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Une femme d’agriculteur sur deux est obligée de prendre un autre travail

Une femme d’agriculteur sur deux est obligée de prendre un travail à l’extérieur pour avoir un complément de revenus. Ces mères de famille assument souvent une double journée de travail.

 

 

 

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24 Commentaires

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  • #2153556

    Pour résumer la situation du monde agricole :

    1.Le problème est que l’ensemble des agriculteurs et éleveurs sont en faillites.
    1.1. Quelles sont les causes de ces faillites ?
    1.2. Une politique inadaptée qui favorise des concurrents externes ?
    1.3. Une politique de prix non-concurrentielle ?
    Cc : Les deux probablements.

    2. Quelles sont les solutions ?
    2.1. Au-lieu de miser sur la quantité, il faut viser une qualité.
    Les agriculteurs et éleveurs français devraient créer un label qui marque les esprits et qui va favoriser leurs ventes à tous les niveaux.
    2.2. Créer un label anti-Monsanto ET pro-climat
    Mêler l’idée que de manger sain est un acte militant enproposant des slogans du genre " Manger local est la solution globale" etc ... En neuro-piratant le schéma de pensée globaliste.
    2.3.Créer un réseau de distribution proposant ce label
    2.4. En créant ce réseau, il faut ensuite l’associer à d’autres artisans qui devra tendre vers un corporatisme diversifiée et se protéger du mondialisme.

    Etc ...

    Ce ne sont que des idées mais qui peuvent les aider à comprendre comment attirer de la clientèle.

     

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    • La réponse est aussi dans le dernier livre de Houellebecq, pour résumer : l’UE et son idéologie du libre échange mondialisé (au détriment du local et de l’écologie)

       
    • C’est incroyable de lire encore autant de c******es.
      Vous demandez aux agriculteurs et éleveurs français de "fabriquer" un label de qualité pour marquer les esprits et favoriser les ventes, alors même qu’ils sont contraints par l’U.E à fabriquer de la m***e pour survivre parce que cette même U.E fabriquent des pauvres par millions à qui elle veut refiler de la mal-bouffe venue d’outre-atlantique.
      La filière de qualité existe déjà en France, mais aujourd’hui des millions de Français n’en sont plus à se demander s’il faut qu’ils mangent moins de viande, mais qu’elle soit de qualité, mais comment arriver à manger un peu de viande même si c’est de la mauvaise.
      Pour que les agriculteurs et les éleveurs français survivent, pour revenir à une auto-suffisance alimentaire dans le pays, il faut sortir de l’U.E et faire comprendre à nos agriculteurs et à nos éleveurs que ce n’est pas l’U.E qui leur versent des subventions, mais la France par le biais des 24 milliards € qu’elle verse à l’U.E et dont subventions agricoles comprises elle ne lui en revient que 11 et moins chaque année.
      Sortir de l’U.E c’est avoir plus d’argent à redistribuer à l’agriculture et à l’élevage, à l’industrie, aux PME/PMI, à tout ce qui crée de l’emploi en France et protège notre patrimoine national.
      L’U.E est anti-démocratique et liberticide, je me refuse à faire le moindre effort pour sauver temporairement des emplois en France tant que la majorité des Français voteront pour des partis européïstes.
      Perdre de mon pouvoir d’achat en achetant français, tout en perdant mes libertés en restant dans l’U.E, c’est non !
      Rendez moi ma liberté et je vous donnerai ma solidarité, c’est donnant-donnant.

       
    • Il serait plus simple d’autoriser les agriculteurs à vendre directement la production de leur potager et de leur basse cour, ainsi que de leurs arbres fruitiers . Ou de leurs fromages, s’ils sont éleveurs . Mais les Grands Maquereaux de la grande distribution s’y opposeront toujours, ils ne veulent pas que leurs "gagneuses" s’émancipent et travaillent pour elles .

       
    • pas mal de pistes.
      J’en propose une autre : limiter la surface d’exploitation par agriculteur afin d’en augmenter le nombre...et de limiter le prix du foncier
      Car comment installer un jeune agriculteur quand un exploitant part à la retraite cherche à céder ses terres un agriculteur gérant 30 hectares peut concrètement les acquérir ou les louer, quand l’agriculteur d’a côté gérant 2000 hectares sort sa bourse et dit "j’achete, mon prix est de 10 000 euros de plus que toi par hectare"

      On obtient aujourd’hui des "super exploitations" (donc des gérants d’exploitation, non plus des agriculteurs) tuant petit à petit le monde rural...pas un hasard si maintenant le machinisme agricole developpe des engins de plus en plus gros et large accessible aussi par des prestataires de services agricoles (semage, traitement, moisson, arrachage...) et qu’un agriculteur au final ne se limite qu’à un tracteur, une benne, un petit semoir, et sa charrue et se tourne de plus en plus vers des activités diverses comme recouvrir un hangar de panneau solaire qui va servir de stockage a ses recoltes au bénéfice des coopératives et j’en passe...

      Ah la la...il est loin le temps de la belle agriculture...

       
    • L’agriculture biologique propose en partie ce que vous prônez.

       

    • Pour résumer la situation du monde agricole :




      l’hyper endettement tout simplement, c’est voulu et c’est parfaitement géré et si c’était pas l’UE qui faisait le sale boulot, quelqu’un d’autre s’en chargerait.. le but : le rachat de toutes les terres agricole par les grands groupes de l’agro alimentaire. le paysan doit disparaître car il est le dernier exemple de ce qu’est une activité économique indépendante et parfaitement intégrée dans un terroir, la parfaite antithèse du locataire nomade esclave du marché.

       
    • Malheureusement les normes de distribution imposees et les reglementations europeennes freinent dans beaucoup de domaines agricoles la vente en circuit court

       
  • Bien fait pour elles. Je me demande combien touche un agriculteur pour serrer la main à l euro mondialiste Macron au salon de l agriculture ? Il faut vraiment avoir aucune dignité pour se prostituer ainsi en serrant la main ou en offrant un panier garni à celui qui vous donne la corde pour vous pendre.

     

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    • #2153679
      Le Mars 2019 à 19:14 par qaszeoio23jk1100388
      Une femme d’agriculteur sur deux est obligée de prendre un autre (...)

      @Vire

      1. Tout le monde ne dispose pas d’une formation politique ou social-économique suffisante pour comprendre par soi-même ce qu’il se passe.
      2. Si tu as le niveau pour le comprendre, c’est ton rôle de les alerter.
      3. Si tu as le QI pour le faire, fais-le, mais je ne veux plus lire que les gens qui travaillent dans la paysanerie sont bêtes car leurs rôles n’est pas de comprendre ce qu’il se passe là-haut mais de faire en sorte que ton estomac soit plein et que tes neurones fonctionnent pour les aider.
      4. Soit on élève le niveau, soit faut aller sur twitter comme les américains...

      Et pose-toi cette question, penses-tu qu’une jeune fille qui vit en prairie avec des animaux pensent une seule seconde qu’il y a des tordus au pouvoir qui cherchent à la tuer ? Non !

      Donc avant de juger, réfléchis et dis-toi que ces gosses de campagnes comptent sur toi qui a un cerveau capable de se renseigner, d’analyser de trouver des solutions.

      Et c’est valable pourtout le monde. Ces gens ont fait confiance car ils ne savent pas tous faire autrement, quand on se lève à 4h du matin pour traire une vache, on ne sait pas qu’à l’UE il y a des malades mentaux qui font des lois pour aider Monsanto.

       
    • Assez d ’accord. On les voit pas beaucoup en action contre Macron et sa clique. Quand on a la corde au cou, il me semble que çà dégage du temps sur le planning hein ??
      Faut arrêter de les idealiser, dans la Manche, ils arrachent les haies à tour de bras et répandent je ne sais quoi. Des’ " gentleman-farmer " bien de leurs époques en fait.

       
    • qaszeoio23jk1100388
      Quelle condescendance...J ai fait un lycée agricole et tu ne connais manifestement rien à la sociologie des agriculteurs....C’est par exemple la catégorie socio-pro la plus connectée.Avant de commenter, informe toi.

       
    • Ayest ! une dispute... Je trouve pourtant l’ensemble des commentaires intéressant, même s’il y a affrontement. Merci à tous. Et c’est marrant comme souvent, je m’applique autant à lire l’article que les commentaires.
      Salutations,

       
    • #2158122

      Désolée mais je ne peux pas laisser dire ça non plus, paysanne en devenir, je me lève à 6h tous les matins pour faire la traite des bêtes et termine la journée de taf à 21h sans avoir fini toutes les tâches à exécuter.. Et pourtant me voilà sur ER en quête d’info réelle, le temps on le prend, tous les paysans ne sont pas aussi bêtes que leurs brebis.. beaucoup d’agriculteurs et d’éleveurs sont revenus à la terre par conviction politique. Les monocultures glyphosatées qui se transmettent de père en fils sont, je l’espère, en voie de disparition. Je trouve réellement insultant de se voir ainsi diminué..

       
  • quel banque vous prete 150000 euros pour un tracteur si l oseille ne rentre pas ...
    allez voir le 22 plus de gibiers ni d oiseaux sauf sur les terrains de golf et le peu qui reste les chasseurs les finissent.... vive le glysophate et le lisier cancer dans tout les bleds

     

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  • #2153692

    Ils ont l’UE qui leur vole tout le fruit de leur travail avec la complicité de l’état : c’est pire que l’Occupation. La solution : le marché noir ? mais pour ça ils faudrait que les français aient vraiment faim...On y vient peut-être...

     

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    • En temps qu’agriculteur, et fière de l’être ! Je ne sais que répondre a toutes les idioties que j’ai lu !!! Demander au citoyens de payer plus... Comme moi ils ne peuvent pas ! Sortir de l’EU je suis mort !!! Car mis a part les "aides" symboliques en vue des contres parties, c’est tout de même un grand marché d’échange de matière première.
      Le seul et unique problème, c’est la main mise des centrales d’achats et de la grande distribution qui se prennent des marges hallucinantes !!! (On m’achete mon lait 30 cts le litre, vous le payez combien ?)
      Et ne croyez pas, pour le "bio" c’est exactement pareil ! Donc si vous avez une solution sensés pour que je gagne plus de 750 euros/mois (et oui je fait parti des plus heureux...mais quand même pour 70h/semaines...)
      Ha oui au fait ! Mon tracteur c’est pas pour partir en vacances, j’en ai pas !! C’est juste pour travailler.

       
  • #2153887

    Mais pourquoi ne vendent ils pas DIRECTEMENT leur production en se passant des distributeurs ? Qu’ils créent leur PROPRE circuit de distribution et leur magasins ! Et au diable les requins qui leur achètent à 1€ le kilo et revendent à 10€ .

     

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    • Elle est la ,la clé ,c’est que l’agriculteur prenne la marge de la grande distribution ,en évitant de passer par eux ,en créant une sorte de coopératives et de vente en direct
      Il y a plus de 15ans que j’en avais parlé et que cette expérience a été faite .ça marche , mais ce n’est pas le travail d’un agriculteur le commerce .il faudrait une organisation pour mettre en place ce système

       
    • Bonjour, les producteurs le font, s’organisant en magasins de producteurs... et ils subissent déjà la concurrence et la puissance marketing des distributeurs classiques qui ont repéré le filon ! Pour en savoir plus : https://gasap.be/grande-distributio...
      Vous savez où il vous reste à acheter vos courses :).

       
  • #2153928

    Arrêtez un peu de toujours pleurer sur cette corporation qui se suiciderait plus que les autres (quelques dizaines ou centaines sur 11000 suicides annuels) aurait plus de difficultés que d’autres salariés ou indépendants. les revenus nets ne disent que la moitié de la vérité, qui parle du foncier et des nombreuses aides financières. A eux de s’adapter au marché.Je ne me sentirai jamais solidaire d’irresponsables égoïstes de la FNSA principalement, les autres syndicats un peu moins mais non exempt de critiques,qui polluent et non aucune empathie pour les animaux.Ce ne sont d’ailleurs plus les paysans respectables,pauvres et amicaux de l’avant guerre, mais des industriels de la terre avides et cupides.

     

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    • #2154120

      Résidant dans un département agricole avec des voisins agriculteurs je n’ai vraiment pas l’impression de les voir à la rue. Il existe des montages financiers les exonérant de plus- value professionnelle, ce qui expliquerait en partie l’exploitation de fermes non rentables.
      Ce sont des travailleurs,qui aiment le travail, certains travaillent pour vivre, d’autres vivent pour travailler. Concernant les producteurs de lait et viande, ( exclu les maraîchers)pas mal se diversifies en traiteur sur les marchés nocturnes de pays, en plus des marchés hebdomadaires plus une activité de chambres d’hôtes.L’argent rentre bien.
      Les ouvriers du nettoyage,les caissières, aux horaires et distances à parcourir de l’HLM (autrement moins agréable qu’une ferme à la campagne) au lieu de travail,les chômeurs qui dépriment et se suicides,etc... Quelle compassion pour ces esclaves ? aucune vitrine aucun salon,aucune caméra .

       
  • #2153935

    Bonjour, je regrette mais les commentaires ne sont pas très avisés hormis celui de @peg.

    1/ le terme agriculteur regroupe des situations très différentes. (viticulteur d’un grand cru à l’éleveur, leurs vies ne sont pas comparables )

    2/ le point commun est le choix du patrimoine plutôt que la rémunération directe, ce choix n’est parfois pas compris ni par les français ni par les agriculteurs.

    Le remède est de dissocier la propriété de la terre et le travail de la terre.
    Les paysans jouent sur les deux tableaux mais la société de consommation leur rend ce choix insupportable avec les années qui passent.

     

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  • #2154663

    On dit quoi ?

    Merci la FNSEA !!

    Et oui, c’est le résultat de leur travail depuis de longues années...

     

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