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Erdoğan aux Américains : "Et vous, êtes-vous partis de l’Afghanistan ou de l’Irak ?"

Les tensions entre la Turquie et ses « alliés » de l’OTAN restent plus vives que jamais. Après celles entre Ankara et Bruxelles, c’est désormais avec Washington que les choses se corsent. Dans la recomposition géopolitique en cours dans la région, la Turquie et les États-Unis se retrouvent face à face.

 

Soyons clairs : jamais les USA n’ont été populaires auprès de Turquie. Ces dernières années, cette tendance s’est confirmée, aussi bien dans la majorité que d’une partie de l’opposition, notamment d’obédience républicaine. Et le fait d’encore appartenir à l’alliance Atlantique ne semble plus être en mesure de stopper la rhétorique hostile entre Ankara et Washington. Une chose est néanmoins certaine : le gouvernement turc ne compte pas reculer dans la défense de ses intérêts nationaux.

En effet, les récents propos du président Erdoğan et de plusieurs hauts responsables de son gouvernement à l’encontre des États-Unis soulignent une fois de plus la fracture au sein de l’Alliance nord-atlantique, dans laquelle Ankara représente indéniablement le seul acteur menant une politique indépendante vis-à-vis du chef étasunien.

Depuis le début de son opération militaire « Rameau d’olivier » dans le Nord syrien contre les Kurdes, préalablement coordonnée avec la Russie, le ton du pouvoir turc ne cesse de monter contre les USA, ces derniers étant les alliés déclarés des forces kurdes combattues par la Turquie. Des forces kurdes qui par ailleurs n’ont pas le soutien de Damas, après avoir ouvertement décidé d’être des éléments de déstabilisation étasunienne.

La Turquie est allée jusqu’à avertir les USA du risque de voir ses soldats frappés s’ils ne quittaient pas les zones du Nord syrien, où ils se trouvent en compagnie des YPG kurdes :

« Si les terroristes ne se retirent pas de Manbij en Syrie, nous lancerons une opération militaire dans cette région également [après celle du canton d’Afrine, ndlr]. Dans ce cas, les militaires américains en uniforme de YPG seront eux aussi la cible de notre opération », avait prévenu Bekir Bozdag, vice-Premier ministre turc. Un message réitéré par Mevlüt Çavuşoğlu, le chef de la diplomatie turque.

Puis, ce fut au tour du président Erdoğan d’en rajouter, en condamnant ouvertement la présence US en Syrie : « On nous pose la question de savoir quand nous achèverons notre opération en Syrie. Et vous [les États-Unis, ndlr], êtes-vous partis de l’Afghanistan ou de l’Irak ? Daech n’existe plus. Alors pourquoi restez-vous ? Vous avez donc des projets contre la Turquie, contre l’Iran, ou peut-être, contre la Russie. Mais nous sommes fermes. Tant que le terrorisme menace notre sécurité, nous agirons avec détermination », avait-il dit, en intervenant devant les députés du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement.

La mention de l’Iran et de la Russie, qui selon Erdoğan seraient eux aussi visés par les actions hostiles de Washington ne doit rien au hasard : Ankara poursuit son rapprochement géopolitique avec Moscou et Téhéran, en plus de liens économiques déjà intenses. Cela s’est d’ailleurs traduit avec l’organisation du Congrès des peuples de la Syrie à Sotchi, dans lequel la Turquie a apporté une sérieuse contribution, en coordination avec les gouvernements russe, et iranien. Plus récemment encore, le dirigeant turc a ouvertement accusé Trump d’avoir menti à la Turquie, comme l’avait fait son prédécesseur Obama, faisant référence au large soutien militaire accordé par Washington aux éléments armés kurdes, considérés par Ankara comme étant terroristes.

En conséquence, depuis plusieurs années, les tensions entre la Turquie – deuxième armée de l’OTAN en termes d’effectifs – et ses « partenaires » occidentaux, y compris étasuniens, ne font que s’exacerber. Parallèlement à cela, le rapprochement « intra-eurasien » se poursuit. Et c’est d’ailleurs logique. La Turquie comprend aujourd’hui parfaitement qu’elle n’a rien de positif à attendre dans ses relations avec les élites politiques occidentales, qu’elles soient à Washington ou à Bruxelles. Dans cette situation, cette puissance régionale de premier plan sait qu’elle doit construire son avenir avec des partenaires de confiance, sur lesquels elle pourra compter en cas de difficulté. Surtout qu’elle sait parfaitement qu’elle est elle-même dans le collimateur de ceux qui ont initié le chaos dans cette région.

Néanmoins, il y a indéniablement encore des actions à entreprendre pour la Turquie. La première serait d’annoncer officiellement son désir de normaliser ses relations avec les autorités syriennes. En effet, plusieurs politiciens haut placés, aussi bien au sein du gouvernement que de certaines forces de l’opposition, reconnaissent que ce serait la meilleure solution et dans l’intérêt de la Turquie. Et cela porterait un coup certain aux ennemis de la stabilité dans cette région.

Erdoğan ne joue plus le jeu atlanto-sioniste, voir sur E&R :

Approfondir le sujet avec Kontre Kulture :

 






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14 Commentaires

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  • Ne vous laissez pas leurrer, la Turquie est la tête de pont des US dans cette affaire. Si la ligne rouge est franchie à Idlib, alors TOUT peut arriver, y compris une véritable guerre entre grandes puissances et alors là...

     

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    • Kalach
      La Turquie à fait trois fois plus que les autres pays vis à vis des réfugiés, et oui rien que ça...
      La Turquie comme les autres pays sans aucune exception tire son épingle du jeu sur ce point on est d’accord, Poutine Bachar, Erdogan, également le PKK ou les milices associés.
      Y’a plusieurs erreurs dans l’article à commencer par les kurdes, la Turquie ne combat pas les kurdes mais seulement LE PKK LE PYD tout les sympathisants d’Abdullah Ocalan celui qui fait des attentas et qui cause des morts depuis la création de la république de Turquie. S’qui me choque le plus c’est que les médias sont tous unanime sur ce détail qui fait toute la différence. ( je parle en connaissance de cause ayant moi même des origines kurdes)

      Turquie = 82 M d’habitants
      Les Turco/Kurdes = 10% 15%
      Le PKK = sont moins 1% sur les 15% (1%, d’un 1%) Je fais parti des 14% donc.

      Comme les juifs et les sionistes de France sont (1%, 1%)

      La deuxième erreur n’est pas vraiment une erreur, enfin ils occultent une chose, la milice kurde piloté par les américains n’ont pas libéré Raqqa, ils ont négocié pour avoir la main mise sur une ville à 99% sunnite, ils ont laissé passé Daesh sous leur nez pour grossir la ville d’Idlib (rien que ça) pour déplacer les mercenaires et pour s’attribuer le mérite d’une victoire sur la scène international.

      La Turquie à le droit et le devoir de protéger ses frontières de toutes menaces, elle avance en toute légitimité morale et sur le plan pénal et avec l’accord des russes.

       
    • @ Kalach, je rejoins le commentaire de mon compatriote Yasin résidant moi même la moitié de l’année en Turquie dans une commune que lui doit connaître, Aksaray, dont la moitié de la population est Kurde.
      Si les Kurdes vivaient si mal, comme essaient de le faire croire vos "grands médias" ma ville, comme pas mal d’autres en Turquie serait à feu et à sang.
      Par ailleurs, sans connaître tous les proches d’Erdogan plusieurs de ses ministres sont Kurdes, comme par exemple (et non des moindres) son premier ministre, Binali Yildirim, ainsi que Bekir Bozdag, son ministre de la justice.
      Pour vous donner le son de cloche des locaux et, étant également proche des Kosovars d’un point de vue culturel eu égard à notre héritage Ottoman, on sait ce qui nous attend si nos frontières, comme celles de nos voisins, sont retracés :
      1 : Création d’un 2ème Kosovo avec le même destin : servir de "donneur" d’organes au peuple élu et ainsi perpétuer la divine mission de votre ancien ministre Bernard Kouchner (je me rappelle son éclat de rire "HA HA HA")
      D’ailleurs, si ce que vous disiez était vrai Kalach, la Russie n’aurait pas autorisé cette opération, elle ne l’a fait qu’après avoir épuisé tous ses efforts de médiation auprès des PYD / YPG après avoir échoué à les convaincre de rester loyaux envers la République Syrienne.
      Maintenant, on a effectivement toutes les raisons d’être inquiets sur le long terme car les Emiratis / Saouds / le gouvernement Sissi en Egypte redoublent d’efforts de soumission et la politique Américaine ne se cache plus. La mascarade "je te donne un peu de démocratie avec supplément frites et ketchup contre tes matières premières" ne fonctionnant plus et allant d’un échec à l’autre au niveau diplomatique, ils se montrent tels qu’ils sont, tels qu’ils l’ont été avec Hiroshima et Nagasaki avec la menace de frappes nucléaires "préventives"...

       
    • @ Yasin et uzfr
      a) si les Russes laissent le champ libre (pour l’instant) aux troupes Turques c’est principalement parce qu’ils y trouvent leur compte ! En laissant faire le sale boulot, ils gagnent ainsi du temps et préservent leur capital militaire.
      b) la Turquie FAIT PARTIE de l’OTAN et je vois mal comment elle pourrait contrecarrer les desseins des USA. En agissant comme elle le fait, elle permet de maintenir à distance l’Iran et le Hezbollah, apparemment pas pressés d’en découdre, ce qui fait bien l’affaire des Américains.
      c) pour ce qui est des intérêts propres de la Turquie, no problem, ils sont bien ceux que vous m’avez rappelés.
      C’est bien Idlib qui tranchera car elle constitue bien la ligne rouge à ne pas franchir pour les Russes...

       
    • @ Kalach, la Turquie a déjà contrarié les desseins des USA en déclenchant l’opération bouclier de l’Euphrate en 2016 (juste après la tentative de coup d’état) en bloquant l’accès à la Méditerranée aux YPG / PYD sachant que, quelque soit vos richesses en matières premières, pour rendre viable leur état fantoche il fallait un accès à la mer. Le coup d’état rentrait dans le même objectif de contrôle de l’eau, les sources du Tigre et de l’Euphrate étant dans des régions majoritairement peuplé de Kurdes. Il pouvait donc y avoir création d’un état fantoche (ce que j’appelle un 2ème Kosovo) autosuffisant avec le contrôle des matières premières du Nord Syrien et Irakien et des sources des fleuves en Turquie.
      Lors du coup d’état, Erdogan a compris que l’Otan avait fait une croix sur lui et la Turquie, en effet les "mutins" attaquaient la population en décollant avec des avions made in USA depuis des bases de l’Otan ce qui empêchaient les soldats loyalistes de les attaquer grâce au système de reconnaissance "amis" dont les avions sont munis, d’où sa réorientation vers la Russie et le consortium Franco-Italien (Eurosam) pour ses prochains achats d’armement.
      Très clairement, Poutine a sauvé les fesses d’Erdogan, il n’y a donc plus de risque de rupture Russie / Turquie / Iran sur la Syrie. Le point de rupture sera sur Menbiç si effectivement la Turquie va au bout de son opération et que les USA n’en retirent pas leurs soldats. Les USA semblent décidés à respecter leur calendrier de partition de la région et le fait que l’offensive soit mené par la Turquie les place dans une position difficile vis à vis de l’opinion publique :
      - S’ils restent à Menbiç et que la Turquie ne se dégonfle pas, ils ne peuvent plus prétendre lutter contre Daesh s’ils se retrouvent en conflit direct avec un pays qui est (encore) officiellement un partenaire.
      - S’ils quittent Menbiç, ils passeront pour des lâches et ce n’est pas demain la veille qu’ils trouveront de nouveaux pions comme les YPG / PYD.
      Pour ce qui est maintenant de l’Iran, j’admets qu’il y a (et à mon avis à raison) une défiance de la part de l’Iran à l’encontre de la Turquie par rapport à tous les missiles US dirigés vers le territoire Iranien. La Turquie dissipe peu à peu cette défiance en faisant "le sale boulot" ce qui est la preuve qu’elle ne joue plus le jeu de l’Empire, si les Iraniens avait lancé cette opération, les USA aurait pu avoir le prétexte pour attaquer ce pays, face à la Turquie ils doivent composer

       
    • @ uzfr
      je souhaite que vous ayez raison mais néanmoins je suivrai les développements de cette affaire de près car :
      « La Russie insiste toujours sur le fait que l’armée gouvernementale syrienne doit contrôler la ligne reliant Alep et Idlib au nord de Lattaquié. C’est la ligne rouge pour la Russie. Si les troupes turques franchissent cette ligne, cela risque de changer radicalement la situation dans la région (…) et de provoquer des hostilités entre les forces étrangères en Syrie, ce qui signifie une nouvelle guerre mondiale ».
      Mehmet Yuva, analyste politique syrien et professeur à l’Université de Damas.
      Pour moi c’est très clair !

       
    • @Kalach, je suis également Mehmet YUVA qui d’ailleurs est Turc (les premiers Turcs arrivés sur le plateau Anatolien en 1071 n’arrivaient pas à prononcer Muhammed alors ils l’ont adapté en Mehmet et YUVA en Turc signifie "Foyer") et ce que vous rappelez est exact comme le fait qu’il travaille effectivement à Damas. Toutefois, si vous avez accès à plus de ses commentaires, dont celui que vous citez dans son intégralité, vous verrez que ce passage est cité comme une étape en vue de la reprise de contrôle de l’intégralité du territoire Syrien par les forces gouvernementales. Pour info, Mehmet YUVA est proche de ce que l’on appelle "l’état profond Turc", c’est d’ailleurs l’un de ses proches Dogu Perinçek qui a "réconcilié" Erdogan et Poutine après la crise de l’avion abattu fin 2015. Ils ont d’ailleurs une chaîne de télé, visible sur le canal 557 de la freebox "Ulusal Kanal" qui pourrait se traduire par "chaîne de la nation" comme quoi la censure n’est pas toujours là où on veut nous le faire croire... Sur ce, un bon week end à tous les lecteurs

       
    • @ uzfr
      merci beaucoup pour les infos et bon week-end à vous ainsi qu’à toute l’équipe E&R et à tous ses lecteurs (trices) !

       
  • L’Otan parasite toujours encore l’UE malgré la disparition du Pacte de Varsovie. C’est donc que c’est voulu et c’est une "occupation". En Syrie, les impérialistes sionistes ont du mal a admettre leur défaite à plate couture malgré leur énorme investissement. Pas de Grand Israhell ! Niet, niet ! Il faut partir maintenant !
    US go home !

     

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  • Les US sont en Afghanistan pour l’opium et le haschich (1er producteur mondial) et en Irak pour le pétrole (4ème réserves mondiales après le Vénézuéla, l’Arabie Saoudite et l’Iran - si menacé...)

     

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    • @jiji en seulement 2 lignes vous résumez l’essentiel. Les USA sont prêts à tout et à n’importe quoi pour s’emparer des ressources pétrolières et autres. Ils justifient leurs guerres par des prétextes, des mensonges et des cabales. Des révolutions et guerres civiles ourdies contre des chefs d’états qui leur font obstacles (Saddam Hussein, Muamar Kadhafi et Bachar Al Assad) Les 2 premiers ont été "assassinés", Bachar est toujours vivant, mais jusque quand ? On sait que le mossad a été mandaté par le gouvernement israélien pour l’assassiner. Le couple USA/Israël est criminel et sans scrupules.
      . . .

       
  • #1897195

    "Parallèlement à cela, le rapprochement « intra-eurasien » se poursuit..."
    C’est plutôt le pan-asiatisme qui se poursuit.

    Le panasiatisme naît d’abord au Japon durant l’ère Meiji (18° et 19° siècle) en opposition à la politique étrangère menée par le gouvernement japonais qui, selon ses détracteurs, favorise ses relations avec l’Occident au détriment de ses voisins.

    Les promoteurs du panasiatisme, pour la plupart des figures intellectuelles et politiques marginales, cherchent à consolider une unité asiatique afin de lutter contre le « péril blanc » qui affecterait l’Asie depuis les Guerres de l’Opium en Chine et de redonner « l’Asie aux Asiatiques ». Par exemple, Tarui Tōkichi ,un politicien japonais, prônait dans les années 1880 l’établissement d’une fédération asiatique regroupant le Japon, la Chine et la Corée, afin d’expulser les Occidentaux de la région et de défendre la « race jaune » D’autres penseurs, tel l’historien de l’art Okakura Tenshin , cherchaient à rassembler tous les peuples de l’Asie dans l’objectif de « raviver la civilisation asiatique » qui aurait connu un déclin après la venue des Européens.

    Les panasiatistes non-japonais, composés majoritairement de nationalistes, perçoivent le panasiatisme comme une solution à la domination des nations occidentales en Asie. Parmi ceux-ci, on retrouve le nationaliste révolutionnaire indien Taraknath Das, qui militait dans les années 1910-20 pour l’indépendance de l’Inde et travaillait à établir une concertation asiatique afin de promouvoir une « Asie aux Asiatiques » sous un leadership japonais. Sun Yat-sen, le père de la République de Chine, soutenait lui aussi des idées panasiatiques, tout comme Xi Jinping, le président de la Chine...

    En visite officielle en Azerbaïdjan, le 12.9.2012 le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s’est exprimé sur le panasiatisme et le panislamisme. Pour lui, le panasiatisme est “révolutionnaire”, apportera un réel changement de donne, radical et définitif...

    Que Erdogan ne s’entende pas avec l’OTAN n’a rien de surprenant.

     

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  • Erdogan au centre du conflit ,

    L’affrontement avec l’Empire anglosaxsioniste,
    change de visage et de lieu.Après les Arabes,les
    Kurdes,vont servir de prétexte à la présence militaire
    impériale,et le centre géostratégique du conflit ,
    passer de Syrie en Turquie ,avec le PKK comme
    éperon d"Erdogan .
    La Turquie devient l’enjeu majeur avec L’OTAN
    en arrière plan .Poutine et Erdogan sont devenus
    des alliés stratégiques ...contre l’Empire .
    Le sommet Turquie,Russie ,Iran ,va semer
    le trouble en Occident et Israël .
    L’Europe de Merkel,Macron,Tusk,sidérée
    et impuissante,n’est plus qu’une supplétive
    ridicule ,dirigée par des domestiques de la City.
    Les Européens de l’Est se réveillent .
    Les Européens de l’Ouest s’enlisent .
    Le monde évolue sous nos yeux

     

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  • Donc la Turquie, certes grande nation, mais dont le PIB nominal est 2.5 fois inférieur à celui de la France, se permet de tenir la dragée haute à la première puissance militaire mondiale ! Quand à la France, qui malgré tout reste la 5 ou 6 puissance industrielle mondiale, on nous dit qu’elle est trop petite pour être indépendante et qu’elle doit ramper lamentablement devant les USA ! Quel foutage de gueule !
    La différence c’est que les Turcs ainsi que leurs dirigeants ont encore une grosse paire de balloches entre les jambes ! Orgueil national, fierté ethnique...choses qui ont complètement disparu des Français et de leurs dirigeants !

     

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