Depuis plus de 60 ans, la ligne directrice de l’éducnaze est l’abaissement du niveau. Outre l’exemple que vous citez, j’ai retrouvé les cahiers de cours de ma grand -mère qui , avant la guerre de 1914 était élève à l’Ecole normale d’institutrices, elle avait 16 ans , et un brevet , à 19 ans elle a pris en charge une école de campagne.Je suis sidéré par les connaissances que possédaient ces hussards noirs de la Republique , dans tous les domaines : histoire, géo, sciences naturelles, arithmétique, français , mais aussi hygiène, musique, dessin ....Le tout consigné sur des cahiers remarquablement tenus, d’une fine et régulière écriture à l’encre violette, avec des cartes, croquis , schémas ....

Topaze,
quand vous dites que le prof n’a plus rien à foutre, avec cette pédagogie qui est effectivement destructrice, je ne peux pas vous suivre. Vous pouvez me croire, il n’y a rien de plus simple, pour un prof, que de pondre un cours magistral. Malheureusement, il est obligé de se casser la tête pour trouver le moyen de faire passer quelques connaissances en respectant un minimum ce pédagogisme scandaleux. Car s’il ne le fait pas, il se prend sa hiérarchie sur le dos, ainsi que les inspecteurs et quelques parents d’élèves. Il est vrai, aussi, que lorsqu’il ne respecte pas ces consignes et qu’il fait des cours plus magistraux, de nombreux élèves lui disent qu’ils trouvent les cours plus intéressants. Et de nombreux parents sont également satisfaits.
Un prof d’histoire-géo adepte des cours magistraux !

Pardon mais apprendre bêtement par coeur c’est tout ce que l’éducation nationale, ce lieu de formatage apprend justement aux élèves aujourd’hui : si c’est pour avoir un cours magistral sur la shoah, les méchants-nazis-pas beau, le darwinisme comme dogme irréfutable alors que beaucoup d’argument remettent en cause cette hypothèse, etc, non merci , c’est sûr que c’est autre chose de se cultiver par soi même, en autodidacte et de se former une solide réflexion loin de l’institution scolaire et sa pensée lenifiante. Heureusement que je me suis intéressé à la lecture assez jeune, en primaire et donc au langage et la réflexion ensuite à différents sujets sur l’histoire, la politique etc... sans quoi je serais devenu le type lambda qui gobe tout ce que lui servent les médias sans réfléchir avec des centres d’intérêt plus que médiocres de consommateur basique et je ne me serais sans doute pas retrouvé sur ce site par exemple.

Je pense que vous avez oublie que les profs sont aussi des communistes et anthropophages...

Sumer - qui n’intéresse personne -

Officiellement, en 2014, les sumériens sont considérés comme ayant constitué la 1ère civilisation de l’humanité de notre âge. Avant eux, il y a peau de balle, à part quelques silex et un mammouth gelé quasi instantanément. Au titre de doyens des civilisations humaines connues, les Sumériens et leurs écrits sont intéressants (pour moi et plein de gens). Fin de la version officielle.
Je préfère qu’on raconte aux mômes un conte de Sitchin https://www.youtube.com/watch?v=F88... qui, vrai ou faux, stimule la curiosité dans tous les domaines plutôt que des dogmes infondés qui aboutissent à un "circulez ! il y a rien à voir. On a tout compris, va bosser pour toshiba." (voir la révélation des pyramides qui dénonce les incohérences de l’histoire officielle de l’Egypte). Ce conte a aussi l’avantage de présenter la connaissance humaine pour ce qu’elle est : bancale et incomplète. ça risquerait de revigorer l’envie de comprendre, ça risquerait d’ouvrir des horizons inexplorés et de donner du sens à la vie. Mais les élites préfèrent les gens qui "ne veulent pas se prendre la tête puisque ça marche, no future, carpe diem, metro, boulot, dodo".

L’histoire de France d’abord, une méthode critique (à la Faurisson) et ensuite les civilisations proches du début de notre âge. C’est ce que je voudrais dans l’idéal en cours d’histoire. OK, c’est pas sûr que j’en sache assez pour choisir les infos pertinentes pour les générations futures.

Courage aux honnêtes Professeurs.

ps : A travers les sumériens, on touche à l’agriculture, l’écriture, les mythes du Judaisme et de la Chrétienneté, les premières organisations de société mais aussi au génome (les résultats sur le génome humain semblent réservés à l’avant-garde de l’avant-garde), aux calculs d’orbite, aux méthodes scientifiques modernes de détection des planètes, au champ magnétique, etc...

Ce n’est malheureusement pas secondaire. C’est "le" gros problème de l’école. Je pense qu’il faut un peu arrêter avec le discours voulant que tout ce qui est appris à l’école, à commencer dans les cours d’histoire, serait une compilation d’âneries, de mensonges. Il y a certes trop de politiquement correct, de belles âneries, mais j’ai envie de dire que dans l’ensemble, il y en a un peu moins qu’avant. Par exemple, on doit étudier, maintenant, et sérieusement, la colonisation. Or, si le prof suit le programme, il est conduit à dire des choses sérieuses. Et ce n’est qu’un exemple.
Par contre, cette pédagogie moderne fait de gros dégâts ! C’est tout simplement une question de volume de connaissances. Si les élèves suivent des cours essentiellement magistraux, ils ont un réel contenu à ingurgiter. Au final, si les élèves sont quelque peu sérieux, ils sortent de l’école avec une somme de connaissances non ridicules. Avec la pédagogie actuelle, on approche du néant. On est conduit à tout survoler, ce qui est la meilleure façon, quand même, de faire passer des âneries. Au final, les élèves sortent de la salle de classe aussi ignares qu’ils y étaient entrés.
Cette pédagogie, associée au collège unique, est un projet dégueulasse visant à interdire toute ascension sociale, sous couvert, bien entendu, de vouloir faire le contraire. C’est la même arnaque qu’avec les droits de l’homme !