se fier aux chiffres annoncés par l’iran et la chine .... avec des pincettes
je vais me baser sur les chiffres officiels du ministère de la santé :
Le dernier bilan officiel, qui date de dimanche soir, est de 130 personnes infectées, 12 guéries, 2 morts et 116 hospitalisées, dont 9 dans un état grave. Les nouveaux chiffres sont attendus dans la soirée
il y a quand même, 116 hospitalisés pour 200 personnes diagnostiqués ( chiffre donné a l’instant ou j’écris ces lignes - 130 était le chiffre de la veille ) soit une personne sur deux soit 50 %
en comparaison, concernant la grippe saisonnière, l’incidence moyenne par saison, tous âges confondus, est de 28,5 hospitalisations pour 100 000 habitants
il y a comme un probléme
il y a quand même, 9 personnes en soins intensif soit 7.5 % des hospitalisés
il y a comme un problème
on ne peut pour l’instant interpréter les chiffres afin de déterminer la mortalité de ce virus
si la chloroquine apparait comme une piste crédible , il convient de déterminer avec précision son bénéfice dans la réduction des prises en charges des patients en soins intensifs
si elle permet une réduction notable alors oui cette voie est prometteuse
si elle ne le permet pas, sans remettre en cause son efficacité dans cet type d’infection, son bénéfice ne sera pas a la hauteur des espoirs placés en elle, jamais l’hôpital ne pourra assurer une place en service de soins intensifs à chacun 7.5 % des hospitalisés, même sur de très courtes périodes
la mortalité est donc liée a deux causes , l’une intrinsèques ( le virus, le patient ) et l’autre extrinsèque ( les offres de soins )
le problème se situe dans les caractère opposés de l’une et de l’autre
c’est un peu comme un tsunami, tant que l’onde ne rencontre pas de cotes, c’est quasiment imperceptible, une modeste vague , ensuite ....
L’agence des Nations unies a rappelé que les symptômes étaient bénins pour la plupart des malades, sérieux pour 14% d’entre eux, et que 5% des personnes atteintes se trouvaient dans un état critique.
Le taux de mortalité semble être de 2% à 5%, selon l’OMS. Elle a pressé l’ensemble des pays de s’approvisionner en dispositifs médicaux d’assistance respiratoire