Arrête avec l’URSS.
C’est, comme le IIIe Reich, l’épouvantail qui sert aux auto-proclamés libéraux à te faire croire que tu vis libre. C’est l’exemple branlant à l’appui de la maxime politique pour les cons « La démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres ». Comme si nous vivions en « démocratie » alors que les restrictions puritaines s’accumulent sans cesse et que les organismes de contrôle de la pensée financés par l’État se multiplient : DILCRAH, loi Avia, et les fournées d’« associations » de merde.
Quand l’URSS existait encore, le droit du travail était solide. L’existence de la patrie du socialisme réel agissait comme une assurance. Depuis sa disparition et la prétendue fin de l’histoire par le triomphe de la loi du marché, nous avons eu les différentes « réformes », le travail le dimanche, les « auto-entrepreneurs », la déglingue du secteur public (hôpital, éducation, professionnalisation de l’armée qui n’est plus celle du peuple...), la vente de ce qui nous appartenait à tous — nos autoroutes (Villepin), Alstom, Aéroports de Paris, Française des jeux... — au profit des copains qui profitent et tout un paquet d’enculades en prime.
Quant à notre « liberté de penser et de s’exprimer », il te suffit d’écouter les moutons répéter qu’« on n’oserait plus ce qu’osait Desproges » pour te convaincre qu’on se fout bien de ta gueule. Regarde ce qui arrive à Dieudo ou comment a fini Siné. Tous les jours les zigs te servent des histoires : les clandestins sédentarisés rebaptisés « migrants », le droit de s’enculer marié, la guerre « pour les droits de l’homme » en Syrie, le vilain PC Chinois, le tsar Poutine, et une grosse couche d’incontestable Chôa pour valider le paquet d’âneries.
Mais, réjouissons-nous, ce n’est pas l’URSS ou un terrible « totalitarisme ». Notre président saute sa mère à l’Élysée ; la porte-parole du gouvernement est une idiote, une négresse de maison au sens de Malcolm X ; Griveaux qui occupait ce poste auparavant se filme en train de se branler ; Avia, la mordeuse, occupe un poste parce qu’elle sort de ZEP et restreint nos libertés... Effectivement on est loin de l’URSS.
L’URSS qu’on présente dans les écoles — chargées de formater des crétins en utilisant pas mal d’idiots utiles — à travers une histoire du XXe siècle copieusement caviardée où le pathétique supplante la logique, correspond autant au réel qu’un château de conte ressemble à un pavillon de banlieue.