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Alain Soral sur l’écologie

 
 

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7 Commentaires

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  • #52231
    Le 10 octobre 2011 à 00:12 par borax
    Alain Soral sur l’écologie

    Concernant l’écologie on peut aussi surtout parler du loby de la chasse . Par exemple dans les Pyrénées les chasseurs sont à l’origine de la disparition des ours notament parcequ’ils font des battues au sanglier dans les zones à ours et forcément ils finissent tot ou tard par tomber sur une femelle avec ses petits ... ou alors dans les Landes ou les chasseurs ne respectent pas les périodes légales de chasse et ceci avec l’accord des autoritées locales !!! ils chassent l’Ortolan passereau protégé ou la palombe . Quand on parle d’environnement les associations de chasseurs se croient propriétaires des espaces sauvages . Donc y a pas que la polution des villes ou l’extention des villes y a aussi les gens de la campagne qui massacrent tout sous prétexte qu’ils habitent les lieux et que nous les citadins on devrais rien dire . Sans parler des productions agricoles qui provoquent les algues vertes en Bretagne , là aussi on peut rien leur dire sous prétexte qu’ils "bossent dur" dans leurs exploitations poluantes .

     

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  • #54741
    Le 18 octobre 2011 à 10:58 par Stalker
    Alain Soral sur l’écologie

    Bonjour.

    Il me semble qu’il y a ici confusion entre "l’écologie" et le "développement durable".

    En ce sens, l’écologie politique n’est pas "originaire de droite" mais est issue de la pensée anti-productiviste : Georgescu-Roegen, Gorz, Ellul, Castoriadis, Illich, etc...

    Il faudrait plutôt parler à mon sens d’une tentative d’OPA sur l’écologie par l’Empire pour la vider de son sens.
    Aussi, il me semble erroné de démystifier le réchauffement climatique (le terme de réchauffement est effectivement mauvais, il faudrait parler de dérèglement), tant la littérature scientifique commence à produire d’irréfutables preuves d’une modification des processus climatiques par l’activité industrielle humaine. Dénoncer la récupération de ce concept par l’Empire, très bien, mais c’est quelque peu stérile (en quoi l’Empire prend-il des mesures pour lutter contre ce réchauffement, quelles sont les mesures réelles prises pour limiter la production, réduire les dépenses énergétiques, etc ? ... - de telles mesures sont incompatibles avec la logique même du capitalisme).

    Cette volonté de nier une influence de l’activité humaine sur l’acidification des océans par exemple, très "Allègrienne", (qui participe pleinement du dérèglement climatique, ce sont des processus liés et conjoints) est, à mon avis, un aveuglement volontaire pour ne pas remettre en question le "projet" de société qui semble se dessiner derrière la ligne politique d’ER (un retour à une France productive, de travail, celle des 30 glorieuses).

    Je découvre depuis peu Mr. Soral, dont j’avais entendu le plus grand mal. Forcé d’émettre un avis, il m’a bien fallu juger sur du concret. Mon avis est partagé. Je trouve cet homme extrêmement courageux, d’une honnêteté intellectuelle réellement vertueuse et rafraîchissante et d’une grande acuité dans l’analyse et le constat du monde actuel (sans équivalent à ma connaissance). C’est un vrai résistant et dissident et je ne m’inquiète pas sur le fait qu’il sera réhabiliter en temps et en heure.

    Ce qui me pose plus problème, c’est une fois le constat très juste fait, quel est le projet politique sous-tendu ? Et là je tique (entendre une phrase comme "L’agriculture est florissante" fait mal aux oreilles). Il me semble qu’il manque à la pensée politique d’ER les apports justement de la pensée anti-productiviste citée plus haut.

    Recevez en tout cas (l’urgence le nécessitant), tous mes encouragements dans votre combat.

     

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  • #54745
    Le 18 octobre 2011 à 11:35 par Stalker
    Alain Soral sur l’écologie

    PS : Quant à Ariès (et je suis pourtant, en partie, très proche de la pensée des objecteurs de croissance), je ne peux qu’aller dans le sens de ce qu’en dit Mr. Soral.

    Il n’y a qu’à lire le texte que Ariès avait écrit dans le journal La Décroissance sur Mr. Soral, d’une pathétique paresse intellectuelle. Pour lire régulièrement ce journal (c’est un journal satyrique, qui, il me faut l’avouer, me fait rire), les interventions d’Ariès sont d’un niveau intellectuel qui frôle le néant ("nous les gentils décroissants, on aime la lenteur et on se situe du côté du bien. Les méchants capitalistes sont du côté du mal." - sans exagération). Je leur avais d’ailleurs écrit à l’époque pour leur demander de corriger ce texte et de le compléter par quelque chose d’un minimum argumenté et consistant. Sans réponse, refus ferme d’ouvrir une discussion qui les amènerai à se remettre en question et à revenir sur leur position de principe. Ah elle est belle l’ouverture intellectuelle !

    Il y a une certaine frilosité intellectuelle chez les décroissants qui les empêche d’aborder tous les problèmes qui demandent un engagement clair (l’immigration, la géopolitique, etc...). D’où cette mise en garde qu’ils font à l’égard de Mr. Soral sans prendre la peine d’avoir un débat d’idées. Ils sont fortiches pour dénoncer ce qu’ils appellent les "mots poison", qui bloquent la pensée (comme "développement", "progrès", etc...) mais leur pensée à eux est bloquée par d’autres formes de mots poison : "sionisme", "conflit ethnique", "nationalisme"... Je parle vraiment en connaissance de cause.

    Je regrette vraiment cette fainéantise intellectuelle, cette non-prise de risque qui les positionne toujours du côté des combats (certes nécessaires mais non suffisants) dont on ne peut jamais sortir sali (le nucléaire, la pollution, la publicité, etc...). Il est insupportable aussi de les voir se draper dans le duvet rassurant du terme de "gauche", pensant se placer ainsi toujours du côté de la justice morale et de la bien-pensance. Le dernier ouvrage de Michéa les amènera peut-être à réfléchir là-dessus...

    Désolé pour cette aparté quelque peu hors sujet.

    Bien à vous.

     

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    • #54766
      Le Octobre 2011 à 12:46 par muku
      Alain Soral sur l’écologie

      Je suis très curieux de voir ces "irréfutables preuves" de l’influence de l’activité humaine sur le climat dont tout le monde parle mais que personne n’a jamais vues. En effet, les phénomènes climatiques s’enchaînent dans un cycle infini de causes et d’effets dont il est absolument impossible d’isoler un élément.

      Loin de moi l’idée de minimiser l’impact négatif de l’activité humaine sur l’environnement : déforestation, détournement de cours d’eau, déchets toxiques, élevage intensif... Mais cette histoire de "dérèglement climatique" dû aux émissions de CO2 n’est qu’une clownerie qui cache les véritables questions environnementales.

       
    • #54792
      Le Octobre 2011 à 15:30 par Stalker
      Alain Soral sur l’écologie

      Oui, vous avez peut-être raison d’employer le terme de clownerie pour parler du réchauffement climatique tel que le terme est massivement employé dans les médias. Mais sans parler de documents scientifiques validant la thèse du réchauffement climatique (j’essaierai de chercher des documents convaincants, je me souviens en avoir lu et d’avoir été personnellement assez convaincu), il me semble logique que des processus liés à la pollution des sols, à l’acidification des océans, à la destruction de la biodiversité, à la monté du niveau des eaux des océans, ont une influence sur le climat.

      De manière encore plus schématique lorsqu’on fait chauffer de l’eau dans une cocotte, il faut bien "dégazer" à un moment ou à un autre, sinon, ça pète. Cette image me plaît.

      Après, vous avez parfaitement raison de dénoncer les manipulations autour du thème du réchauffement climatique. Mais il me semble que ce sont des manipulations vaines, l’Empire est incapable d’en tirer profit (la menace d’un fascisme écologique me semble, sinon aberrante, hors de propos pour le moment). Il se retrouve même dans des situations délicates par rapport à ça, cachant mal le caractère complètement clownesque de mascarades telles que Le Grenelle de l’environnement. J’ai même l’impression que c’est un peu une épine dans le pied que s’est mis l’Empire puisqu’il est même incapable, aujourd’hui, de faire fonctionner le "développement durable" (qui pourtant ne limiterai pas ce fameux réchauffement). Ca ne marche pas, et même les timides et ridicules mesures du Grenelle ne peuvent pas être mises en place tant le système est fragile (ou alors il y a un niveau de manipulation supplémentaire qui m’échappe et dont je ne cerne pas les enjeux ?...).

      De toutes façons, qu’il y ait, ou non, un réchauffement climatique lié aux émissions de CO2, il y a bien d’autres raisons pour transformer les processus de production, pour limiter les pollutions et la prédation de l’homme sur la nature.

      Merci de votre réponse qui me plaît. Je pense que je parle finalement de la même chose que vous, sauf que le terme de dérèglement climatique ne me pose pas problème (puisqu’il n’est pas faux en soi, en attente de démonstration) alors que le terme de développement durable est, lui, complètement faux (oxymore + pléonasme) et clairement révélateur de la manipulation.

      Sur ce, je m’en vais lire les articles disponibles sur votre site.

      Cordialement.

       
    • #54819
      Le Octobre 2011 à 17:48 par muku
      Alain Soral sur l’écologie

      Tout le monde en occident (c’est beaucoup moins le cas dans le Tiers-monde) a conscience de la gravité des questions écologiques et des conséquences que ça peut avoir.

      Je pense que les dirigeants cherchent simplement à nous faire croire qu’ils ont pris le problème à bras-le-corps en imposant quelques mesures dérisoires (taxe carbone, labels BBC et HQE dans le bâtiment) - alors même que les véritables fléaux se perpétuent avec leur bénédiction.

       
  • #145380
    Le 1er mai 2012 à 15:16 par Loup Espiègle
    Alain Soral sur l’écologie

    Je viens de jeter un coup d’oeil sur Wikipedia. Ce qui nous pend au nez, c’est ça : Arctic methane release. Pour faire court, le réchauffement des pôles, qui est plus important que dans d’autre zones de la planète, fait sortir le méthane du permafrost (le sol gelé) et des hydrate de méthane (sorte de glace au fond de l’eau). Le méthane étant un GES bien plus puissant que le CO2, on a du soucis à se faire. Le pire c’est que l’on peut sûrement rien n’y faire car c’est un phénomène auto-entretenu : plus il y a de méthane dans l’atmosphère, plus il fait chaud, plus du méthane est relâché... Une sorte de bouton "reset" de l’écosystème planétaire.

    Donc produire un peu plus ou un peu moins de CO2, c’est pas ça qui va nous sauver à mon humble avis.

    Une remarque : le développement durable va à l’encontre de la croissance car celle-ci ne peut perdurer que par la destruction et l’obsolescence des biens produits, ce qui n’est absolument pas durable :-D ! Donc voir les politiciens parler de développement durable, ça me plie en quatre.

     

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