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Agriculteurs au bord de la crise de nerfs : "On en a ras-le-bol"

Tout pour les migrants, rien pour les paysans !

 

 

« Tout le monde est un peu dégoûté, on en a ras-le-bol... » Pierre Olivier, éleveur dans le département de l’Allier, tire la sonnette d’alarme : de nombreux agriculteurs, comme lui, doivent faire face à de grandes difficultés. Alors que le Salon de l’agriculture débute, samedi 24 février [2018], franceinfo leur a donné la parole.

« Le quotidien, c’est qu’on se surcharge un peu de travail pour produire plus, pour essayer de s’en sortir avec un prix du lait qui peine à grimper, raconte Xavier Aubinais, producteur laitier en Loire-Atlantique. Le système d’impayés, on le voit. Les personnes qui sont surmenées et qui ont tendance à péter un plomb, débordées de travail, j’en vois. »

[...]

« Je me suis installé le 1er janvier 2017 et j’ai appris il y a un mois, après ma déclaration PAC, que les surfaces en landes à bruyères n’étaient pas éligibles à la PAC, explique Lise Rolland, éleveuse en Corrèze. Ça remet en question la globalité de mon activité. Si le ministère ne fait pas quelque chose pour ramener ces surfaces éligibles à la PAC, on devra, je pense, d’ici au 15 mai 2018, arrêter l’activité d’élevage de brebis. »

[...]

« Le bien-être de l’agriculteur, on n’en parle pas. On s’en fiche un peu. Un salarié, c’est vrai que c’est 35 heures, c’est très bien. Mais l’agriculteur, on ne sait pas qu’il fait 70 heures par semaine ou 75, qu’il n’arrive pas tirer un salaire... On s’en moque aussi un petit peu », constate, amer, Xavier Aubinais.

Lire l’article entier sur francetvinfo.fr

 

Le recul de l’agriculture française, extrait de l’émission L’Angle éco diffusée sur France 2 le 11 janvier 2018 :

 

En agriculture aussi, les Français à l’heure de la mondialisation

Les exploitations de quatre paysans de Haute-Marne étaient dans le rouge. Alors, pour sauver leurs comptes et les faire passer au vert, ils ont délocalisé leur production… en Ukraine !

 

« La situation devient vraiment compliquée en France. On n’a pas de ligne directrice à cinq ou dix ans et on ne comprend pas où on veut nous emmener. On va se poser sérieusement la question de l’agriculture en France pour nous », affirme Alan Renard, l’un des associé d’Agro KMR.

En Ukraine, les quatre associés se relaient en famille pour exploiter 10 000 hectares et engranger de confortables bénéfices. Et l’année 2016 a été la première qui a vu la « ferme Ukraine » compenser les pertes de la « ferme France ».

Lire l’article entier sur francetvinfo.fr

 

Une mondialisation que l’Allemagne pratique depuis toujours. Notre voisin est passé devant la France en matière d’exportations agricoles. L’émission de France 24 date de 2014 :

L’agriculture française en danger, lire chez Kontre Kulture :

Voir aussi, sur E&R :

 






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53 Commentaires

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  • #1907043
    Le 24 février 2018 à 10:52 par Domino
    Agriculteurs au bord de la crise de nerfs : "On en a ras-le-bol"

    Les contraintes qui pèsent sur les agriculteurs (réglementaires, dont une partie est due seulement à l’administration française + fiscales, sociales etc...) sont incompatibles avec l’ouverture européiste/mondialiste.
    Donc soit on libère les agriculteurs pour qu’ils soient compétitifs, soit on adopte des mesures protectionnistes. Si on ne fait ni l’un, ni l’autre, on va dans le mur.
    A noter que les différebtes aides représentent des sommes colossales et sint bien mal réparties. Ce ne sont pas ceux qui en ont le plus besoin qui touchent le plus.
    On pourrait, avec beaucoup moins d’argent, donner à chaque agriculteur et agricultrice le SMIC pour service rendu à la collectivité au titre de l’entretien des surfaces agricoles, le revenu tiré de leur activité s’ajoutant à ce minimum. Ceka perlettrait de supprimer toutes les contraintes de prix et ce serait plus efficace et sirtout, plus humain que les aides mal ciblées et les réglementations commerciales qui ont toujours des effets perverse.
    Seul problème : il faudrait affronter Bruxelles...
    Ne comptons pas sur Lacron pour le faire.

     

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  • #1907058
    Le 24 février 2018 à 11:22 par webrunner
    Agriculteurs au bord de la crise de nerfs : "On en a ras-le-bol"

    sans parler des chinois qui rachètent toutes nos terres agricoles...et qui vont faire venir leurs ouvriers pour cultiver et ensuite renvoyer leur récolte en Chine !!! bientôt nous allons devoir manger de la bouffe chinoise fabriquée chez nous !!! on attend quoi pour se révolter ? d’avoir le cul à l’air ?

     

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  • #1907076
    Le 24 février 2018 à 11:57 par Gilles
    Agriculteurs au bord de la crise de nerfs : "On en a ras-le-bol"

    Je vais me faire allumer, mais j’ai du mal avec les agriculteurs quand je les vois arroser sans vergogne les sols de produits phytosanitaires et venir chouiner ensuite de s’être choppés un cancer....
    Les habitants aux alentours des champs en savent quelque chose,
    Par contre, j’ai une énorme sympathie pour ceux qui font dans le bio et qui hisseront plus pour une récolte moindre.

     

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  • #1907087
    Le 24 février 2018 à 12:16 par disrann
    Agriculteurs au bord de la crise de nerfs : "On en a ras-le-bol"

    Eh , les gars ...et les filles...La France est destinée à devenir un hôtel pour commerçants apatrides ( c’est pas comme si ils nous cachaient leur projet)...Vous avez déjà vu des élevages de poules et des moutons dans un hôtel ? Non ? Ben voilà !
    Par contre , eux font dans l’exploitation du mougeon , un nouvel hybride très porteur...Moitié mouton , moitié pigeon !

     

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  • #1907249
    Le 24 février 2018 à 17:13 par calal
    Agriculteurs au bord de la crise de nerfs : "On en a ras-le-bol"

    si j’ai bien compris l’interet du mercosur :
    on va importer de la viande de merde pique aux antibios et aux hormones pas chere pour nourrir les francais. Et la viande francaise de qualite va etre vendu aux riches chinois pour faire rentrer des devises. Et le differentiel des deux va enrichir certaines personnes...
    Normal,dans le tiers monde,les autochtones ne peuvent plus consommer ce qu’ils produisent, tout part a l’export pour rembourser les emprunts et la dette ad vitam eternam...

     

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  • #1907332
    Le 24 février 2018 à 19:57 par Mandark
    Agriculteurs au bord de la crise de nerfs : "On en a ras-le-bol"

    Il serait intéressant de connaitre le pourcentage d’agriculteurs ayant voté Sarkozy, Hollande et Macron.

     

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  • #1907457
    Le 25 février 2018 à 01:52 par Pastounak
    Agriculteurs au bord de la crise de nerfs : "On en a ras-le-bol"

    Pour les amoureux de la terre et du bon produit :
    "Adieu paysans" (1 h 02), diffusé sur France 2 le 12 1 2016
    "Solutions locales pour un désordre global",film documentaire de Coline Serreau.

     

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  • #1907603
    Le 25 février 2018 à 13:01 par vapincum
    Agriculteurs au bord de la crise de nerfs : "On en a ras-le-bol"

    La bourgeoisie libérale a détruit le pouvoir de la noblesse en 1789, puis celui du clergé en 1905. Elle veut aujourd’hui détruire ce qui reste de la paysannerie et du prolétariat, décidée à éliminer tout ce qui ne lui ressemble pas. Accrochée au dogme de la libre circulation des capitaux, des biens et des personnes, elle se fiche totalement des 80 milliards d’évasion fiscale, des 63 milliards de déficit de la balance commerciale ou des 300 000 immigrés qui s’installent chaque année en France (sans compter les naissances), et ruinent le pays. Elle vote en masse pour les partis "républicains" (LR, LREM) et travaille dans le tertiaire. La France peut crever, ce qui lui importe est que le régime républicain qui assure sa domination subsiste.

     

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  • #1907740
    Le 25 février 2018 à 17:21 par S.Z.
    Agriculteurs au bord de la crise de nerfs : "On en a ras-le-bol"

    Et si (je me prends à rêver) une majorité de français boycottait les circuits de l’agro-alimentaire ? Pour revenir à du local à échelle humaine ? Faisant sauter les intermédiaires ? En désobéissant aux directives de l’UE ? L’idée du grain de sable en somme... Qu’en pensez-vous ?

     

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  • #1908144
    Le 26 février 2018 à 10:05 par Manu
    Agriculteurs au bord de la crise de nerfs : "On en a ras-le-bol"

    courage ; les derniers seront les premiers

     

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