Sept minutes. C’est le temps qu’il aura fallu au système de surveillance de la ville de Guiyang, dans la province du Ghizhou, en Chine, pour mettre la main sur un individu recherché sur la base d’une simple photo.
Tel est le résultat de l’expérience menée par le correspondant de la BBC en Chine, John Sudworth, qui souhaitait mettre à l’épreuve ce qu’il décrit comme « le réseau le plus étendu et sophistiqué de vidéosurveillance au monde ».
Avec la complicité des autorités locales, le journaliste s’est fait tirer le portrait dans un poste de police afin que son visage soit intégré à la base de données des habitants de la ville de Guiyang et enregistré comme individu suspect.
Après quelques minutes de pérégrinations dans le centre-ville, il est rapidement identifié par l’une des nombreuses caméras intelligentes jalonnant les rues puis interpellé par plusieurs policiers.
Plus de 170 millions de caméras en Chine
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Désireuses de renforcer la sécurité sur le territoire, les autorités chinoises utilisent la reconnaissance faciale pour prévoir et prévenir les crimes. Les mouvements et les comportements des citoyens sont analysés et recoupés aux autres données accumulées par le pouvoir pour avertir rapidement les autorités en cas de signaux jugés suspects.