Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Alain Soral présente son nouveau livre

Alain Soral, dans cette émission spéciale d’ERTV, présente son dernier livre en date, Plus con, tu meurs !, au micro de Paul Verbeke.

 

 

Disponible chez Kontre Kulture !

Voir aussi, sur E&R

 






Alerter

57 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #3454687
    Le 18 novembre à 10:06 par Oleodedieu
    Alain Soral présente son nouveau livre

    Dans le marais puant actuel, les nombreuses invitations dans les médias internet d’Alain Soral ainsi que d’autres intervenants de qualité font se réveiller de nombreuses personnes même si elles n’osent pas encore l’avouer...Ce livre est la cerise sur le gâteau !

     

    Répondre à ce message

  • #3454693
    Le 18 novembre à 10:18 par karma révolutionnaire
    Alain Soral présente son nouveau livre

    M. Soral a tout à fait raison de souligner qu’en s’intéressant de trop à la poésie, on s’affûte la sensibilité à tel point qu’on en devient inapte à l’action.

    C’est ce qui s’est passé avec les romantiques : quand on lit Le jeune Werther de Goethe ou pire, Obermann de Sénancour, c’est d’une telle finesse à force de rechercher le sensible... qu’on en déboule sur une sorte de pré-féminisme malsain, un "j’me regarde la rondelle" stérile, comme un peu le dernier livre de Rousseau, qui a, après avoir dit tout ce qu’il savait, pond Promenade d’un rêveur solitaire où le type se pose des questions métaphysiques sur la couleur des feuilles de son herbier...

    Ce sentimentalisme pas très viril a sonné le glas du Romantisme, remplacé en partie par des choses plus terre à terre tel que le Réalisme de Courbet et l’Impressionnisme de Monet, mais dans une autre partie, car rien ne meurt jamais, le romantisme s’est commué en « romantisme noir » où une psyché déviante issue du protestantisme anglais rejoint les idées noires des jeunes artistes laissés pour compte sur le naissant marché de l’Art... ce qui a pu donné ensuite des mouvements éphémères et quelque peu à la marge comme le Symbolisme d’Odile Redon, engageant la création sur une voie parallèle irrationnelle, ce que Hitler a nommé ensuite « l’art dégénéré » par opposition à un certain classicisme ou réalisme social.

    Ma question, car il m’en faut une pour avancer : où situer le Surréalisme entre ces deux eaux, art figuratif-rationnel et art conceptuel, alors même que les surréalistes malgré leurs oeuvres délirantes (suivant le Dadaïsme et l’humour noir) prétendaient pourtant remettre de l’ordre au moins esthétique dans une civilisation occidentale chaotique (2 guerres mondiales) ?

     

    Répondre à ce message

    • #3457406
      Le 24 novembre à 19:28 par anonyme
      Alain Soral présente son nouveau livre

      Ah ? On peut spamer son propre comm’ ?

      Intéressant procédé.

      Aidons à sortir de l’enlisement les bégayeurs.



      En d’autres termes, l’Arménie étant géographiquement située en Asie occidentale



      Donc rien d’intra-européen. Merci.

      D’ailleurs ça n’a aucun rapport avec le fait de coloniser ou non, qui jamais n’a dépendu de l’appartenance géographique (ni culturelle, d’ailleurs). J’ai défié qu’on cite une seule source prétendant de telles extravagances : l’absence de réponse est une capitulation en rase campagne.

      Et ça ne changerait rien pour le Tukestan, la Sibérie, etc.

      Et la Russie se percevait bien comme dominatrice impérialiste : Vladivostok, Vladikavkaz, etc.

      Et les élites russes n’étaient pas seules à considérer cela comme une domination impériale : par l’emploi du mot черножопый (« cul noir ») pour désigner les peuples du Caucase et d’Asie centrale, et par le jeu de mot transformant les Tatars en d’infernaux Tartares, la société russe de ce temps a montré ce qu’elle en pensait.

      De même j’ai défié de trouver une référence faisant de la diffusion (potentiellement paisible) d’une langue ou d’une philosophie, religion ou morale un critère sine qua non de colonisation ou d’impérialisme. Absence de réponse probante.

      Et en plus il est prouvé que l’orthodoxie avait bel et bien un tel potentiel.

      Mais encore :



      le plus grand empire colonial de tous les temps, fut la Mongolie de Gengis Khan



      Si ce fut un empire colonial (le plus grand d’un seul bloc en fait) c’est bien que ces critères-là sont, tous, du premier au dernier, sans lien aucun avec les critères déterminant une colonisation.

      L’expansionnisme de la Russie des tsars selon le premier (temporellement et par son envergure) historien marxiste de la Russie :
      https://en.wikipedia.org/wiki/Mikha...
      Idées en histoire
      Dans sa propre œuvre historiographique, Pokrovsky mit l’accent sur la théorie marxiste et la brutalité des classes dirigeantes. Il décrivit de manière répétée l’empire russe [du temps des tsars] comme une “prison des peuples”. Dans son Histoire de la Russie depuis les temps les plus anciens, il écrivit que “la Grande Russie a été bâtie sur les ossements des nations non-russes… dans le passé nous, les Russes, fûmes les plus grands voleurs sur la Terre.”

      La Russie fut plus longtemps et avec plus de persévérance une puissance coloniale que l’Angleterre, et bien sûr que les États-Unis.

       
    • #3460581
      Le 3 décembre à 02:18 par ProtégeonslaPalestine
      Alain Soral présente son nouveau livre

      @Karma révolutionnaire : Effectivement, c’est bien Jean-Jacques Rousseau qui a ouvert la brèche du romantisme, de sa sensiblerie exacerbée et de son hyperesthésie nombriliste, avec Les Rêveries du promeneur solitaire : la contemplation de la nature est devenue, à cet instant de la littérature, prétexte à établir des correspondances imaginaires entre les émotions intérieures et le paysage extérieur. Cette bleuette féminine et ce narcissisme plaintif ont alors entraîné toute une génération d’hommes vers leur féminisation recherchée et consentie.

      Contrairement au romantisme, le surréalisme ne visait pas l’auto-émasculation par la survalorisation tempêtes du moi, mais plutôt une castration de la raison et de son triomphe rigide : le romantisme, c’est l’emphase des états d’âme, alors que le surréalisme est la démolition contrôlée des états de conscience.

      Dans les deux cas, ces mouvements artistiques se sont attaqués à l’ordonnancement classique, proportionné, et équilibré du monde, hérités de la culture hellénique. En contestant la géométrie grecque du monde, le romantisme a introduit le primat de l’effusion des sentiments et ainsi contribué à féminiser le regard sur l’être. Le surréalisme, en réhabilitant le fantasque et l’imagination, conteste l’architecture rationnelle, donc virile du monde.

      Conclusion : Par extension, il découle de cette thèse de Alain Soral, que l’homme blanc est l’inventeur involontaire de l’hydre féministe.

      Bémol : Ce retour centripète et hystérique du romantisme sur les turbulences intérieures a permis à la musique d’engendrer Frédéric Chopin.

      #ProtégeonslaPalestine#

       
  • #3454770
    Le 18 novembre à 13:04 par Coincoin
    Alain Soral présente son nouveau livre

    "Grâce au métissage il n’y a plus de guerre car lorsque l’on se ressemble il y a rivalité". Lorsque tout le monde sera métissé ce sera la 3eme guerre mondiale alors puisque l’on se ressemblera tous. La guerre du haut contre le bas est invisible mais lorsque tout le monde sera métissé elle sera très visible car épuré de tout ce brouillard culturel.

     

    Répondre à ce message

    • #3455009
      Le 19 novembre à 00:29 par mondriian
      Alain Soral présente son nouveau livre

      Le métissage au delà d’être obligatoire est inéluctable.
      Comment peut-on encore avoir la naïveté de penser que les races resteront "pures" à jamais, dans un monde de transports et communications rapides ?

       
    • #3455130
      Le 19 novembre à 10:42 par ProtégeonslaPalestine
      Alain Soral présente son nouveau livre

      @coincoin, @mondrian : Vous êtes deux à raconter n’importe quoi. Si la similude ethnique était un gage de paix, expliquez-nous pourquoi l’Occident blanc se ligue à ce point contre la Russie blanche.

      Par ailleurs, le métissage n’est ni une fatalité ni une généralité à laquelle se résigner. Je suis métisse, et je pense que mon cas, issu d’une rencontre amoureuse authentique et d’un partenariat intellectuel qualitatif, entre une femme noire et un homme blanc, doit rester l’exception. Or, le Système mélangiste, échangiste, droitelhommiste, essaie d’en faire la règle : le métissage ponctuel et occasionnel ne pose aucun problème. C’est la politique d’injonction collective au métissage qu’il faut combattre, comme on combat un totalitarisme.

       
    • #3455312
      Le 19 novembre à 18:08 par philibert63
      Alain Soral présente son nouveau livre

      C’est l’imitation des désirs qui augmentent la rivalité.

       
    • #3455357
      Le 19 novembre à 20:13 par anonyme
      Alain Soral présente son nouveau livre

      Pureté des races ? Ce n’est même pas la question.

      Admettons qu’une société soit d’emblée métissée : si elle reçoit en permanence des apports extérieurs, le peuple, même métis, qui se trouvait là s’en trouve dilué, jusqu’à disparaître au bout d’un certain temps.

      Quiconque est matérialiste sait que la vie est matérielle, et donc que le changement des formes vivantes est leur disparition. Donc seul un pur spiritualiste pourrait, éventuellement, être cohérent dans l’indifférence au métissage.

      Les moyens de transport n’impliquent pas la libre circulation, sinon le moteur amènerait l’inéluctable triomphe du libéralisme.

      Sur les deux points, quand on dit de telles choses c’est qu’on est intellectuellement colonisé par l’idéologie bourgeoise — ou qu’on en est un convaincu par sa seule appartenance sociale.

      Et non, la ressemblance n’implique pas la guerre : l’Allemagne, la France et l’Angleterre ne se sont jamais tant ressemblé ni si peu fait la guerre qu’aujourd’hui ; et l’Europe dans la Pax romana était paisible — comme les parties non européennes de l’Empire. Les guerres entre voisins sont plus fréquentes car plus faciles que les guerres au bout du monde, c’est tout.

      Et quiconque comprend Girard l’exclut de ses références.

      Daniel C. e tutti quanti, des soixante-huitards malgré eux : pour moi, oui.

      L’ « Occident » est mené par des partisans du métissage : il serait pour cela normal, si la ressemblance était gage de paix, qu’il se ligue contre des pays ayant préservé leur blancheur. Cela dit, j’approuve Soral quand il décrit la Russie comme un modèle pour une France qui aurait plus ou moins été métissée par son empire colonial : la Russie est un empire colonial d’un seul bloc, o[ù] coexistent différentes races.

       
    • #3455418
      Le 19 novembre à 23:33 par ProtégeonslaPalestine
      Alain Soral présente son nouveau livre

      Correctif utile : la Russie n’est pas « un empire colonial ». La Russie est une superpuissance décoloniale, dont le bellicisme occidental est en passe de faire émerger les potentialités néo-coloniales, via des partenariats équitables de développement technique.

      Ainsi la France s’est-elle fait partiellement dégager de l’Afrique dès 2022, et sitôt remplacer par la Russie, moins pontifiante, refusant toute ingérence politique dans les affaires intérieures de ses partenaires en voie de développement, et plus axée sur le commerce que sur le tutorat paternaliste aux relents jules-ferrystes.

      La Russie n’a jamais été un empire colonial, et la multipolarité qu’elle appelle de ses vœux tend à le confirmer :

      1- L’épopée impériale russe a été de courte durée, puisqu’elle a commencé sous Pierre le Grand en 1720, pour s’achever en 1917, sous Nicolas II.

      2- L’empreinte de la Russie sur ses satellites relève davantage de l’extension de domaine géographique russe que de l’annexion territoriale.

      3- La seule colonie russe fut l’Alaska, qui intéressa un temps, les trappeurs en quête de fourrures.

      4- Les propos vexatoires de Macron, qui avait ulcéré le président du Mali, et la présomptueuse maladresse de Sarkozy, qui avait exhibé tout le dédain et l’asymétrie de la relation France-Afrique, dans son discours contre-intuitif de Dakar, seraient inimaginables venant de la Russie.

       
    • #3455529
      Le 20 novembre à 10:42 par anonyme
      Alain Soral présente son nouveau livre

      Vladikavkaz (« le maître du Caucase ») et Vladivostok (« le maître de l’Orient ») sont des noms qui prouvent assez que la Russie, alors empire colonial, se percevait bien ainsi. Le mot черножопый prouve aussi assez ce que fut autrefois cette perception, que vous ne pouvez guère ignorer me semble-t-il.

      Dire que trois siècles d’épopée impériale (donc d’impérialisme colonial) seraient une « courte durée », c’est faire très fort. Et l’impérialisme russe s’est étendu sur l’Asie (par laquelle étaient venus les occupants mongols, donc par réaction défensive) non vers la fin de Pierre le Grand mais dès Ivan le Terrible : ça fait environ cinq siècles, une épopée impérialiste donc plus longue que celle de la France et de l’Angleterre. Alors : du calme… de la mesure.

      Soral, évoquant le rugby, a parlé de « France-empire multiethnique ». J’en relève ceci : « avant on était une nation impériale, où i y avait que des autochtones en France, et où on regardait les citoyens de seconde zone, les indigènes de nos colonies, dans la Revue des deux mondes, aujourd’hui on n’a plus d’empire, mais l’empire il est intra muros. C’est-à-dire que, on est passé d’un empire national à une nation impériale. Qui est d’ailleurs s—qui fatalement devrait être sur le modèle russe si elle veut fonctionner. » Un modèle qui se comprend compte tenu du commun passé colonial, je crois.

      J’approuve en revanche bien fort le propos sur les réflexes jules-ferryste de nos dirigeants républicains. Là, je préfère Lyautey (tant pis pour l’équilibre gauche-droite).

       
    • #3455940
      Le 21 novembre à 09:40 par ProtégeonslaPalestine
      Alain Soral présente son nouveau livre

      Certaines conditions objectives doivent être réunies pour dire d’un pays qu’il est un empire colonial :

      1- Sa présence coloniale laisse une empreinte linguistique indélébile. Or, la langue russe ne s’est pas exportée et implantée comme celle des véritables empires coloniaux : on mesure l’emprise coloniale à la profondeur de ses vestiges linguistiques.

      2- Si l’on concède que la Russie a bien colonisé le Caucase, le Turkestan russe, l’Arménie, la Sibérie et l’Alaska, cette colonisation intra-continentale n’en fait pas un empire : est-ce que la France est un empire colonial parce qu’elle s’est emparée de la Corse ?

      3- Enfin, pour se dire « empire colonial », il faut être en mesure d’offrir une proposition morale et une valeur philosophique ajoutée suffisamment fortes et universelles, pour que le monde colonisé accepte de les faire siennes, sans effusion de sang. On observe que l’orthodoxie et le communisme échouèrent à se présenter comme des exemples séduisants de modélisation sociale.

      Conclusion : Même l’Arabie musulmane du califat sera davantage parvenue à se hisser au rang d’empire colonial que la splendide Russie, durant toute son histoire.

       
    • #3456466
      Le 22 novembre à 13:41 par anonyme
      Alain Soral présente son nouveau livre

      Est-ce de l’humour ?

      L’Arménie et le Turkestan ne risquaient pas d’être atteintes par votre « colonisation intra-européenne » puisqu’ils sont en Asie (vérifiez sur une carte).

      Et ils n’appartiennent pas au même domaine culturel que la Russie, que ce soit religieusement ou linguistiquement (l’Arménie étant une parente éloignée, le Turkestan, un parfait ailleurs, par rapportvà la culture orthodoxe slave).

      Que dire de la Sibérie et des autres contrées colonisées historiquement par la Russie à partir d’Ivan IV ? Alors quel rapport entre les faits et les critères que vous proclamez ?

      Qui a dit, à part vous, que sans assimilation de la langue et sans assimilation paisible (et même, selon vous, potentiellement paisible : donc une définition en caoutchouc hyper souple) de la philosophie ou morale ou religion du colonisateur, la colonisation ne serait pas colonisation ? Vous confondez moyens d’éventuelle influence et critères pour juger qu’une influence culturelle aurait prospéré.

      Si vraiment un projet moral potentiellement acceptable paisiblement était un critère pour juger d’une colonisation, le capitalisme actuel serait hors de portée de tout reproche sur ce point : il ne propose plus que l’aliénation de toute transcendance. Vous blanchissez le dollar en croyant flatter le camp opposé : belle « gribouillerie ».

      Et c’est faux en plus : l’orthodoxie s’est répandue paisiblement en Russie, preuve que ce potentiel existait à l’inverse ce que vous dites.

      Et ça ne changerait rien ici, si c’était vrai.

      Bref : vous dites des choses fausses, et qui, vraies ou fausses, n’aboutiraient pas à vos conclusions, car sans lien avec elles.

      Oui, la Russie a, plus précocément que la France, l’Angleterre ou les États-Unis, colonisé des contrées (étrangères à sa culture, accessoirement). Ce n’est pas un reproche : qui ne l’a jamais fait ? Ce n’est pas un grief : que celui qui n’a jamais péché…

      C’est l’histoire. Que ceux qui n’aiment pas la lire tournent leurs yeux ailleurs.

      Et s’il s’agit d’humour : c’est à peine plus absurde que ce qu’on peut trouver dans maints commentaires supposés sérieux.

       
    • #3456578
      Le 22 novembre à 18:30 par anonyme
      Alain Soral présente son nouveau livre

      1- « L’Arménie et le Turkestan ne risquaient pas d’être atteintes par votre « colonisation intra-européenne » puisqu’ils sont en Asie » : L’Arménie est une enclave du Caucase, entre la mer Caspienne et la mer Noire. Elle se situe en Eurasie, aux limites de l’ Europe et de l’Asie. Voilà pourquoi il serait grotesque de dire d’un Charles Aznavour qu’il est asiatique : il est Européen d’Asie mineure, tout comme les Géorgiens, certains Turcs, et les Azéris.

      En d’autres termes, l’Arménie étant géographiquement située en Asie occidentale, tout en faisant partie culturellement et génétiquement de l’Europe, d’où la nuance apportée par les termes Cauc-asien et Indo-européen, je maintiens fermement que l’expansion russe fut historiquement intra-continentale et limitée à sa sphère d’influence ethno-géographique : la Russie a réalisé des expansions de domaine au sein de sa zone eurasiatique, et non érigé un empire colonial, selon les conventions en vigueur. Je vous mets d’ailleurs au défi de trouver une seule allocution où Poutine ferait référence à un quelconque empire colonial russe.

      2 - « ils n’appartiennent pas au même domaine culturel que la Russie, que ce soit religieusement ou linguistiquement (l’Arménie étant une parente éloignée (...) par rapport à la culture orthodoxe slave » : Confus. La différence culturelle n’est pas un obstacle à la colonisation, mais son combustible idéologique. Vous reconnaissez donc, malgré vous, que la Russie n’y a laissé aucune empreinte, ce qui met à mal votre postulat fumeux d’empire colonial russe.

      3- « Vous confondez moyens d’éventuelle influence et critères pour juger qu’une influence culturelle aurait prospéré » : Je ne confonds rien du tout. Pour les besoins de la démonstration, admettons comme vous l’affirmez, qu’un empire colonial ne se mesure guère à la prospérité de sa postérité : sachant que plus grand empire colonial de tous les temps, fut la Mongolie de Gengis Khan, qui oserait avancer, à part quelqu’un qui ne craint pas de glisser sur le tapis de sa propre suffisance, que la Mongolie, peuple d’éleveurs semi-nomades très pauvres, entouré de yacks, est un empire colonial ?

      Les faits invalident votre proposition : personne ne parle ni ne commerce en mongol et personne ne se réclame de la sagesse « universelle » mongole, en dehors des Mongoles eux-mêmes. Il existe donc bien des critères objectifs de définition d’un empire colonial, même si cela contrarie vos certitudes.

       
    • #3456857
      Le 23 novembre à 14:35 par anonyme
      Alain Soral présente son nouveau livre

      La seule confusion sur l’Arménie est la vôtre : j’ai dit exactement qu’elle était religieusement une parente éloignée de la civilsation orthodoxe slave, ce que vous paraphrasez (« partie culturellement et génétiquement de l’EuropeIndo-européen ») et donc approuvez. Et vous reconnaissez même qu’elle est en Asie :



      l’Arménie étant géographiquement située en Asie occidentale



      Donc rien d’intra-européen.

      Ce qui d’ailleurs ne change rien pour le Turkestan, la Sibérie, etc., ces parfaits ailleurs (du point de vue de la Chrétienté) conquis par l’impérialisme russe d’autrefois.



      Vous reconnaissez donc, malgré vous, que la Russie n’y a laissé aucune empreinte, ce qui met à mal votre postulat fumeux d’empire colonial russe.




      Et :



      Les faits invalident votre proposition : personne ne parle ni ne commerce en mongol et personne ne se réclame de la sagesse « universelle » mongole, en dehors des Mongoles eux-mêmes.




      Quand ai-je dit qu’il fallait une empreinte linguistique, un commerce ou une sagesse universelle pour parler de colonialisme, hein ? Sophisme de l’homme de paille.

      J’ai dit presque l’inverse ; et je vous ai défié de trouver quelqu’un, autre que vous, faisant de la diffusion d’une langue ou d’une philosophie, religion ou morale un critère sine qua non de colonisation ou d’impérialisme. Que vous ne trouviez aucun exemple suffirait à conclure.

      Mais en plus :



      le plus grand empire colonial de tous les temps, fut la Mongolie de Gengis Khan




      Si ce fut un empire colonial (le plus grand d’un seul bloc en fait) c’est bien que ces critères jouent pas ici.



      Je vous mets d’ailleurs au défi de trouver une seule allocution où Poutine ferait référence à un quelconque empire colonial russe.



      Doublement absurde.
      1° Qui, ici, a accusé Poutine de cela ? Poutine n’est pas Ivan le Terrible, que je sache.
      2° Et en plus personne aujourd’hui ne fait référence à son propre empire colonial, donc si ce critère (hors sujet) était décisif aucune politique d’impérialisme colonial n’existerait plus.

      Toujours à blanchir le dollar.

       
    • #3456902
      Le 23 novembre à 16:03 par ProtégeonslaPalestine
      Alain Soral présente son nouveau livre

      1- « L’Arménie et le Turkestan ne risquaient pas d’être atteintes par votre « colonisation intra-européenne » puisqu’ils sont en Asie » : L’Arménie est une enclave du Caucase, entre la mer Caspienne et la mer Noire. Elle se situe en Eurasie, aux limites de l’ Europe et de l’Asie. Voilà pourquoi il serait grotesque de dire d’un Charles Aznavour qu’il est asiatique : il est Européen d’Asie mineure, tout comme les Géorgiens, certains Turcs, et les Azéris.

      En d’autres termes, l’Arménie étant géographiquement située en Asie occidentale, tout en faisant partie culturellement et génétiquement de l’Europe, d’où la nuance apportée par les termes Cauc-asien et Indo-européen, je maintiens fermement que l’expansion russe fut historiquement intra-continentale et limitée à sa sphère d’influence ethno-géographique : la Russie a réalisé des expansions de domaine au sein de sa zone eurasiatique, et non érigé un empire colonial, selon les conventions en vigueur. Je vous mets d’ailleurs au défi de trouver une seule allocution où Poutine ferait référence à un quelconque empire colonial russe.

      2 - « ils n’appartiennent pas au même domaine culturel que la Russie, que ce soit religieusement ou linguistiquement (l’Arménie étant une parente éloignée (...) par rapport à la culture orthodoxe slave » : Confus. La différence culturelle n’est pas un obstacle à la colonisation, mais son combustible idéologique. Vous reconnaissez donc, malgré vous, que la Russie n’y a laissé aucune empreinte, ce qui met à mal votre postulat fumeux d’empire colonial russe.

      3- « Vous confondez moyens d’éventuelle influence et critères pour juger qu’une influence culturelle aurait prospéré » : Je ne confonds rien du tout. Pour les besoins de la démonstration, admettons comme vous l’affirmez, qu’un empire colonial ne se mesure guère à la prospérité de sa postérité : sachant que plus grand empire colonial de tous les temps, fut la Mongolie de Gengis Khan, qui oserait avancer, à part quelqu’un qui ne craint pas de glisser sur le tapis de sa propre suffisance, que la Mongolie, peuple d’éleveurs semi-nomades très pauvres, entouré de yacks, est un empire colonial ?

      Les faits invalident votre proposition : personne ne parle ni ne commerce en mongol et personne ne se réclame de la sagesse « universelle » mongole, en dehors des Mongoles eux-mêmes. Il existe donc bien des critères objectifs de définition d’un empire colonial, même si cela contrarie vos certitudes.

      #ProtégeonslaPalestine#

       
    • #3456952
      Le 23 novembre à 18:25 par ProtégeonslaPalestine
      Alain Soral présente son nouveau livre

      Quel enlisement.

       
  • #3454824
    Le 18 novembre à 15:27 par Caius Snifsnifgoldenboyus Saugrenus
    Alain Soral présente son nouveau livre

    De droite, Morand ?

    Dans sa fac’ de Lettres, il était le seul dreyfusard, ce qui le classait à gauche, et même dans une certaine gauche ; pacifiste entre les deux guerres, au contraire de toute la droite ; ambassadeur sous Vichy, régime dont on rappellera qu’en fait d’ « extrême droite » il était principalement de gauche. En 1945, « on » (est un c…, affirme la vox populi) a décidé que les vaincus étaient d’ « extrême droite », parce que la Droite et la Gauche sont deux moitiés du même mensonge historique (né en 1789, un certain 11 septembre : quel symbole !) qui fait s’affonter les défenseurs de la plèbe et ceux de la nation (au sens étymologique, pas au sens révolutionnaire), comme si la plèbe et la nation n’étaient pas le peuple essentiellement, le peuple par essence. Et comme tout royaume divisé contre lui-même est destiné à périr…

    Morand fait partie de cette génération de gauche qui, révulsée du carnage de « quatorze-dix-huit », par fidélité envers le peuple a choisi de ne pas soutenir la guerre ; elle s’est retrouvée classée pour cela à l’ « extrême droite » parce que le mensonge veut que le progrès serait de gauche et la conservation de droite.

     

    Répondre à ce message

    • #3455188
      Le 19 novembre à 13:08 par Alain Soral
      Alain Soral présente son nouveau livre

      Un grand bourgeois de gauche alors !
      Un vrai homme de gauche fonde ses catégories sur le rapport capital / travail.
      Le reste c’est de la littérature, comme ton commentaire...
      AS.

       
    • #3455268
      Le 19 novembre à 16:32 par anonyme
      Alain Soral présente son nouveau livre

      Bien vu, AS : oui, c’est de la littérature, en effet : Morand fut littérateur.

      Et diplomate. Diplomate pacifiste. Pacifiste parce que opposé aux massacres organisés (qui ne profitent qu’à une poignée).

      Mansau Andrée. Paul Morand, un cosmopolite à Venise. In : Littératures, numéro spécial 1,1979. Mélanges offerts à Monsieur le Professeur André Monchoux. pp. 57-68.

      https://www.persee.fr/doc/litts_056...

      • p. 65 :
      Paul Morand associe ses réflexions sur la place de l’Europe en 1922 à celles du Romantisme : « dernier écho d’un romantisme international, d’un 1848 à l’échelle planétaire ». Il compare aussi la libération des années 20 à celle de 1968 : « Nous ne connûmes pas cette longue révolte des jeunes, qui s’étend du romantisme au gauchisme : “Avancer ou crever” » (³⁵). Il tente aussi de justifier ses fluctuations à travers les régimes qui valurent au ministre plénipotentiaire du gouvernement de Vichy à Berne en 1944 d’être sévèrement jugé : « Je n’ai jamais aimé que la paix ; cette fidélité m’a valu de curieuses infidélités du sort ; elle m’a fait traverser, en 1917, une gauche fort avancée, pour me déposer en 1940 dans un Vichy maurrassien où je n’étais pas moins dépaysé. »

      Quant à la définition que vous faites de la gauche et de la droite, elle se justifie ; elle a pour seul inconvénient de n’être pas celle qui vient de l’histoire.

       
    • #3455413
      Le 19 novembre à 23:03 par oncle Jo
      Alain Soral présente son nouveau livre

      J’ai commandé le livre ! ;-) Parle ment ? taire ! mais électeur con, cave ! longue vie à l’ AS des As !

      Ahhh le Maréchal (Staline) avait du bon, et je maintiens que la chute de l’ URSS fut une catastrophe.

       
    • #3455458
      Le 20 novembre à 06:42 par Henri
      Alain Soral présente son nouveau livre

      Le reste c’est de la littérature, oui, comme la fable du renard et des raisins...

       
    • #3455527
      Le 20 novembre à 10:36 par Caius Snifsnifgoldenboyus Saugrenus
      Alain Soral présente son nouveau livre

      Ne pas confondre littérature et histoire. Les faits, c’est l’histoire, voilà tout.

      Il est heureux que l’on échappe ici au manichésme qui nous ferait croire que certains hommes seraient entièrement mauvais ; sous un autre pseudo à l’époque, j’avais cité le jugement d’un des géants de notre histoire reconnaissant les qualités de Staline. Je regrette seulement que certains, hélas plus souvent ceux qui se disent « à gauche » (?), ne le fassent pas en faveur du camp opposé : les hommes qui se disent « de droite » (?).

      Je rends hommage à ceux qui sont capables de se rendre compte que « de Gaulle n’était pas un con », surtout s’ils sont capables de ne pas prétendre, fût-ce implicitement (ou inconsciemment), que Céline l’aurait été.

       
  • #3454915
    Le 18 novembre à 18:18 par On en a gros
    Alain Soral présente son nouveau livre

    Il me faut ce bouquin ! Merci Mr Soral ,longue vie à vous.
    Par contre j’ai remarqué une chose. Plus je parle de vous,fais référence à vos travaux ,vidéos etc... Moins les gens me parlent.. c’est fou comment les cons haïssent la logique et la droiture intellectuelle.. comme le vampire détestant la lumière... Y’en a même qui bafouillent postillonnent et deviennent tout rouges a la simple évocation de votre nom.. faut le voir pour le croire...
    Merci pour tout Mr Soral !

     

    Répondre à ce message

  • #3455015
    Le 19 novembre à 01:26 par Mon nom est personne
    Alain Soral présente son nouveau livre

    Je ne suis ni de droite ni de gauche je suis pour l’honnêteté, le bon sens.
    Mélenchon est un traître à la France car il flatte l’immigration au détriment du peuple français, en sachant que seul une infime partie des immigrés pourvoit au travail manquant, le reste est parasitaire, il est donc idiot utile ou collabo du sionisme et du grand patronat. On se tape du fait qu’il se prenne pour Robespierre ; pareil pour Zemmour, bon journaliste qui qd il se prend pour Napoléon sioniste est out ( il s’est trahit qd il a refusé de devenir chrétien alors qu’il fait la morale à tout le monde niveau francité) ; comme ces amoureux de la liberté gauchos, sur le tard, pro palestiniens car ils savent qu’ils ont l’aval du monde et de la masse immigrée ( en réalité si ils étaient si humanistes et patriotes ils feraient tout pour libérer la France de l’invasion migratoire au lieu de la manipuler maladroitement ).
    Donc de mon point de vue mettre en exergue des citations ponctuelles de bon sens de ces gens, quand on sait leur duplicité, qu’on sait que c’est de la posture, de l’opportunisme, c’est une erreur, car ça les fait passer pour les non avertis pour des gens bons, honnêtes, avec les plus cons « Mélenchon président « etc.
    Sarko en faisait sa spécialité, de saisir l’air du temps, de l’opinion, pour se refaire une cote de popularité facile, alors que c’est un traître, un cynique, qui a joué contre la France.
    Donc je ne crois pas que citer les gens malhonnêtes soit opportun, il faut valoriser ceux qui ont une ligne franche quelque soit le contexte.
    Le côté punk c’est sympa mais c’est un peu dire « je me fous du réel », je regarde de loin les événements, tant que le commentaire fait recette on est bons.
    Comme la mode, futile, redondante, de posture, d’habitude la spécialité des bonnes femmes.
    Ce qui résume une personnalité politique, ce sont ces actes, point.
    L’intellectuel lui a le luxe de rester en retrait, refaire le monde, théoriser, faire des bons mots, on le lui en voudra pas.
    Mais si politiques et théoriciens se mettent à se faire des papouilles, ca sent le foutage de gueule et le jeu de dupe perpétuel.
    Donc je maintien qu’il faut simplifier, en temps révolutionnaire : traître ou patriote, collabo ou résistant, corrompu ou honnête. Point.

     

    Répondre à ce message

    • #3455192
      Le 19 novembre à 13:12 par Alain Soral
      Alain Soral présente son nouveau livre

      Tu as quoi dans ton CV pour justifier une telle arrogance ?
      Rien.
      Donc la ferme.
      Les cons quoi beuglent, ça fatigue...
      AS.
      PS. De plus, quand tu auras lu le livre - si tu sais lire - tu verras que ton commentaire est complètement hors sujet ! Le hors sujet étant la marque absolue du crétin prétentieux.

       
    • #3455218
      Le 19 novembre à 13:56 par anonyme
      Alain Soral présente son nouveau livre

      Les réwistants, payés par l’O.S.S. (précurseur de la C.I.A.). Ils ont bâti notre monde (en reprenant maintes recettes vichyste qui, depuis, sont en cours d’abolition).

       
    • #3457136
      Le 24 novembre à 10:54 par kantor
      Alain Soral présente son nouveau livre

      @Mon nom est personne
      Pas con vos raisonnement, mais méfions nous de la simplicité...Et bien sur que le bon sens et la bourgeoisie intellectuelle, c’est un petit peu comme une personne qui a un rapport au travail avec sa feuille de paye et une autre personne qui à un rapport au travail avec ses lectures marxistes...

       
  • #3455274
    Le 19 novembre à 16:54 par Wannoua721
    Alain Soral présente son nouveau livre

    "Le nécessaire retour de la Couille."
    Merci pour le sourire que vous avez dessiné sur mon visage Monsieur Soral...

     

    Répondre à ce message

  • #3455328
    Le 19 novembre à 19:01 par Heisenberg
    Alain Soral présente son nouveau livre

    Paul Verbeke est un animateur excellent.

    S’agissant du livre, il a l’air très bon. J’aime bien la bonne humeur d’Alain Soral malgré les persécutions.

    Que Dieu vous bénisse, vous protège et vous guide.

     

    Répondre à ce message

  • #3455459
    Le 20 novembre à 06:56 par Ben Sandler
    Alain Soral présente son nouveau livre

    Amertume partagée concernant la Suisse romande, dont les édiles singent ceux de France et recueillent une raclure d’ex-ministre.

     

    Répondre à ce message

  • #3462059
    Le 6 décembre à 19:31 par Ju
    Alain Soral présente son nouveau livre

    Parlementaire, Mr Soral connaîtrait il la langue des oiseaux ?!

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents