques (du cheval vendu pour du bœuf).

 

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L’expansion de l’industrie de la viande bovine est due à celle de la restauration rapide

 

Des spécialistes du journalisme à scandale sauteront sur le sujet, qui était vendeur, et l’est toujours, pour enfoncer le clou, et marquer les esprits. Ainsi, une des plus belles réussites françaises en matière de restauration populaire faillit y laisser sa peau : Buffalo Grill. Attaqué fin 2002 pour avoir, selon quelques salariés, importé de la viande anglaise malgré l’embargo, le groupe verra son image décliner dangereusement, menaçant de couler avec ses 3000 employés. Ce qui ne veut pas dire que cette viande était mauvaise, et encore moins mortelle. Les Anglais ayant tellement abattu de troupeaux en 1996 qu’ils repartiront de zéro, permettant à la filière de se restructurer complètement après le chaos. Près de 1000 articles à charge en deux mois, un bombardement médiatique qui provoquera une chute de fréquentation de la chaîne de 40 % en deux semaines. N’importe qui aurait sombré. Depuis, le groupe s’est remis, promettant d’acheter plus de viande bovine française (désormais à 60 % de ses fournitures)… qui n’en produit pas assez. Car l’élevage national se compose principalement de petites et moyennes exploitations. Si la France exporte bien des bêtes sur pattes, elle importe de la viande, c’est-à-dire l’animal transformé, à marge supérieure.

Deux journalistes symbolisent le front antiviande : Isabelle Saporta, journaliste à Marianne, et auteur du Livre noir de l’agriculture (2011, Fayard), et Fabrice Nicolino, travaillant entre autres pour Charlie Hebdo (il sera sérieusement blessé dans l’attentat), avec Bidoche, plus axé sur la défense des animaux comme levier de désintoxication de la viande. Leurs arguments sont tous recevables, mais incomplets : ils semblent ignorer les efforts faits par la filière en général, les bouchers et éleveurs conscients des problèmes dus à l’industrialisation en particulier. Des livres procès, destructeurs pour ceux qui font de réels efforts.

Canal+ s’est fait une spécialité de diffuser des documentaires affolants, et excessifs. Choquant le téléspectateur avec les méthodes de production américaines, qui n’ont pourtant pas cours ici. Du moins pas à cette échelle. Les Inrocks, en janvier 2011, iront jusqu’à publier un plaidoyer antiviande basé sur le livre de Safran Foer, romancier devenu essayiste, illustré par des images des abattoirs de Chicago. Pour les vrais enquêteurs, il n’y a pas une vérité noire, et une vérité blanche, le mouton noir servant à noircir tout le troupeau. Le réel est toujours plus complexe. Mais les médias, et leurs spécialistes aux motivations diverses (argent, célébrité, influence), n’ont que faire de la complexité, qui gêne les démonstrations rapides et à sens unique. Nuancer exige la prise en compte de la globalité d’une problématique, quitte à perdre de la force de persuasion, ainsi qu’une certaine humanité, en direction des acteurs concernés. D’accord pour dénoncer les excès d’une filière, pas pour défoncer la filière entière.

 

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Les Inrocks illustrent leur article par une photo d’abattoir chinois

 

Ce faisant, nous ne prenons pas la défense d’une filière qui n’a pas besoin d’avocats. Seul le public a besoin d’une information équilibrée, non-venimeuse, et qui ne choisisse pas son camp. Car la filière n’en est pas vraiment une : elle rassemble le petit éleveur, qui possède moins de 100 vaches (car on mange de la vache, et non du bœuf, dont la consommation a été abandonnée après la guerre, sur le mode britannique qui grillait les morceaux alors que le Français bouillait la viande de bœuf, aux fibres trop dures), l’hypermarché du coin, la petite boucherie (comprenant monsieur à la vente, l’apprenti à la découpe, madame à la caisse, et un extra le week-end), et le boucher Bigard, pas l’humoriste, mais le plus grand producteur français de viande, numéro trois européen. Le consommateur a une chance sur deux, si l’on veut, d’acheter de la viande Bigard en super ou hypermarché. La France ne produisant pas assez de « bœuf », elle en importe. Et pas du meilleur : du bœuf de l’Est ou du Brésil pour les collectivités (incluant les cantines scolaires), aux budgets étriqués… Se pose alors le problème de la traçabilité, nos voisins est-européens et nos amis brésiliens n’ayant pas les mêmes normes en matière d’hygiène alimentaire, établies par l’État français. Prenons pour exemple les Allemands, derrière nous en production brute de bovins, mais devant en exportation.

 

Offensive allemande victorieuse

 

Les Germains ont récupéré, depuis la fusion avec leur petite sœur de l’Est, les immenses exploitations communistes pour qui seule la quantité comptait. Supérieurement mécanisés, leurs exploitations moins morcelées, leur coût du travail moindre (de 50 %), et leur science du hard-discount permettent de vendre à bas prix des volumes supérieurs. Dans leur Hinterland, ils ont ajouté la Roumanie, dont les plaines fertiles permettent à des troupeaux géants de paître, pour des salaires d’éleveurs ridicules. Une Roumanie qui loue un tiers de ses terres agricoles à ses « amis » européens, nourrissant près de trois millions de Roumains, près de la moitié de la population active ! C’est de cette façon que l’Allemagne s’est imposée dans l’Europe agricole, et surtout, a imposé ses voisins de l’Est, aux coûts menaçants pour nos éleveurs. Disons-le tout net : la filière française, après les chocs de 1996 et 2002, s’est restructurée dans une certaine transparence et une certaine exigence, qui n’étouffent pas nos voisins. Les progrès faits en étiquetage n’y changeant rien, la traçabilité étant contournée par l’ambiguïté de la bête « abattue en France », qui aura pu être élevée en Roumanie, sa carcasse importée, puis débitée dans nos abattoirs. Sans oublier les trous dans la chaîne de traçabilité, comme il y en a dans la chaîne du froid…

 

 

Non pas que les vaches roumaines ou allemandes seraient de moindre qualité, mais, engraissées artificiellement et abattues plus jeunes par souci de rentabilité, elles contiennent plus de produits grossissants dangereux. La vache américaine aux hormones, élevée dans les « feedlots » gigantesques, rassemblant jusqu’à 100 000 têtes de bétail (1000 fois l’exploitation moyenne française qui oscille entre 60 et 200 têtes !), qui ne passe théoriquement pas nos frontières, n’est pas la menace première pour la vache française. La vache allemande est notoirement plus dangereuse. Sans oublier le zébu brésilien, nourri en élevage extensif au soja, produit là-bas en quantités inimaginables sur des surfaces mangées aux forêts.

Fabrice Nicolino, auteur de Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde (Les Liens qui Libèrent, 2009) raille les paradoxes de ce productivisme forcené :

« Tandis que la France interdit les cultures OGM, on farcit nos bestiaux de soja et céréales OGM importés de l’autre côté du globe… »

[Fin de la première partie]

 

Lire la seconde partie :

De la viande de qualité, chaque semaine sur E&R :

Encourager une agriculture saine et enracinée
avec notre partenaire Aubonsens.fr :

 
 






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53 Commentaires

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  • #1128299
    Le 25 février 2015 à 13:05 par Athéna
    France, défends ta viande !

    Stop ! Je suis soucieuse du"droit des animaux" en tant qu’êtres vivants et sensibles, ce qui n’est pas incompatible, au contraire, avec la défense de notre agriculture, en effet, il serait souhaitable de produire une viande de qualité, qui respecte l’animal lui-même et son mode de vie naturel, eviter les élevages concentrationnaires, au profit de petites exploitations valorisantes, payer plus cher certes le travail de l’agriculteur, et manger oui moins de viande, mais de meilleure qualité, et ne pas donner aux animaux des conditions d’élevages et d’abattages pitoyables, avec parfois des conditions de transport effroyables, quand des convois traversent toute l’Europe avec des animaux qui arrivent mutilés et sont considérés comme de vulgaires marchandises, car chers amis, la marchandisation de tout et de ce capitalisme de merde commence aussi avec la manière dont on traite les animaux !

     

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    • #1128441
      Le Février 2015 à 16:43 par Vegan
      France, défends ta viande !

      @ Athéna,
      Ce qui est incompatible c’est les droits des animaux et leur exploitation. Vous admettez leur sentience, réalité concrête fondamentalement égale à la notre et trouvez quand même normal de les réduire en charpie pour les manger, vous habiller ou en faire des canapés. C’est un véritable non sens et si je puis me permettre, une vaste hypocrisie.

       
    • #1128613
      Le Février 2015 à 20:29 par Roubeche
      France, défends ta viande !

      Le droit des animaux ?
      Et qui décide de ça ?

      La vérité c’est qu’une vie confortable permet une moralité confortable. Y a plus de droit quand il s’agit de survie, de faim, etc. Et qui est garant d’appliquer le droit des animaux ? Des humains ? Donc au final les humains sont supérieures aux animaux, et on finira toujours par transgresser à cause de cet ascendance de l’homme sur l’animal.
      Plutôt que de parler de droit des animaux, je préfère parler du devoir des hommes. Celui du respect de la vie, et le respect de la vie passe par le traitement adéquat de toute espèce vivante, et ça implique les plantes, les arbres, etc.

      Je vois pas en quoi tuer un animal est plus outrageant que couper un arbre. Il s’agit là de ce qu’on peut appeler un mal nécessaire, tout l’effort consiste à ne pas abuser du sacrifice, car il s’agit de ça au final, on sacrifie un être pour un besoin. (Et puis à terme tout meurt, donc sacrifier une vie pour l’intérêt d’une autre c’est le cycle normal de la vie, et on en fait partie, donc aucune raison de ne pas jouer le jeu)

       
    • #1128776
      Le Février 2015 à 22:43 par vegan
      France, défends ta viande !

      Roubèche, il faut bien que quelqu’un décide du droit de ceux qui ne peuvent se défendre puisqu’ils sont incapables de le faire eux même. Votre vie doit etre tout aussi confortable que la mienne même si comme tout à chacun nous avons des problèmes financiers et autres. Mais nos problèmes ne sont pas ceux des inuits et autres autochtones de contrées extrêmes où rien ne pousse. Donc vous avez tout à portée de main pour ne pas participer à cet incommensurable massacre car votre quotidien n’est ni fait de famine ni fait de survie.
      Vous parlez du devoir des hommes ; il est bien celui de protéger des êtres innocents dont les animaux font parti.

      Les animaux humains et non humains sont fondamentalement semblables. Ils ont des yeux, un nez, une bouche, des oreilles, etc, qui ont les mêmes fonctions que nous. Leur sentience est prouvée, ce qui n’est pas le cas des vegetaux. Si donc vous mettez au même rang les vegetaux que les animaux (humains et non humains confondus), vous diminuez d’autant plus vos propres droits.

      Les vegetaliens prouvent aussi depuis la nuit des temps que tuer un animal n’est pas un mal nécessaire. Donc il faudrait que vous nous expliquiez en quoi il l’est.



      sacrifier une vie pour l’intérêt d’une autre c’est le cycle normal de la vie, et on en fait partie, donc aucune raison de ne pas jouer le jeu




      L’intérêt d’un animal a vivre sa vie est de très loin supérieur au plaisir gustatif, vestimentaire ou de loisir qui sont les votres. Vous trouveriez certainement ces petits jeux moins drôles si vous étiez à la place de ceux qui se font torturer et assassiner pour que vous puissiez en profiter.

       
    • #1128904
      Le Février 2015 à 04:37 par Roubeche
      France, défends ta viande !

      L’intérêt d’un animal a vivre sa vie est de très loin supérieur au plaisir gustatif, vestimentaire ou de loisir qui sont les votres. Vous trouveriez certainement ces petits jeux moins drôles si vous étiez à la place de ceux qui se font torturer et assassiner pour que vous puissiez en profiter.



      C’est de ça qu’il est question d’après vous ?

      Déjà, c’est purement partiale comme vision car vous parlez au nom de l’animal. Ensuite ça se base sur quel dogme ?

      Les animaux n’ont pas vraiment d’intérêt à vivre, mais plutot à survivre, vivre c’est un concept humain. Les animaux se comportent par réflexe de survie, manger, se reproduire, fuir le danger pour préserver l’espèce au mieux, etc. Et certains animaux ont compris qu’ils avaient de meilleur chance de survie en restant docile avec l’homme. Après abuser de cette collaboration va dans les deux sens, quand on voit les chats qui ne sont en réalité que des "parasites" dans nos sociétés modernes, ils ne s’acquittent plus de leur tache de chasseur de nuisible par exemple. Là on déploie de l’énergie et des ressources pour entretenir des populations colossale de chats (je ne porte pas de jugement de valeur, j’expose juste une collaboration homme animal en faveur de l’animal). On leur donne le rôle d’animal de compagnie, bref, le chat est gagnant, car je ne connais pas beaucoup d’humain qui ont le droit de se faire nourrir, loger, câliner, et de ne donner en retour qu’un semblant de présence.

      Bref, tout ça pour dire que l’animal peut y trouver son compte, même si c’est pour finir sacrifier pour être manger. Si ce sacrifice se fait de manière intelligente et respectueuse, en laissant l’animal vivre une vie relativement longue, y a des chance qu’il finisse avec une meilleur espérance de vie qu’à l’état sauvage.

      Donc l’argument qui dit qu’on ne mange pas de viande pour le plaisir n’a pas de sens, sinon on se met aussi à ne manger que pour survivre, et on ne vit plus !

      De toute manière si on a des devoirs envers les animaux, celui de réguler alors les populations animales en fait alors partie. Et si on fait ça de manière intelligente, on ne gaspille pas de vie juste en les détruisant, on s’en nourrit.

       
    • #1129312
      Le Février 2015 à 17:17 par francky
      France, défends ta viande !

      Excellent commentaire. Merci

       
    • #1130147
      Le Février 2015 à 16:37 par Frank Hammer
      France, défends ta viande !

      "Vous admettez leur sentience, réalité concrête fondamentalement égale à la notre"

      *MORT DE RIRE* Alors cette phrase est un monument de spécisme (comme vous le dites très bien dans votre milieu) ! Puisque l’être est [ sentient ], donc un mode de ressenti physique comparable au nôtre, il mérite de ne pas être exploité. Mais tout ce qui ne partage pas ce mode existentiel peut mourir.

      Belle démonstration de "Zoocentrisme" spéciste !

      A se refuser tout spécisme, il faudrait réaliser que les plantes sont juste organisées différemment, et que si elles n’ont de centre nerveux localisable, ça veut pas dire qu’il n’y a pas de sensibilité ou de conscience. Au passage, des éléments de réponse dans les ouvrages de Pelt et Narby.

      Faudra bien s’enfoncer dans la caboche que :

      manger = tuer

      ...quoiqu’on mange.

       
    • #1131109
      Le Février 2015 à 18:36 par xer
      France, défends ta viande !

      @ franck hammer,

      "La sensibilité et la conscience des plantes" ! Pour le coup c’est moi qui suis morte de rire. J’espere que vous faites une différence entre votre chien et une salade. Si vous vous souciez tant de la souffrance et des conditions de vie des végétaux, raison de plus pour devenir vegan. Nous torturons et assassinons sept fois moins de vegetaux que les carnistes pour nos besoins alimentaires ; pareil pour l’eau.

       
    • #1133287
      Le Mars 2015 à 13:26 par Frank Hammer
      France, défends ta viande !

      Non Xer, je pousse juste au maximum le principe "d’abstinence de prendre la vie de tout être" et les absurdités auxquelles ça amène. Et si on ne veut en aucuns cas être coupable de "discrimination spéciste", alors l’intérêt de toute vie doit être considéré, que son mode de vie soit " sentient " ou non. A partir de l’anti-spécisme pure, tout être à un intérêt à vivre, que ce son mode de conscience soit semblable à l’animal ou pas.

      Autre chose : la vie, la mort, interdiction de tuer. Tu vis dans quel monde ? Si tu parles de vie, tu parles de mort et tu vis dans un monde où la nature elle-même est faite ainsi. Ca paraît peut-être cruel de voir la pauvre gazelle dévorée sous les crocs du méchant lion, mais c’est la vie. En ayant ces réflexions de rejet total de tuer une bête, on est pas en train de répondre à notre être naturel comme certains le prétendent, mais bien à un être social qui rejette le fait de tuer, qui rejette la mort. Comment détermine-t-on selon toi que le prédateur tel que le chat ait le droit de tuer du fait de son statut d’animal et que l’homme, soumis pourtant au même statut, n’en ait pas le droit ? Tu vas faire des procès à tous les prédateurs/tueurs de la planète, loups, aigles, crocodiles compris ? Tu situes l’homme en dehors de la nature ? Mais s’il n’est ni supérieur en conscience, en émotion ou en intelligence, alors j’aimerai bien savoir en vertu de quoi l’homme devrait dicter ce qui doit être ou ne pas être dans ce monde ?

       
  • #1128340
    Le 25 février 2015 à 14:19 par Capitaine
    France, défends ta viande !

    Merci, excellent article.
    J’attend la suite avec impatience.
    J’aime la viande, je l’adore même, comme le chocolat... or je n’achète ce dernier qu’à Noël... très peu, mais du très bon !
    On peut aimer quelque chose et savoir, précisément, qu’il ne faut pas en abuser pour que cet amour conserve sa saveur...
    Je n’achète plus de viande depuis trois ans, enfin presque plus, deux ou trois fois par an seulement, parce que je suis fauché financièrement... voilà !
    Les goûts évoluent peut-être, mais la crise est là aussi, pour tout le monde.
    Notre société est devenue folle, le retour sur Terre va faire très mal, mais heureusement il est proche.
    Continuez de nous ré informer !
    Amen.

     

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  • #1128432
    Le 25 février 2015 à 16:27 par Fourcade
    France, défends ta viande !

    J’ai regardé les commentaires sur les vegans....ok, chacun ses opinions, mais laissé moi bouffer ma côte de boeuf au barbecue tranquillement sans tenté de me faire culpabiliser. Le tout arrosé d’un bon pinard sous le soleil du midi....la vie est trop courte pour que je prenne le temps de me faire suer avec ça....bon appétit....

    Eleveur de Charolais, si tu vends en direct, n’hésite pas a me contacter....

     

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    • #1128488
      Le Février 2015 à 17:59 par Laura
      France, défends ta viande !

      C’est beau cet individualisme exacerbé. Surtout, ne pas se remettre en question. Ni ses habitudes. Je suis bien d’accord avec "vegan".
      Je suis végétarienne depuis l’âge de 17 ans, quand j’ai commencé à m’informer sur l’industrie alimentaire. Il me posait un problème de manger de la viande depuis petite, mais ayant grandi dans une famille, qui comme 95 % des gens, considérait un repas sans viande comme juste un "accompagnement". Et quand j’ai creusé mes recherches sur la pollution, la destruction environnementale, la faim dans le monde... et l’inutilité corporelle d’en manger (notre organisme pouvant vivre sans), le choix à été radical pour ma part. Ce qui l’a motivé à la base, c’était le spécisme qui en découle. Cela peut paraitre de la "sensiblerie" pour certains, grand bien leur fasse, un peu plus de sensibilité dans ce monde ne ferait pas de mal.

      Et, comme je l’ai lu plus haut, je confirme combien les gens sont agressifs quand on fait part de notre choix, même sans faire du militantisme.
      Comme pas mal de gens, je suis incapable de regarder les horreurs des vidéos d’abattages, et je ne pourrais tuer un animal de mes mains, alors payer une industrie pour le faire à ma place, je trouve ça carrément hypocrite.

      Alors le "plaisir" du bon "steak" vaut plus que toutes les vies qu’il y’a derrière ? Les enfants qui travaillent à la chaine pour faire tapis et vêtements n’en valent pas mieux non plus ? Pourquoi gâcher votre plaisir... vous n’avez qu’une vie... comme chaque être, pourtant... un peu d’Humanité et d’Evolution que diable....

      Je distingue aussi l’élevage intensif au petit producteur. Et manger de la viande devrait être un acte conscient et responsable. Mais je ne cautionne pas cette façon de ne penser qu’a sa gueule (MON plaisir avant le reste.)

      "Les céréales des pauvres nourrissent les vaches du riche."

       
    • #1128552
      Le Février 2015 à 19:11 par nicolas
      France, défends ta viande !

      "J’ai regardé les articles sur EeR.. ok, chacun ses opinions, mais laissez-moi m’abrutir chaque soir devant tf1 et voter UMPS chaque année. La vie est trop courte pour que je prenne le temps de me faire suer avec ça...."

      Vous êtes conscient d’un problème et vous décidez par lâcheté de ne pas le résoudre.
      Être un homme, c’est être responsable, et chacun est seul responsable de tous.

       
    • #1129099
      Le Février 2015 à 13:00 par SC31
      France, défends ta viande !

      @Laura et @Nicolas : une vache à la base ça bouffe de l’herbe, et la consommation excessive d’eau utilisée pour leurs céréales n’est pas un argument qui tient trop la route. La souffrance animale ? Certes. On peut l’amoindrir considérablement en assommant les bestiaux.
      Je m’étonne par contre de la grande similitude d’arguments entre les tenants du veganisme et les tenants de la viande in vitro : comparez vous mêmes, ce sont les mêmes : consommation excessive d’eau, poids sur l’environnement, souffrance animale. Que je sache, le veganisme n’interdit pas de manger de la viande, mais se définit comme "le mode de vie qui cherche à exclure, autant que faire se peut, toute forme d’exploitation et de cruauté envers les animaux, que ce soit pour se nourrir, s’habiller, ou pour tout autre but".
      Je vais vous faire plaisir : en défendant le veganisme, vous utilisez les mêmes arguments que Bill Gates qui finance le développement de steaks de synthèse.
      Sandrine.

       
    • #1129153
      Le Février 2015 à 13:39 par Athéna
      France, défends ta viande !

      Et savoir qu’une bête a été torturée pour que vous ayez quelques minutes de plaisir, ça ne vous coupe pas l’appétit ? Je conçois qu’on aime la viande parce que c’est dans la culture etc...ou qu’on défende une filière, mais pas qu’on tourne en dérision des horreurs indiscutables, manger trop de viande provoque des cancers vous savez ?

       
    • #1129958
      Le Février 2015 à 13:02 par Khalow
      France, défends ta viande !

      @SC31. "une vache à la base ça bouffe de l’herbe, et la consommation excessive d’eau utilisée pour leurs céréales n’est pas un argument qui tient trop la route." Le problème MAJEUR de la consommation d’eau est l’élevage industriel de viande, renseigne toi bien, c’est un argument qui tient tellement la route que personne en parle, (dans les hautes sphères et notamment dans les milieux écolos) car cela forcerait les personnes qui pensent comme toi ou Fourcade à revoir leur façon de consommer sous peine de passer pour des pollueurs en puissance et "jm’en foutiste" extrême ; ce qui pour le cas de Fourcade n’est plus à prouver...
      Sinon pour ta comparaison, en tant que vegan je ne me sens pas du tout proche de Bill Gates. Si je me casse le cul à cuisiner 95% de ce que je mange moi-même, en prenant mon temps, en achetant biologique, c’est surement pas pour manger un steak in vitro.
      Deuxièmement, Bill le fait pour une seule chose : l’ ARGENT ; quant à moi, j’ai décidé d’être vegan afin d’être en paix avec moi même et de ne plus être coupable de la souffrance animale. Pour résumer, j’ai choisit ce chemin par RESPECT et non par profit.
      Cordialement

       
  • #1128442
    Le 25 février 2015 à 16:44 par bou
    France, défends ta viande !

    On voudrait simplement qu’elle soit bonne, mais à ce niveau, on doit bien constater que ça ne va pas en s’arrangeant pour les viandes de qualité standart.

     

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  • #1128798
    Le 25 février 2015 à 23:10 par Anthinea
    France, défends ta viande !

    Je vis en moyenne montagne, au pays de la charcuterie, de la race laitière, de la race à viande et d’élevages de brebis fournissant le lait au caves de Roquefort. Au milieu de tout cela, je suis végétarien, heureux de l’être, et j’ajouterai respectueux de celui qui ne l’est pas, végétarien. Peu être qu’un jour, il comprendra.
    Juste une information complémentaire à cet excellent article. Les fermiers, mes voisins qui font de la race à viande, ne s’en cachent pas. Leurs bêtes sont vendues sur pied à des maquignons qui expédient les bêtes en Espagne ou en Italie pour l’engraissement final. Engraissement intensif, à base de quoi ? Pour l’Espagne, il semblerait que les hormones soient rangées dans le placard, par contre pour l’Italie m’a dit l’éleveur, rien n’est moins sûr ! Ni vu ni connu, le maquignon récupère ses bêtes après un séjour de deux à trois mois pour engraissement, et elles sont abattues en France. C’est cette viande que vous retrouvez en barquette en GMS. Les cochonneries que ces bêtes ont ingurgité hier font votre cancer de demain. Raison de plus d’être végétarien.

     

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  • #1129020
    Le 26 février 2015 à 11:16 par SC31
    France, défends ta viande !

    Il faudrait peut être cesser d’écrire bêtement que "la France interdit les OGM". La France importe sa viande et le bétail friand de soja transgénique fait que l’on en retrouve dans nos assiettes. Mais on est loin de la Russie de Poutine qui a déclaré "Nous n’envisageons pas de développer la fabrication des OGM, ni de les importer. Nous sommes capables de nous approvisionner en produits normaux."
    Ensuite existent en France de nombreux champs de colza, maïs OGM, prétendument expérimentaux ou uniquement destinés au marché espagnol.
    Qui peut croire que les OGM se cantonnent sagement dans leur pré carré ?

     

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  • #1129138
    Le 26 février 2015 à 13:30 par Athéna
    France, défends ta viande !

    Je ne suis pas hypocrite, mais réaliste, peut-être que dans quelques siècles si les humains sont toujours là, ils seront sortis de la barbarie, et revenus à " la société de l’être", (écouter Francis Cousin), et détruit cette " société de l’avoir" et je le souhaite de tout coeur, une société où les humains vivent dans le sacral et en harmonie avec la nature, mais en attendant...les humains veulent bouffer de la viande, et l’agro-alimentaire veut vendre sa bouffe de merde, ils ne sont pas philosophes et ne le deviendront pas, d’ailleurs tuer un animal pour le manger n’est pas mal en soi, c’est dans l’ordre naturel, évidemment que l’être humain, parcequ’il est soi-disant "humain" doit réfléchir et il le fait depuis la nuit des temps sur le droit de tuer et de faire souffrir, d’autre part les progrès de la science nous montrent qu’on ignore beaucoup de choses sur les animaux, tout cela est vrai, moi je m’insurge sur le fait que l’on "chosifie" tout et qu’on exploite bêtes et hommes de la même façon du reste, et surtout qu’il est inadmissible et indigne de faire souffrir inutilement, je ne veux pas culpabiliser les gens qui mangent de la viande, mais les faire réfléchir, la plupart ne voit qu’une marchandise, là où il faut voir un être vivant digne, respectable en tant que tel, on est bien d’accord, mais franchement quand on voit l’actualité et la façon dont nous traitons nos semblables, il faudra du temps...en attendant nous devons tout faire pour au moins progresser, interdire certaines pratiques etc...ce n’est pas une contradiction, encore moins une hypocrisie de ma part, mais une réflexion stratégique.

     

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  • #1129734
    Le 27 février 2015 à 03:46 par Obélix
    France, défends ta viande !

    Pourquoi n’évoque-t-on jamais du "Label Rouge" bien français (et qui ne s’UE-ise pas), loin de certaines arnaques du bio, alors que tellement plus vieux ? C’est pas sérieux comme label ?

    Pourtant j’ai constaté une réelle différence qualitative entre certains jambons sans marque mais "LR", meilleurs que des "AB" qui se différencient à peine des nonames purs et simples. Pourtant, les AB sont constamment hors de prix, alors que le LR reste super abordable. Moult produits LR s’achètent les yeux fermés, comme le sauciflard, le poulet, les œufs...

     

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  • #1129749
    Le 27 février 2015 à 05:43 par mik ezdanitoff
    France, défends ta viande !

    Dès qu’il s’agit de veganisme,là,subitement,nous avons droit à plein de commentaires émanant de femmes.Car dans notre monde moderne,trois choses choquent la gente féminine,soit une,soit deux,soit les trois en même temps:l’homophobie,le racisme,et la maltraitance animale.
    En revanche,les voir remettre en cause le pouvoir bancaire,le libéral-libertaire,l’abrutissement de masse,on peut toujours se gratter.
    Les conditions d’elevage et d’entassement des bêtes sont scandaleuses,mais un poulet élevé dans ma cour,que je tue moi-même,non:il est destiné à ça,l’homme à perfectionné les races dans ce but,d’ailleurs si nous avons une telle diversité de bêtes sur lesquelles les veganes peuvent s’extasier,c’est bien grâce au travail des éleveurs.

     

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    • #1129796
      Le Février 2015 à 09:03 par Laura
      France, défends ta viande !

      Et voilà, cela faisait longtemps qu’on avait pas eu un commentaire misogyne. Ce qui fait que je ne pourrai jamais m’allier aux partisans, c’est bien à cause de tous ces discours haineux qui ressurgissent dès que le mot femme est prononcé.
      Et pourtant, je me connecte tous les jours et trouve des articles très intéressants pour certains et instructifs. Mais les commentaires, ça passe pas. On dirait qu’il y a beaucoup de frustrés ici.

      Je suis une femme, oui, mais avant tout un être humain , mais apparemment dans cette société, être "femme" prime sur l’aspect "humain", étrange... on dirait que c’est quelque chose d’a part, pour vous... et cela vous donne une interprétation souvent tout autre des propos... si ils viennent de femmes ou d’hommes... pas un signe d’intelligence ça...

      Donc oui, pour moi le végétarisme est une façon de vivre, j’applique dans mon quotidien au maximum que je peux, de ne pas faire "de mal" à un autre être, qu’il soit humain ou animal. J’essaie de respecter les uns les autres. Oh je ne suis pas parfaite, bien sur, mais j’essaie de rendre autour de moi le monde un peu plus doux. Je ne lutte pas contre l’homophobie, ni contre le racisme, mais ce sont deux choses que je ne pratique jamais. Un homosexuel est avant tout un homme, et ce sont ces qualités d’homme (ou de femme bien sur) qui font que je l’apprécie ou pas, et non le fait qu’il soit homo, car cela ne regarde que son intimité et lui même. J’ai d’ailleurs un très grand ami qui l’est. Et alors ? En quoi cela change notre amitié ?

      Pourquoi etes vous sans cesse dans le jugement ?

      Je travaille également (dans ma réflexion pour le moment) contre le capitalisme. Je ne suis pas dans une consommation excessive mais responsable. Et dans un avenir, j’aimerai vivre le plus simplement du monde en auto - suffisance, mais c’est un travail, et je profite de mes jeunes années pour me "former".

      Donc pas la peine de tenter de ridiculiser les femmes, tant que vous ne voudrez pas apprendre à travailler ensemble, il n’en ressortira que de l’individualisme. Essayons de nous comprendre et de nous respecter les uns et les autres sans jugements de toutes pièces ! Un peu plus de sensibilité et d’émotion dans ce monde, qui sont associé au féminin, et donc négativement dans ce monde d’hommes... et pourtant ...... ce sera surement, enfin, le début de l’empathie ..

       
    • #1129836
      Le Février 2015 à 10:25 par mik ezdanitoff
      France, défends ta viande !

      Ce sont les femmes,premières touchées par les résultats de l’ingénierie sociale,mise en place par le système dans un but de destruction civilisationnelle,qui forgent dans l’esprit de certains hommes actuels ce rejet.
      De surcroît,un "homo"et un "hétéro"n’ont pas les mêmes "qualités d’homme",cela va sans dire,et le fait que vous ayez un "grand ami"homo...ce n’est probablement que la 23658e fois que j’entends où que je vois ça...les filles actuelles s’extasient devant eux,tout en crachant sur le mâle traditionnel hétéro(donc sectaire),encore pire s’il est blanc.Le véganisme n’est qu’un détail de plus dans ce processus...d’ailleurs E&R devrait s’intéresser à l’origine des auteurs veganes...certains ayant comparés l’industrie de la viande à la shoah...un de mes amis est en couple avec une de ces fanatiques,et je connais bien le sujet...

       
    • #1129986
      Le Février 2015 à 13:27 par SC31
      France, défends ta viande !

      @mik ezdanitoff
      Ho ! Je suis une femme, relis mes commentaires contre le véganisme !
      Et si tu pouvais cesser les généralités STP merci.

       
    • #1130079
      Le Février 2015 à 15:27 par skds
      France, défends ta viande !

      @laura
      Tu oublie de préciser que non seulement il y a des commentaires misogyne, non seulement ce n’est pas rare mais il te le justifie avec le fameux message avec plein de citation en tout genre qui montre à quel point les femmes que diable ces perturbatrices, ces sensibles personnes sont l’origine des problèmes de relations entre les hommes et les femmes en général.

      D’ailleurs il utilise les femmes ici mais c’est juste un prétexte pour montrer encore que la femme excusez moi de la vulgarité est une emmerdeuse parce que le veganisme l’emmerde, le rapprochement est vite fait

      Quand est-il de ces sportifs qui sont vegans ? Je parle des hommes et même parfois des champions ! C’est des femmes ça ? Bon il convient d’être prudent quand même les femmes comme les hommes ont le droit d’avoir des opinions politiques sans qu’on leur demande des compte sur ce qu’il sont, si on n’aime pas le veganisme on critique le veganisme pas les femmes dans la foulée parce que ça n’a aucun rapport....

       
    • #1130101
      Le Février 2015 à 15:53 par mik ezdanitoff
      France, défends ta viande !

      @Sandrine
      En effet,commentaire pertinent !du reste il reste des femmes valables,mais elles sont bien trop peu visibles car conspuées comme des criminelles,le système en place faisant tout pour les culpabiliser.

       
    • #1130168
      Le Février 2015 à 17:01 par mik ezdanitoff
      France, défends ta viande !

      @ skds
      ce que vous n’êtes pas fichues de comprendre,c’est que les mauvaises conditions de vie et l’abattage scandaleux des animaux sont une conséquence du LIBERALISME,mot bien trop compliqué je suppose,poussant toujours a des RENDEMENTS hallucinants,et délaissant donc de fait la question de savoir ou pas si les animaux morflent !
      Mais comme je l’ai dit,les veganes fantatiques sont aussi choqués par le fait que moi,homme rural vivant dans le nord,j’élève mes volailles dans mes 1000 m2 pour en tuer une quand je reçois ma famille !!!alors que je ne fais là rien d’autre que ce qu’on appelle une TRADITION millénaire qui n’a rien à voir avec ce que je citais au début de cette réponse !!!mais encore faut-il se creuser la tête !!!
      Ce serait comme critiquer le méchant cancer du poumon sans critiquer la clope...quand on a un cerveau,on s’attaque au mal à la base,et il s’agit du libéralisme sauvage.

       
    • #1130283
      Le Février 2015 à 19:03 par Laura
      France, défends ta viande !

      Mik,

      Je me fiche que vous ayez entendu ce discours mille fois, j’ai un ami homo, point. Je l’aime pour ce qu’il est, lui, et ses qualités humaines, et non parce qu’il est homo. C’est quoi être un vrai Homme , dites moi ? Sommes nous tous des clones à rentrer dans des cases, et puis rejeter ceux qui n’y entrent pas ? Au contraire, développons l’esprit de chacun et aidons le à penser par lui même. Arrêtons d’imposer nos codes, rendons les humains RESPONSABLES... La différence est une richesse pour la société à condition de la respecter et d’apprendre à chacun à être responsable.

      Je suis une femme, je suis aventurière, hyper bricoleuse, débrouillarde, mais aussi coquette quand j’en ai envie, maternelle et très sensible... ce sont MES qualités et je me fiche qu’elle soit associé à un genre ou un autre. Empecher les humains de développer leur qualité propre ne cause que des aigreurs et frustrations.
      Je me fiche de vos critères de féminité et masculinité, j’aimerai un homme pour ce qu’il sera LUI , avec ses qualités. Je cherche juste un esprit "vif" , qui ne reste pas sur des "idéaux" mais qui avance, qui évolue ! Alors, oui, si vous restez bloqué avec vos oeillères sur les femmes et les hommes, et bien je comprend que vous ne trouviez pas.

       
    • #1131100
      Le Février 2015 à 18:23 par xer
      France, défends ta viande !

      @ mik ezdanitoff,

      Ce que vous n’êtes pas fichu de comprendre, c’est que les animaux non humains ne sont pas plus destinés à nourrir les animaux humains, que les noirs pour servir les blancs, ou les femmes pour servir les hommes. De plus, l’animal que vous abattez dans votre ferme a lui aussi, en tant qu’individu, le désir de vivre sa vie, et que la destinée que vous lui réservez lui est tout aussi atroce que celles des animaux abattus par milliards chaque jour.

      Votre mépris pour la gente féminine est à l’image des sociétés dans lesquelles on vit : froide, hypocrite et machiste. Si les femmes ont une sensibilité particulière qui les poussent à défendre les opprimés, c’est peut etre parce qu’elles font partie des êtres qui ont été et sont encore pour beaucoup sous le joug des hommes et qu’elles savent comprennent et ressentent ce que peut être la peur et la soumission d’un être sans défense face à la loi du plus fort. Ne me taxer pas de féministe car je ne le suis pas. Quand au fait de ne pas commenter sur ce site le pouvoir bancaire, l’abrutissement des masses, etc, c’est parce que d’autres le font bien mieux que moi ; ce n’est pas ma spécialité, mais cela ne veut pas dire que je ne comprends pas ces sujets. Je ne les maitrise juste pas assez pour faire des commentaires pertinents et j’évite donc de polluer avec des commentaires inutiles. Mais soyez assuré que lors de discutions entre amis (ou pas), je ne manque pas de faire valoir ce que je pense de tout ce que j’ai appris depuis une dizaine d’années sur le nouvel ordre mondial et les ramifications qui le composent.

      Ce systeme qui base son economie sur la productivité, le profit, la compétitivité, fait de ce monde une marchandisation qui détruit la planète, affame les pauvres, rend les riches encore plus riches et multiplie les inégalités. Les animaux se situent en bas de l’échelle de cette société ultra hiérarchisée et sont les premières victimes du capitalisme. Même si mon combat est axé sur la défense de la cause animale, je n’en dénonce pas moins toutes les formes de dominations et d’exploitations subies par les hommes.

       
  • #1131581
    Le 1er mars 2015 à 15:14 par ed
    France, défends ta viande !

    Bonjour,
    c est un très bon article. Mais il faut aller au bout des choses.
    Les animaux d’aujourd’hui sont nourries de farine animales, d’antibiotique et d’OGM.

    Cela se retrouve dans la viande que nous consommons. Pareil pour le poisson... A partir de là, il y a énormément de maladies cardio vasculaires qui ont été développées.
    Tout est dit .

     

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