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Des drones attaquent la base aérienne russe d’Hmeimim en Syrie

Poutine fait immédiatement éliminer le groupe terroriste

L’état-major russe a communiqué les résultats de l’analyse des trois drones qui ont tenté d’attaquer la base aérienne d’Hmeimim et qui ont été contraints de se poser [1].

 

- Il est impossible de fabriquer localement de tels drones. Ils ont été nécessairement importés.

- L’utilisation de ces drones nécessite une formation appropriée. Les fournisseurs sont donc venus former les jihadistes ou ceux-ci sont allés se former à l’étranger.

- Les bombes artisanales qui armaient les drones pesaient environ 400 grammes. Elles étaient conçues à base de nitrate quaternaire et de billes de métal. Il n’existe pas de production locale de cet explosif. Plusieurs États en produisent, dont l’Ukraine.

- Les coordonnées des programmes de contrôle de ces drones sont plus précises que celles qui peuvent être obtenues à partir de sources ouvertes. Les jihadistes ont donc eu accès à des renseignements aériens ou satellitaires.

 


 

L’armée russe élimine le groupe qui a exécuté l’attaque de drones en essaim

 

Le 13 janvier 2018, les Forces spéciales russes ont éliminé tous les membres du groupe jihadiste qui a exécuté l’attaque de drones en essaim contre les bases de Tartous et d’Hmeimim.

 

 

La riposte russe a eu lieu dans le village de Muwazarra, dans la zone de déconfliction d’Idlib.

Simultanément, le dépôt d’assemblage et de stockage des drones des jihadistes a été détruit.

Préalablement, le président Vladimir Poutine avait tenu à blanchir la Turquie de tout soupçon. Il s’était exprimé devant la presse pour confirmer avoir eu une longue conversation téléphonique avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdoğan. Il avait dénoncé la puissance étrangère qui avait organisé les attaques de drones en essaim et l’avait accusée de tenter de créer la discorde entre la Russie et la Turquie.

Le président Poutine n’a pas explicité quelle était cette puissance étrangère.

De source proche de l’enquête, on affirme que certains indices correspondent à d’autres trouvés lors de l’assassinat de l’ambassadeur Andreï Karlov, le 19 décembre 2016 à Ankara. Ce diplomate, très proche du président Poutine avait été tué à bout portant par un policier chargé de la sécurité rapprochée des hautes personnalités, Mevlüt Mert Altıntaş. Ce meurtre avait failli ouvrir une guerre entre la Turquie et la Russie. Les enquêteurs russes venus sur place avaient finalement constaté que le jeune homme, entré dans la police à la faveur de l’épuration politique, avait été formé par une puissance étrangère.

Si la zone de déconfliction d’Idleb est sous la responsabilité turque, le village de Muwazarra est contrôlé par Ahrar Al-Sham (Mouvement islamique des hommes libres du Cham) – proxy du Royaume-Uni – et Hay’at Tahrir Al-Sham (Organisation de Libération du Levant ) – proxy du Qatar –.

(Source : voltairenet.org)

Notes

[1] « Premières attaques de drones simultanées sur un champ de bataille », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 9 janvier 2018.

Voir aussi, sur E&R :

Approfondir le sujet avec Kontre Kulture :

 






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