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"Un manuel de guerre" : présentation de Sparte et les Sudistes de Maurice Bardèche

Constituant peut-être le plus grand livre de Maurice Bardèche, Sparte et les Sudistes c’est la recherche métapolitique de l’équilibre entre l’action et la réflexion, entre la défense de la patrie par les forces viriles et la correction de l’état naturel par les vertus morales. Un indispensable.

 

 

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21 Commentaires

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  • #2633443

    Il faut qu’il y ait une lutte. La lutte, c’est d’abord la lutte contre soi...




    « Lutter contre soi » ? Bardèche a-t-il vraiment écrit cela ? Parce que franchement, ça ressemble à un sophisme de toute beauté... Je ne pourrais pas faire de plus beau cadeau à mon ennemi que de lutter contre moi-même : je fais le travail à sa place...

    Il est douteux que les Français vainqueurs à Bouvines, à Patay, à Formigny, à Castillon, à Rocroi, à Fontenoy, à Verdun, etc., aient « lutté contre soi »... S’ils ont été vainqueurs, c’est plutôt parce qu’ils étaient eux-mêmes, sans division, sans conflit interne, d’un seul bloc... et qu’ils n’ont pensé qu’à dérouiller proprement leurs ennemis.

    Et d’ailleurs le conflit intérieur consomme infiniment plus d’énergie que l’affrontement d’un adversaire extérieur. C’est usant dans une mesure incomparable, c’est comme être saigné à blanc, avant même d’avoir affronté l’ennemi extérieur... Faire monter au front une armée d’anémiés, de dépressifs et de schizophrènes... on ne voit pas quel général peut souhaiter cela.

    Cette idée de « lutter contre soi » me semble donc très louche...

     

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    • #2633527

      La lutte contre soi implique le concept de dépassement de ses tares, vices, défauts et faiblesses, c’est le but de la "grande guerre sainte" c’est à dire du combat spirituel (qui est celui du monachisme d’ailleurs mais que l’on retrouve également chez Evola) devant aboutir à la défaite de ses propres démons, soit faire triompher la vertu afin d’être prêt à affronter et à vaincre l’Ennemi du monde.
      Les ordres militaires médiévaux (Templiers, Hospitaliers, Teutoniques, Saint-Lazare...) illustraient parfaitement le double combat spirituel et terrestre ou temporel.

       
    • #2633558

      PS : Car la « guerre contre soi » est aussi une recommandation faite aux musulmans sous influence occidentale pour retourner contre eux le commandement coranique de faire une guerre sainte : on leur explique que cette guerre est en réalité une guerre intérieure, contre soi, pour devenir meilleur.

      Cela me convient tout à fait que les masses musulmanes s’épuisent dans un combat spirituel, se divisent de l’intérieur, se fissurent et se dissolvent... Mais à la nation française, aux Français, il serait plutôt temps de dire que l’heure n’est plus aux interrogations et aux hésitations et qu’il faut maintenant de retrouver l’identité, l’unité des chevaliers et des fantassins conduits par Sainte Jeanne d’Arc... taillés chacun dans un seul bloc... comme le furent les Xaintrailles, La Hire, Loré, Richemont, Brézé, et le sont aujourd’hui les Dettinger, Ryssen et Soral.

      En 1441, escaladant les murs de la porte de Chartraine, depuis leurs barques, l’homme de guerre picard Robert de Flocques et environ 300 compagnons d’armes entrent dans l’enceinte de la ville. Ils parviennent à libérer Évreux, aux mains des Anglais depuis 1418.

      J’ai du mal à imaginer que ce Robert de Flocques qui a escaladé le rempart d’Évreux de nuit, sur l’eau et avec son équipement du XVe siècle, ait pu être « en guerre contre soi »...

      Mon message demandait ainsi une vérification : est-ce que Bardèche a vraiment parlé de « guerre contre soi » ou de « lutte contre soi », et si oui, notre ami cravaté a-t-il bien saisi le sens précis de sa pensée (où ne régurgite-il que la propagande à laquelle il a été exposé) ?

       
    • Euh, dans un groupe d’hommes et de combattants, qui deviennent un tout « eux-mêmes, sans division, sans conflit interne, d’un seul bloc » et ceci pour « dérouiller proprement les ennemis », ça demande sûrement, pour faire corps, une lutte contre soi (quelque part).

       
    • #2633757

      @ Frater Hilarius et Sudiste

      Merci pour vos réponses mais je voudrais tirer au clair ce que disait vraiment Bardèche : je n’ai plus qu’à acheter le livre... ;-)

      A.O.

       
    • #2633845
      Le Janvier 2021 à 00:26 par ProtégeonslaPalestine
      "Un manuel de guerre" : présentation de Sparte et les Sudistes de Maurice (...)

      Le combat contre soi est une constante de l’individu qui, se sachant imparfait donc perfectible, ambitionne de le dépassement des vices inhérents à sa nature : pour sortir victorieux de la bataille de Bouvines, l’homme de France n’a t-il pas eu à lutter en première instance, contre sa lâcheté, contre la peur de mourir, pour apprendre le renoncement sacrificiel ? Gagner une guerre ne signifie pas en revenir vivant ni jouir en personne de la victoire ; c’est avant tout prendre le risque de mourir et abandonner son triomphe en legs à la postérité, à nos héritiers qui feront le récit posthume de cette histoire : les guerriers n’ont pas la jouissance de leurs batailles historiques triomphales puisque sacrifiés volontaires au nom d’un idéal, ils confient à la France le privilège de conter leurs victoires, d’ériger leur légende. Par conséquent, la lutte contre soi comprise comme dépassement de l’égoïste instinct d’auto-préservation, comme don de sa propre vie et comme abandon à l’être collectif du fruit de sa gloire, constitue le prérequis incompressible à la guerre contre l’autre.

      L’ennemi primordial à combattre est la fureur de vivre à tout prix qui habite chacun d’entre nous : les Gilets Jaunes, hommes et femmes, qui ont accepté de perdre un oeil, une main, ont fait preuve d’une forme d’abnégation éminemment spartiate en sacrifiant leur confort personnel pour répondre à l’urgence historique de l’être collectif : ces Spartiates du XXI ème siècle ont rencontré le mouvement épique de l’histoire nationale au prix d’une lutte contre eux-mêmes : on appelle cela la stratégie du sacrifice.

       
    • #2633872

      vous n’avez rien compris.

      la lutte interieure vise a eliminer la lacheté, l’egoisme et la vanité alimentés par nos ennemis pour détruire notre pays.

      ce ne sont pas les masses musulmanes qui ont levé les frontières de notre pays, ce ne sont pas les masses musulmanes qui décourage la fertilité de notre peuple.

       
    • #2634115

      J’ai lu le livre de Bardèche, on n’y trouve nulle part les expressions de « lutte contre soi » ni de « guerre contre soi ». Bardèche écrit :

      « Pour qu’une élite se dégage véritablement, il faut donc qu’il y ait une lutte. Cette lutte doit être assez égale pour que l’issue n’en soit pas prévisible d’abord, assez longue pour qu’elle exige de lourds sacrifices, assez âpre pour qu’elle engage de gros tonnages d’énergie, assez dramatique pour qu’elle soit une occasion d’héroïsme : et il faut encore que cette lutte ait un sens parfaitement clair et qu’on sache, non seulement à quoi on veut échapper à tout prix, mais aussi ce qu’on veut établir. »

      La lutte est une occasion héroïsme, c’est en cela qu’elle permet de sélectionner les meilleurs, de produire une élite. Bardèche précise :

      « On se définit soi-même en s’engageant, parce que s’engager, c’est s’identifier. Et cette affirmation qu’on fait de soi, ce baptême qu’on reçoit parmi les hommes, engage pour la vie : on s’avance et l’on dit son nom. Et ce nom déclare ce qu’on est, proclame les frères, sépare les étrangers. On est quelque part sur une tige, sûr de soi, ferme dans son devoir, ayant à la fois une conscience et une sève, qui sont une seule voix. La fidélité, c’est la conscience du sang. On est ce qu’on est, certitude qui donne le calme, le sérieux, l’esprit de justice. »

      L’engagement dans le combat unifie l’homme, c’est tout le contraire de ce que dit notre ami cravaté, et ce sont des hommes unifiés, d’un bloc comme je le disais, qui peuvent remonter à l’assaut.

      Son idée de « guerre contre soi » ne vient donc pas de Bardèche, elle est un contre-sens pour décrire la pensée de Bardèche. Mais si elle ne vient pas de Bardèche, elle vient probablement de la propagande expliquant aux musulmans que leur guerre sainte est en réalité une « guerre contre soi ». C’est probablement de la propagande siono-laïcarde que nous ressort notre ami cravaté.

      La morale de cette historiette, c’est qu’il faut se méfier des youtubeurs et qu’il faut toujours vérifier en allant directement aux sources et aux textes...

       
  • #2633461

    Bonne intervention, ça fait quand même du bien de voir un "jeune" (25/30 ans) promouvoir un texte de Bardèche, décrivant assez bien l’idée présentée dans le livre et, en effet, on peut le considérer comme un manuel éducatif de combat, idéologique et structurant la lutte sur 1,2 voir 3 générations .
    A mettre entre toutes les mains de bonne volonté, le monde marchand et mercantile est un adversaire redoutable (parce que le diable est redoutable) et nécessitera une guerre longue et éprouvante aux conséquences éternelles et c’est dès aujourd’hui que la première bataille a commencé...

    A lire et à relire.

     

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    • Mais, ce brillant Monsieur dit que ça le gonfle de lire ça. Alors, subtile défense pour éviter le rayon paralysant ou « manque d’adhésion réel » ? Moi, je ne parle pas de trucs qui me gonflent.

       
    • #2634152
      Le Janvier 2021 à 13:16 par L’oiseau des bois
      "Un manuel de guerre" : présentation de Sparte et les Sudistes de Maurice (...)

      @Limite. Votre méprise est rigolote ! Voici ce qu’il fallait entendre vers 14’ : « Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! Merci à Helena d’avoir écrit cette belle fiche de lecture, j’espère que ça vous a donné de la force... Personnellement, moi, c’est le genre de livre qui me gonfle à bloc !! » .

       
    • @Limite
      Là, nous sommes bien au delà de la méprise ou de la mauvaise foi, bien au delà de la limitation de la connaissance des expressions françaises.
      Nous avons dépassé l’idiotie. Nous sommes dans une zone incertaine où la capacité de comprendre est de l’ordre du néant.
      Cette incapacité est doublée d’une arrogance répugnante dont seuls les ignares ont le secret.
      Tu es vraiment limite. Ce n’est pas un pseudo. C’est bien toi.

       
  • Bardeche, agrégé en 1932, 3 ans après Saint Sartre et Sainte de Beauvoir, n’a pas eu la même postérité que les deux grands résistants pré-cites.

    Les implacables et définitives lois de Nuremberg qu’il a decrites et analysées quasiment quand elles s’ecrivaient, l’excluaient de ce monde d’ordre et de tradition qui devait être définitivement exclu ; car tout ordre, mène à la Shoah. Au bout il y a l’apologie de l’avortement au nom de la liberté de la femme.
    Il a donc vécu son chemin de croix heureusement, définitivement traumatisé par l’exécution de l’autre génie du camp du mal, son beau-frere Robert Brasillach, le 6 Février 1945 ; parfaitement décrit dans Suzanne et le taudis. Sa condition de "collaborateur " l’obligeant un temps à vivre avec sa femme Suzanne et ses 5 enfants, dans des conditions, spartiates.

    Sparte et les sudistes présente une vision dialectique de l’histoire, bien présentée par Frank Pengam. Le gauchisme est donc une version dégradée et orienté par la pub et certaines personnes, du sudisme.

    Dans un monde organique, Sartre et de Beauvoir ne seraient plus étudiés, ni leur tombes visitées. On étudierait Brasillach et Bardeche, les perdants magnifiques, temporaires du moins.
    Au sacrifice spartiate de Brasillach correspond le travail sudiste de Bardeche, bataillant encore dans les années 1980 avec le jeune BHL, armé de la mémoire de Brasillach.
    Et rejoignant Brasillach définitivement en 1994 au cimetière de Charonne.

     

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  • Une fiche de lecture qui rend bien la qualité de "Sparte...". Merci à Kontre Kulture d avoir réédité ce livre ainsi que "Nuremberg" et "Qu est ce que le fascisme ?" Depuis longtemps, je voulais lire le grand Bardeche. Comme Maurras, il n est pas étonnant que les rééditions se fassent rares.
    J’ai pu verifier la corrélation qu il y avait entre absence de vertu et de virilité chez certains, dans le combat politique et au travail. Un très grand mal de notre temps.

     

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  • #2633703

    "etranger, si vous venez en france, dites-leur que vous nous avez vus couchés ici, vaccinés comme la loi de notre pays l’exigait"

    HA HA HA !

     

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  • #2633783

    @ limite
    L’intervenant ne prononce pas "ça me gonfle" mais "ça me gonfle à bloc", nuance.
    Je pense , au contraire, que la lecture d’ouvrages comme celui précité le galvanise et le consolide dans son espérance en un monde plus viable et plus authentique que celui que l’on traverse actuellement.
    Amicalement.

     

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  • #2633866

    Merci Columbo pour cette minutieuse enquête sur la pensée de Maurice Bardèche.

     

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  • À propos des sudistes
    Rappelons que la guerre de Sécession n’a réglé aucun des problèmes américains et surtout pas la question noire (on peut aisément s’en apercevoir encore actuellement). Aussi, nous aurions tort de réduire ce conflit Nord-Sud à une lutte simpliste, c’est-à-dire entre adversaires et partisans de l’esclavage, ainsi que les « vainqueurs » tentent, par tous les moyens de nous le faire croire depuis des années. Rappelons simplement que l’étendard de la Confédération, le Stars and Bars, comportait treize étoiles représentant chacun des douze états du Sud, la treizième correspondait à la nation indienne constituée par la totalité des tribus qui, en quelque sorte, étaient venues chercher refuge auprès des « affreux esclavagistes » du Sud, afin d’échapper au génocide des « généreux libérateurs » Nordistes.
    Les indiens d’Amérique, bien avant certains, avaient compris que les « Yankees » représentaient avant tout et par-dessus tout, une civilisation mercantile et cynique, basée sur le profit à n’importe quel prix : la civilisation « rapace » de l’aigle pygargue, devenu depuis l’emblème national des USA.
    « L’Amérique allait naître de ce conflit (la guerre de Sécession) dans lequel sombrerait une civilisation... Mais le Nord vainqueur demeure l’ennemi haï et défié, dans la mesure où il représente une civilisation mercantile, basée sur le profit (à n’importe quel prix), par opposition à la civilisation aristocratique du Sud, basée sur l’honneur. » (James Mc Pherson, La guerre de Sécession)
    BLOG

     

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    • Oui, c est d ailleurs ce qu écrit Bardeche je crois, que l esprit yankee est celui du mercantilisme.
      Le conflit nord-sud rappelle aussi l expansion coloniale européenne, par certains aspects.
      Le nord a vu affluer des populations noires, ce qui a provoque des émeutes et on peut penser qu elles étaient dues aussi à la baisse des salaires.

       
  • Cette vidéo fait plaisir ; pas d’effets bidon, de zapping de merde, un texte clair, compréhensible et articulé... je ne connais pas ce jeune homme, mais bravo à lui.

     

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