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Black Friday, le film d’horreur d’une époque

L’écrivain Mark Dice s’est amusé à filmer les longues files d’attente du « Black Friday » devant les supermarchés américains, assortissant les vidéos d’un commentaire apocalypto-humoristique. Pure dérision ou lucidité ?

 

Pour une société de petits producteurs et de consommateurs éveillés,
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Sur la consommation et la marche du capital, chez Kontre Kulture :

 

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47 Commentaires

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  • #1614804
    Le 2 décembre 2016 à 20:39 par Bernard Lapotre
    Black Friday, le film d’horreur d’une époque

    Le même genre de vidéo avait été relayé il y a deux ans, je m’en souviens.
    A l’époque, le concept de "black friday" n’existait quasiment pas en France.
    Deux ans plus tard, tout le commerce se l’est accaparé. Normal, faut participer à l’effort de croissance...

     

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  • #1614805
    Le 2 décembre 2016 à 20:40 par Bernard Lapotre
    Black Friday, le film d’horreur d’une époque

    "Black friday" = heures les plus sombres du vendredi.

     

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  • #1614931
    Le 3 décembre 2016 à 00:07 par Brian77Gilmour
    Black Friday, le film d’horreur d’une époque

    Moi j’aurais bien aimé un peu plus de tendresse
    Ou alors un sourire ou bien avoir le temps
    Mais au suivant, au suivant
    Tous les suivants du monde devraient s’donner la main
    Voilà ce que la nuit je crie dans mon délire
    Au suivant, au suivant
    Et quand je n’délire pas, j’en arrive à me dire
    Qu’il est plus humiliant d’être suivi que suivant
    Au suivant, au suivant
    Un jour je m’ferai cul-de-jatte ou bonne sœur ou pendu
    Enfin un d’ces machins où je n’serai jamais plus
    Le suivant, le suivant....

    Texte que l’on peut largement adapter à la situation ...

     

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  • #1614993
    Le 3 décembre 2016 à 04:45 par nobody
    Black Friday, le film d’horreur d’une époque

    Rien de special par rapport a la quantité de consommateur et leur pouvoir d’achat actuel. La folie, c’est en période d’euphorie (les black Fridays des 90), aujourd’hui, c’est même très calme...

    De toute façon, les structures solides sont remplacées par des mega-centrales de distribution couplées au congloméra des transporteurs internationaux. Tout est online et définitivement à de meilleurs prix... Internet+GodGoogle (le nouvelle oracle des marchants) Ce commentaire, y compris. Avec son petit poids en or numérique (data consommateur)
    Aussi, les commentaires du type son outdated (relou)
    Imaginez le gars qui possède sa camera numérique, son computer, son hand-phone, ses connections internet, peut-être meme ses petites habitudes chez McDo StarBuck et vient nous chanter les zombies qui finalement veulent acheter le matos que lui, à déjà. Un peu beaucoup ridicule.

     

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  • #1615143
    Le 3 décembre 2016 à 13:09 par frederic
    Black Friday, le film d’horreur d’une époque

    Pour ma part j’ai deux sites de e-commerce et il est hors de question que je cède à cette débilité, tout comme celle Halloween.

    M’abaisser à gagner de l’argent n’importe comment ce n’est pas possible pour moi. L’argent ça se mérite avec un travail honnête. Pas en enfumant les gens, même les imbéciles !

    Quand est-ce que cette bande de débile lobotomisé va se rendre compte qu’ils sont totalement manipulés.

     

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  • #1615553
    Le 4 décembre 2016 à 01:02 par STEF de MARS
    Black Friday, le film d’horreur d’une époque

    Homo Consumerus, dernier stade avant l’extinction de l’espèce.

     

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    • #1617039
      Le Décembre 2016 à 09:21 par Mayol de Lupé
      Black Friday, le film d’horreur d’une époque

      @STEF de MARS
      Non avant l’extinction tu as loupé une étape cruciale !
      L’étape oxyure dont nous sommes en partie arrivé !
      Mais des oxyures avec des smartphones, des cartes bleues, des télécommandes et des écrans plats !
      Le stade ultime de l’espèce humaine

       
  • #1615597
    Le 4 décembre 2016 à 05:09 par Math
    Black Friday, le film d’horreur d’une époque

    Oh des zombies, c’est facile d’etre condescendants et de suivre l’info.

    Et oui des gens ne sont pas riche à souhait et attendent ce jour pour acheter des trucs qu’ils ne peuvent pas se payer ou acheter des cadeaux de noel plus sympa.
    Quels idiots ces consumeristes par ce que les lecteurs d’e&r n’ont jamais fait la queu dans un magasin, ils sont trop futés pour ça.

     

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  • #1615631
    Le 4 décembre 2016 à 08:18 par Eric
    Black Friday, le film d’horreur d’une époque

    Je comprends vos commentaires Chaton. Et l’enfilade de réactions pavloviennes, univoques et assez peu réfléchies peut laisser songeur.
    Tout cela manque singulièrement d’empathie je trouve.
    Par ailleurs aujourd’hui, combien font la même chose que ces gens-là en s’évitant la galère des files d’attente tout ça parce qu’ils optent pour le e-commerce (il y a aussi par ailleurs des gens qui ne sont soit pas équipés soit pas familiers de ces outils). La critique est facile mais le problème c’est que l’on passe à côté du problème essentiel qui est la paupérisation galopante. L’aliénation marchande à bon dos. Même si je ne nie pas bien évidemment, ce qui serait parfaitement absurde, qu’il existe des acheteurs compulsifs, le problème n’est pas là et est un peu plus compliqué. Et je crois que peu de gens seraient assez bêtes pour affirmer qu’il y a dans les files d’attente plus de fashionistas que de gens qui comptent la thune pour boucler les fins de mois. Soyons sérieux. Mais c’est plus simple de se foutre de la gueule des gens, certes.

     

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  • #1616232
    Le 5 décembre 2016 à 08:47 par MagnaVeritas
    Black Friday, le film d’horreur d’une époque

    Entre ceux qui font la queue pour faire des économies et ceux qui font la queue pour critiquer ceux qui font des économies, je sais qui sont les zombies. Avec la médaille du commentaire bidon pour « josée » :



    Quand on a RÉELLEMENT besoin de quelque chose on va l’acheter quand on en a besoin. On n’attend pas. Si les gens n’achetaient que ce qu’ils ont RÉELLEMENT besoin, ils ne nageraient pas dans les dettes. Ils ne feraient pas la file comme une bande de décérébrés devant des magasins leur proposant des pseudo-rabais qu’ils peuvent aisément trouver n’importe où en ligne ou à moins cher encore.



    La mémère qui se trahit en admettant qu’elle achète en promo en ligne. Il faudrait criminaliser les gens qui n’ont pas internet, c’est ça ?
    « Si les gens n’achetaient que ce dont ils ont réellement besoin ils ne seraient pas endettés » ? Quelle conclusion ! Non mais c’est bien connu, si les gens s’endettent, par le crédit à la consommation, ce n’est pas parce qu’ils n’arrivent plus à joindre les deux bouts, non, c’est pour se payer du superflu, j’oubliais.

    Le véritable souci a toujours été la masse, plouc ou urbaine, car sous-éduquée et complaisante. C’est pourquoi les proprios qui parlent ici ne comprennent pas les autres.

    Dommage que la vidéo de l’employé Walmart qui se fait tuer par les abrutis barbares n’a pas été diffusée à la place de celle-ci, elle date pourtant de nombreuses années.
    Les ploucs qui disent préférer se promener dans leur jardin auraient peut-être compris, malgré leur déficit d’intelligence, que le souci n’est pas le commerce mais le manque de respect. La sociologie du commerce n’est qu’un révélateur, et le black friday est un épiphénomène comme ç’a été dit dans les commentaires.

    Il ne faut pas compter sur tous ces proprios pour comprendre quoi que ce soit à la situation. Ils se la jouent mais ce sont des petites cervelles.
    La vraie pauvreté c’est en ville, pas ailleurs. Il ne faut même pas parler à ces bourgeois qui s’ignorent.
    Ce que les types au chômage n’ont pas c’est l’argent, mais ce qu’ils ont c’est du temps. L’équation est vite faite.

    En tout cas, pour ma part, entre payer 100% ou payer moins, le choix est vite fait. Et ça fait des années que je fais de bonnes affaires un peu partout, pas seulement au black friday. Et oui, j’en suis content.
    Payer moins cher revient à augmenter son pouvoir d’achat, nécessité ignorée des privilégiés. Eux pensent plutôt à se divertir. Ou à gagner plus sur le dos des autres.

     

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    • #1616339
      Le Décembre 2016 à 12:09 par Borntogrowl
      Black Friday, le film d’horreur d’une époque

      Tu digresses... et tu te perds. La question n’est pas de savoir si on doit payer plus cher ou moins cher mais de savoir si on doit perdre son humanité et sa dignité pour des rabais sur des produits.

       
  • #1616538
    Le 5 décembre 2016 à 17:04 par ouhm
    Black Friday, le film d’horreur d’une époque

    C’est terrifiant ce concept de black friday, et la façon dont les gens prennent à ça...
    Il y a encore quelques années, personne n’avait entendu parler de ce concept, aujourd’hui ça devient un "rendez vous incontournable".. On nous installe ici en France les pires merdes Américaines... (on ne voit jamais la bonne face des Usa)
    La consommation est la seule jouissance du peuple.. Les gens font des boulots de merde et, en fin de semaine vont faire du shopping pour se sentir exister... une civilisation sans sens.. (je suis encore moi même là dedans...)
    Bien sur, la quasi totalité des gens qu’on voit dans ces queues ou qui achètent lors de cet événement, sont des prolos, prolos auxquels le capital concède à céder quelques miettes occasionnellement, ça rapporte et ça évite que les gens se rebellent..
    Ce qui est hallucinant, c’est la façon dont on nous fait acheter des choses dont nous n’avons aucun besoin, avec très souvent de fausses promos.
    Je suis tellement faible que j’ai voulu profiter de cet événement pour acheter un produit dont j’ai besoin à moins cher, mais il n’y avait rien d’intéressant, pourtant j’avais rempli mon panier de promos diverses, d’objets sans intérêt, parce qu’en promo... J’ai fini par tout vider et ne rien acheter.

     

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