radiomz.org | Mars 2017 |19 | AgricultureÉcologieSociété |
Présenté par Monsieur K., ce 50ème numéro de Fréquence Orages d’acier avait pour thème : « Un jour à la ferme ». Invité : François Meslier Au sommaire : 1’00 : La soif du retour à la terre, de 68 au Larzac, José Bové, la Coordination rurale et la Conf paysanne 2’50 : Une journée à la ferme 3’00 : Entre ville et campagne 4’00 : On ne devient pas néo-rural d’un claquement de doigt 4’30 : Les horsains (...)
E&R | Mars 2017 |32 | AgricultureÉcologie |
Pour Kontre Kulture, Nicolas Fabre revient sur son parcours, ses expériences, sa philosophie et délivre de nombreux conseils quant au « retour à la terre ». Le DVD « Mon retour à la Terre » sera prochainement disponible chez Kontre Kulture À ne pas manquer, Nicolas Fabre à Grenoble ce samedi 11 mars 2017 :
rebellion-sre.fr | Mars 2017 | Revue Rébellion |9 | AgricultureÉcologieSociété |
Pratiquant la permaculture depuis plus de dix ans, Nicolas Fabre fut l’un de ces jeunes citadins qui aurait pu continuer une vie sans véritable souci, oubliant dans la fête, la fumée ou l’alcool, le vide de son existence. Pour lui, tout quitter et partir, c’était ne rien quitter en réalité, c’était pouvoir, en se confrontant à la nature, se confronter à lui-même, tirer sa subsistance de son seul travail, (...)
ERTV | Mars 2018 |39 | AgricultureÉcologieTradition |
Installée depuis février 2014, la ferme bourguignonne d’E&R est occupée toute l’année par des permanents à qui des militants de l’association viennent prêter main forte. Cette vidéo présente la progression des travaux depuis septembre 2016. Bravo à toute l’équipe ! Soutenez l’association E&R !
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De nos jours, il n’y a plus AUCUN service public en rase campagne.
Plus d’école, commissariat, hôpitaux, pompiers, bureaux de poste, gares à moins minimum de 60 km. IL n’y a pas pas d’emploi non plus. Et c’est une volonté politique afin de nous regrouper dans les grandes villes pour mieux nous contrôler, nous parquer. C’est ce que l’on appelle l’agenda 21.
Alors si vous voulez vous retrouver seul et isolé ou bien divorcer d’avec votre femme, allez en rase campagne. C’est impossible d’y tenir, sans bagnole, fric, papa, maman derrière pour vous soutenir au moins financièrement.
C’est très juste. Cela fonctionne à merveille d’ailleurs. Il y a de plus en plus de villages fantômes dans notre belle France d’en bas... triste sort...
Je nuancerai ton propos en disant que c’est possible à plusieurs dans un village de s’autosuffire avec un minimum d’investissement. Les services publics hormis les soins médicaux ne servent à rien dans ces cas là. Donc tu prévoir une vieille 205 diesel au cas où et c’est parti. Elevage potager artisanat ... Ce sera toujours possible
Ca corrobore le projet du parti socialiste, via Terra-nova, et du Système en général.
S’intéresser aux immigrés et laisser tomber les français, les ouvriers français.
Ca reprend la théorie des 3 cercles ; les bobos des centres urbains, les immigrés des banlieues qui sont leurs serviteurs et la "France périphérique" soit tous les autres.
Ou on "réussi" et on rejoint la vie trépidante des centres-villes, 2) ou on accepte de vivre en banlieue. 3) ou il vous reste bientôt plus qu’à aller vivre sous un tipi.
Mélina, ne sois pas si pétrie de certitudes.
J’ai survécu, pendant des années, sans parents derrière, mais juste avec une bagnole.
En me bougeant, taff, démerdes, internet.
A +
"Et c’est une volonté politique afin de nous regrouper dans les grandes villes pour mieux nous contrôler, nous parquer. C’est ce que l’on appelle l’agenda 21."
C’est tout à fait cela. Ce n’est pas une vue de l’esprit, mais bien une situation réelle organisée comme le reste par qui vous savez.
Je pense que les derniers récalcitrants seront délogés à coup de laser comme en Californie.
Ce que vous dite est vrai mais en partie seulement car vous pouvez tout à fait trouver des endroits isolés, dans un environnement préservé à 10 ou 20km d’une petite agglomération dans laquelle les services publics ont été maintenus.
Si depuis trente ans le credo libéral impose effectivement aux Français une limitation drastique des dépenses publiques ayant pour corollaire la disparition de nombreux services en milieu rural (écoles, crèches, gendarmeries, perceptions, bureaux de poste, maternités,...) cette dernière est aussi corrélée à la désertification des campagnes. [A ce stade, on peut aussi objectivement se demander s’il est pertinent de maintenir lesdits services en "rase campagne" ?]
Or l’exode rural est un phénomène ancien qui commence à la fin du XVIIIe avec l’industrialisation des villes. De nos jours, le taux d’urbanisation en Europe est un des plus élevés au monde. Désormais 80% des français vivent en ville. Le ratio s’est complètement inversé en 150 ans et la tendance s’est accéléré à partir des années 1950 puisqu’en 1930, la France comptait encore 50% de ruraux.
La grave crise que traverse le monde agricole avec la disparition des petites exploitations et la diminution de la part des actifs du secteur primaire qui passe de 25% à la fin des années 60 à moins de 5% aujourd’hui accentue le phénomène contribuant à la dévitalisation du monde rural et à la perte de son identité.
Est-ce irréversible ? J’habite un département, l’Hérault, dans lequel la viticulture a façonné les paysages depuis deux mille ans. Après avoir traversé une grave crise dans les années 80-90 qui marque la disparition du modèle coopératif et productiviste, la viticulture est devenue aujourd’hui un secteur très dynamique et innovant. Les vignobles ont été remaniés et le département t fait aujourd’hui figure de laboratoire et d’exemple au niveau national. Des parcelles laissées à l’abandon ont été replantées avec des cépages anciens et les vins de l’Hérault sont aujourd’hui présents sur les cartes de toutes les bonnes tables y compris à l’Élysée. Cela c’est accompagné d’une redynamisation économiques des campagnes portée elle-même par...la croissance de la l’agglomération montpelliéraine. Dans de nombreux villages du département, la population est plus importante aujourd’hui qu’elle ne l’était il y a 20 ou 30,ans en arrière.
@Héoui
T’avais une femme/ Tu en as trouvé une en rase campagne ??
Des enfants en bas âge ? Des adolescents ?
Ils étaient scolarisés ?
Ils vont repeupler les villages, après les avoir restaurés, en y installant des migrants . Evident . Ca a déjà commencé . Il y a de moins en moins de paysans, à tel point que dans son Béarn natal, Jean Lasalle dit que les arbres, qui prolifèrent, "entrent par les fenêtres" .
Rien d’exceptionnel, on vit comme ça, en étant catholique pratiquant, en famille ,avec juste un peu plus de rangement de confort (photovoltaïque, ferme retapées, et lieux de travail) et de propreté, mais c’est exactement ce que j’ai recherché avec mon épouse , vivre au contact de la nature , des bêtes, l’autonomie, le séparatisme avec la société de consommation ,tout en gardant un lien avec la commune, le village ,la société
Un pied en dehors et un autre en dedans
Et aujourd’hui c’est très possible, dans les Pyrénées, les terres coûtent rien a certains endroits, très dure a travailler, pentues, impraticable même parfois ou très pauvre ,mais excellente pour l’élevage (ovins caprins et bovins)
Beaucoup de néo ruraux comme on dit (de droite, de gauche, anarchiste, régionaliste ou punk a chien)
D’ailleurs je constate que de plus en plus de personnes, de famille se dirigent vers ces modèles de partage, entraide, localisme, autonomiste ou même survivaliste
Les gilets jaunes, les bonnets rouges, E&R, Piero San Giorgo , les adeptes gauchistes de la collapsologie, certaines communautés religieuses ou politique convergent vers des modèles local, régional et de plus en plus
Je n’ai de cesse de me constater en milieu rural
Force et honneur
Je suis surpris par plusieurs commentaires précédents, certainement que la plupart d’entre vous vivent en ville. Je vis dans un hameaux de cinq habitants, avec ma compagne et cinq enfants, nos avons une petite activité agricole, des petites activités de service et d’artisanant à côté et nous nous en sortons très bien et avons vraiment le sentiment d’être hyper priviliégiés.
Certes les services publics ne sont pas au top à la campagne, mais l’émergence de l’entraide entre habitants et la mise en place d’initiatives riches afin de compenser les lacunes étatiques nous amènent à nous prendre totalement en main et d’être décisionnaire de notre fonctionnement et de la réalité que nous voulons vivre
Nous avons justement une grande marge de manoeuvre, car, ce que nous demandons pour la plupart , c’est qu’on nous foute la paix ! nous voyons clairement une exode urbaine de masse en ce moment qui vient enrichir considérablement le tissu social et économique.
Prenez conscience mes amis que les campagnes sont en train de s’autonomiser, à la barbe de ceux qui se pensent être nos dirigeants. L’apauvrissement du service public et une aubaine, elle nous permet de sortir tranquillement du lien infantilisant qui nous est proposé et de marcher sûrement vers notre dignité d’Humains.
De tout coeur
Luc
Et ce fut le déclencheur du mouvement des gilet Jaunes
qui n’a toujours rien obtenu.
J’ai commencé à me rendre compte du problème quand je me suis aperçu que dans la rubrique des appels des associations caritatives, la moitié (ce mois-ci c’est la TOTALITE 100%) concerne des gens qui ont besoin d’acheter, ou de faire réparer une voiture (ou d’apprendre à conduire), car ils vivent à la campagne et sans voiture on ne peut ni aller travailler, donc pas trouver de travail, ni en chercher, même pas pointer à l’ANPE, ni suivre de stage de formation, ni, ni, etc, ni se soigner.
Le village de Bouresse dans la Poitou où se trouve un centre espérantiste, m’avait frappé, car on y trouvait encore tout ! même l’église est ouverte (comme se doit d’être une église, sinon ce n’en est pas une !). Mais par contre les villes de la région parisienne ce sont des "grands cimetières sous la lune" des maisons blanches tels des caveaux de famille au milieux de leurs pelouses vides, et "pas un homme pas un homme" (Jules Suppervielle), même pas un chat ! et encore moins d’enfants ! Et aucun équipement.
@Lucadesbois
La campagne est pleine de potentiel
C’est les familles qui manquent
Mais peu a peu , ça change
Salut camarade moi aussi je suis agriculteur
Ancien citadin, je suis parti il y a plus d’une dizaine d’années a la campagne et puis quelques années après j’ai acheté une ferme et de la terre
Puis me suis lancé en agricole
Je regrette rien dans mon trou perdu, loin de tout
Avec femme et enfants
Force et honneur
Bien-sûr qu’il faut retourner dans les campagnes
C’est un moyen de résilience
Les villes dont le sanctuaire des bobos, des riches, les banlieues et quartiers populaires sont celles des immigrés et des migrants...
Le seul moyen est aujourd’hui les campagnes désertées de plus en plus , là, il faut recréer , un tissus social, français a 100% , comme le préconise Soral, Escada....
C’est la meilleure des solutions , terre , famille, tradition, résilience , local....
C’est ce que fait E&R avec leurs médias ERTV, ERFM, Solid’E&R, séparatisme , dissidence, avec le système ça ressemble a Soljenitsyne pendant la période soviétique
@Mélina
Alors si vous voulez vous retrouver seul et isolé ou bien divorcer d’avec votre femme, allez en rase campagne. C’est impossible d’y tenir, sans bagnole, fric, papa, maman derrière pour vous soutenir au moins financièrement
Seul et isolé .. d’accord !
Sans femme ... d’accord . La ville est le monde préfèré des femmes, car elles sont fascinées par tous ce qui est artificiel et superficiel ... tout ce qui s’achète capte leur intérêt . Le monde du divertissement (au sens propre) est féminin, même si certains "hommes" nagent dedans ... c’est à mon avis parce qu’ils ont perdu tout ou partie de leur virilité .
Pour le reste, quand justement on a renoncé réellement à la ville (à l’esprit de la ville) , On peut sans grandes difficultés vivre à la campagne . Pour moi je dirais même qu’il n’y a qu’à la campagne qu’on peut vivre, car en ville on ne vit pas .
Oui enfin si c’est pour vivre seul et isolé autant aller directement s’enfermer dans un QHS :pas de voisins immédiats,trois repas par jour,tu peux lire toute la sainte journée dans ta cellule,ex...
Quand à survivre en cambrousse en jouant à ’"l’apprenti petit survivaliste" ,faudrait au moins l’armagedon pour que je puisse être tenté...
@petithous
Vous avez certainement raison mais je préviens juste que cela peut être très difficile, voire impossible de nos jours de s’installer en rase campagne, malheureusement. Nos "élites" ont tout fait, tout détruit, pour qu’on en arrive là.
Les clodos y réussissent très bien, ils sont pour la décroissance...
Actuellement Il n y a guère que les malades mentaux ou les économistes libéraux qui vous parlent encore d une croissance économique avec une tendance exponentielle dans un monde fini avec des ressources limitées voire très limitées ! monde qui compte presque 8 milliards d invidividus et qui s evertuent à foutre en l air les océans et les quelques espaces boisés qui restent sur la surface terrestre
Donc que vous soyez philosophiquement pour ou contre la décroissance ! elle s impose déjà à vous de votre vivant ! et vos descendants la vivront de manière contrainte , de là à appeler vos gosses << des clodos ... >> je vous laisse la responsabilité de vos propos
Avec une terre très malade dont le capital naturel a été endommagé et dans certains domaines de manière irréversible , la croissance comme vous la concevez c est bien terminé !
Les clodos comme vous les appelés , l ont compris 40 ans avant vous !
Seriez vous clodophobes, ou imbu de votre réussite sociales ?
Les clodos qui sont pour la décroissance ont en général quelque chose de plus que ceux qui ne peuvent imaginer décroitre ; ceux là même qui souvent ne peuvent s’imaginer vieillir ou mourir...
Un quelquechose qui pèse parait il dans les 2 grammes et qui permet de voir les étoiles et d’en être ravi...
Ceux qui sont encore aujourd’hui pour la croissance, souvent manquent de cet élément pourtant nécessaire à l’épanouissement... Ils remplissent, remplissent, remplissent, remplissent un’réservoir (d’essence) qui déborde depuis longtemps là ou c’est le niveau d’huile qui serait à faire pour que ça tourne rond... les pauvres.
Merci pour ce beau reportage.
Étant moi même un "néo rural" je ne trouve pas qu’il soit plus dur d’y vivre qu’en ville.
Ce que l’on perd en salaire on le retrouve en dépensant moins.
Pas de superflu, pas de tentation inutile (bar, resto, mode, "culturel").
Ce qui change pour moi qui suis électricien, c’est de ne plus être anonyme. Si tu fais un travail de m*rde, t’es grillé immédiatement. Pas le droit d’être médiocre comme en ville.
Et au niveau humain, je conseil de lire le livre de Nicolas Fabre.
Faut pas arriver en conquérant et croire qu’on va tout changer, il faut s’inscrire dans ce qui existe.
Sur qu’on sera toujours des zeztrangers ici. Mais s’il y a bien une chose que les ruraux respectent, c’est le travail.
Aussi à nous de faire profil bas, d’être irréprochable et respectueux.
Pour rien au monde je ne voudrais être à la place de ceux qui vivent dans cette pollution, ce bruit, ce stress permanent. Ne connaissent même pas leur voisin et s’évadent un mois par an.
Pour rebondir sur vos propos : je suis moi-même "néo-rurale" depuis deux ans ; et je ne trouve pas que la baisse de revenus économiques soit contre-balancée par une vie moins chère : à la campagne, on prend sa voiture bien plus souvent car à part dans le cas d’une auto-suffisance intégrale (extrêmement rare), on a toujours besoin de faire des courses. Selon les modes d’acheminement à disposition, les denrées peuvent coûter bien plus cher qu’en ville. Et dans les coins bucoliques, l’immobilier est surévalué à cause du pouvoir d’achat des anglais/belges/hollandais et parisiens qui viennent en villégiature. Par contre, je vous rejoins pour dire que les tentations de dépenses sont moins nombreuses... la vie est plus authentique, mais il est très difficile financièrement de ne pas dépendre des citadins : par chez nous, presque tout le monde complète ses revenus par de l’accueil touristique type gîte/ chambre d’hôtes.
Comme dans votre cas, le Guide du néo-rural a été, et est toujours ma bible, mon livre de chevet permanent. Ses conseils concernant le rapport aux locaux sont essentiels.
@charlotteer
L’autonomie c’est pas si difficile
D’abord alimentaire avec une petite serre 25 par 6,10 mètres tu produits toute l’année , quelques fruitiers , tu fais tes confitures , un poulailler avec quelques poules un coq ,tu as tes œufs, un puits , récupération d’eau de pluie et un filtre Berkey ,tu es autonome en eau, des bocaux un faitout c’est pas plus difficile, et une petite porcherie de 3x3 tu engraissesun porcelet acheté a un paysan ,un palans et avant la cochonnaille, ça va très vite quelques années et un petit hectares , tu deviens très vite autosuffisant , moi en plus, je monte du photovoltaïque en automontage avec des collègues et je compte être autonome en électricité, j’ai déjà des batteries déchargement lent avec de petits panneaux (qui ne valent pas très cher utilisation agricole quelques centaines d’euros) je me chauffe au bois et échange avec un petit réseau local de paysans, tout ce que je n’ai pas ou ne peux produire
Travail contre denrées, mécanique, contre coups de main ,bois contre bricole , entraide et réseaux, etc, etc...
Tu vas certainement faire des conneries de débutant, mais on apprend de ses erreurs
Et comme on dit, il n’y a que ceux qui font qui se trompent, ceux qui ne font rien ,ne se trompent pas, mais n’ont rien fait
Donc vaut mieux de tromper et apprendre
Ce qui ne te tue pas te rend plus fort
Amicalement un néo rural
A choisir la campagne c’est tout meme le meilleur endroit pour développer autonomie et résilience. L’isolement peut etre le seul inconvénient sauf s’il l’on a déjà un réseau de contacts...
Tandis que les bobos citadins rient de tout ca, a la moindre inondation ou tempête violente, ils ne savent même pas survivre pendant 72 heures, je ne vous raconte pas en cas de pandémie globale si cela arrivait, c’est une résilience de plusieurs mois qui serait nécessaire !!
Merci de ce message, en tant que rural de naissance, je valide !
La question que pose ce reportage est aussi celle de l’autonomie, réelle ou feinte ? Je connais nombre de marginaux qui vivent en marge du système... sur le dos du système.
Il se trouve que j’ai eu dans mon entourage des gens qui ont vécu l’aventure d’une installation en Ariège à la grande époque des hippies, telle qu’elle est décrite dans ce reportage (vie communautaire et retour à la terre). Autant dire qu’ils en sont revenus depuis. Comme nombre d’entre eux, ils ont très bien réintégré la civilisation capitaliste et sont même devenus, pour certains, des modèles achevés d’homo ecoenomicus.
La vraie autonomie n’est-elle pas celle qui te permet de vivre ta vie sans dépendre des minima sociaux et d’une solidarité financée par ceux qui sont dans le système ?
Sauf celui qui sait vivre en parfaite autarcie non loin d’une source d’eau potable, il faudra avoir fait de bonnes affaires avant de s’en retirer et de vivre sur le dos d’une autre partie du système : celle spéculative à laquelle appartiennent, dividendes, intérêts, droits d’auteur et j’en passe...
En espérant ne jamais être - gravement - malade.
Pour l’exemple, j’ai une pote qui souffre d’une maladie auto-immune prise en charge par l’ALD et qui « coûte » aux alentours des 20000€/an. Sans le "système" (de sécurité sociale), c’est frit.
D’ailleurs un intervenant nous le souffle au coin du feu...
J’ai vu le reportage jusqu’au bout et j’ai bien noté le soucis de cohérence de l’interviewé qui précise qu’hormis la sécu (un acquis du CNR que je ne conteste pas), il s’efforce de produire par lui même et pour lui même ce dont il a besoin et se contente de vivre sans filet.
Une différence très nette avec les parasites qui cumulent RSA, CMU, allocations diverses, aides à la formation, au transport et revenus non déclarés tout en prétendant vivre en marge du système et être en lutte contre le système.
Pour l’anecdote, pdt l’été 2016, je travaillais sur le Causse du Larzac où se déroulait, début août, un teknival sur le Rajal del Gorp, haut lieu de la lutte contre l’extension du camp militaire dans les 70’s.
Un matin, j’ai vu arriver un teufeur qui après s’être tapé un bang à côté du jardin d’enfant, me demande où se situe l’arrêt de bus pour Montpellier. Pris de compassion, pour cet énergumène, je décide de l’accompagner directement plutôt que de le laisser chercher. En chemin, il me propose une trace de speed, que je refuse bien entendu. La discussion s’engage alors et sachant que le teknival qui avait rassemblé des milliers de personnes pdt plusieurs jours, s’éternisait sous l’oeil vigilant de la gendarmerie, je lui demande où en est la situation. Il me dit alors : "Nous ne partirons que lorsque le gouvernement aura abrogé la loi anti-raves party. En attendant nous allons créer une Zone autonome."
Intrigué et un brin taquin, je lui demande comment ils ont fait depuis 5 jours pour boire. Il m’apprend sans relever de contradiction apparente que la Prefecture leur a fait livrer des milliers de bouteilles d’eau pour leur éviter de mourir déshydratés....
L’exemple est parlant et illustre le fossé qui existe entre ceux qui assument leur désir d’autonomie et ceux qui se contentent de le faire payer aux autres.
@Être et durer
" j’ai bien noté le soucis de cohérence de l’interviewé qui précise qu’hormis la sécu (un acquis du CNR que je ne conteste pas), il s’efforce de produire par lui même et pour lui même ce dont il a besoin et se contente de vivre sans filet."
Tout à fait, je l’ai relevé aussi. A moyen terme, c’est une pensée saine.
@ Être et durer,
Vous devriez reformater votre logiciel au sujet des RSA, CMU, et autres allocations diverses, le plus souvent involontaires, synonymes de misère et que vous qualifiez de parasites, lorsque la plupart des édiles qui tournent à l’enveloppe, vos députés nationaux et européens, vos sénateurs et autres nommés nationaux, européens et de par le monde, ou placés, tous les encaisseurs de dividendes au gré de capitaux non constructifs engrangent VOLONTAIREMENT et par milliards, SUR LE DOS des œuvrants (et même des RSistes et autres allocataires qui reverse leur peu d’oseille au nourrain du système) cependant que les margoulins des diverses allocations ne détournent qu’à la marge : en millions.
Sans parler - en terme de milliards toujours - des optimiseurs fiscaux qui nous jurent les yeux dans les yeux, la main sur le cœur et deux doigts dans notre cul, qu’ils n’ont pas de comptes bla, bla, bla et patati et patata...
En négligeant aussi les nantis névrosés phobiques de cette même administration fiscale qui omettent après vous l’avoir mise.
Et tous les postes « de merde », mais à fort rendement lucratif et concoctés aux petits oignons pour replacer les copains...
À moins que vous ne pensiez que le poste d’Ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique quand on a 42 ans de carrière politique, ce n’est pas du parasitisme... Exemple d’actualité mais sans parti pris aucun : sur l’autre côté de l’escr... l’échiquier (pardon), nous avons la femme de l’auguste Fillon : procès qui démarre demain. È tantu è così tantu ancora...
Pourquoi reformater me direz vous : parce que les gens qui ont voté Macron par défaut, l’ont fait le plus souvent contre ces « fameux parasites » que vous soulignez à tort, sans avoir conscience qu’ils ont jeté le loup dans la bergerie avec son lot de parasites plus prégnants et plus voraces encore : ces derniers, en costards, faisant visuellement de parfaits gendres. Tandis que le gueux...
- Les fraudes aux prélèvements fiscaux et douaniers détectés , c’est un petit 20 milliards d’euros
- La fraude fiscale des entreprises, c’est 600 millions d’euros,
- La fraude à la sécu. c’est aussi 600 millions d’euros,
- Une dizaine de millions d’euros de fraude à la CMU cependant que ce sont plus de 130 millions d’euros de fraude à la facturation d’actes fictifs (Ehpad, services de soins infirmiers à domicile, etc...)
- Esbrouffe à la CAF, 300 millions, etc.
1) Ce reportage concerne les marginaux et tous ceux qui ont tenté à cette époque ou qui tentent encore de nos jours de vivre en marge du système. Ce qui n’est pas vraiment le cas des nombreux exemples que vous évoquez (ministres, sénateurs, députés, attachés parlementaires, présidents de commissions, ...)
2) Ma remarque s’adresse à ceux qui prétendent vivre en marge du système et se disent autonomes alors qu’ils ne sont rien d’autre que des parasites vivant sur le dos de ceux qui financent le système.
3) Dénoncer les incohérences et les contradictions de la racaille d’en bas ne signifie pas que l’on valide les excès et les abus de la racaille d’en haut.
4) Mais peut-être que mon commentaire soulève une contradiction avec laquelle vous vivez personnellement assez mal. Dans ce cas-là, tirez-en les conclusions qui s’imposent avant de me demander de reconsidérer quoi que ce soit.
+1, Etre et durer
Il n’y aura peut-ête plus le choix à un moment donné.
Quand l’URSS s’est écroulée, les gens en ville ont eu faim. Certains sont partis avec leur famille se fabriquer une isba en forêt, n’importe où, s’appropriant un bout de terrain dans la très vaste forêt russe. En chassant, pêchant et cultivant des patates, ils arrivaient à survivre.
D’autres ont survécu en ville je ne sais pas trop comment, peut-être à partir de programmes de charité. Les salaires ne donnaient pas à manger.
Les femmes n’aiment pas vivre en campagne parce qu’elles sont habituées à la ville, au presse-bouton, et parce qu’elles sont sociables, aiment plaire et séduire.
C’est comme ça.
Habituées à la vie en campagne, elles s’y trouvent parfois très bien, mieux qu’ailleurs.
Elles seront peut-être en France contraintes par les criconstances de se ré-habituer à la chaumière et au puits. Ce ne sera pas un choix de vie, mais une obligation de survie. Les hommes seront en compétition avec les migrants, qu’il faudra chasser. Là encore, pas un choix.
Au lieu de se laisser crever en ville le français pourrait se bouger le cul à repeupler ses campagnes ! En Allemagne ou en Autriche chaque petit village a une vie, un hôtel, un restaurant, un bier garten, les maisons sont fleuries. Pourquoi le français laisse crever ses campagnes ? Si les services publics ou les trains ou les banques disparaissent c’est aussi parcequ’il ny a plus personne à servir !
depuis 1984 (((hasard ou coïncidence de cette date :-D ))) à j’habite un petit village qui était tranquille mais depuis les regroupement de communes plus rien n’est pareil même un trou perdu est rattrapé par la machine
le seul avantage peut être c’est qu’il y à moins de racaille qu’en ville mais la tranquillité d’avant est bien finie
Un pays d’immigration comme la France voit forcément ses campagnes crever. Un immigré va s’installer en ville, il ne va pas labourer un champs ou acheter une ferme.
Les mecs bougez vous le cul, ces hippies ,sont plus digne que tous les bobos,antifas, skinheads, versaillais, hooligans, conciliaires ou tradis des villes
Un paysan
Au delà du sujet en lui même ce qui est frappant dans ce reportage c’est le respect du journaliste et le ton général, jamais moqueur, jamais caricatural. Du vrai journalisme comme on n’en voit plus.